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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Peur d'avoir pris des risque avec uranium


Maltese

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Bonjour ,

je souhaite soumettre ce post après avoir visité le site depuis longtemps désaffecté de la mine des ruaux (connu pour l'autunite) à Saint Symphorien près d'Autun

je m'interesse à la géologie depuis peu, j'y suis aller hier car j'habite près du lieu après avoir étudié la configuration site sur carte et avec des bouquins

je ne comptais rien ramener (je ne revais pas d'autunite) mais juste visiter, essayer de voir comment est le site, comprendre la structure géol, ou étaient les puits comment se faisait l'exploitation et casser un petit bout de granit au marteau de temps à autre.

Intriguer par une sorte de petite carière juste derrière la ferme du bout du village j'ai vu une pente à nu avec comme du granit mais tres friable et suis resté 15 minutes à l'aller et 15 minutes au retour de la balade à gratter à peu et observer les caillous. J'étais ganté .

Just'en sortant j'ai flippé en pensant que c'était peut être (et meme sans doute vu la friabilité) une vieille halde qui pourrait contenir des minéraux dangereux comme de la pechblende. Après avoir lu qqs un des post du forum j'ai très peur d'avoir respirer des poussières ou frotter mon nez avec le dos de mon gant...

Je ne sais quoi en penser si j'ai reelement pris un risque trop bete ou si je suis juste très hypocondriaque pour le temps passé dans un tel lieu. je ne suis pas rasssuré.

Je me trouve un peu ridicule de mon amateurisme mais suis angoissé et souhaiterais avoir soit des avis un peu plus eclairés ou des contacts de personnes qui sont bien renseignés et peuvent avoir un avis sur ce cas concret..

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Sûreté nucléaire et impacts environnementaux[modifier]

Le minerai d'uranium est un élément faiblement radioactif, qui ne présente pas de danger pour l'environnement s'il reste dans son état naturel. Cependant, après le démantèlement d'une mine d'uranium, il reste plus de 80 % des radioisotopes dans les collines de déblais. Le vent diffuse des particules radioactives dans toutes les directions. L'eau ruisselante est contaminée et s'infiltre dans les nappes phréatiques ou les ruisseaux.

Une mine d'uranium en exploitation produit de nombreux déchets :

  • des rejets atmosphériques : le radon et les poussières radioactives. L'un des rejets les plus dangereux d'une mine d'uranium est le radon, un gaz rare invisible et inodore qui se propage depuis les installations de conditionnement et les collines de déblais ou les réservoirs de déchets liquides. Le radon entraîne un risque de cancer du poumon.
  • des rejets liquides : l'eau d'exhaure créée par les forages et l'évacuation d'eaux de ruissellement à l'intérieur de la mine peut être plus ou moins bien traitée avant rejet.
  • des déchets solides : les boues et les précipités en provenance du traitement des effluents liquides.
  • des stériles : les roches extraites qui ne contiennent que très peu d'uranium et qui, par conséquent ne sont pas traitées. La quantité des stériles de mines d'uranium atteint des centaines de millions de tonnes. Si les stériles ne sont pas bien couverts et situés, ils rejettent du radon et des poussières radioactives dans l'air et par infiltration d'eau de pluie des matières toxiques et radioactives passent dans les eaux souterraines et superficielles.
  • des minerais pauvres : les minerais dont la teneur en uranium se situe entre 0,03 et 0,8 % environ. Ils ne sont pas toujours traités. Les stocks posent les mêmes problèmes que les stériles, aggravés par la teneur supérieure en uranium.

Ces déchets exposent l'environnement à la radioactivité des radioisotopes, qui peuvent entraîner une contamination radioactive des humains, de la faune et de la flore. De plus, certains déchets ont non seulement un danger lié à la radioactivité mais aussi un risque lié à la toxicité des produits chimiques conventionnels tels que l'acide sulfurique et les métaux lourds, résidus du traitement du minerai d'uranium. Enfin, il faut aussi considérer les nuisances de la mine dues à : – la surface totale de terrain occupé par la mine, ses stériles et ses infrastructures annexes et d'accès ; – l'impact social pour la population indigène vivant sur le site d'exploitation ou à proximité (exemples aux USA, Canada, Afrique (Niger…), Australie, Tibet (cf Sun Xiaodi)…).

