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grenat66

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  1. Visite à Nonette (Puy-de-Dôme)

     

    Le 25/01/2022

    Encore un village adossé… à une ancienne cheminée volcanique ! Au sommet de la butte trônait un château fort dont il ne reste plus que des ruines, Richelieu en ordonna la destruction en 1633. Tout proche du village une carrière était exploitée depuis le Moyen Age, on en extrayait un travertin nommé "marbre de Nonette" employé essentiellement pour la confection de marches et de cheminées. Cette carrière semble avoir aujourd’hui disparu.

     

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    A gauche de la butte, le village vu de l'entrée du Breuil-sur-Couze

     

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    Quelques vestiges des anciennes fortifications sont visibles au sommet de la cheminée. Derrière les arbres on aperçoit le pont Pakowski

     

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    Chantier du pont Pakowski (Image des archives de la commune de Nonette). Il fut construit entre 1913 et 1926 afin de faciliter le franchissement de la rivière Allier qui se faisait, jusqu'au XIXème siècle, à l'aide de bateaux à fonds plats guidés par un cable tendu entre les deux rives

     

     

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    Dans le village, une ancienne maison vigneronne. La commune à elle aussi été durement touchée par le  phylloxéra qui détruisit quasiment tout le vignoble au XIXème siècle.

     

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    Un beau linteau en chêne, probablement plusieurs fois centenaire

     

     

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    Quelques photos prises dans le village…

     

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    En fait, j’aime les maisons anciennes qui ont une histoire. Le béton moderne me cause beaucoup moins…

     

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    … et une visite aux ruines du château

     

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    Les démolisseurs avaient très bien fait leur travail, Richelieu pouvait être satisfait du résultat. Néanmoins, en faisant le tour du site, on peut se rendre compte qu’on ne retrouve que peu de pierres par rapport aux parties manquantes. Renseignements pris, elles ont été vendues à partir de 1810 comme matériau de construction…

     

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    La fortification comprenait plusieurs murs d’enceinte (cette partie a probablement été partiellement reconstruite / renforcée)…

     

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    Du sommet de la butte, une vue sur le massif du Sancy

     

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    ... et une vue plongeante avec le château et l’église du village

     

     

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    … sans oublier le Puy-de-Dôme

     

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    En avant plan, à droite de la partie enneigée, le Puy d'Ysson (856m)

     

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    Vue du même endroit, la commanderie de Chauliac dont les fresques murales de la chapelle datent du XIIIème siècle

     

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    En redescendant vers le village, un passage bien sympathique…

     

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    Mais avant de quitter les lieux, un petit détour par l’église Saint Nicolas, de style roman et gothique, construite en plusieurs étapes entre le XIIème… et le XIXème siècle (le clocher).

     

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    Le porche (XVème siècle) a été mutilé, probablement pendant la période révolutionnaire. Avec un peu d’imagination, on devine des sculptures de personnages  qui trônaient au dessus de l’entrée

     

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    Les peinture murales ont relativement bien résisté aux assauts du temps

     

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    Dans la partie du XIIème siècle, ce personnage énigmatique (pour moi) tenant je ne sais quoi en travers de la bouche…

     

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    sommet de la butte en quittant le village

     

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    Le pont Pakowski (du nom du conseiller général qui soutint le projet au début du XXème siècle)

     

     

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    ... et un dernier linteau en chêne qui, lui aussi, a dû voir défiler des générations de bipèdes !

    Fin de la promenade et retour à Clermont-Ferrand

  2. Il y a 5 heures, Aldebaran66 a dit :

    pas mal d'endroits dans les Albères

    Oui Séb, bien plus de 6. Tu n'as pas cité tous ceux qu'on a visités et il y en a probablement bien d'autres que nous ne connaissons pas...

    Ceci dit, ils ne sont pas tous dans des pegmatites, je me souviens tout particulièrement du grenat de la photo n°5, trouvé il y a 5 ou 6 ans et dont la gangue de diorite avait la dureté d'un blindage (bon, j'exagère un peu) lorsqu'il a fallu dégager le cristal !

