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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

STR

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Tout ce qui a été posté par STR

  1. Bonjour. Non, il s'agit d'un autre site, mais toujours en Provence, et toujours dans le Crétacé Inférieur. Le cliché a été pris sur l'échantillon 122 du site sur lequel je me penche en ce moment (voir https://www.geoforum.fr/topic/45260-evaporites-or-pseudomorphs-after-evaporites-with-fossils-or-microfossils/). C'est donc d'une merde en saumure qu'il s'agit. Et personne n'a remarqué qu'un petit ver était présent dans cette merde ; il se trouve en bas de l'image mais passe assez inaperçu à ce grossissement. J'ai observé sur d'autres échantillon de ce site le même type d'images, mais je ne sais toujours pas si ces vers sont des opportunistes présents dans le milieu, des vers parasite, ou des vers ingérés mais non digérés. Pour ce qui est du site à serpules dont je vous ai fait parvenir quelques échantillons, j'ai bien trouvé la couche d'origine.
  2. Up. En cette fin d'été 2022, je me suis rendu dans le Brionnais, (https://fr.wikipedia.org/wiki/Brionnais), d'où proviennent tous mes clichés de ce sujet. Il s'agissait d'uns visite familiale, mais je n'ai pas manqué d'aller me balader quelques heures au bord de la Loire. Il n'a pas assez plu depuis très longtemps et la Loire est au plus bas. Pas de crues majeures non plus depuis plusieurs années. Ainsi, malgré des surfaces de grèves plus importantes, le limon qui recouvre les galets et la végétation basse ou haute qui envahit tout, rendent la prospection plus difficile. Je ne cherchait pas du bois fossile, mais comme j'en ai croisé, je ne pouvais pas l'ignorer. Images ! Tout d'abord les grèves. Premier échantillon. Vous trouvez que ça ne ressemble pas trop à du bois fossile ? Pour se convaincre de la nature exacte de ce galet, il faut regarder à la loupe 10X une surface, la plus fraîche possible, qui recoupe transversalement les fibres du bois. Dans le cas présent, cette surface se trouve à gauche de l'échantillon tel qu'il est positionné sur l'image ci-dessus. Bien sûr, il faut zoomer sur l'image. En plus, fait assez rare, sur ce galet, des restes de l'encaissant sont présents. Deuxième échantillon. Vous trouver que ça ne ressemble pas trop à du bois fossile ? Même solution que dans le cas précédent. Sauf que là, la surface qu'il faut regarder se trouve en bas de l'échantillon tel qu'il est positionné sur l'image ci dessus. Et il est de nouveau préférable de zoomer sur l'image.
  3. C'est vraiment très beau ! Original et bien photographié !
  4. Pour animer ce sujet ! Ci-après deux exemples de traces dues à l'activité d'êtres vivants dans leur milieu. Sur ces deux images les traces ont un aspect similaire. Les dimensions de ces traces sont pratiquement les mêmes. Mais il s'agit de choses totalement différentes. A vous de deviner de quoi il s'agit (vous pouvez zoomer pour mieux voir). La réponse en images dans quelques jours ... Image N°1 (le diamètre du disque , en bas à gauche, est de huit millimètres) Image N°2 (le diamètre du disque, en haut à gauche, est de huit millimètres)
