Je ne doute pas qu'à l'époque c'était plus intéressant pour un amateur de se faire son propre télescope , c'était une vision pécuniaire (il avait le même souci que moi, ils étaient petits). Le prix d'un télescope étant assez élevé, alors si on peut le faire soi même à moindre frais, pour une qualité égale, autant tenté l’expérience. C'est d'ailleurs la raison de l'existence de ce bouquin, qui finalement n'a plus été édité. C'est dommage, et il y a un tas de bouquin qui pour les même raisons ne sont plus édités. Je crois qu'il y a eu un autre auteur qui a tenté la m^me chose plus récemment.
Sans parler de la satisfaction de faire soi même son miroir, avec peut être quelques défauts qui à nos yeux seront acceptables, aujourd'hui, l'amateur qui fera lui même son télescope se portera plutôt vers le kit. Et l'affaire n'est pas dans le sac!
Qu'il y ait des amateurs, qui au delà de l'observation, s'intéressent à la technique de fabrication, aux gestes pour faire le miroir, je n'en doute pas. Des milliers, en France? Il faut voir du côté des clubs d'astronomie. Combien de club d'astronomie propose cette activité?
Je quitte ce domaine pour faire un parallèle. Aujourd'hui, un smartphone, un APN, permet de faire des tas de photos, la photo c'est à la portée de tous. Il y a 80 ans, c'était pas le cas. Il y avait les passionnés, ils ne confiaient pas leurs pellicules à des labos. Ils développaient eux même. Combien étaient ils? Pour les plus anciens, on se souvient du prix des tirages photos par un labo, on se souvient des clubs photos où l'on pouvait développer sa photo à moindre coût, (oui le coût ça a une importance).
Aujourd'hui, on a lightroom, , et ça fait du stacking. Chacun peut le faire, des milliers le font.
Et les appareils photos peuvent faire aussi sans aucune intervention de notre part ou presque.
En gros, on propose a un amateur de faire un truc d'il y a 80 ans, qui lui demande des efforts, des moyens financiers, mais qui lui donnent la satisfaction de suivre toutes les étapes, où alors on propose à un amateur d'avoirs des résultats immédiats, avec peu d'effort, peu de moyens financiers. Il va choisir quoi l'amateur? On rentre ici dans la définition de l'amateur. Moi je vous promets que bon nombre vont prendre la deuxième solution ( par exemple en astronomie, on veut observer le ciel, pas forcément seulement avec son œil nu, mais derrière un instrument, il y a une impatience, et avoir un instrument prêt à faire le taff c'est mieux que d'attendre le résultat du polissage d'un miroir et son adaptation sur un instrument, en gros ceux qui font ça on déjà un instrument pour regarder le ciel). Mais en 1960...