     

  3. A chacun sa façon de collectionner... pour moi, c'est d'abord l'esthétique et la provenance. Ensuite, si le caillou a une histoire (époque et/ou date de la découverte) et si ses propriétaires successifs sont identifiés, lorsqu'il ne s'agit pas d'une découverte perso, c'est un plus. Quant à la partie technique (contextes de formations, cristallographie, chimie...) je me doute bien que cela doit être passionnant, mais ce n'est pas ma tasse de thé. De plus, j'ai un problème avec l'idée de propriété concernant les minéraux. Je ne me reconnais qu'en tant qu'éphémère dépositaire, aussi j'en profite quelques années, puis je m'en sépare (quelques ventes, mais en grande majorité des dons). Aujourd'hui je ne possède plus qu'un seul caillou en souvenir d'une région qui m'a accueilli durant de longues années et dans laquelle j'ai pu fouiller...

  4. J'ai réussi à obtenir quelques renseignements concernant la présence insolite de chamois sur le plateau de Corent (dans une première étape, il suffisait de chercher sur Google, chose à laquelle je n'avais pas pensé). La vidéo ci-dessous date de 2017, depuis le "troupeau" s'est étoffé, il seraient 7 aujourd'hui d'après un photographe amateur qui les suit depuis quelque temps. Par bonheur, les chasseurs du coin ont conclu un pacte de non- agression avec leurs agiles voisins :merci: . Reste la question en suspens : comment sont-ils arrivés là ?... 

     

     

  5. Il y a 12 heures, AMEDE a dit :

    Top cette balade avec un musée bien intéressant, y a t-il un lien entre les lussatites du Puy de Corent et ce village ?

    Pour supprimer c'est là :

     

    Merci Amédé.

    Pour les lussatites, oui il s'agit bien du même Corent puisqu'il n'y a pas d'autre Puy de Corent dans le département. En revanche, tu dois monter sur le plateau et la carrière dans laquelle on les aurait trouvées (d'ailleurs, s'agit-il vraiment de lussatite ? Bizarre quand même...) est depuis longtemps abandonnée. Alors, y a-t-il encore la possibilité de découvertes... je ne saurais te dire. En fait, c'est la carrière dans laquelle j'ai photographié les "bêbètes" ci-dessus. Si tu souhaites aller y gratter, fais attention, les abords sont instables. Perso, je n'y allais pas pour chercher des cailloux, mais simplement pour me balader...

    Pour la suppression de la photo, cette dernière sert pour commenter la vue d'une vitrine. Le problème est qu'elle n'est présente qu'une seule fois parmi les miniatures qui permettent leur suppression... et deux fois dans les photos du "reportage". Je n'y comprends plus rien !

    Au passage : belle gentiane, merci de ne pas la supprimer ! 😉

  6. Balade aux alentours et dans le village de Corent (Puy-de-Dôme)

     

    le 02/01/2022 et le 11/01/2022

     

     

    Le village est édifié sur le flanc d’un plateau basaltique mis en relief par la lente érosion des terrains sédimentaires environnants. Les bords escarpés du plateau rendent son accès difficile et cette particularité a été utilisée dès la préhistoire dans un but défensif. Des fouilles ont révélé une richesse archéologique exceptionnelle et attestent une occupation du sommet de la butte à partir du Néolithique. De très nombreux objets (du Néolithique jusqu’au Moyen Age) y ont été découverts, certains sont exposés dans des musées.

    Corent est aussi connu pour son activité viticole. Aujourd’hui, il ne reste que 5 exploitations produisant uniquement du rosé issu de cépages gamay noir et pinot noir bénéficiant des appellations AOC et AOP. Cependant, dès le Xeme siècle, le vin de Corent jouissait d’une bonne réputation, au XVIIIème il avait même conquis le marché parisien grâce aux ports des Martes-de-Veyre et de Mirefleur situés sur la rivière Allier qui permettait ensuite de rejoindre la Loire, le canal de Briare et la Seine .

