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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Ricaille

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Tout ce qui a été posté par Ricaille

  1. Voici un Faucogney : 25 cm C'est du lourd : 8kg. !
  2. Mi-février, le chèvre feuille est déjà en fleurs, les bourgeons ont laissé les jeunes feuilles se dérouler. ​J'en ai profité pour faire un petit exercice de "focus stacking", en français "empilement de mises au point", technique fort utile pour qui veut photographier ses "cailloux". Ici, ce sont dix photos prises à main levée qui ont été empilées pour obtenir une profondeur de champ qui va des premières feuilles devant la fleur jusqu'à la tige derrière la fleur. C'est juste un essai, je le trouve encourageant. ISO 100 - f/4.0 - 1/125s - 90mm Sony Macro G OSS - Sony Alpha7s.
  3. Du phénix, il ne reste que des cendres... Attendons que le jour se lève ! Magritte à l'envers !
  4. Je viens de perdre un ami très cher, nous venons de perdre un puits de connaissances minéralogiques, un sourire qui nous éclairait. Il s’appelait Jean Krawczyk.
  5. J'ai lu dans le journal " Le Monde", ce matin, qu'à partir de ce mercredi 20 mai, les Palestiniens de Cisjordanie qui se rendent chaque jour en Israël pour y travailler n'ont plus le droit d'utiliser les mêmes autobus que les Israéliens pour revenir chez eux. En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/05/20/des-palestiniens-n-ont-plus-le-droit-d-emprunter-les-memes-autobus-que-les-israeliens_4636609_3218.html#OS27ZtskiGwsVsp3.99
  6. J'ai été très surpris que ma blague à deux balles " Il y a une entreprise isr*******e qui a proposé ses sevices" ait été supprimée. Ca n'est qu'une blague, blague à deux balles, désabusée. Elle n'insulte personne, n'incite à aucune haine ni détestation. Elle renvoie à une vérité. Ca n'est pas moi qui fabrique la vérité, ni des murs pour séparer des populations d'ailleurs.
  7. Il y a une entreprise israélienne qui a proposé ses sevices...
  8. Après l"éclipse, narguescence du soir en compagnie de Vénus. Je sais, narguescence, ça n'existait pas avant que je ne l'invente... Mais ça lui va tellement bien...
  9. Pour observer une éclipse totale en France métropolitaine, il faudra être patient, puisqu'il n'y en aura que deux, à la fin du siècle, le 3 septembre 2081 et le 29 septembre 2090. En revanche, il ne faudra pas attendre aussi longtemps pour voir la Lune occulter partiellement le Soleil. En métropole, le phénomène se produira : – le 10 juin 2021 ; – le 25 octobre 2022 ; – le 29 mars 2025 ; – le 12 août 2026. Entre l'éclipse partielle et l'éclipse totale (occultation intégrale du disque solaire par la Lune) se déroulent également des éclipses annulaires ou centrales : les trois astres sont alignés, mais la taille apparente de la Lune est inférieure à celle du Soleil et ne suffit pas à le masquer intégralement. On observe alors un anneau très brillant. Ce phénomène très esthétique sera visible en France dans la seconde moitié du siècle : – le 5 novembre 2059 ; – le 27 février 2082. En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/03/20/quand-se-derouleront-les-prochaines-eclipses-solaires_4598120_1650684.html#Qh8qcMVGzAgVjemX.99
