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Vente et achat de minéraux français et cristaux du monde sur Internet.
▲  Vente et achat de minéraux français et cristaux du monde sur Internet  ▲

Théophraste

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Tout ce qui a été posté par Théophraste

  1. Merci pour ces nouvelles du Québec, si vous en avez d'autres, n'hésitez pas, cela nous intéresse beaucoup !
  2. A Bordeaux, j'ai connu qq qui en bénévole triait des spécimens, fin des années 90', début 2000, des choses qui n'avaient pas été touché depuis la fin 19ème disait il, mais rien de particulier selon lui, je ne connais pas bien sa culture minéralogique.
  3. On en peut tout garder, cf les textes de JC Bouillard, on peut garder intelligemment, un stock de La Gardette ou de Tsumeb de 3ème choix alors qu'il y a 20/30 de biens à coté, en réserve, cela ne sert à rien, etc. Les réserves de minéralogie, c'est surtout cela, rien de rare, du tout "courant" récupéré au fil des dons, des années, des récup' diverses, des achats "moyens", qui le sont encore plus 20 ou 30 ans après (ah, les "zéolites" d'Inde des années 70'), etc. Bien sur les paragènes atypiques, clue du roua, cap garonne, comme exemple, on peut garder de longue série au cas où... Typiquement le genre de chose que les musées n'ont pas bcp d'ailleurs. Il est intéressant de demander aux conservateurs ou directeurs de collections minéralogiques combien de spécimens ont été demandés dans l'année, ou aux cours des 10 dernières années par des scientifiques pour de la recherche.... Très intéressant, très. En France comme à l'étranger. On peut avoir une idée de la réponse quand on se rappelle que le brgm à Orléans à liquidé une bonne partie de ses collections ou que l'Académie des Sciences de Philadelphie à vendu sa collection minéralogique faute de savoir qu'en faire, sa vocation étant de faire de la recherche "de pointe"... La plupart des structures, tout au moins à l'étranger, publient des rapports d'activité annuel, bon... Cf aussi le colloque au museum en 2007, des collections pour quoi faire ?
  4. Il va falloir que j'aille à Rennes un de ces jours ! Noté pour Nantes, pas très accessible donc, il y a aussi La Rochelle, quo vadis la bas ? Parmi les "mort", j'ai oublié Lyon... On demande bcp aux musées publics justement parce ce qu'ils sont publics, c'est à dire des lieux où sont présentés des objets appartenant à la collectivité. Le stockage ne peut s'entendre que pour faire tourner les objets, ou en vu d'expo temporaires, de prêts extérieurs, etc. Etre ouvert au public et disponible, c'est leur raison d'être. Quand aux coûts, hum, c'est relatif, un musée de minéralogie comme Cham', Bourg d'Oisans ou Jussieu peut tourner avec peu de coût fixe (2/3 personnes, soit très peu de chose pour une structure publique, + nettoyage, électricité, eau, etc.) La vente de spécimens, livres et autres génère de l'argent, cela reste très raisonnable si c'est bien organisé. On ne peut exiger autant de disponibilité d'un particulier qui a une famille, reçoit chez lui, travaille, à uen vie perso, etc. Contrairement à ce que dit 1frangin, non, le contact avec les particuliers est assez facile, et le prêt d'objets de qualité sans être facile n'est pas si compliqué, il faut juste un projet, une assurance, une logistique à proposer, etc. Enfin, expérience perso. Pour les musées d'archéo, c'est différents, il y a tout le matos de fouille, qu'il faut bien stocker, faute souvent de savoir qu'en faire, parfois, en douce, hop, on réenterre quelques m3... Idem pour la paléontolgoie, où bcp d'objets sont à garder car en relation avec une publication, description, etc. + là aussi tout ce qui vient de fouilles et dont on ne sait que faire, alors on stock... Oui, gérer 250.000 spécimens à 4/5 c'est bcp, faut-il qu'il y ait réellement 250.000 objets, sans inventaires, juste un chiffre, à l'inventaire, des surprises parfois, et puis pourquoi garder autant d'objets ??? Pour quoi faire ? Exemple, 20.000 spécimens bien choisis pourrait suffirent...
  5. tjs d'actualité, les bourses d'échanges sont les bienvenues :-) !