La CRIIRAD a mené en décembre 2003 une inspection à Arlit (Niger) où se trouvent des mines d'uranium exploitées par l'industrie nucléaire française (Cogéma-Areva). De nombreuses irrégularités ont été pointées dans le rapport final, bien que l'inspection ait été perturbée par la confiscation du matériel et diverses obstructions de la part des autorités nigériennes et de la Cogéma8.

Selon l'Institut écologique d'Autriche9, l'exploitation des mines d'uranium et les opérations de traitement du combustible usé sont les étapes du cycle du combustible nucléaire qui contribuent le plus aux doses radiatives dues à l'énergie nucléaire10 (en tenant compte d'un fonctionnement normal et de « petits » incidents, c'est-à-dire en excluant les essais nucléaires et les accidents graves tels que la catastrophe de Tchernobyl).

Séquelles d'exploitation : Elles peuvent durer longtemps. En France où la dernière mine a été fermée en mai 2001, la surveillance des anciennes mines d'uranium (210 sites, répartis sur 25 départements selon l'IRSN 11) se fait sous le contrôle de l'IRSN12, les données anciennes devant être stockée dans une Base de donnée nationale des sites miniers d'uranium utilisable par les générations actuelle et futures (Programme MIMAUSA). L'IRSN selon son site internet13 a réalisé des expertises les mines du Limousin, les mines de Saint-Pierre, les méthode d’évaluation de l’impact des sites de stockage de résidus de traitement de minerais d’uranium, la Division minière de La Crouzille (Haute-Vienne) et hors de France les Mines d'uranium du Niger (les plus importantes d'Afrique)

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Bonjour,

Pour avoir creusé sur des filons uranifères bourrés de torbernite dans l'Aveyron (Margabal) pendant une bonne semaine, (et je n'ai pas été le seul) il y a de cela plus de quinze ans, je peux te garantir que tu peux dormir sur tes deux oreilles !

La visite des mines d'uranium ne représentent aucun danger si l'exposition reste réduite (disons quelques jours par an) et si l'exposition est une exposition au rayonnement gamma (pénétrant mais peu (relativement quand même!) dangereux).

Ce qui pose problème est l'absorbtion (inhalation, ingestion) de particules (poussières) radioactives car les cellules sont directement exposées aux rayonnements alpha et beta. Ces rayonnements peu pénétrants (les rayons alpha peuvent être arrêtés par une épaisseur d'air de quelques centimètres) sont par contre plus dangereux pour la santé. C'est pourquoi il est impératif de bien se laver les mains après la manipulation de minéraux radio-actifs.

Maintenant le nombre de personnes que j'ai vu manipuler des torbernites ou des autunites sur la table de la salle à manger en grignotant des cacahuètes pendant l'apéro ou casser la croûte sur les sites eux-mêmes pourrait presque me laisser perplexe quant à cette protection élémentaire !

Quant aux avis la Criirad, a les entendre, on finirait presque pas croire que la radio activité naturelle n'existe pas !!! :yes3:

Bonne nuit ! :sourire:

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!

Quant aux avis la Criirad, a les entendre, on finirait presque pas croire que la radio activité naturelle n'existe pas !!! :yes3:

Bonne nuit ! :sourire:

l'histoire des mineraux lourds du delta du rhône est bien connue..............

Je peux rassurer aussi! depuis les écolos et la CRIRAD on appuie très fortement sur la sensation de danger de la radioactivité histoire de gagner des points dans le publique!

Résultat constaté régulièrement surtout dans ces régions , un affolement de la population pour rien !

Travaillant régulièrement dans le secteur ( je suis à l'hôtel régulièrement avec les contrôleurs d'Areva sur les vieux travaux) je suis passé, par curiosité, sur ces vieux travaux avec un scintillomètre.......des niveaux très bas de radioactivité ; plus ou moins le bruit de fond normal sur un socle granitique.....donc rien à craindre à se balader ( rappel : ces anciens sites sont régulièrement visités pour des contrôles de radioactivité ambiante et absorbée par la faune et la flore)

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