     

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    L’entrée du village, avec la falaise basaltique en arrière plan

     

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    En flânant dans les ruelles étroites, les entrées voûtées n’échappent pas au regard et rappellent la présence des vignes aux alentours. Sur cette photo, on peut remarquer le cuvage au niveau de la route (derrière la porte en bois se trouvaient les cuves de vinification)  qui communique avec la cave, située au dessous et  où était stocké le vin (entrée au bas gauche de la photo).  

     

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    Quelques maisons vigneronnes…

     

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    … certaines inoccupées

     

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    Le commencement de la production vinicole en Auvergne remonte au début de la présence romaine, soit aux alentours de 50 avant J.C. Au XIème siècle on recense 10.000 ha de vignes, mais c’est à partir du XVIème siècle et du règne d’Henri IV que les divers crus (Chateaugay, Chanturgue ou encore Corent…) acquièrent leur notoriété. Au XIXème siècle l’Auvergne compte 45.000 ha dédiés à la viticulture (moins de 800 aujourd’hui), le Puy-de-Dôme est le troisième département français par la quantité de vin produite. A partir de 1895 et l’arrivée du phylloxéra, le vignoble auvergnat, dans lequel est inclus celui de Corent, amorce son déclin et il ne s’en relèvera pas. Quinze ans plus tard, c’est le mildiou qui va parachever l’œuvre du précédent parasite.

     

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    L’un des passages permettant de communiquer entre les habitations

     

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    Un nom de rue en accord avec le visuel…

     

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    Eglise du Xème siècle, dont le coeur est orienté au nord et non à l’est qui est quasiment la règle en usage. On attribue la raison de l’orientation à l’est au levé du soleil qui apporte la lumière et triomphe ainsi des ténèbres… C’est probablement le manque de place lors de la construction de l’édifice qui eut raison de la tradition.

     

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    Une rue du village

     

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    Dans la falaise qui surplombe les maisons, des grottes ont été creusées… dans le basalte ! Les parties maçonnées laissent penser qu’elles furent habitées. La plus grande mesure 15 mètre par 7 mètres.

     « Les prismes basaltiques verticaux, de grande taille, sont segmentés par des diaclases plus ou moins horizontales favorisant leur débit et altération en boules (naissante ici). Leur géométrie très irrégulière ne permet pas un creusement rationnel… Pic et pointerolle n'ont eu ici qu'un rôle secondaire dans le creusement. La séparation des prismes, leur dislocation, font appel à des outils utilisés comme leviers ou s'effectuent sous l'effet de chocs. » Source : site de la commune de Corent

     

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    Deux autres grottes sur lesquelles n’apparaissent pas d’éléments maçonnés

     

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    Deux vue du village

     

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    Visite du sommet du plateau et de son site archéologique

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    Panneau précisant les périodes de fréquentation ou d’occupation des lieux

     

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    Photo de l’un des chantiers de fouilles en 2011

     

     

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    Même endroit aujourd’hui et après les travaux de restauration du petit théâtre (41 mètres de côté). D’après les éléments de décor muraux et le mobilier mis au jour lors des fouilles, il a été actif entre le début du premier siècle et la fin du IIème siècle après J.C .

     

     

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    Deux photos d’objets découverts lors des fouilles, disposées sur des panneaux didactiques

     

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    Plan du site archéologique et du plateau de Corent

     

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    Commentaires relevés sur l’un des panneaux du site : « Les objets retrouvés sur le sanctuaire et à ses abords témoignent, par leur nombre et par leur qualité, de la richesse des occupants de la cité. La découverte de trophées d’armes constitués avec les dépouilles prises à l’ennemi, de crânes humains, de bijoux précieux et de statuettes zoomorphes, illustrent le rôle central du sanctuaire, dans la vie religieuse, politique et économique de la cité. Plusieurs milliers de monnaies en bronze et en argent ont été recueillies… ». Autant dire que cette balade m’a donné envie d’en savoir plus. Donc, dans les prochains jours une visite au musée Bargoin s’impose…

     

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    … mais avant de quitter les lieux : le puy de Saint Romain vu du sommet du plateau…

     

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    … et du même endroit,  à gauche du pont: la papeterie de la Banque de France installée au bord de l’Allier en raison de ses besoins en eau

     

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    Retour au village. Face au manque d’enthousiasme du chat, j’ai hésité… puis renoncé à le caresser en guise d’au revoir (un cou de patte, ça laisse des traces !)…

     

     

    Visite du musée Bargoin et d’une petite partie des objets découverts sur le plateau de Corent.