  6. Je reprends ici une réponse faite ailleurs, pour avoir un sujet bien identifié. Parmi les idées reçues et fausses qui courent, courent, courent, il y a celle musée =visible par tous, collection privée = trou noir. Sur quoi repose cette affirmation, largement reprise et véhiculé, comme d’autres (les beaux cailloux partent aux usa, le commerce des minéraux nuit à la collection, les collectionneurs font de nombreux dons au musée voire lègue très souvent leur collection à un musée, les minéraux sont de plus en plus cher, etc). Bien commençons par les musées, et en premier lieu le Museum National à Paris. Depuis la fin des années 80, début des années 90’, la galerie de minéralogie a été entièrement vidée, il n’y a plus sauf expos temporaire, bien rares, de minéraux présentés. Il reste la « salle du trésor », avec quelques beaux objets, mais peu, bien peu. Ou sont les quelques dizaines de milliers de spécimens revendiqué par le Museum ? En tiroir, depuis 25/30 ans, et pour la plupart, bien plus 60 ans environ pour la plus grande partie des spécimens donnée par le colonel Vésigné, ils n’ont jamais été exposés d’ailleurs il me semble, et pour beaucoup d’autres spécimens, ils sont en tiroir depuis des siècles ! Depuis leur entré au Museum au XIXème par exemple. Visible dites-vous ? Au cas par cas alors, tiens demandé à voir tel ou tel spécimen, pour une publication par exemple… Une connaissance l’a fait il y a peu, on lui a répondu que, ben, « on » ne savait pas où étaient les spécimens… Ceci dit, je remercie vivement le Museum d’avoir accepté ma demande de prêt d’objets dans le cadre de l’expo Chessy à St Marie en 2008, un beau souvenir d’avoir pu réunir autant d’objets prestigieux. D’autres musées ? La plupart des spécimens à Grenoble ont été mis en réserve dans les années 80’, la plupart des spécimens sont en réserve depuis presque 200 ans (collection Schreiber et Gueymard, il y a plus de 50.000 spécimens en tiroir à l’Ecole des Mines, visible dites vous ? A Jussieu, c’est différent, Pierre Bariand a beaucoup échangé pour récupérer quelques pièces majeures, bcp de choses en vitrine, Strasbourg est injoignable, j’ai tenté de les contacté en 2009 avec une autre personne pour l’expo Vosges à St Marie, impossible de joindre quelqu’un, visible les spécimens ? Et ceux de la fac de Rennes, Caen, ou de l’Ecole des Mines de St Etienne ? Les collections historiques de Toulouse ? Marseille ? Nice ? Fac de Chimie de Mulhouse ? J’en passe… Sans parler des musées l’étranger ! De nombreux auteurs ou photographes ou responsables de publication se plaignent de l’accessibilité des musées, ce sont pourtant des structures publiques… Même chose ailleurs, aux USA par exemple, voir divers articles dans le Mineralogical Record. D’un autre coté, les collections privées, certes pas ouvertes au public, mais il suffit de contacter le collectionneur, de se présenter, et de solliciter un visite, c’est oui ou non, j’ai personnellement eu la plupart du temps très bon accueil. Et là, accès direct aux spécimens, belles discussions, objets choisis, des ensembles cohérents, avec par exemple des thématiques régionales, de pays, d’espèces, etc. Ces collectionneurs sont le plus souvent ok pour des photos à des fins de publications. Voire ils en font eux même, par exemple le livre sur le Beix en 2009. Ils sont le plus souvent ok pour des prêts pour des expos, très réactif en tout cas aux sollicitations. Ma conclusion est que les musées en France cachent la plupart de leurs objets, et ces objets cachés sont très peu accessibles. Au contraire, les collectionneurs privés sont assez facilement contactable, et l’on a souvent bon accueil, on voit souvent leurs meilleurs spécimens dans des expos ou en photos dans des publications. Un petit mot écrit rapidement, qu'en pensez-vous ?
  7. Parmi les idées reçues et fausses qui courent, courent, courent, il y a celle musée =visible par tous, collection privée = trou noir. Sur quoi repose cette affirmation, largement reprise et véhiculé, comme d’autres (les beaux cailloux partent aux usa, le commerce des minéraux nuit à la collection, les collectionneurs font de nombreux dons au musée voire lègue très souvent leur collection à un musée, les minéraux sont de plus en plus cher, etc). Bien commençons par les musées, et en premier lieu le Museum National à Paris. Depuis la fin des années 80, début des années 90’, la galerie de minéralogie a été entièrement vidée, il n’y a plus sauf expos temporaire, bien rares, de minéraux présentés. Il reste la « salle du trésor », avec quelques beaux objets, mais peu, bien peu. Ou sont les quelques dizaines de milliers de spécimens revendiqué par le Museum ? En tiroir, depuis 25/30 ans, et pour la plupart, bien plus 60 ans environ pour la plus grande partie des spécimens donnée par le colonel Vésigné, ils n’ont jamais été exposés d’ailleurs il me semble, et pour beaucoup d’autres spécimens, ils sont en tiroir depuis des siècles ! Depuis leur entré au Museum au XIXème par exemple. Visible dites-vous ? Au cas par cas alors, tiens demandé à voir tel ou tel spécimen, pour une publication par exemple… Une connaissance l’a fait il y a peu, on lui a répondu que, ben, « on » ne savait pas où étaient les spécimens… Ceci dit, je remercie vivement le Museum d’avoir accepté ma demande de prêt d’objets dans le cadre de l’expo Chessy à St Marie en 2008, un beau souvenir d’avoir pu réunir autant d’objets