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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

JexSavoie

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Tout ce qui a été posté par JexSavoie

  1. Je me pose aussi la même question. 1) l'UNICEM a fait son travail. Bon, s'inspirer de ce que fait la sécurité routière aurait pu être nécessaire, car brandir une interdiction publiquement peut aussi provoquer l'effet inverse de celui escompté (et honnêtement, au fil des messages et des avis sur la prise de risque personnelle, on peut presque imaginer que le caillouteux prendra plus de précautions pour ne pas se faire prendre, et demandera moins d'autorisations). En gros, moins il y aura de communication entre les carriers et les caillouteux, plus il y aura d'accidents. 2) De mémoire, les chasseurs sont un des rares lobbying à avoir infléchi une partie du droit sur la propriété privée, ce qui est un sacré coup de force lorsqu'on sait que ce droit est constitutionnel. Les carriers et les caillouteux, unis, pourraient sans doute finir par modifier le principe de responsabilité. La collaboration me parait nécessaire voire indispensable de toute façon. N'oublions pas : propriété privée = droit constitutionnel en France. De ce fait, prendre exemple sur les systèmes des pays voisins ne permettra pas d'obtenir un modèle viable, cela serait anticonstitutionnel. Pour le reste... Je pense que personne ne devrait dire qu'il continuera à prendre des risques. On devrait le garder pour soi, par respect et humilité.
  2. http://www.minerauxetfossiles.com/index.php?page=045 Avec la réactualisation des infos sur FB, on peut imaginer que les délais pour les deux revues ne devraient pas dépasser la dizaine de jours désormais, sauf contre temps technique. De toute façon, les HS ne sont plus vraiment des revues, mais pratiquement des livres à part entière, ce qui rend la publication datée difficile voire impossible (pas de contrôle du temps sur les intervenants extérieurs).
  3. Le nettoyage et les monnaies ne font généralement pas bon ménage. Contrairement aux minéraux, les collectionneurs apprécient particulièrement la patine (qui est un mélange de saleté et d'oxydation). Tout au plus un nettoyage très doux avec du savon pour enlever la terre et la poussière. Vouloir supprimer une partie de l’oxydation, c'est rendre la pièce encore moins attractive pour un vrai numismate.
  4. Pas certain que le quartz soit si fréquent la bas. Pour le peu que j'ai prospecté (Poligny - Arbois), le quartz est plutôt rare. On le trouve principalement dans des mini géodes en lieu et place d'anciens fossiles (quartz ou calcédoine). Ne pas oublier le test avec une aiguille à coudre : si cela raye facilement le cristal, on aura de la calcite.
  5. j'échange mes calcites contre tes minéraux alpins
  6. Par contre, l'évocation de la re-dissolution partielle, et de l'exemple du quartz fenêtre m'interpelle (p.19 RM N°115). Ou je n'ai pas compris le concept de re-dissolution, ou il y a un problème de taille en ce qui concerne l'absence de l'opacité des faces plagièdres (j'ai quelques très rares individus qui ont des faces x, et ces dernières sont parfaitement brillantes alors que ces faces seraient les premières à souffrir d'une dissolution). Je ne sais pas si cela remet en cause une partie de l'article au niveau du côté exceptionnel des conditions de croissance des quartz vrillés, mais cela mérite d'être souligné.