     

     

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    Le 11/01/2022, visite de la carrière de pouzzolane située sur le bord du plateau de Corent

     

     

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    Mais avant de rejoindre le plateau, un amas d’orgues basaltiques attire mon regard

     

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    A quelques mètres du dépôt, je me rends compte qu’elles sont utilisées pour l’édification d’un mur de soutènement

     

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    Le résultat est esthétique et question solidité, vu la longueur des colonnes, le mur n’est pas prêt de s’écrouler

     

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    Arrivée à l’entrée de la carrière

     

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    Elle n’est plus en exploitation depuis de nombreuses années…

     

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    Un artiste inspiré a choisi l’endroit pour exposer quelques œuvres "volcaniques"

     

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    Quelques chutes de pierres me font détourner le regard de l’exposition

     

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    Ben non, je n’ai pas abusé de l’excellent rosé de Corent. C’est bien un chamois…

     

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    … et apparemment, il n’est pas seul

     

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    Un dernier au revoir, et toute la famille disparaît ! Une question que je me pose : comment sont-ils arrivés dans cet endroit qui ne ressemble guère à leur habitat habituel. Le massif du Sancy est quand même assez éloigné… affaire à suivre

     

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    Bon, ce n’était pas nécessaire de préciser, je n'en avais pas l'intention !

    Fin du reportage

     

     

     

     

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  7. Le 05/01/2022 à 17:52, Kayou a dit :

    Ah, l'ours qui aimait les enfants !

    Avec un peu de retard, je présente mes meilleurs vœux  à tous les géofs

     

    Je suis né en Haute-Loire, pas très loin de Brioude, la carte postale m'a donc poussé à chercher à en savoir un peu plus sur ce fait divers... et avec internet tout est possible (ou presque). Donc, d'après ce qu'on peut lire ci-dessous (c'est un peu long) le mot "dévoré" est quand même un peu abusif. Bref, le pov'gosse a quand même dû avoir une sacrée trouille.

     

    L'accident du 11 juin 1906     (texte du site Geneanet)



    Après une nuit passée dans une grange voisine, Corti Iwanowich , montreur d’ours de son état se présente dans le bourg de Bournoncle-Saint-Julien. Au son du tambourin, il invite les gens du village à assister au spectacle de danse de son fauve. On se presse, ne serait-ce que pour voir cet homme qui dit-il est originaire d’Amérique du Sud et plus particulièrement de Montévidéo !

    Le public composé en grande partie d’enfants se retrouve dans la cour de la famille Pialoux. L’ours se prête aux bonnes grâces des spectateurs et le dresseur entreprend de faire la quête. Mais la moisson de pièces est restreinte. La propriétaire des lieux, Madame Pialoux consciente que la recette est bien maigre, tend à l’homme, depuis sa fenêtre, un morceau de pain accompagné d’une large tranche de lard.

    Alors que Corti (ou Costi) s’approche pour récupérer de quoi faire son repas, la bête en profite pour s’avancer vers le jeune Emile Humbert assis sur un banc de pierre situé à deux trois pas. L’enfant est renversé d’un coup de patte à sa plus grande frayeur.

    Corti s’empresse de saisir la corde de la muselière de l’animal pour lui lever la tête et éviter toute tentative de morsures.

    Hélas, sous la force du dompteur et la résistance de l’animal, la corde de la muselière se rompt et l’anneau passé dans le museau est arraché, provoquant la blessure de l’ours. Ce dernier rendu furieux par la douleur, attaque le garçonnet. Tout de suite, armés de fourches et de bâtons, les spectateurs frappent l’animal pour lui faire lâcher prise. Les griffures laissent des marques profondes sur l’enfant. Pour éviter que l’ours ne morde, Corti enfonce son poing entre les mâchoires de la bestiole. L’enfant est tiré des pattes de la bête tandis qu’elle s’éloigne à moitié assommée. Le dompteur en profite pour lui passer la muselière.