prestigieux. D’autres musées ? La plupart des spécimens à Grenoble ont été mis en réserve dans les années 80’, la plupart des spécimens sont en réserve depuis presque 200 ans (collection Schreiber et Gueymard, il y a plus de 50.000 spécimens en tiroir à l’Ecole des Mines, visible dites vous ? A Jussieu, c’est différent, Pierre Bariand a beaucoup échangé pour récupérer quelques pièces majeures, bcp de choses en vitrine, Strasbourg est injoignable, j’ai tenté de les contacté en 2009 avec une autre personne pour l’expo Vosges à St Marie, impossible de joindre quelqu’un, visible les spécimens ? Et ceux de la fac de Rennes, Caen, ou de l’Ecole des Mines de St Etienne ? Les collections historiques de Toulouse ? Marseille ? Nice ? Fac de Chimie de Mulhouse ? J’en passe… Sans parler des musées l’étranger ! De nombreux auteurs ou photographes ou responsables de publication se plaignent de l’accessibilité des musées, ce sont pourtant des structures publiques… Même chose ailleurs, aux USA par exemple, voir divers articles dans le Mineralogical Record. D’un autre coté, les collections privées, certes pas ouvertes au public, mais il suffit de contacter le collectionneur, de se présenter, et de solliciter un visite, c’est oui ou non, j’ai personnellement eu la plupart du temps très bon accueil. Et là, accès direct aux spécimens, belles discussions, objets choisis, des ensembles cohérents, avec par exemple des thématiques régionales, de pays, d’espèces, etc. Ces collectionneurs sont le plus souvent ok pour des photos à des fins de publications. Voire ils en font eux même, par exemple le livre sur le Beix en 2009. Ils sont le plus souvent ok pour des prêts pour des expos, très réactif en tout cas aux sollicitations. Ma conclusion est que les musées en France cachent la plupart de leurs objets, et ces objets cachés sont très peu accessibles. Au contraire, les collectionneurs privés sont assez facilement contactable, et l’on a souvent bon accueil, on voit souvent leurs meilleurs spécimens dans des expos ou en photos dans des publications.
  8. Un tissu de connerie... Il n'est surtout pas précisé que le contribuable va payer 90% du cailloux... Cela aurait été honnète... = "Effectivement, le pétrolier[Total] se déclare intéressé mais à condition que la fluorite soit classée comme "oeuvre d'intérêt patrimonial majeur", afin que l'acheteur puisse bénéficier d'une réduction d'impôt sur les sociétés égale à 90 % de sa valeur." Bref Total va récupérer sur ses impots 90% de la somme, alors 250.000 euro, un peu plus, un peu moins... Un milliardaire chinois amateur de fluo rose, elle est bonne celle là ! Etc.
  9. Action : [youtube ]6UefcVKSwis[/youtube ] [youtube ]RQY9rs75DhY[/youtube ] [youtube ]yqch7JziZpk[/youtube ]
  10. On peut tjs publier des vidéos ici, youtube par exemple. Utiliser [you*ube ]H9RSCjQfO8M[/you*ube ] / * = t (sinon, la vidéo s'affiche comme ci-dessous) [youtube ]H9RSCjQfO8M[/youtube ] Et aussi : [dailymo*ion]x8ix1t[/dailymo*ion] / * = t (sinon, la vidéo s'affiche) [googlevideo]url[/googlevideo]
  11. Théophraste

    Sidérite blonde

    Tjs sympa la sidérite, miam !
  12. T'es pas bilingue français/picard Serge ??? De très nombreuses carrières souteraines ont été creusé dans tout le grand nord de la France depuis des siècles, afin d'attendre les "bonnes couches" permettant de sortir des roches utilisable comme matériaux de construction, exempel "pierre blanche de Lezennes", Lezennes étant à qq km au sud de Lille. Un type de construction dans la grand Nord est le "rouge barre", une couche de brique (20 à 40 cm), une couche de pierre de taille, etc. Bapaume est par contre très loin (info pour les sudistes). Bref, que se passe t-il ? Ces carrières s'effrondre par le dessous, les plafonds tombent petit à petit, les matériaux tombés sont en partie ou en totalité emporté par les circulations d'eau (nappe phréatique proche, ou même les carrières sont "dedans" suivant les années), jusqu'au jour ou un trou se forme en surface, souvent très profond, à Bapaume on évoque 18 à 20 mètres ! Reportage de FR3 Lille Métropole du 27/1/2009 sur l'effondrement d'une catiche à Faches-Thumesnil sur youtube. Vers Bapaume, souvenons nous qu'un TGV a déraillé il y a quelques années suite à un effondrement de ce type... La catiche est le nom donné à ces trous dans le grand Nord de la France, c'est un vieux mot picard (pour info le picard à donné le français moderne). Je ne sait si le phénomène dans ces régions peut être d'origine naturelle, en tout cas jamais entendu parlé d'une origine naturelle pour ces trous. Bref, nous avons un problème bien connu de carrières souteraines qui s'effondrent, souvent en pleine ville, et comme en France le sous-sol appartient au propriétaire du sol, l'état ou les collectivités territoriales font peu de chose, pour ne pas dire rien. Au sud de Lille, il y a peu d'année, quelques jours après la formation d'un immence trou au fond de son jardin en pleine ville, un proprio d'une maison au sud de Lille a eu des injonction juridiques des assurances de ses voisins, lui signifiant son obligation de solutionner ce pb, qui alors pouvait s'aggraver et toucher les maisons voisines. D'un autre coté, des dizaines de millions d'euro sont chaque année engloutis par l'Etat à "réhabiliter" des anciens sites miniers qui pour un certain nombre n'ont pas besoin de cela, et parfois en massacrant un Patrimoine évident (Pontgibaud).