  10. Super, j'ai réussi à prendre une photo de l'éclipse !
  11. Philippe Lançon est l'un des journalistes de la rédaction de Charlie Hebdo qui a survécu aux balles des assassins. Dans le numéro 1179 du 25 février il livre cette chronique dont je vous recommande la lecture : Dans la chambre d'hôpital où je vis depuis un mois et demi, je n’ai pas pris l’option télé. Ce n’est naturellement pas le cas de la plupart de mes voisins de couloir, parfois très seuls, très peu lecteurs, pour qui l'écran est une indispensable compagnie. Certains l'écoutent très fort, en permanence, comme pour devenir sourds (à moins qu'ils ne le soient déjà un peu ou beaucoup) à l'incommodité et à l'angoisse qui constituent l'ordinaire du patient. Il y a ici des cancéreux, des accidentés, des suicides manqués, des petits mecs après baston de trottoir ou de sortie de bar, parfois des détenus. Ce qui nous rassemble tous, ce qui nous isole, c'est une gueule plus ou moins cassée. Nous sommes le clan occasionnel des mâchoires qui ont chu. Pourquoi ne pas avoir pris la télé ? Quatre-vingt-huit euros par mois pour de la connerie à flux continu, c'est un peu cher, et, question flux, je préfère encore celui, discret, des aliments inconnus qui me nourrissent par sonde gastrique. Mais l'argent n'est pas la question, et le problème de la télé, au lendemain du 7 janvier, s'est posé autrement. J'étais alors dans un autre monde, un pied ici, un pied ailleurs, et je ne pouvais parler. J'étais dans le monde flottant des survivants. Les survivants n'ont pas besoin d'images ; ils les vivent, en huis clos et sur un mode répétitif qui laisse loin derrière les exploits bégayés des chaînes d'information en continu. J'écrivais de grands mots sur de grands cahiers. Quand je fermais les yeux, je voyais battre sous mes paupières la cervelle d'un ami mort à moins d'un mètre de moi, et dont je tairai le nom. J'évitais de fermer les yeux, donc de dormir. Ma famille m'informait brièvement de la progression des recherches quant aux assassins, jusqu'au moment où quelqu'un m'a dit : « Ça y est. On les a butés. » J’appris un peu plus tard qu’ils étaient deux frères et s’appelaient Kouachi. Les jambes noires et le bout d’arme que j’avais vus s’approcher de moi, allongé à terre, appartenaient donc à l’un des deux. Il aurait sans doute fallu faire coller ce que nous avions vécu ce jour-là, à Charlie, avec ce que journaux et télés nous apprenaient maintenant de nos assassins, de ces faux jumeaux en guerre. C'était, en tout cas pour moi, impossible. Ça ne collait pas. On me parlait d'un événement qui n'était pas le mien. Ceux qui m'avaient tiré dessus étaient des fantômes venus d'un autre âge, d'une autre planète, ou d'un film de série Z. Leur irruption avait déchiré nos vies, la mienne. La déchirure reste concrète ; les tueurs, abstraits. UN TROU ÉTERNEL À la télé, l'événement, c'est toujours le drame des autres, plus ou moins bien mis en spectacle. On le regarde, on s’indigne un peu, on en rit, on verse une larme, puis on l'oublie. L'événement du 7 janvier n'était pas hors de moi, mais ancré en moi — comme il l’est dans la conscience de la plupart de mes amis. Il ne relevait ni de l'information, ni des experts, ni d'un programme financé par la publicité. Il occupait mes mains bandées. Il entrait ou sortait à sa guise, comme un mauvais génie, du trou fait par la caresse intrusive d'une balle au bas du visage. Plutôt que la télé, je préférais regarder ce trou avec un petit miroir quand on changeait le pansement, écouter les commentaires de ma formidable chirurgienne, une artiste de grande classe et de caractère, une sévère aristocrate de sa profession, ou des infirmières amicales, précises, précieuses, sur l'évolution quotidienne de la plaie. Une belle plaie ! disaient-elles — selon les critères médicaux, naturellement. Je m’efforçais de me l'approprier sans aller jusqu'à la complaisance, au masochisme. Je l'apprivoisais et l'objectivais : c'était mon trou. Bientôt, une greffe le ferait disparaître. Mais je savais, moi, qu'il serait toujours là, même invisible aux autres. Mon trou n’était pas