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Les phosphates de la craie picarde


Messages recommandés

Un bel éventail des petites merveilles disponibles dans la microfaune, de tous ces sites à horizons phosphatés de la zone Campanien-Santonien du Nord de la France.

 

La dent de "Mustelus" appartient à une raie, Squatirhina et probablement S. cf.  lonzeensis CASIER, 1947.

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Effectivement le genre Mustelus ne semble pas encore présent dans ces niveaux, initialement j'avais pensé à de la Rhinobatos, mais la luette ne tombe pas autant que ces les autres spécimens déjà rencontré dans ces niveaux, du coup j'ai envisagé autre chose, en omettant le genre Squatirhina.

 

Quelques autres dents d'un site du Campanien inférieur des Ardennes, une des dents est probablement une Pseudocorax ?

 

 

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Bonjour

 

Quelques nouvelles prises de vues sous loupe binoculaire, montrant de petits éléments du Campanien inférieur de la Somme, nombreuses dents de requins, dont une partie n'est pas encore identifié, les fameux objets non encore identifié, et des foraminifères, et restes d'échinodermes (lanterne d'Aristote en particulier).

 

 

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Citation

Bonjour

 

Quelques nouvelles prises de vues sous loupe binoculaire, montrant de petits éléments du Campanien inférieur de la Somme, nombreuses dents de requins, dont une partie n'est pas encore identifié, les fameux objets non encore identifié, et des foraminifères, et restes d'échinodermes (lanterne d'Aristote en particulier).

 

La deuxième photo est particulièrement intéressante, je pense à une dent de Polyacrodus ou Synechodus, La première est présente sur ce site mais extrêmement rare. La seconde jamais observée à ma connaissance. La racine avec ses nombreux foramens et ses denticules assez nombreux vont dans ce sens pour ces deux genres. Polyacrodus peut atteindre 2 cm, cette espèce a été complément zappée dans les travaux de Guinots, Underwood et al. sur cette localité.

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Citation

je pense à une dent de Polyacrodus ou Synechodus

 

Merci cela m'a aussi beaucoup intrigué, je pensais une sorte de dents possiblement très latérale, voir pathologique, mais je ne savais pas du tout de quel animal, c'est donc intéressant

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Bonjour à tous,

Très sympa toutes ses petites dents!

Dans un autre genre voici un exemple peu courant d'emploi de craie phosphatée dans la construction. Il s'agit ici d'une église dont la partie qui nous intéresse date du 16ème, soit plusieurs siècle avant l'exploitation des phosphates pour l'agriculture. Cette craie est très friable, néanmoins l'exposition aux intempéries permet de voir les bioturbations.

 

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Un fragment d'oursin en place dans l'un des blocs :

 

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  • 2 mois après...

Bonjour à toutes et à tous,

Pour revenir un peu sur ce sujet voici une petite dent de reptile de l'Oise découverte récemment.

Elle ne fait que 0,5 cm de haut, on a vu plus impressionnant comme monstre préhistorique !

La base et se sommet n'ont pas été préservés.

Photos réalisées à la bino avec les moyens du bord.

 

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Toujours en provenance de la craie phosphatée de l'Oise, voici un cas plutôt amusant :

Il s'agit d'un oursin (echinocorys) avec de nettes marques de morsures (requin, poisson osseux, reptile ?), sous la forme de sillons profonds avec un profil en V .

Il s'agit du seul exemplaire que j'ai pu trouvé avec ce genre de marques, malgré de nombreux oursins récoltés.

Tout d'abord des vues générales.

Le spécimen fait 4,5 cm de haut pour 5 cm de large.

 

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Ensuite voici les localisations des zones mordues, soit tout le tour de la partie inférieur de l'oursin.

 

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Et enfin voici deux images zoomées avec mis en avant les traces de morsures. On peut remarquer que les traces se répondent symétriquement de chaque coté de l'arrête de l'oursin.

 

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Par endroit l'écart entre les traces de dents ne fait pas plus de 4mm de large. Des avis sur l'auteur?

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Bonsoir

 

Je suis très dubitatif quand à la possibilité qu'il s'agisse d'une trace de prédation, en effet ces oursins sont très fragiles à l'état fossiles, donc j'imagine que de leur vivant cela devait en être de même, je ne dis pas que c'est impossible, mais que cela me paraît improbable.

 

On est parfois trop hâtif d'interpréter de telles traces, sans prendre un peu de recul, j'ai eu le même problème avec des traces sur des dents rostrales de Pristidae, il ne s'agissait que d'une usure fonctionnelle.

 

Il y a moult de processus post fossilisation qui sont à l'œuvre et qui ne sont pas nécessairement ce que l'on pourrait croire de prime abord.

 

Si toutefois il s'agissait réellement de traces de prédations, cela peux tout aussi bien être le fait de vertébrés comme des poissons osseux, voir de la part d'organismes mous.

 

Il faudrait voir si ce genre de traces est déjà connus dans la littérature scientifique, ou auprès de spécialistes des échinodermes.

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Bonjour Elasmo,

Je comprend que vous puissiez être dubitatif, permettez moi d'exposer mes arguments :

-il ne s'agit pas de traces d'outils laisser lors de l'extraction, je vous pris de me croire. D'autant que ces traces ne se sont révélées que lors du nettoyage à la brosse à dent.

-il ne s'agit pas non plus d'impacts laissés sur l'oursin par quelque chose après la fossilisation car celui-ci était encore complètement pris dans la craie et donc protégé.

 

Il faut donc que ces traces aient été faites durant la vie de l'oursin ou au sein de la roche.