  13. Merci de prendre de mes nouvelles, très belle journée, nous n'avons pas le beau ciel bleu d'hier mais c'est vendredi, le we est là, et il s'annonce très bien. Plein de beaux projets en court, certains se finalisant, c'est assez intéressant et m'occupe bien, tout est au mieux de ce coté, sauf lem de dernière minute. Activité cailloux par livres et docs interposés, voilà, j'ai répondu à la question ? Bon forum tartous, amicalement, Théo'.
  14. Comme je le disais, tjs là pour être désagréable. Ne cherchant aucune gloire, n'ayant pas le souhait de devenir connu ou reconnu, discret de nature, aimant bien me balader tranquillou ici et là, j'ai pas vocation a ce que des admirateurs publient ma photo partout (par contre, je vous autorise à coller un poster dans votre chambre si cela vous fait plaisir, du moment que vous seul la fréquentiez ). D'ailleurs, comme vous le savez, on en peut sur le net publier des photos de personne qu'avec leur autorisation, de même que toutes informations "personnelles" (religion, appartenance politique, adresse, tél, emploi du temps, emploi totu court, lien de parenté, etc). Sont réglementées aussi la publication des oeuvres de l'esprit (cf le code de la propriété intellectuelle). Amicalement Théo'. PS : il ne maquerait plus qu'on me demande des autographes ds les bourses à cause de trucs pareil
  15. Jeudi 18/03/2010, en pleine journée, à Bapaume dans le Pas-de-Calais, le sol d’un parking de grande surface s’est effondré et a formé un énorme trou, sans explications. La préfecture a indiqué à l’AFP que l’incident s’est produit à la sortie de la station service, vers midi et a formé « sur à peu près dix mètres de diamètre et une bonne dizaine de mètres de profondeur », « un cylindre aux parois quasiment verticales ». Les quelques 300 personnes qui se trouvaient dans le centre commercial on été évacuées sans panique. Un périmètre de sécurité a été mis en place, aucune voiture ne stationnait à cet endroit. La préfecture n’a pas vraiment d’explication à donner sur les causes des cet accident. Plusieurs hypothèses sont données : un glissement de terrain dû à d’anciennes carrières de craie ou l’effondrement d’un vieux puits de ferme en raison de pluies abondantes. Ancienne carrière très certainement... Très courant dans tout el grand Nord de la France, à Lille et au sud de Lille par exemple, vers Arras, etc. Et pendant ce temps l'Etat dépense des dizaines de millions d'euro chaque année via les drire/dreal et le brgm à réhabiliter d'anciens sites miniers, assez souvent sauvagement, détruisant un réél Patrimoine historique, géologique, minéralogie, comme à La Croix aux Mines, La Gardette, Pontgibaud, Fanirol en Corse, etc. J'aime bien rappeler des réalités .
  16. Bonjour, comme dis, pour tout pb au cas pas cas avec une ou des photos, me contacter en mp, ponctuellement, il peut y avoir « dans le temps » des soucis avec une ou quelques photos, pas de soucis pour régler cela. Sinon, je conseille à certains de s’acheter le code de la propriété intellectuelle, c’est un ouvrage de petite dimension, pas cher, cela tient bien sur la table de nuit et c’est très fun à lire le soir au lit. Et diverses autres lectures également. Cela évitera d’écrire de grosses bêtises… En passant, si vous n’êtes pas sur de vouloir laisser des photos dans les sujets, surtout, surtout, n’en publiez pas ! Rien ne vous y oblige ! Merci d'avance. Pensez que les modérateurs ont du temps à perdre à reprendre tous les sujets afin de virer les messages où il n’y a plus de photos, et tous les messages commentant ces photos, pose question. Il faut vraiment être oisif et ne savoir que faire de ses journées pour imaginer que les autres sont dans le même cas. Non ? Et quel respect des autres membres qui construisent jour après jour des discussions passionnantes (Dauphiné, minéraux de Savoie, etc). On peut remarquer aussi que M. mineralparangon s’illustre encore et toujours dans la provocation, on est habitué, dès qu’il est possible quelque part de jeter de l’huile sur le feu, on retrouve notre très efficace pyromane (sujet blog et site par exemple). Un parangon peut être, mais pas de vertu. Par contre, je ne l’ai pas vu s’excuser auprès des modérateurs et membres du forum pour avoir pollué le forum pendant des mois et des mois, par l’ouverture de multiples comptes membre sous des pseudos différents, pour publier moult bêtises, provoquer les uns et les autres, et tricher aux concours photos. Bref, Géoforum est un bel outil de rencontre, d'échange, de discussion, de partage du savoir, de partage de souvenir, d'émotion, cela serait bien de poursuivre dans cette voie . En plus tout cela est à ce jour gratuit, pouvoir profiter de Géoforum sans rien payer, sans rien devoir en échange, n'est pas super ? Bon forum à tous, tout le monde est bienvenue ici, notamment les gens cools et constructifs . Théo'.
