grenat66

Un petit coup de pub dès le départ. Bref, la suite est quand même intéressante

 

 

Le début du documentaire peut laisser perplexe, mais la suite est plus convaincante...

 

Le lac de Montcineyre, situé sur la commune de Compains (Puy-de-Dôme). Créé par une coulée de lave du puy de Montcineyre qui a barré le chemin d'une rivière...

Photos 07/2020

 

 

Autre vue du même lac (40 ha pour une profondeur d'une vingtaine de mètres)

 

Le lac Pavin, situé entre Besse et Super Besse (Puy-de-Dôme) et vu de la route des Fraux.

(Lac de cratère d'une quarantaine d'ha pour une profondeur de 90m)

 

 

Le lac Pavin. Photo prise du déversoir où la Couze Pavin prend naissance

Au plaisir des yeux ! Le monde du tout petit... mais aussi du très beau !

Tout n'est pas rose dans le monde des opales

 

 

Il y a 2 heures, le sablais a dit :

Perrier, c'est fou !

 

... surtout avec les bulles !

Le 31/10/2021. Balade aux grottes troglodytiques de Perrier.

 

Commençons par une présentation des lieux (Source : Association de Sauvegarde du Patrimoine de Perrier)  :

"Moulé dans la vallée que suivait L’Allier par le strato-volcan des Monts Dore entre 2 millions d’années et 400 000 ans, le plateau de Perrier est une véritable sculpture géologique marquée par le ciseau géant de l’érosion. Un amoncellement de coulées de boue et d’avalanches de débris issues des éruptions et des explosions de l’ensemble volcanique des Monts Dore, situé à 30 kilomètres à l’ouest, a comblé la vallée. L’érosion, en inversant le relief, a fait naître une falaise irrégulière de plus de 100 mètres dégageant un chaos de blocs rocheux gigantesques et montrant les strates des différentes coulées parfois nettement séparées par des dépôts fluviatiles. Un relief ruiniforme est né de l’hétérogénéité des matériaux, des cheminées de fée se sont formées… Une couche éolienne d’une cinquantaine de centimètres sépare cet ensemble de dépôts, parfois considéré comme un « des plus beaux empilements de lahars du monde », d’une couche fluviatile d’environ 20 mètres d’épaisseur.
Constituée des alluvions déposées par l’Allier et les torrents descendant du Cézallier et des Monts Dore, elle présente des stratifications très nettes qui sont de véritables pages descriptives de l’activité volcanique de la région. Ces alluvions de sables et de galets reposent sur un banc marno-calcaire à limnées et planorbes visible à la base du plateau au début du chemin qui conduit aux grottes à la sortie de Perrier"

 

Vu en traversant le village. Œuvre d’un artiste local ?

 

Le village des roches est composé d’environ 300 grottes

 

... des fouilles ont permis la découverte d’outils qui laissent penser qu’elles ont été occupées dès la préhistoire

 

Au XIVeme siècle, une tour de guet fut construite sur cette cheminée de fée, elle porte le nom de "tour de Morifolet"

 

Une vue de dessous de la cheminée de fée

 

Une dernière photo sur laquelle ont voit mieux ce qu’il reste de la tour de guet

 

La plupart de ces grottes auraient été abandonnées au XVIIeme siècle, mais quelques unes étaient encore occupées courant le XIXeme

 

L’une d’entre elles était même occupée en 1930 par Madame Coudert "marchande de sable sur le marché du samedi à Issoire"

 

Kouny ne semble que modérément intéressé

 

L’Association de Sauvegarde du Patrimoine de Perrier, créée en 1997, a entrepris de remettre en état et de sécuriser le site

 

 

 

On peut se demander comment nos anciens ont creusé, puis occupé ces lieux

 

Carte postale de 1910…

 

… le même endroit en 2021

 

Vue du village de Perrier depuis les grottes

 

La vallée de la Couze Pavin vue des grottes, avec en arrière plan les Monts Dore

 

 

Toujours la vallée de la Couze Pavin vue des grottes

 

Arrivée sur le plateau de Pardines, avec à l’horizon les monts du Forez

 

 

 

Retour vers Perrier, après avoir traversé le petit village de Pardines. Sur le bord du chemin, un énorme bloc probablement détaché de la falaise

 

Les grottes vues en arrivant au village et sous un "éclairage de fin de journée"

 

Retour sur la place de la mairie avec "l’antique" inscription sur la façade de l’ancienne poste. On était encore loin des téléphones portables…

 

Fin de la balade !

