quartz

merci pour les avis sur le sujet, hors sujet, de l'utilisation de la lherzolite. Je retiens que cette roche pourrait quand même, dans l'avenir, devenir source de Mg et que, serpentinisée, une utilisation dans les travaux routiers est peu probable. Il y a donc un intérêt, porté par l'industriel, qui m'échappe. Bon, on est plus dans la minéralogie, quoique... les minéraux constitutifs de cette roche et surtout ceux du métamorphisme de contact soient très intéréssants. Un site important de la géologie pyrénéenne va disparaître et LACROIX va se retourner dans sa tombe, lui qui arpenta les lieux. Pas de cérusite, cependant ; aussi, je n'en parlerai plus ici et joins une nouvelle photo pour me faire pardonner.

Merci, gadin. Puisque tu aimes les cérusites, j'essaie d'en trouver une autre.

Bon, Gadin, j'ai mangé. Oui, je dirais bien sûr Maroc, car acheté en 1960 ; aujourd'ui, je dirais qu'elle peuvent provenir de n'importe où, même si vendue au souk de Rabat. Ton profil me laisse penser que tu es particulièrement bien expérimenté pour me donner un sage avis sur la question suivante, qui n'a strictement rien à voir avec le sujet ; aussi, pour me faire pardonner, je vais glisser une photo de cérusite même origine. Un industriel de l'extraction, concassage et transport de calcaires subrécifaux de l'Albien et de l'Aptien, destiné aux grands travaux routiers, s'intéresse à un massif de lherzolite serpentinisé, tout aussi accessible que les carrières qu'il exploite déjà. La Lherzolite, dans cet état, est elle un matériau techniquement utile pour cette utilisation (désagrégation, gonflement...). D'autre part, la composition de cette Lherzolite (roche totale) est principalement : SiO2=42,38% et MgO=35,90%, teneur exeptionnellement basse en Al2O3. L'intérêt porté à ce gisement ne pourrait il être la teneur en magnésium de cette roche et, à l'instar de certaines syénites néphéliniques russes qui ont été exploitées pour l'alumine, la lherzolite ne pourrait elle pas, dans le contexte économique actuel, être exploitée pour le magnésium ?

Bonjour gadin. Désolé, mais lorsque je n'ai pas trouvé moi même, je n'indique pas de provenance : nous savons tous le trafic qui existe au sujet des provenances ; telle "cagette" immatriculée brésil se retouvera quelques jours plus tard en Madagascar, parceque c'est la mode, ça sonne mieux, ça rapporte plus.... Seuls les spécialistes peuvent deviner la supercherie, et je n'en suis pas un. Je pense que ces cérusites sont Marocaines, sorties dans les années 60 de sites que les connaisseurs identifieront de visu. En tout cas, je les ai acheté au souk de RABAT.

Cérusite.

Cérusite.

Cérusite.

Cérusite.

Cérusite marocaine. Années 60.

Eh bien, non, il n'y a pas plus petit, et donc plus fin, et il n'y en a pas d'isolé, sauf dans le quartz laiteux massif, mais alors, ils sont vraiment, vraiment déformés, jusqu'à former un amalgame de quartz et de grenat, d'une extrême dureté. Ce que jespère, cet été, c'est découvrir d'autres minéraux du métamorphisme dans le coin, en particulier lié à ce filon. Voici, par exemple, un type de roche proche du filon, aussi tenace qu'une actinolite.

"Grenatite" (grossulaire, diopside ?). Pyrénées centrales.

Gadin s'intéresse à notre passion : c'est donc un homme de bien. Il s'intéresse aussi à l'archéo, tant mieux, écoutons le, il a des choses à nous dire et à nous apprendre, ne serait ce que vivre les uns avec les autres !

Pas eu le courage de lire le texte jusqu'au bout. Manifestement, c'est quelqu'un ou quelques uns qui ont le temps... il est certain que la meilleure façon de préserver notre patrimoine minier n'est pas de murer et encore moins exploser les entrées : quand de telles décisions sont prises, j'espère que c'est plus par mesure de sécurité que par souci de préserver. J'observe que, la mode aidant, les conservateurs de chiroptères mineurs ont une influence beaucoup trop importante sur le sujet (puisque c'est inévitable, pourquoi dépenser tant d'argent en hélico, béton, acier et...cadenas alors que quelques kilos d'explosifs suffiraient) : on peut se demander si ces spécialistes, que je respecte, ont jamais voyagé dans le tiers monde et vu un être humain mourir de soif sous leurs yeux ou se prostituer pour...une boîte de conserve vide : ceci pour relativiser : une chauve souris européenne a plus de prix que la misère criante d'une partie du reste du monde, donc. Par ailleurs, coureur de mines, ex spéléo et actif apprenti minéralogiste, à part les outils en bronze ou en silex, je ne vois pas quel outil de mineur aurait pu résister à la corrosion dans une mine abandonnée. S'il y en a, c'est un bien que de le récupérer, de le soigner et de le conserver afin qu'il n'attende pas la mort par oxydation. J'imagine mal, de toute façon, une personne qui aurait pondu ce texte s'aventurer à 1 km de l'entrée d'un travers banc à demi effondré pour rechercher, et sauver, un marteau perforateur INGERSOL de 50 kg., un crampon américain de voie étroite ou quelques minéraux qui auraient échappé au dépilages. Il s'arrêterait bien avant, au pretexte d'observer (et baguer ! si, si, cela viendra) une araignée aveugle. (attention ! je ne dis pas que les passionnés qui amalgament les deux spécialités n'existent pas). (Est il légal de blesser les chiroptères avec des bagues à plus de 10m. sous terre ?). J'observe cependant que, si nous sommes attaqués, c'est que certains d'entre nous, peut être moi, ont exagéré et que le côté mercantile leur a fait tourner la tête ; mais la grande majorité est honnête, raisonnable, ne laisse pas de papiers gras... Bon : qui est le plus proche de nos amis mineurs qui, eux, ont souffert ? les "aventuriers" qui essaient de suivre leurs traces, par passion, ou les "scientifiques" qui se préoccupent de la chose parceque le hasard de leurs études les y a amené et qu'ils sont bien souvent payés avec nos deniers pour ce que je prends, moi, à tord ou à raison, pour des futilités. Comme il est impossible de moraliser la population des aventuriers et que la population des scientifique a de l'influence, je crains fort que le combat soit perdu d'avance. D'ou le besoin criant de se dépêcher pour sauver un max de minéraux (dans les mines, pas dans les grottes) et de matos. Espérant n'avoir blessé personne...