  17. Bienvenue !
  18. Patrimoine géologique et minier Colloque organisé par le muséum d’Histoire naturelle d’Autun, le centre d’Histoire des Sciences et d’Histoire des Techniques de l’université Paris 1-Sorbonne et la société d’Histoire minérale. Organisé par le muséum d’Histoire naturelle d’Autun, le centre d’Histoire des Sciences et d’Histoire des Techniques de l’université Paris 1-Sorbonne et la société d’Histoire minérale, le colloque Deux siècles de législation minière en France aura lieu à Autun les 16 et 17 avril 2010. Les interventions et débats associeront historiens, historiens du Droit, ingénieurs et techniciens des mines, géographes, conservateurs, responsables politiques… autour de la loi du 21 avril 1810, de ses prolongements, de ses modifications et de son adaptation aux évolutions de l’exploitation des ressources minérales. Renseignements : Muséum d’Histoire naturelle 14 rue Saint-Antoine 71400 Autun téléphone + 33 3 85 52 09 15 museum@autun.com // Voilà encore un colloque où j'irai bien :-). Par contre, encore une fois, point de minéralogiste, on va encore (?) raconter que pour collecter 3 cailloux, il faut une concession minière... Si tant est que cela soit abordé, ceci dit, vu que c'est organisé par un musée d'Histoire naturelle, cela devrait... J'espère aussi que les nombreuses destructions de sites miniers remarquables, pour leur histoire ou leur intéret minéralogique, par l'Etat à travers les drire/dreal ou le brgm seront abordées également, ou comment une bonne loi (il faut réhabiliter les sites miniers après exploitation), mais trop rigide, aboutie à la destruction définitive d'un riche patrimoine.
  19. Voilà une bonne question pourquoi se focaliser sur qq kg, et pas sur qq centaines ou millions de tonnes ? C'est "religieux", pour certaines personnes, on a quitté le souhait légitime de protéger la Nature, des objets scientifiques, pour finalement nourrir une "religion" avec ses dogmes, ses vérités révélées et donc pas discutable. Ici tout collecteur/collectionneur est forcément un pilleur, point, cela ne se discute pas. D'où comme l'a évoqué entre2roche avec une intervention au colloque de Grenoble une impossibilité d'écouter, d'intégrer d'autres approches, d'autres idées, d'autres "véritées", d'autres pratiques. Cette clé de comphréhension par la "religion" n'est pas nouvelle, elle est developpée par moult auteurs pour décrire et analyser diverses mouvements écolos (une minorité certe, mais très active), qui "dérivent" vers le sectarisme autour d'une quasi religion.
  20. Hello, aucune raison particulière de ressortir cela aujourd'hui, juste en faisant une recherche sur le net, je suis retombé dessus, c'est en ligne sur le site Internet du Sénat. J'avais 2/3 minutes devant moi pour faire un copier/coller ici, je me dis souvent qu'hélas, on a parfois la mémoire trop courte... CF le message de papyfred ci-dessus. Pour cedrick, gauche/droite, pour ce type d'histoire, tout pareil, sachez que si les gouvernements changent, les administratifs dans les ministères restent, et continuent donc les même projets, tranquillement. Avec quelques autres, j'ai par exemple suivi les même interlocuteurs au ministère de l'environnement (qui change à chaque gouvernement de nom) de la fin des années 90 à maintenant, il y a eu l'alternance politique, des ministre différents, mais c'est tjs pour nos affaires les même discours, la même idéologie (sanctuariser la nature pour la protéger de l'Homme qui est mauvais) et les même projets. Pour Trenen : un certain nombre de personnes à l'époque se sont mobilisées contre ce projet de loi, quelques asosciation aussi, tant bien que mal, pas facile d'agir en ordre dispersé, cela a donné les journées des Sciences de la Terre de Marne la Vallée, et certaines personnes se sont dit qu'il serait bien de créer une structure pour organiser quelque chose, porter d'autres idées, visions des choses, une autre dynamique, ils ont créé cette structure, qu'ils ont appelé Géopolis. Trenen, il y a bien le bon et sympatique boulot fait par des gens de terrain, assez démocratiquement en région, et une forme de totalitarisme au niveau national, où quelques personnes se sont donné le droit de tout diriger, tout piloter, de décider d'ailleurs ce qui doit rentrer ou pas ds l'inventaire (qui à remettre en cause le travail en région), qui aura accés aux info, que faire des sites inventoriés (les classer par exemple), etc. Les régions bossent sans que leurs choix soient souverains, c'est à Paris que 5/10 personnes contrôlent tout, pour leur plus grande gloire.