 

 

 

 

 

 

 

Le 28/10/2021 à 21:02, jean francois06 a dit :

merci pour ces balades,(un l ou deux?)... Altération en boule, il doit y avoir une roche silicatée.

 

Merci Jean-François pour l’explication de ces formes qu’on avait trouvées bizarres. Quant aux balades, j’ai une petite préférence pour celles avec un seul "l", mais je ne déteste pas les "chansonnettes" 😉

 

Je vous propose une autre promenade auvergnate, autour du volcan égueulé de Combegrasse

Le 27/10/2021

 

 

 

Le cratère du puy de Combegrasse

 

Le volcan de Combegrasse a été aménagé pour les randonneurs depuis seulement quelques années et les tables d’orientation ont déjà subi des dégradations (je ne pense pas que les intempéries y soient pour quelque chose)

 

Le massif du Sancy vu du sommet du volcan, avec : 1/ Le puy de Sancy (1886m) et 2/ Le roc de Cuzeau (1737m) 3/ Le Puy Ferrand (1854m)… quant aux autres, je suis bien incapable de les situer

 

 

Au premier plan, les puys de la Vache et de Lassolas dont l’éruption est datée d’environ 8500 ans. Wikipédia : "Le puy de Mercœur est le seul volcan de la chaîne des Puys sous lequel une activité sismique a été observée : les 26 et 27 mai 1986, quinze séismes ont été enregistrés, avec une profondeur de foyer de douze kilomètres^"

 

Arrivée à la  narse (milieu humide) d'Espinasse

 

Une belle vue du lac d'Aydat

 

Seule dans son pré, celle-ci semble un peu perdue, une bonne occasion pour prendre un peu de repos...

 

Le Puy-de-Dôme (en haut à droite) et quelques montgolfières (à gauche) qui nous ont donné des idées de balade aérienne  pour le printemps prochain ( les volcans auvergnats sont beaucoup plus beaux... vus du ciel !)

 

Rencontre avec le propriétaire de 100 prim'holstein avec qui nous avons discuté un bon moment. La totalité de la production de ses vaches laitières est destinée à la fabrication du Saint-Nectaire

 

Il y a 5 heures, AMEDE a dit :

des pommes (variété ancienne)

 

Superbes ces pommes, ça donne envie de croquer dedans ! Je suppose qu'elles ne sont pas traitées ?

Pour les deux dernières photos, je suis d'accord avec Amédé et le Sablais : beaucoup de ressemblance avec les pyros qu'on trouvait chez les mineurs des Farges

Il y a 21 heures, Kayou a dit :

Merci pour la balade !

Pas de quoi, c'est avec plaisir

 

Il y a 18 heures, AMEDE a dit :

Ha, les bergers.

Celui-ci est un peu spécial : il a peur des moutons (si si !), malgré la pose qu'il prend sur l'une des photos et mon commentaire de cette même photo qui n'est qu'humoristique (on l'aime bien quand même )

 

Il y a 18 heures, AMEDE a dit :

Pour les champis, est-ce que les lamelles sont roses ? Si oui, rosés des prés

J'y avais pensé en voyant le "juvénile", mais les "gros" m'ont mis dans le doute avec leurs chapeaux d'environ 20cm de diamètre et la couleur des lamelles un peu bizarre pour des rosés. Quoi qu'il en soit, les asticots ont l'air de les apprécier...