  7. Comme je le disais dans le sujet quartz, il me parait désormais très important de comprendre l'étalement des couches et leur initiation. Il semble aujourd'hui évident qu'il y a des variations d'initiations en fonction des conditions fluides / pressions / températures. Et cela ne concerne pas uniquement la différentiation entre le quartz lamellaire et le quartz macromosaïque. Tous les quartz sont concernés, et tous les quartz nous montrent des signes. En outre, je ne serais pas surpris qu'un quartz de la Lauzière puisse avoir connu des conditions favorables au macromosaique, mais que l'absence des dislocations vis typiques en début de croissance n'aura pas permis d'avoir cette croissance si particulière. La compréhension globable du quartz dans son ensemble permet de tracer des lignes théoriques : si la macle de La Gardette est absente des quartz macromosaiques, c'est peut être bien qu'elle ne peut exister que si l'initiation des couches ne se fait que sur la partie sommitale de l'individu (rhomboèdre). dans le cas d'initiations via les arêtes du prisme, l'impossibilité d'avoir des macles du Brésil entrainerait une impossibilité d'avoir des macles de La Gardette. Ceci reste à l'état de fantasme. Pour autant, et en reprenant ce que je disais dans le message posté dans quartz, comment un individu peut-il croitre si l'étalement se fait à partir des arêtes du prisme? Sans dislocation, cela semble impossible. La thèse de Bernard Poty page 50 sur les Sucres est peut être beaucoup plus avant-gardiste qu'on ne le pense. (http://www.mineralogie-chamonix.org/?op=html&code=mineralogie/articles/articles)
  8. Vous avez déjà tout intérêt à mieux définir vos travaux de recherche, les macles étant un sujet très vaste. Les thèses les plus remarquables sur les macles vis à vis d'un système cubique concernent la fluorine, et si vous n'avez pas peur de l'anglais, de nombreux documents sont disponibles en faisant des recherches sur google (avec le masque de recherche pdf). Il vous faudra voir les principaux thèmes de la macle : génétique (macle de croissance, macle de contact ou de déformation...) ou via la symétrie (hémiédrie, holoédrie, tétartoédrie...). A moins que ce soit l'obliquité qui vous intéresse. Bon courage :)
  9. Les dislocations étant présentes dans tous les quartz (de nombreuses thèses sur les quartz de synthèse en parlent comme d'une contrainte en terme de qualité), Cordier a mis en évidence la spécification particulière des dislocations des quartz tordus. Pour le reste, tout est dans la thèse de Poty, page 50, à propos de l'initiation des couches. En reprenant les fondamentaux cristallographiques, et plus particulièrement sur la constance des angles, le quartz tordu ne peut croitre sans que des dislocations vis soient induites (dédicace à Greg sur ce coup la, lorsqu'il m'a parlé de son surplus de matière lors de l’étalement des couches, il m'a mis la puce à l'oreille). Pour finir, une rapide observation de tous types de quartz montre qu'en fonction des températures/pressions/fluides, le quartz peut, ou pas, englober des obstacles, puis reprendre sa forme (sans doute des initiations de couches plus variées). La prochaine avancée sur les quartz tordus passera sans doute par cette spécification du quartz de pouvoir englober ou pas des obstacles : lorsqu'il le peut, on peut supposer que l'on franchit un certain équilibre qui rend viable énergétiquement parlant la création des dislocations vis par rapport au cout énergétique de l'étalement des couches. (à priori, cela concerne l'étalement des couches le long des arêtes du prisme plutôt que le long des arêtes du rhomboèdre). Si cela est démontré, alors il n'y aura plus d'obstacle pour dire qu'un germe de quartz parallèle à l'éponte peut cristalliser et nous proposer un sucre, forme spécifique originelle du quartz tordu (gwindel). En ce qui concerne la géologie, qui joue sans doute un rôle primordial, les thèses consacrées au Tunnel du Mont Blanc nous éclairent de manière théorique sur l'évolution de la composition des fluides, et, in fine, sur l'importance peut être capitale du passage ductile / cassant de la roche par rapport aux circuits empruntés par les fluides il y a 20 millions d'années.
  10. Déterminer l'origine d'un quartz est pratiquement impossible sans la présence d'inclusions très spécifiques, ou la présence de la gangue. Par commodité, les deux derniers proviendraient du Brésil (entendons par la que c'est une question de probabilité, sachant que les quartz cactus africains sont généralement moins limpides, et que les gros quartz, lorsqu'ils ne sont pas alpins, viennent principalement du Brésil). Pour ce qui est du premier... cassé recristallisé avec fin de croissance type quartz fenêtre, ça peut venir de vraiment n'importe ou (excepté la France, car avec des inclusions type sidérite, je vois pas bien où on peut trouver en quantité des échantillons de cette taille avec des conditions de croissance particulières sur la fin). En bref, si je devais parier sur l'origine de ces quartz, je miserais pas un centime sur mon avis
  11. Phénomène de corrosion classique, en sachant que la corrosion n'est pas égale en fonction des faces positives ou négatives d'un individu. Je ne sais plus si c'est la face positive ou la face négative qui est la plus sensible à la corrosion (il faudrait que je me replonge dans mes docs), mais nous pouvons dire ici que la macle du Dauphiné s'exprime parfaitement en mélangeant complètement les faces z et r du rhomboèdre à un point où on est désormais incapable de dire si telle face est la face z ou la face r du rhomboèdre. De ce fait, le polissage qui fait suite à la corrosion au niveau de l'arrête est donc tout à fait normal. Le même individu dépourvu de macle du Dauphiné nous aurait alors montré une face entière polie, puis une entière corrodée, etc... La sensibilité à la corrosion s'exprime aussi très bien sur la face plagièdre x, souvent beaucoup plus exposée que le reste de l'individu. Avec un oeil exercé, la corrosion permet d'identifier la macle du Brésil (tous à vos macles de la Gardette pour vérifier le contact entre les deux individus qui est très riche en macles du Brésil).