GERMS. Pas d'autre photo pour le moment.

GERMS

GERMS

GERMS

GERMS

GERMS

GERMS

Merci, 1frangin : je rajoute donc aurichalcite dans mes préoccupations de recherches sur GERMS. J'ai appris quelque chose et d'avoir mis cette hémimorphite en est la cause ; remerci.. Pour les minéraux, il faut rajouter le cadnium ( donc greenockite ?) dans le filon et les épontes, mais je ne l'ai pas recherché ni remarqué. Pour la date des travaux, un bois analysé à GIF SUR YVETTE, centre des faibles radioactivités, a donné 810 à 395 AVJC. Pour le cuivre, outre un échantillon trouvé sur place, en 1912, il a été trouvé dans des haldes anciennes. Anecdote : il y a longtemps, grimpant là haut en plein brouillard à travers la caillasse, et non pas sur le chemin, j'ai entendu un bruit fort inquiétant , qui venait de loin et se rapprochait ; c'est alors qu'à 10 cm. est passé un engin genre quad mais bien plus puissant, dont le conducteur ne m'a évidemment pas vu, et qui montait à toute vitesse vers la crête ! Jamais vu un mec aussi gonflé, ou il avait bu ! A GERMS, rien d'impossible.

Merci, Eric T, de ces précisions ; on a effectivement beaucoup parlé de GERMS, trop... Ce sont des indices anecdotiques, mais qui ont leurs place dans l'histoire de l'exploitation "antique" des minerais de la région : pas pour Zn, bien sûr. Je pense que JML s'est fait tirer dessus au calibre 12, c'est de cela qu'il doit vouloir parler ! Pour ma part, cela a failli m'arriver vers BAGNèRES, et je ne sais si c'était du 12 ou une brenneke. Je n'ai mis cette photo que parceque j'avais constaté qu'il n'y avait, sur ce site, que deux images présentées comme hémimorphite et aurichalcite de GERMS : comparé à d'autres gîtes, c'était fort peu... Pour l'auricalcite ici, jamais trouvé, jamais entendu parler. De toute façon, je la vois plus aciculaire... Les minéraux de GERMS connus sont hémimorphite, smithsonite, cérusite, hydrozincite, blende (pardon, sphalérite), galène (Ag) (là aussi, soyons moderne, galénite) goethite, barytine, willémite (à vérifier, détermination perso par aspect, luminescente et phosphorescence), malachite discrète autour d'un minerai de cuivre noir à inclusion de petits éclats couleur or. Un titanate de ? serait dans un musées Parisien. Reste à savoir exactement ce que les anciens y ont cherché, sans doute l'argent ? A noter qu'en 1853, on disait que les anglais avient exploité une mine de cuivre à GERMS, près GAZOST. Un dicton local : Castet CLOUSSUrèRO, cadusso è Arriu MOURèREO, Palén mès que PARIS é l'Angletèrro. (CLUSERERE et MOURERES sont des quartiers de GERMS). Donc, j'e remets,des photos (après le repas) mais à titre documentaire car...rien d'extraordinaire.

Pour 1 frangin. Oui, quelques petites choses, récoltées dans le passé : je vais les photographier (pour ce qui pourrait être plaisant à l'oeil). Mais tout cela a été pillé à l'époque de la ruée... Il faudrait que le BRGM ou la SNEAP reprenne les recherches avec des engins mécaniques et surtout de pas chatouiller les autorités locales... En fait, peu de chance de trouver un trésor, sinon des éléments d'archéologie minière antique.

Pas besoin de présenter ce bleu pyrénéen là !

Pour BÔO SILHEN, je parlais effectivement du gisement (qualifié d'indices) Zn, Fe, Pb, Cu, (Ag). Les venues hydrothermales auraient minéralisées des vides entre les strates des terrains. Le gisement serait du type imprégnation de contact. Il y aurait bien eu, donc, des venues hydrothermales tout près d'AGOS.