Un constat bien tourné.
On a inversé la règle : on écrit à l'arrache, vite, et tant pis pour les fautes. L'important, c'est que le message parte, et vite. Qu'il passe, le message, c'est une autre histoire. On demande au destinataire de faire l'effort de recoller les morceaux et de chercher (deviner ?) le sens du message. On a inversé la règle.
Vous partagerez mon avis, je pense : il vaut mieux prendre le temps de choisir ses mots, ça aide souvent à clarifier sa pensée. De relire son texte, pour le sens, pour le ton. Au delà des fautes, que l'on pardonne mais qui accrochent la lecture, cela permet notamment de revoir sa copie : "Non, je ne peux pas dire ça...", "je vais dire ça autrement". Au delà de la forme, le fond profite de l'attention que l'on porte à la relecture. C'est tout bénéf'. Un contresens, sur un forum, ça passe souvent moins bien qu'une coquille, et des fois ça ne pardonne pas (polémique inutile...).
C'est sûr, c'est moins rapide dans les forum (fora ?). C'est incompatible avec les SMS. Et je ne parle pas du chat (miaou).
C'est une question de pratique.
Et les outils ne manquent pas : correcteurs d'orthographe intégrés au navigateur, les outils comme celui suggéré par Kayou, pour la conjugaison.
Après, la grammaire, la syntaxe, le style, ça vient tout seul.
Mais si j'avais un outil à développer en priorité, c'est celui qui devine ce que l'on écrit et qui accorde (ou pas) le participe passé, quitte à corriger l'infinitif qui si souvent se glisse à sa place.
En ce moment, je recrute dans ma boite. Hier, une lettre de motivation (non manuscrite) avec pas moins de 3 fautes d'orthographe et d'accord (et je ne parle pas du CV). PAS NORMAL ! Le gars, niveau BAC+3, n'a que ça à faire et pourtant. Eh bien la motivation, c'est moi qui l'ai perdue : pas envie de le recevoir, le gars. Pour bosser dans la communication en plus.
Un constat bien tourné, pour sûr. Et si vrai.
C'était une promesse, qu'il nous faisait le bon Anatole : "je mettrai" (au futur) (sans rancune Papyfred)
Big
Petit littré
PS : SPATHFLUO, j'ai aussi vu ce reportage. A la décharge du journaliste, il émettait un doute quant à l'origine de la baisse du niveau, qui remonterait, selon lui, au début des années 80. Il ne faudrait pas, toujours selon lui, chercher du coté des SMS et des salons de babillage, la source des maux des mots.