Je te mets une photo ci-dessous

Suite de la balade autour de Montaigut-le-Blanc

 

 

 

La tour de guet du XIIeme ou XIIIeme siècle, dite "de Rognon", située sur la commune voisine de Grandeyrolles et qui domine les gorges de la Couze Chambon

 

Un troupeau de moutons intrigués par notre présence

 

Le calme semble revenu

 

Kouny, prêt à intervenir !

 

Fin de la balade et descente vers le village

 

 

Un poney sous un noyer, à quelques centaines de mètres du village...

 

... et un dernier regard sur ce qu'il reste du château médiéval (XIeme siècle) dominant Montaigut-le-Blanc

Le but étant de partager des moments agréables passés dans la nature à observer ce qui nous entoure. A chacun de proposer ce qui aura retenu son attention : cela peut être un caillou aux formes inhabituelles, une formation géologique, un animal croisé au détour d’un chemin, un paysage dont on apprécie la beauté…

 

Le 24/10/2021. Balade aux alentours du village de Montaigut-le-Blanc (Puy-de-Dôme).

Le village, photos 1-2

 

 

 

Orgues basaltiques "un peu torturées"

 

 

 

Kouny, notre accompagnateur qui se retourne tous les 10m afin de vérifier qu'on le suit (on a du mal... !)

 

Une formation géologique qu'on a bien du mal à identifier...

 

Mêmes lacunes pour donner un nom à ce champignon, qui a poussé dans une prairie bordant le chemin.

1/ Version juvénile

 

2/ Version "adulte"

Il y a 9 heures, AMEDE a dit :

Nénuphare faisant sa sieste

... ou l'art de se la couler douce !

C'est chat une vie de Nénuphar ! 

Il y a 11 heures, Nanil a dit :

 

Une chanson qui a bercé mon adolescence... et que j'aime beaucoup

Peut-être déjà posté (?)

 

 

 

Une catastrophe écologique

 

... avec un petit espoir de "reconstruire" une partie de ce qui a été détruit

 

Un autre grand lac, dont on entend beaucoup moins parler, subit lui aussi le contrecoup de l'activité humaine

 

 

 

 

 

La véritable histoire de la Joconde !

 

 

 

 

 

 

 

Il y a 9 heures, alex.tre a dit :

Pour revenir au secteur du col de Pailhéres, on peut aussi y trouver de jolis specimens mais Il faut bien trier ! la preuve

 

Bonjour

Des grossulaires à priori... et jolis en effet au vu de leur provenance. On en trouve de semblables au "roc d'Angledou", côté P.O, en montant au col de Pailhères. J'avais prospecté le coin, accompagné d'un ami, il y a une dizaine d'années, mais une fois dégagés à l'acide, les cristaux s'étaient révélés d'une piètre esthétique. Ceci dit, l'endroit est pas mal fourni, le tout étant de trouver le(s) bon(s) échantillon(s)

Côté ariègeois, au "Roc Blanc", les grenats sont abondants. Il faut cependant marcher plusieurs km avant d'arriver sur le "gisement" et on rencontre le même problème de cristallisation qu'au col de Pailhères et environs. L'endroit est magnifique et si l'aventure vous tente, vos coups de massette seront accompagnés des sifflements des marmottes que vous aurez dérangées et vous aurez aussi probablement le plaisir d'observer les vautours décrivant de larges cercles dans le ciel, intrigués par votre présence dans ce lieu habituellement bien tranquille...

Quand on est heureux, on n’a pas d’histoire.
On se cache, on s’aime à l’ombre, tout bas.
Rien de glorieux, pas de fait notoire ;
Le monde oublié ne vous connaît pas.

Si quelqu’un pourtant, avec un sourire.
Dit en vous voyant fuir l’éclat du jour :
"Ce sont des hiboux" eh bien, laissez dire…
Ce sont des oiseaux éblouis d’amour.

Quand le baiser fait la parole vaine,
On s’en va, muets, dans les grands prés verts.
Loin de mon bonheur, je fixe ma peine
Sur l’émail fragile et bleu de mes vers.

 

Albert Mérat (1840-1909)

Extrait du recueil "L'adieu" publié en 1873