    Survient alors l’oncle de la victime armé d’un fusil. L’homme particulièrement surexcité, malgré les supplications de Corti, tue l’ours à bout portant.

    On est pas loin du lynchage et il faut toute la diplomatie féminine pour que pauvre Corti, qui vient de perdre son « outil de travail » ne subisse un mauvais sort .

    Le jeune Humbert porte des traces de griffures profondes du côté droit en particulier sur la hanche et la cuisse sans compter de multiples contusions sur le reste du corps.

    Quémandé, le Docteur Mouret de Brioude est rapidement sur les lieux et donne les premiers soins à la victime. L’enfant est ensuite transporté dans une clinique brivadoise pour être pris en charge de manière conséquente.

    Corti , très affecté par ce qui vient d’arriver, est arrêté par les gendarmes pour être présenté au Procureur de la République.

    Ce dernier décide de le placer en état d’arrestation :
    « Nous Procureur de la République près le tribunal de première instance de Brioude, mandons et ordonnons à tous huissiers ou agents de la force publique de conduire et de déposer dans la maison d’arrêt de Brioude le dénommé Iwanowitch Corti, monteur d’ours S.D.F arrêté en flagrant délit de blessures par imprudence.
    Enjoignons au gardien-chef de la maison d’arrêt de le recevoir et le retenir en dépôt jusqu’à nouvel ordre.
    Fait à Brioude le 11 juin 1906 , signé Pougnet, Procureur de la République
    ».

     

     

     


    Double peine pour Corti



    Le jugement de l’affaire est porté à l’audience du 22 juin 1906. Corti (Costi) Iwanowitch déclare être né à Bonnat-Luca en Turquie1 le 17 septembre 1880 et tenir profession de « montreur d’ours ». Le prévenu de religion catholique est illettré. De plus, il précise qu’il est fils de Jean et de Jeanne Stéwanowitch et qu’il est l’époux de Kossa Stéphanowitch et père d’un enfant.

    Comme tout bagage, il ne dispose que de ses vêtements à savoir un chapeau de feutre gris, une veste en velours, un gilet de drap, un pantalon, une chemise de coton et une paire de souliers.

    Le procès-verbal établi par la gendarmerie de Brioude mentionne que Corti « a par défaut d’adresse ou de précaution, involontairement causé des blessures au jeune Humbert Emile. »

    Sensible au fait de la situation de Corti qui ne dispose plus de ressources pour vivre, le Tribunal fait preuve de mansuétude à son égard.

    Il est condamné à 10 jours de prison à compter du jour de son mandat de dépôt. Corti sort libre du tribunal, hélas sans toit et surtout sans savoir de quoi se fera demain.

    1Banja Luka en actuelle Bosnie Herzégovine, jusqu'en 1908, cette région appartenait officiellement à l'Empire Ottoman.

     

     

     


    L'accident fait l'objet d'une résonance pernicieuse dans la presse locale et nationale


    C’est par un titre très accrocheur et alarmiste que le journal local « L’Abeille Brivadoise » présente les événements survenus le 11 juin 1906 ; on lit : « Enfant dévoré par un ours – Un drame à Bournoncle-Saint-Pierre ( ?) – Un ours récalcitrant – Enfant déchiqueté – Surexcitation de la population – En prison »

    De son côté, « Le Radical de Brioude » est plutôt sobre dans ses propos en titrant « Enfant grièvement blessé par un ours »

    Le journal « La Croix » du 14 juin 1906, reprend le même titre que « L’Abeille Brivadoise »

    Dans le journal « L’Aurore » du même jour qui titre « Chassez le naturel… » on peut lire : « Un ours exhibé par des bohémiens s’est jeté sur un enfant de six ans », plus loin il est écrit : « L’enfant est si grièvement blessé au côté droit qu’on désespère de la sauver. »

    Le journal « Gil Blas » ne cesse de reprendre le mot « saltimbanque » tandis que « La Presse » titre « Dévoré par un ours »

    Source de grande émotion, objet d’une presse qui stigmatise un coupable en raison de ses origines et d’une grande condescendance pour la victime, l’incident laisse des traces dans la mémoire collective.