  5. Aujourd'hui, un petit intermède au milieu de l'observation du site du Crétacé Inférieur de la Provence qui a occupé mes derniers messages. En cette fin septembre 2022, j'ai profité d'un séjour à Paris pour me rendre au Muséum d'Histoire Naturelle afin de revoir les fossiles des gypses de Monrmartre. J'ai pris quelques clichés dont je vais vous faire profiter. En effet, les fossiles des gypses de Montmartre correspondent tout à fait à l'intitulé de ce sujet. Et pour commencer, quelques mots sur le contexte : Maintenant, les images de quelques échantillons présents dans les vitrines : Certains échantillons des vertébrés des gypses de Montmartre conservent même des moulages naturels de l'intérieur de leur boite crânienne ! Pour finir cet aperçu des fossiles des gypses de Montmartre, un échantillon exceptionnel ! Le squelette complet d'un Paléothérium magnum. L'image est mauvaise en raison des reflets provoqués par la glace de la vitrine, ce qui rend le panneau explicatif illisible ... Ce spécimen se trouvait au toit d'une galerie de la carrière de gypse de Montmartre. Pour le récupérer, il a fallu creuser une cavité au dessus de cette galerie afin de créer une dalle de plusieurs mètres carrés contenant le squelette, et d'une épaisseur suffisante pour que l'ensemble soit assez solide. Cette dalle une fois détachée a dû être sortie de la carrière et transportée jusqu'au centre de Paris. L'entreprise était périlleuse, surtout avec les moyens de l'époque, mais elle fut menée à bien. Quelques remarques. Tous ceux qui s'intéressent aux fossiles devraient, lorsque l'occasion se présente, faire un tour au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris. Les musées régionaux sont également à visiter car très riches en ce qui concerne la paléontologie régionale. Les clichés que je vous ai montré ne valent pas ce que l'on peut observer lorsque l'on se trouve en face des échantillons eux même. L'inscription "TYPE" sur un échantillon signifie qu'il s'agit de l'échantillon ayant permis la description de l'espèce, et le nom de l'auteur de cette description suit immédiatement la dénomination binomiale de l'espèce (voir les étiquettes). Ces échantillons sont exceptionnels, mais dans les vitrines leur nombre est beaucoup plus important. Et ce nombre est bien peu par rapport à ce qui est stocké dan les réserves du musée.
  6. Et là, moi je vois quelques trous cubiques parmi des trous sphériques, avec également des formes intermédiaires. Une autre image d'un cube d'halite silicifié entouré de son auréole. Même provenance que l'image de mon précédent message (largeur de l'image = 5 mm).
  7. Bonjour. Je viens mettre mon grain de sel dans ce sujet, mais comme d'habitude ce que je vais dire n'engage que moi ! Je pense que ces vacuoles sont la trace d'anciens cristaux d'halite. la même chose existe dans le Chaînon de saint Chinian, et je me suis intéressé à cela pendant plusieurs années. Il est possible d'observer, à certains endroits de ces dépôts dolomitisés, des zones où la forme des cristaux de sel est conservée, et dans ces zones, il est également possible d'observer tous les intermédiaires possibles de forme entre la sphère et le cube. Pourquoi des sphères ? En raison de phénomènes de dissolution - recristallisation du chlorure de sodium au sein du sédiment très fin dans lequel il se trouve. Ce phénomène ayant été lui même lié aux variations de la teneur en eau du sédiment en fonction de la météo. Par la suite, la dolomitisation puis l'altération récente ont créé ces images plus ou moins énigmatiques. Dans d'autres localités, avec une autre histoire géologique, il est possible d'observer les cubes entourés d'une auréole dont l'origine est identique. J'ai beaucoup de photos, mais il faudrait que je cherche ... Pour ce message, je ne peut que mettre ce qui suit : une trémie d'halite entourée de son auréole dans un échantillon de sédiment silicifié datant du Lias. NB : largeur du cliché = 1250 µm.