là pour me rappeler l’évènement ; il était l'événement lui-même, qui continuait de vivre et bourgeonner en moi. Pourquoi n'ai-je pas pris la télé ? Parce que le temps s’est arrêté, pour l'instant, le 7 janvier ; je n’ai pas voulu d'un temps artificiel, organisé, accéléré, programmé sur l’événement selon les autres. Regarder en boucle les images, écouter sang fin les bavardages sur l’itinéraire des deux frères et sur tout ce qui s’ensuivit, tout cela ne m'aurait au fond rien appris sur un événement aussi bref, violent et opaque qu’un cauchemar dans une nuit d'enfant. Je ne pouvais ni ne voulais le suivre de l'extérieur, comme un téléspectateur. Ce n’était pas l'outil dont j’avais besoin pour recommencer la tapisserie. Le 7 janvier n’était pas un événement qui me « touchait», me « concernait», me « bouleversait». C'était d'abord — et ça reste — un événement intime. J'étais immobilisé dedans, à l’atelier réparation, lové dans le noir cocon de l'instant fatal. L'hôpital l'entrouvrait peu à peu. Bien plus tard, à la mi-février, alors que j’allais mieux et tandis qu'on marchait dans les jardins de l'hôpital, l'un des policiers qui m’accompagnent m'a demandé si je préférais que les deux frères soient morts, ou vivants, de manière à ce qu'on puisse les entendre et les juger. Sur le moment, je n’ai pas su quoi répondre. C'était l'un des beaux jours du début février. La lumière était splendide. Pouvais-je souhaiter la vie à ceux qui avaient failli me l'enlever, l'avaient enlevée à mes compagnons et collègues, à ceux qui de toute façon étaient morts ? La question était abstraite, et je ne vivais plus que dans le concret ou la méditation. Mon trou a fini par lui répondre à peu près ceci : «Je ne vais évidemment pas pleurer sur leur mort. Je ne la souhaitais pas non plus. Je n'ai aucune haine, aucun esprit de revanche envers ces inconnus. Et je ne crois pas que les écouter en procès m'aurait permis de comprendre quoi que ce soit à ce qui a eu lieu, ni à ce qu'ils sont. Je n'ai pas vu leurs visages ce jour-là, je n'ai même pas senti les balles qui me touchaient. Ils sont entrés chez mes amis, chez moi, sans y être invités, et ils ont tout cassé en installant leur folie au cœur de nos discussions, de notre amitié, de nos rires. Je n'ai pas envie que la télé prolonge la présence de ces hôtes meurtriers et indélicats, qu'elle l'étale au-delà des bords de la tartine. Je préfère écouter de la musique, et surtout Bach, l'homme dont l'harmonie calme les plaintes et élève les chagrins vers une ligne de beauté, qui n'est jamais de fuite. Avec lui, je retrouve un monde où le silence n'est pas occupé par les morts, mais par ce qu'il y a de vie en nous. » Quelques jours plus tard, un ami violoniste est venu jouer dans ma chambre. Il a étalé la longue partition de la chaconne de Bach sur mon lit. Elle s'étalait comme un grand pansement sur les draps, les oreillers, sur les traces de mon corps redevenu mobile. Mon ami violoniste jouait debout, remontant peu à peu vers la tête du lit. Ses notes veillaient sur mes blessures. J'écoutais depuis le fauteuil, et pendant quelques minutes je me suis senti sauvé. De qui, de quoi ? Je ne sais pas. Philippe Lançon.
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  13. 20 mars 2015 ... Le soleil a rendez-vous avec la lune Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend Ici-bas souvent chacun pour sa chacune Chacun doit en faire autant La lune est là, la lune est là La lune est là, mais le soleil ne la voit pas Pour la trouver il faut la nuit Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit Le soleil a rendez-vous avec la lune Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend Papa dit qu'il a vu ça lui... Philosophes écoutez cette phrase est pour vous Le bonheur est un astre volage Qui s'enfuit à l'appel de bien des rendez-vous Il s'efface il se meurt devant nous Quand on croit qu'il est loin il est là tout près de vous Il voyage il voyage il voyage Puis il part il revient il s'en va n'importe où Cherchez-le il est un peu partout... (Refrain)
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