    Le jeune Humbert dont on craignait tant pour ses jours ou pour un long (parfois très long) rétablissement – On n’hésitait pas à parler d’au moins six mois - est, contrairement aux pronostics, très vite rétabli.

    Moins d’un an plus tard, accompagné de sa sœur, il quitte sans prévenir son oncle de Bournoncle-Saint-Julien pour aller rejoindre son père à Saint-Vert (Haute-Loire). Les enfants sont finalement interceptés près du hameau des Grèzes après avoir parcouru une quinzaine de kilomètres à pied !

    Bien vite, les commérages et allégations reprennent et l’on n’hésite pas à raconter, rien de moins, que les enfants ont été enlevés par des bohémiens !


     

    SOURCES & BIBLIOGRAPHIE

     

    • Bibliothèque Nationale de France – Gallica
      • Études tsiganes : Auteur : Association des études tsiganes (France), auteur du texte - Éditeur Association des études tsiganes (Paris) - Date d'édition : 1967-09
      • Presse locale ancienne : La Croix d'Auvergne - supplément hebdomadaire de la Croix de Paris
      • Le Petit Français illustré : journal des écoliers et des écolières -Éditeur : A. Colin et Cie (Paris) - Date d'édition : 1897-08-28
      • Journaux « Gil Blas », « L’Aurore », « La Croix », « La Presse », « Journal des Débats Politiques et Littéraires - Editions du 14 juin 1906
    • Archives Départementales de la Haute-Loire :
      • Journal « L’Abeille Brivadoise » des 16 juin 1906 et 23 mai 1907
      • Journal « Le Radical de Brioude » du 17 juin 1906 ,
      • Registre d’écrou de la maison d’arrêt de Brioude.
      • Minute de l'audience publique du Tribunal de première instance de Brioude du 22 juin 1906

     

     
  8. Il y a 17 heures, AMEDE a dit :

    Trouve encore 

    Bien entendu que je ne connais pas tout ce qu’on y a trouvé… et ce qu’on y trouve encore, mais la découverte des plus belles pièces, d'après ce que j'en sais, date de pas mal d’années. Pour exemple, un ami avait en collection un superbe ensemble de cristaux parfaitement formés et pluridécimétriques  qui devait peser une quarantaine de kgs, voire plus (années 70), d’autres échantillons de moindres dimensions mais tout aussi jolis y étaient régulièrement découverts…

    Sur ce, je te souhaite une excellente année 2022, avec plein de découvertes

  9. Vision furtive dans un bois à Olloix (Puy-de-Dôme), pas très loin de l'endroit où l'on trouvait jadis de très belles barytines miel. Animal probablement égaré car loin de toute habitation et dans un lieu non clos...

    Bref, pas vraiment sauvage mais impossible de s'en approcher. Finalement, nous avons pris congé (en fait, c'est plutôt lui qui a pris la ""poudre d'escampette" !)

     

     

     

     

     

     

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  10. Merci à vous.

    Les plaques émaillées et les tables d'orientation (ces dernières non photographiées) sont l’œuvre de Marie et François Lienhard, céramistes à Usson. Ce sont surtout eux qu'on devrait remercier, grâce à leur travail, la visite de ces lieux prend une toute autre dimension que celle d'une simple balade, que l'on s'intéresse à la géologie, à l'histoire... ou aux deux 

  11. Promenade autour du village d’Usson (Puy-de-Dôme)

     

    Le 26/12/2021

     

     

    Construit sur le flan d’un ancien volcan, ce village qui domine le val d’allier et la plaine d’Issoire est classé parmi les plus beaux de France. Jadis, une forteresse réputée imprenable trônait au sommet de la butte volcanique, elle fut détruite sur les ordres de Richelieu au XVIIème siècle. Marguerite de Valois (fille de Henri II et première épouse d’Henri IV) y séjourna de 1586 à 1605.