 

-il ne peut pas s'agir de trace de dissolution de la coquille, ce qui peut arriver sur ce site, car ces traces ne suivent pas les directions de clivage de la calcite comme c'est le cas d'habitude. Voici une photo pour exemple. Les sillons sont de plus plus petits, moins profonds, et n'ont pas de profil en V.

 

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S'il ne peut pas s'agir d'une action chimique, il doit s'agir d'une action physique, et avant la fossilisation de l'oursin qui plus est.

 

-Après quelques recherches je suis tombé sur cette publication : Eggs for breakfast? Analysis of a probable mosasaur biting trace on the Cretaceous echinoid Echinocorys ovata Leske, 1778

Des traces de prédation chez les oursins sont donc connues, et bien que le spécimen décrit principalement dans cette publication possède des marques assez différentes du mien, on y trouve également cette illustration:

 

image.thumb.png.068dbcdb9468f76a6e688c6ac67cffb2.png

 

Il s'agit également d'un echinocorys possédant des traces formant des sillons profonds et parallèles, comme sur mon spécimen, et qui ont été identifiées comme des traces de morsures. J'ajouterais que les echinocorys provenant du site où j'ai découvert celui-ci ont tous une coquille relativement plus épaisse qu'ailleurs, ce qui rend le fait qu'il n'ai pas été broyé moins surprenant.

Vous pouvez également consulter ce pdf : https://doc.rero.ch/record/208746/files/PAL_E3966.pdf

Il illustre différentes bioérosions sur des oursins, dont des traces de morsures. Et bien qu'elles soient plus petites, la structure est très semblable.

Et sinon comment expliquer la formation de sillons aussi profonds avec un profil en V, bien parallèles entre eux, se concentrant sur une arrête (zone plus facile à saisir), et se répondant en miroir de part et d'autre de cette arrête.

Quoi qu'il en soit j’espère que vous trouverez ces différents points pertinents.

En attendant votre avis.

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Bonjour

 

Je n'ai pas du tout pensé à des traces d'instruments, on le verrait bien si cela avait été fait récemment marque "fraiches".

 

Je pensais plus à des phénomènes de fossilisation ou à des chocs, voir diverses traces qui ne sont pas forcément liés à de la prédation, mais parfois causé par des organismes qui vont utiliser les tests comme supports (coraux, spongiaires, mollusques divers), voir des traces d'attaques chimiques produites par certains organismes ou champignons, voir bactéries, etc...

 

Je m'étonne surtout de l'endroit visé, c'est à un niveau ou l'oursin est relativement solide, généralement les prédateurs s'attaquent aux parties faibles des organismes, pourquoi faire compliqué lorsque l'on peux faire simple ?

 

On voit clairement dans l'exemple du spatangoides du Maestrichtien qu'il a attaqué la face ventrale, mécaniquement plus faible je présume que les cotés.

 

La publication montrant ces traces datant de 1975, donc déjà un peu ancienne malgré tout.

 

N'étant pas spécialistes des échinodermes ce ne sont que des constations, liés à des observations de terrains mais dans essentiellement de niveaux du Cénozoïque que je peux émettre, il faudrait vraiment avoir l'avis d'un spécialiste des échinofaunes du Crétacé pour être plus objectifs.

 

De toutes manières l'interprétation des traces (Paleoichnologie) est toujours compliqués et assez subjectives, si l'on pas de référence actuelles pour les valider, voir Knaust, 2017

 

Cela reste de toute manière intéressant, il est toujours bon de prendre un maximum d'informations sur les faunes que l'on étudie, et chaque traces, même si elle parfois unique, peux un jour se révéler utile.

 

 

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  • 2 semaines après...

Bonjour à tous,

Voici quelques photos réalisées à la bino (avec les moyens du bord encore une fois) des concrétions d'apatite d'un hardground.

Le rendu est assez sympa je trouve, avec une bonne brillance et un bon effet nacré qui rappel beaucoup les perles naturelles.

D'un point de vue minéralogique sa change beaucoup pour un secteur, où à part les nodules de marcassite et un peu de calcédoine/quartz dans les silex, il n'y a vraiment pas grand chose.

 

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  • 3 semaines après...
il y a 40 minutes, elasmo a dit :

 

Marrant l'intrusion sédimentaire dans le silex, qui devait être liquide, ou en partie "gelée  au moment du dépôt ?

 

 

Bonsoir Elasmo,

Je suis loin d'être un expert de la formation des silex, qui est apparemment un phénomène assez complexe.

Il me semble cependant qu'actuellement les théories sont soit un dépôt sur le fond, sous la forme d'une matière suffisamment visqueuse pour mouler des terriers, soit une formation au sein des sédiments en train de se consolider par remplacement progressif des molécules de calcaire par de la silice (phénomène d'épigénie).

A noter que ces deux modèles ne se contredisent pas nécessairement, des silex peuvent avoir des origines différentes selon les niveaux.

Dans le cas présent je penche pour la deuxième option. On voit que la bioturbation se poursuit dans le cortex sans changement, et je voie mal un organisme creuser son abri dans ce genre de matériau (même encore mou). Le silex a donc grandi en remplaçant le calcaire autour de la bioturbation, qui elle est soulignée par de l'apatite nettement moins sensible aux réactions chimiques.

Du coup il s'agit plus d'une inclusion que d'une intrusion (notion de temporalité).

Mais j'invite toute personne ayant des connaissances sur le sujet à exprimer son avis.

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Pareil pour moi, je n'ai aucunes connaissances dans ces phénomènes très complexes, j'en suis resté à des explications assez anciennes, comme cet auteur

 

https://www.researchgate.net/publication/283079890_silex_et_cherts_questions_de_genese

 

et

 

https://www.persee.fr/doc/sgeol_0302-2692_1978_num_31_4_1547

 

et

 

https://craies.crihan.fr/?page_id=63

 

 

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