  21. Les plus jeunes ou les distraits ne s'en souviennent plus, à noter que les personnes qui pilotent actuellement au niveau national l'inventaire du patrimoine géologique sont à l'origine de cette proposition de loi... J'ai souligné qq passages sympa :-). Je suis retombé dessus là, je n'ai pu m'empêcher de partager cela avec vous :-). N°23 SENAT SESSION ORDINAIRE DE 1996-1997 Annexe au procès-verbal de la séance du 9 octobre 1997. PROPOSITION DE LOI visant à la protection du patrimoine géologique, PRESENTEE Par MM. Louis SOUVET, Michel ALLONCLE, Louis ALTHAPE, Henri BELCOUR, Jean BERNARD, Jean BIZET, Paul BLANC, Mme Paulette BRISEPIERRE, MM. Robert CALMEJANE, Jean-Pierre CAMOIN, Gérard CÉSAR, Jacques CHAUMONT, Désiré DEBAVELAERE, Jean-Paul DELEVOYE, Jacques DELONG, Charles DESCOURS, Gérard FAYOLLE, Alain GÉRARD, Charles GINÉSY, Daniel GOULET, Adrien GOUTEYRON, Emmanuel HAMEL, Bernard HUGO, Jean-Paul HUGOT, Roger HUSSON, André JOURDAIN, Christian de LA MALÈNE, Gérard LARCHER, Jacques LEGENDRE, Pierre MARTIN, Lucien NEUWIRTH, Mme Nelly OLIN, MM. Joseph OSTERMANN, Jacques OUDIN, Victor REUX, Jean-Jacques ROBERT, Michel RUFIN, Maurice SCHUMANN et René TRÉGOUËT, Sénateurs. (Renvoyée à la commission des Affaires culturelles, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.) Patrimoine. EXPOSE DES MOTIFS Mesdames, messieurs, La France est l'un des seuls pays d'Europe à ne pas disposer de texte protégeant spécifiquement le patrimoine souterrain : minéraux, fossiles, géomorphologie, stratigraphie, tectonique, mines anciennes, grottes, etc. L'article 1er de la loi du 10 juillet 1976, instituant un cadre légal dans ce domaine, est lacunaire sur plusieurs points. Il ne mentionne pas l'existence de ce patrimoine spécifique, lequel n'est cité que pour la création des réserves naturelles (article 18). La notion de ce patrimoine souterrain n'est pas non plus reprise dans l'article 23 qui prévoit la création des réserves naturelles volontaires, posant par là même le problème de la légalité de celles qui existent. La loi n° 95-101 du 2 février 1995 apporte une petite avancée dans ce domaine avec ses articles 56 X et 93, mais ne prévoit que la protection d'espaces et non pas d'espèces fossilifères ou minéralogiques. Il en découle des ambiguïtés peu compatibles avec une protection efficace. L'existence d'une législation globale prenant en compte l'ensemble du patrimoine géologique est nécessaire dans un pays comme la France qui a été longtemps le phare de la géologie mondiale avec la définition de très nombreux étages géologiques, les stratotypes, qui servent de références pour l'ensemble de la communauté scientifique internationale avec le développement d'une paléontologie reconnue elle aussi à l'échelle internationale grâce à de grands chercheurs et à l'existence de très nombreux gisements d'une richesse exceptionnelle. Il convient de rappeler l'existence : - d'un patrimoine minier très développé, témoignage de près de 2500 ans d'histoire industrielle de notre pays, recelant encore d'innombrables minéraux, de nombreux vestiges archéologiques ; - de très nombreuses grottes, berceau de la spéléologie mondiale, dont plus de 100 drainent un important tourisme (6 000 000 de visiteurs par an) et de nombreuses autres qui abritent un patrimoine biologique et minéralogique méconnu et fragile, d'intérêt international. C'est l'ensemble de ce patrimoine qu'il est nécessaire de protéger par une loi spécifique car il est de plus en plus menacé : 1. les sites paléontologiques et minéralogiques sont pillés par les collectionneurs et les marchands. Les pièces ainsi arrachées sont vendues dans les bourses françaises (150 bourses) et étrangères. Dans une fouille paléontologique, chaque couche de terrain enlevée est un morceau de temps qui s'envole, qui perd sa trace. Un gisement peut être considéré comme un livre qu'on ne peut lire qu'une fois, qui s'autodétruit au fur et à mesure de sa lecture. Les pilleurs de fossiles (et de minéraux) volent des vestiges sans extraire leur histoire qui est perdue pour tous à tout jamais. Or, il s'agit en priorité de comprendre ce qui s'est passé il y a plusieurs milliers ou millions d'années et de reconstituer le contexte, le climat, l'évolution du milieu, de la flore et de la faune aujourd'hui disparues, à partir d'études approfondies, d'analyses isotopiques, sédimentologiques, palynologiques, etc., un travail de recherche toujours en équipes pluridisciplinaires. Tandis que les scientifiques tentent d'exhumer patiemment la vie, ou l'histoire du lointain passé, leurs lieux de travail sont dévastés par les pilleurs et l'ensemble des sites est détruit faute d'une réglementation appropriée et leur auteurs rarement connus, leurs méfaits faiblement condamnés, puisqu'un seul crâne d'ours des cavernes se vend de 4 000 à 40 000 F et que les peines maximum ne dépassent guère 5000 F d'amende ! Certaines pièces de vertébrés fossiles en provenance de l'Hexagone atteignent plusieurs dizaines de milliers de francs à l'étranger, rendant impossible leur acquisition par les musées nationaux. Les amateurs ont bien sûr un rôle à jouer, comme en archéologie, mais dans le cadre d'une réglementation qui n'existe pas à l'heure actuelle. Enfin, la protection des fossiles et des minéraux ne mobilise que très peu de personnes, il s'agit pourtant de nos origines, de notre mémoire, de la mémoire de la terre. 