     

     

    Usson, vu de la D709

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    Départ du circuit pédagogique qui retrace le passé mouvementé des lieux

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    Visite aux orgues basaltiques situées au Sud du village

     

     

     

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    Quelques colonnes fragmentées stockées au bas de la carrière

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    Nul besoin de parcourir de longues distances, le matériau de construction était à portée de main.

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    Le passé historique des lieux est omniprésent dans la bourgade

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    L’église Saint Maurice, construite aux XIème et XIIeme siècle. Marguerite de Valois (la Reine Margot) venait probablement s’y recueillir

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    Une jolie porte, située sur un côté de l’église

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    L'entrée principale de l'église

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    Une amorce de restauration / reconstruction de l’ancienne forteresse.

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    La Porte de France

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    Sur ordre de Richelieu, la plupart des forteresses non situées sur les frontières furent déconstruites ou rasées. Parmi les raisons mises en avant, la lutte contre la désobéissance de la noblesse

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    L’entrée d’un souterrain, ou peut-être celle d’une cave

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    Une rose trémière qui semble bien résister aux premiers assauts de l’hiver

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    Vue d'une partie du village avec le clocher de l'église en arrière-plan

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    Un antique pigeonnier accolé à une maison d'habitation et à une grange  

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    Le maréchal Ferrant a disparu, mais il subsiste l’un de ses outils de travail

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    Dragon ou salamandre volante ? Mais aussi lampadaires du village

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    La salamandre, emblème des Rois de France au XVIème siècle

    Ci-dessous :

    Salamandre de François 1er

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    Un pigeonnier bien restauré

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    L'église et l'une des entrées de la citadelle

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    Le covid sévissait déjà  :yes3:

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    Quelques maisons du village…

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    Au dessus de nos têtes, deux milans royaux venus saluer la mémoire de Margot

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    Cette vierge dédiée aux aviateurs fut construite au sommet de la butte puis inaugurée en 1893, elle mesure 7 mètres de hauteur.

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    De là-haut, un panorama à 360° sur la Chaîne des Puys, le Massif du Sancy, le Cézallier, les Monts du Cantal et du Livradois-Forez. Après la ville d’Issoire, à l'arrière et au pied du plateau situé sur la droite, Perrier et ses habitations troglodytiques

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    Quelques hameaux environnants et "vus d'en haut"

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    Le massif des monts Dore enneigé, et vu du même endroit

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    Et pour terminer la promenade, une rencontre inattendue à la sortie du village

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    Une photo postée par erreur (doublon) et que je n'arrive pas à supprimer

     

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  12. Bah, ce n'est qu'une blague et si c'était vrai, ça se saurait !

     

    Après les formalités de politesse, cet étudiant, un peu hésitant, demande au Député : " Monsieur le Député, je ne voudrais pas trop vous déranger, mais si vous aviez quelques minutes à me consacrer, j’aurais une question à vous poser ".
    Le Député, avec un léger sourire, répond : " Allez-y, jeune homme, j’ai toute ma soirée ".
    L’étudiant se lance alors : " Voilà, Monsieur, à la prochaine rentrée, j’intègre l’Université. Je tenais juste à savoir quel est le cursus à suivre pour devenir politicien ".
    " Jeune homme, avant de vous répondre, laissez-moi, à mon tour, vous poser quelques questions. Avant tout, qui est-ce qui vous paie vos études ? ".

     " Ce sont mes parents, Monsieur ".
    " Bien. Qui vous paie votre logement d’étudiant ? ".
    " C’est ma grand-mère maternelle ".
    " Bien. Et qui vous donne l’argent pour vous nourrir et pour vos loisirs ? "
    " C’est mon grand-père paternel, Monsieur ".
    " Une dernière question : possédez-vous une voiture et, dans l’affirmative, qui vous l’a offerte ? ".
    " C’est mon parrain, Monsieur le Député ".
    "Et bien voyez-vous, jeune homme, à partir du moment où vous vivez principalement grâce à l’argent des autres, vous êtes déjà un bon politicien…"

     

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