  8. Encore une histoire de trous ! Il y a quelques années (Novembre 2011), après plusieurs jours d'un "épisode méditerranéen", je décidais le matin d'aller faire un tour bord de mer sur la Côte Bleue afin de capturer quelques images de laisses de mer. Hélas ! Pas de laisses de mer ce jour là. La mer n'avais rien laissé mais plutôt tout emporté. Je vous montre : D'abord à hauteur d'homme. Le bout de mon pied donne l'échelle. De plus près on voit que les deux valves sont présentes. Enfin, en gros plan, les trous de foreurs dans la coquille de ce Pecten du Burdigalien. Au niveau de la mer, ce genre de chose ne survit pas longtemps, mais je n'avais pas le matériel adéquat pour prélever proprement ce pecten. Je remettais donc cela à la semaine suivante. Mais la semaine suivante une seconde tempête succéda à la première. Et la mer fit elle même le prélèvement. Quand je revins quelques jours plus tard, le lieu était méconnaissable, tout avait disparu, et rien ne restait de ce qui avait été enlevé. Pourtant nous sommes en Méditerranée, il n'y a pas de marées, et le colère des éléments est censée être moins puissante que sur l'Atlantique. Si je dis cela c'est que cette anecdote est un bon exemple pour le sujet créé par elasmo https://www.geoforum.fr/profile/107-elasmo/ sur les Vaches Noires Sujet actuellement très actif sur le forum :https://www.geoforum.fr/topic/32927-gisement-des-falaises-des-vaches-noires-calvados/
  9. Merci. C'est tout à fait ça ! En cherchant ce que désignait cette expression, je suis tombé sur ce "Cours de Sédimentologie" de l'ULB. Il est vraiment très bien fait, très complet, et très richement illustré. Et à partir de le page 116, le chapitre "Ichnologie" vaut le détour pour tous ceux que le sujet intéresse. Je vous mets le lien : -> http://www.geologues-prospecteurs.fr/cours/sedimentologie/structures.pdf
  10. Ces clichés datent de plusieurs années. j'essaierai de retourner sur place pour faire de nouvelles photos de plus près et pour voir s'il n'y a pas d'autres détails intéressant qui m'auraient échappé. Pour compléter les clichés précédents, deux images de cette laminite, à un endroit où elle n'a pas été colonisée :
  11. Désolé, ce sujet avance plus vite que mes visites sur Géoforum. Pour ce que vous avez entouré, j'avais pensé que le moulage interne d'une de ces structures s'était brisé horizontalement, et que la partie supérieure était tombée. Et cela ne m'avais pas spécialement interpellé. Par contre, je me suis toujours demandé quels organismes avaient bien pu creuser les terriers plus petits qui ont l'apparence de langues de caméléons pendouillant depuis la surface.
  12. Dans le même genre, vers chez moi. Le substrat est une laminite du Miocène Les dépôts suivants, plus consolidés ont entraîné la formation d'un surplomb dans cette zone de travaux. D'où l'aspect inhabituel. Et, sur les deux dernières images, vous pouvez voir que toute la surface disponible a été utilisée pour creuser ! Une telle densité et diversité d'ichnites est assez inhabituelle.
  13. Il lui est pourtant formellement interdit de monter sur le canapé ! Mais quand je me suis levé l'autre matin, elle avait l'air si heureuse que je n'ai même pas eu le courage de la réveiller.
  14. De bien belles photos de bien beaux échantillons. Mais il ne peut s'agir de stromatopores car ceux-ci se sont éteints avant le Tertiaire, époque durant laquelle se sont formés les stromatolites de Limagne.
  15. Bonjour. Bon et vaste sujet. Les ichnofossiles et la paléoichnologie m'intéressent beaucoup. Sur un site ils permettent de mieux comprendre ce qu'était le milieu, l'environnement, les conditions de vie, au moment de la formation du dépôt. Et quand je découvre un ichnofossile, c'est un peu comme une devinette, je suis content quand je trouve la solution. Mais pour certaines de mes trouvailles, la solution se fait attendre depuis des années ! Pour ceux qui découvrent ce domaine je met la définition : https://fr.wikipedia.org/wiki/Paléoichnologie Comme j'ai beaucoup de photos je vais pouvoir participer ...
  16. Bonjour. Et même une bonne photo. Et même plusieurs bonnes photo. Et quelques renseignements ... Ce sont des organismes un peu compliqués à reconnaître.
  17. Bonjour. Poursuivons dans le poisson avec la petite merde suivante. Au sens propre bien sûr ! Période : Crétacé Inférieur. Localisation : Provence, sud-est de la France. Milieu : évaporitique en bordure de la Plateforme Carbonatée Urgonienne. Objet : coprolithe hétéropolaire spiralée de (petit) poisson. Une référence, récente, en libre accès, avec de bonnes explications, de bonnes photos, et du matériel d'âge comparable : -> https://www.researchgate.net/publication/350811396_The_first_record_of_exceptionally-preserved_spiral_coprolites_from_the_Tsagan-Tsab_formation_lower_cretaceous_Tatal_western_Mongolia
  18. Merci pour la réponse et désolé pour le dérangement. Le problème vient de moi qui ai changé d'ordi et de logiciel.
  19. Exactement. Je poste généralement des images "panorama" et elles arrivent sur Géoforum au format "portrait". Ce sont des photos prises par le dessus, donc je ne sais pas si une info est jointe au fichier. Mais j'aimerai bien connaître une solution. (ce serait bien si cela pouvait être fait directement avant l'enregistrement, mais, à ma connaissance, ce n'est pas prévu)
  20. Bonjour. J'ai le même problème ces jours-ci après un changement d'ordi. Avez-vous trouvé la solution ?
  21. Tout a fait d'accord ! Mes explications, biens documentées, concernaient l'image que je montrait à titre de comparaison. Ci après, un échantillon du même site.