  12. Ha oui, au fait : il faut aussi bien se méfier de la coloration fumée et enfumée. Si j'avais déjà fait la distinction entre les deux descriptions (fumé : activation des centres colorés et enfumé : présence d'impuretés qui colorent le quartz), c'est que cela peut éclairer quelques cas étranges au niveau de la coloration d'un individu ou d'un groupe d'individus. Pour ce qui est de la photo d'Orléans, on a sans doute un exemple frappant sur les équilibres des fluides dans une poche, le coeur de la géode n'ayant pas eu le même équilibre que le reste de la géode (fluides emprisonnés, microfissures colmatées, etc...), nous avons dès lors de belles surprises minéralogiques. Pour aller plus loin, la cristallisation peut se faire de différentes façons en fonction des températures, pressions, etc... tantôt à partir des arrêtes, tantôt à partir des faces, ce qui peut donner des résultats spectaculaires au niveau des variations de la présence des impuretés solides voire des concentration des éléments indispensables à l'activation des centres colorés (aluminium, fer...).
  13. Ho ben tu sais moi, dès que ça cause de quartz...
  14. Pour reprendre l'histoire de l'altitude des massifs alpins, il ne faut pas voir les choses comme elles sont aujourd'hui, mais comme elles étaient il y a 10M d'années par exemple. Sans me lancer dans la géologie pure, la surrection des Alpes ne date pas d'hier. Si l'estimation actuelle de la formation des quartz du Mont Blanc tourne entre 12 et 16km de profondeur (gradient géothermique de 30° par km), tout en sachant que la destruction des centres colorés est totale au delà de 200°C, l'exposition des quartz aujourd'hui situés à plus de 4000 mètres d'altitude n'était pas la même que les quartz situés à 2000 mètres d'altitude. Pour être clair, les quartz les plus élevés du massif furent un temps situé à 5km de profondeur (150°C) alors que les quartz les plus bas du massif étaient au même moment à 7km de profondeur (210°C). A raison d'1M d'année par km de surrection, les quartz situés aujourd'hui à plus de 4000 mètres ont reçus 2M d'années de plus de radiation que les quartz situés à 2000 mètres. Sans réelle connaissance des effets de radiation du granite du Mont Blanc, il n'est pas impossible qu'il y a 10M d'années, la radiation était nettement plus conséquente. Bien entendu, la géologie, ce n'est pas des mathématiques : la surrection ne fut pas rectiligne, comme le gradient géothermique ne fut pas homogène. Donc méfiance avec les théories. Ce petit exemple est donc valable pour tous les cas de figure : les quartz de pegmatites se sont formés en profondeur, pas en surface : si les températures qui ont accompagné leur lent voyage vers la surface n'a pas dépassé les 200°C à aucun moment, il y a de fortes chance qu'ils soient totalement morions si une source radioactive se situe à proximité. Et si on doute de la complexité pour déterminer les conditions exactes d'un gisement, il ne faut pas oublier qu'au moment du percement du tunnel du Mont Blanc, des sources chaudes de presque 35°C ont été mises à jour à quelques mètres de sources froides d'une quinzaine de degrés. Le gradient géothermique n'est pas une science exacte, et on peut parier que certains secteurs ont connu localement des variations spectaculaires (et destructrices de centres colorés en reprenant notre exemple?). La zonation type fantôme joue aussi un rôle : si vous arrivez à voir le fantôme grâce aux impuretés, inutile de vous faire un dessin pour vous expliquer qu'il peut y avoir aussi des concentrations en aluminium bien plus fortes. L'exemple le plus frappant reste le gwindel, et son fantôme de croissance en cône très peu chargé en aluminium, ce qui nous donne un joli manque de coloration au centre de l'individu. Les quartz Namibiens ont, me semble-t-il, une problématique identique, avec des gros écarts en impureté, ce qui nous donne des zones colorées et d'autres non colorées. Plus compliqué ensuite, c'est le rôle de l'hydrogène vis à vis d'un seuil se situant vers 50°C, qui implique une décoloration au delà de ce seuil, et une coloration en deçà de ce seuil. Mais la, j'ai pas étudié le truc, donc je vais m'abstenir d'approfondir la chose. Néanmoins, en sachant qu'une fissure alpine peut ne pas être homogène en fonction de la position des microfissures et de leur apport en fluides, on peut très bien imaginer qu'on peut voir le fond d'une poche avec des quartz fumés, alors que le début était hyalin... Nous avons bien de la chlorite répartie inégalement dans les fissures .