2. Les anciennes mines sont aussi vidées de leur contenu minéralogique et archéologique puis utilisées comme terrain de sports ou de jeux par certains, et ce sans aucun contrôle, et souvent au mépris de la réglementation existante du ministère de la culture. 3. Les grottes sont devenues des stades et des espaces de liberté où personne ne contrôle ce qui s'y passe, les problèmes de conservation sont de plus en plus préoccupants. Les spéléologues explorent, élargissent des passages (souvent aux explosifs), découvrent des éléments importants de notre patrimoine culturel et naturel. La loi doit permettre un contrôle de ces découvertes. Mais la loi ne doit pas induire d'effets pervers. C'est pourquoi il convient de dresser une carte des sites paléontologiques nationaux et d'établir un réseau de correspondants chargés de les surveiller. Sans cette précaution élémentaire, l'échange ou la vente de pièces à l'origine douteuse se fera avec plus de vigueur en direction des circuits parallèles déjà trop actifs. Cela ne manquerait pas de provoquer une inflation des prix et en définitive une aggravation de la situation présente, allant par là à rencontre du but recherché. Face à cette problématique globale, des solutions simples sont pourtant possibles : 1° Protection des sites géologiques, création des arrêtés de protection de « géotopes » Le géotope est à la géologie ce que le biotope est à la biologie. La loi du 10 juillet 1976 prévoit la création des arrêtés de protection de biotope qui est un outil remarquable de simplicité, déconcentré à l'échelle du préfet. Il est rapidement devenu une forme de protection indispensable à la survie des espèces protégées et aux milieux naturels. La création des arrêtés de protection de géotopes permettrait de combler un vide important dans la protection de notre patrimoine géologique. Le terme de géotope est de plus en plus utilisé par les géologues à l'échelle internationale, un géotope est une portion de territoire dotée d'une valeur pour les sciences de la terre. Les différentes formes que peut revêtir un géotope sont : - un gisement de minéraux ; - un gisement de fossiles ; - une ancienne mine ; - une coupe stratigraphique ; - un site d'intérêt tectonique ; - un site pédologique ; - un site volcanique ; - un site hydrothermal ; - un site géomorphologique ; - un site glaciaire ; - une grotte ; - une carrière particulièrement intéressante pour ses fossiles, ses minéraux, sa stratigraphie... Certains de ces géotopes pourraient avoir une vocation purement scientifique, d'autres touristique, éducatif, etc., suivant la gestion prévue. En effet, les sites géologiques peuvent avoir une valeur scientifique, pédagogique et économique très importante, telle la réserve géologique de Haute-Provence. A part les grottes, et parfois les anciennes mines, l'avantage des sites géologiques est leur faible étendue (quelques dizaines à quelques centaines de mètres). Ils sont situés la plupart du temps sur une à quelques parcelles, l'étendue des contraintes induites seraient donc faibles à très faibles. La protection du patrimoine géologique et des différents éléments qui le composent : les gisements de minéraux et de fossiles, les sites géomorphologiques, les sites stratigraphiques, les sites tectoniques, les grottes, les mines anciennes, ainsi que leur protection contre toutes causes de dégradations qui les menacent sont d'intérêt général. Il est du devoir de chacun de veiller à la sauvegarde du patrimoine géologique dans lequel il vit, le patrimoine géologique étant la mémoire de la terre. Les activités publiques ou privées d'aménagement, d'équipement, de production et de recherche doivent se conformer aux mêmes exigences. La réalisation de ces objectifs doit également assurer l'équilibre harmonieux de la population résidant dans les milieux urbains et ruraux. Un géotope est une portion du territoire dotée d'une valeur pour les sciences de la terre. Il peut s'agir d'un gisement de minéraux ou de fossiles, d'un site géomorphologique, volcanique, hydrothermal, glaciaire, stratigraphique, tectonique ou pédologique, d'une mine ancienne ou d'une grotte. 