  22. Erreur grossière ! C'est le Libron qui se jette à côté d'Agdes après avoir coulé dans le Miocène du côté d'Autignac. Mais le résultat est le même, et pour le lit du Taurou, ma proposition est toujours valable.
  23. Même idée que Kayou. Morceau de corail Miocène arrivé à Agdes transporté par le Taurou qui passe à Saint Géniés et qui se jette dans l'Hérault dont l'embouchure se trouve ... à Agde. Si cela vous intéresse, allez dans le lit du Taurou du côté de Saint Géniès, vous y trouverez des échantillons identiques à celui que vous nous montrez. Et en ce moment, il y a de l'ombre et vous ne serez pas gêné par l'eau du Taurou ...
  24. Un autre échantillon de plaquette calcaire récolté entre les bancs inférieur et supérieur de ce site. A noter : comme dans le message précédent, toutes les microphotographies de ce message mesurent horizontalement 1250 micromètres. On remarque que sur cette plaquette, en bas à gauche, se trouve une cassure relativement fraîche. Gros plan sur cette surface relativement fraîche. A cette distance, il est évident que l'aspect est identique à celui de l'échantillon précédent. Regardons maintenant au microscope. Microphoto suivante : des ooïdes dont la dimension maximale ne dépasse pas 0.3 millimètres. Image suivante : des cubes d'halite, ou plutôt leur pseudomorphose calcitique. Un détail important : les dimensions des cristaux d'évaporites et des ooïdes sont comparables. Ci-après un foraminifère bien moche au milieu d'ooïdes. Et un cube d'halite sur le bord gauche. Je suis bien conscient que ces microphotographies ne sont pas de bonne qualité. Cela est dû en parti au fait qu'elles son prises sur des surfaces naturelles. Image suivante : l'autre face de ce même échantillon. La solution pour améliorer ce problème : un coup de disqueuse. Suivi d'un polissage (du morceau de gauche sur l'image précédente). L'épaisseur de cette plaquette est d'environ 2 centimètres. Résultat : Et sous le microscope. Tout d'abord des ooïdes. Un cristal d'évaporite au milieu d'ooïdes. Des foraminifères au milieu d'ooïdes. Ces microphotos ne montrent plus les problèmes liés à l'altération des surfaces naturelles. Mais avez-vous remarqué que ce qui ressemblait à une orbitoline semblait présent sur la droite de l'image de la surface polie précédente ? Je vous montre, c'est en bas à gauche de l'image suivante : Et maintenant sous le microscope. C'est confirmé, il s'agit bien d'une orbitoline identique à celle que l'on trouve sur tout ce site. Pour compléter le tableau, en haut à droite, et en bas à gauche de l'image, deux cubes d'halite (comme précédemment, il s'agit de pseudomorphoses). Concernant ces plaquettes oolitiques le plus intéressant reste à venir. Je suis convaincu que sur ce site , entre les bancs inférieur et supérieur, ne s'est déposé qu'un seul banc oolitique et que sa formation n'a pu se faire qu'en un temps très bref. Ce banc oolitique a des caractéristiques tellement particulières qu'il faudra bien comprendre pourquoi et comment un tel dépôt a pu se former. Donc, plus de questions que de réponses. Mais c'est ce qui m'intéresse !
  25. Bonjour. Pour moi il s'agit d'un banc d'oolites et de pisolites ferrugineux très semblables à ceux que l'on trouve dans le Campanien du Chaînon de Saint Chinian. On trouve également ces formations dans le tertiaire. Ces petites billes se sont formées dans une eau peu profonde en milieu continental par la prolifération d'un biofilm en milieu sufisament agité pour leur permettre une mobilité régulière. L'acquisition de leur caractère ferrugineux est secondaire, et s'est fait au cours de la diagénèse. Une image :
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