Si je peux rebondir sur la remarque de Bathollovien, je comprends que la vente et l'achat soient illégaux MAIS il n'y a rien de prévu pour les personnes qui découvrent, ramassent ces artefacts.
J'en suis.
Difficile de demander à l'ensemble de ces personnes de signaler, conserver ces objets avec les circonstances et lieux de découverts.
Difficile de leur demander de donner sans un 'merci', un assurance de prise en compte de leur "découverte" ou "contribution"
Difficile de laisser en plein champ un outil livré aux charrues et autres broyeurs de silex modernes
Difficile pour "l'état" de gérer proprement toutes ces collectes non sollicitées...
Cependant, ces difficultés me semblent résolues ou solvables:
Difficile de demander à l'ensemble de ces personnes de signaler, conserver ces objets avec les circonstances et lieux de découverts: si, justement, c'est à organiser (la plupart des découvertes n'ont pas de pertinence attachée à l'objet). Le simple enregistrement de la déclaration, des photos et autres peut suffire.
Difficile de leur demander de donner "au musée" sans un 'merci', sans une assurance de prise en compte de leur "découverte" ou "contribution": l'enregistrement de la "découverte" résout ce point, le formalise et responsabilise la personne sur l'objet cédé sur son devenir.
Difficile de laisser en plein champ un outil livré aux charrues et autres broyeurs de silex modernes: si la collecte est organisée, pas d'hésitation à ramasser.
Difficile pour "l'état" de gérer proprement toutes ces collectes non sollicitées...: l'informatique, la numérisation doit être la solution de gestion à moindre coût.
Mais il faut également être conscient que toutes les époques ont laissé des tonnes de traces ou déchets et que peu sont pertinent(e)s et ont un intérêt scientifique. Après ,que sur cette fraction sans intérêt collectif, règne ou pas la loi de l'offre et la demande est une autre réflexion.