2° Protection des « espèces » Il est difficile de protéger les espèces minéralogiques et paléontologiques en raison du manque de connaissance des services de gendarmeries et de douanes qui doivent les déterminer (bien qu'il soit toujours possible de faire appel aux spécialistes comme c'est le cas actuellement pour la faune et la flore). En ce qui concerne les fossiles de vertébrés, cela est beaucoup plus facile, la reconnaissance d'un ossement fossile est vulgarisée du fait de la multiplication des ouvrages sur le sujet. De plus, en ne se restreignant qu'aux fossiles de vertébrés, on touche très peu au problème de la commercialisation. C'est pourquoi, de façon identique à ce qui a été prévu par la loi du 10 juillet 1976 avec la liste des espèces protégées de faune et de flore, un texte pourrait prévoir que : la vente, l'achat, l'échange, le colportage de fossiles de vertébrés sont réglementés de façon stricte. La provenance de tels objets à l'occasion des ventes et des bourses d'échange pourra être contrôlée par les services compétents. B en est de même pour les concrétisations des grottes et des mines : Tachât, la vente, l'échange, le colportage de tout ou partie de stalactites, stalagmites, fistuleuses, draperies, gours, excentriques, perles, planchers, etc., de calcite, aragonite, hydomagnésite, gypse, en provenance de grottes ou de mines fera l'objet de contrôles identiques. 3°Aménagement des grottes ou des mines pour le tourisme Les études récentes effectuées sur les grottes ornées montrent l'impact très important que l'homme a sur le milieu souterrain. C'est pourquoi tout nouvel aménagement de grotte ou de mine pour le tourisme devrait être soumis à l'étude d'impact afin de déterminer les conditions de visites (nombre de personnes, durée, condition d'éclairement, poste ou non de sas, etc.) après avoir réalisé un état des lieux par des spécialistes de la biologie, de l'archéologie, de la paléontologie, de la minéralogie. En résumé, j'insiste sur le fait que cette proposition de loi s'inscrit dans un schéma global de défense du patrimoine et de l'environnement, ce dernier constituant ajuste titre une des priorités de cette fin de siècle. C'est une des raisons pour lesquelles je vous demande, mes chers collègues, de soutenir et d'adopter la présente proposition. PROPOSITION DE LOI Article 1er Afin de prévenir la disparition de sites géologiques, les préfets peuvent fixer par arrêté toutes les mesures tendant à favoriser la conservation des géotopes tels que sites minéralogiques, paléontologiques, statigraphiques, tectoniques, géomorphologiques, grottes ou mines anciennes, dans la mesure où ces géotopes sont nécessaires à la conservation des sites illustrant l'histoire de la terre. Ces mesures peuvent inclure la limitation voire l'interdiction d'accès à un site sauf autorisation délivrée pour un motif scientifique après avis d'une commission interdisciplinaire. Cette commission régionale est composée de géologues, hydrologues, paléontologues, archéologues, spéléologues et du service régional de l'archéologie si la cavité présente une liaison entre paléontologie et archéologie. Article 2 La provenance des fossiles de vertébrés peut être contrôlée par tout agent assermenté et chargé de la protection des milieux et des espèces naturelles (douaniers, agents des eaux et forêts) lors de la vente, l'achat, l'échange, le colportage de fossiles de vertébrés. A cet effet, les vendeurs de ces matériaux doivent établir un inventaire précis des pièces qu'ils détiennent. Les fossiles de vertébrés ne figurant pas dans l'inventaire sont considérés en cas de contrôle comme récemment acquis et donc relevant de la nouvelle législation. Article3 Afin de renforcer l'efficacité du présent texte, il sera procédé conjointement par les services compétents des ministères de la culture et de l'environnement à l'établissement d'une carte des sites paléontologiques nationaux. Il est mis en place conjointement par les deux ministères concernés, un réseau de correspondants chargés de surveiller les sites répertoriés. Article 4 Dans le cas de la prospection d'un site nouveau, toute personne désireuse de procéder à des recherches, désobstruction, etc., munie de l'autorisation du propriétaire du terrain, doit également faire une déclaration au maire qui transmet au préfet pour avis d'une commission interdisciplinaire (comme prévu à l'article 1er de la présente loi). Article 5 Les travaux d'exploration et de fouilles dans les mines anciennes tant à l'intérieur des galeries que dans les installations annexes doivent faire l'objet d'une autorisation spécifique du ministère de la Culture.
  22. Re coucou il a été interdit depuis bien longtemps dans toute l'Espagne de collecter des fossiles, comme les objets archéologiques, la "régionalisation" de ce fait en 2003 en Catalogne est juste une suite de quelque chose qui existait déjà, de même en Italie des "régions" brodent autour de la réglementation sortie sous Mussolini, de même quand France, on applique tjs la loi de Vichy votée en 1941 sur l'archéologie.
  23. Cher MB., merci de bien me lire, j'ai écrit que ces lois avaient toutes été érigées sous des régimes fasciste, les premières lois en Italie sous Mussolini (ppère du fascisme), en France en 1941 sous Vichy, certe qui n'était pas un régime fasciste, juste collabo, et en Espagne sous Franco. J'ai repris ce qui a été écrit par d'autres, que ces lois ne sont qu'une exemple de moults lois prises sous ces régimes avec en arrière plan l'idée de protéger le patrimoine nationale des "étrangers" et des "bourgeois". Seuls les fossiles sont concernés en Espagne, pas les minéraux.
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