  15. Pour info : c'est les groupements [AlO4]-4 qui jouent le rôle des centres colorés en ce qui concerne les quartz fumés. La présence d'aluminium dans le quartz est presque systématique, mais toujours dans des proportions qui diffèrent. En outre, il y a des concentrations inégales, ce qui peut aboutir à des zonages visuels de la coloration. En théorie (et je dis bien en théorie, puisque c'est une conclusion totalement personnelle), la différence des teintes fumées dans le massif du Mont Blanc ne serait pas uniquement du à une exposition plus ou moins longue ou importante aux radiations naturelles du granite, mais bien à une décoloration due à la chaleur. Cela expliquerait en substance pourquoi on trouve majoritairement plus de quartz fumés voire morion (>3000 mètres) à haute altitude dans le massif, et autant de quartz hyalins ou légèrement fumés à faible altitude (<2500 mètres). Les quartz en haute altitude ont été moins longtemps exposés à une chaleur destructive des centres colorés (radiant géothermique) et donc plus longtemps exposés dans les conditions qui permettent l'activation des centres colorés. De ce fait, je pense que cela est applicable à tous les quartz du monde entier : concentration en aluminium, temps d'exposition, puissance de l'irradiation, exposition à la chaleur (l'exposition à la chaleur peut même sans doute varier dans une fissure de manière inégale, en fonction de la circulation des fluides : la encore, rien de prouvé, c'est une simple supposition qui arrangerait pas mal de monde face à l'incompréhension devant des découvertes bizarres ).
  16. Lille, ça fait loin pour un montagnard. J'espère qu'il sera possible d'enregistrer la conférence. Après quelques rapides recherches, je pense que le sujet "tournera" autour de la capacité de la silice à proposer une certaine distorsion de son réseau cristallin pour combler des lacunes. Sans cette distorsion, nous aurions des individus accolés plutôt qu'un seul. En bref, la distorsion expliquerait le comment du gwindel, mais pas le pourquoi. Pour ceux qui aimeraient s'intéresser un peu plus au sujet, et qui ne souhaitent pas trop se bruler les neurones, il existe un petit exercice simple qui consiste à... observer ses quartz! 1) observer un chapelet de quartz fenestrés, et remarquer que les différents individus qui semblent pousser dans un même axe ne sont en fait pas tout à fait parallèles entre eux. La "torsion" est une propriété classique du quartz, absolument pas limitée aux quartz macro-mosaïques alpins (Mont Blanc, Aar, mine Dodo...). 2) observer les quartz à âme, et remarquer qu'il existe deux types de croissance : les germes longs sous forme d'aiguille et les individus plats perpendiculaires à l'axe. Parfois, ces ensembles cohabitent et montrent bien que la cristallisation du quartz tient souvent à quelques menus détails à commencer par l'état du grain de quartz. 3) observer un quartz classique, et chercher à voir les sutures : sutures parallèles à l'axe, et vous avez sans doute un quartz macro-mosaïque, sutures en biais (avec parfois la naissance d'un sub- individu en relief), et vous avez sans doute un quartz lamellaire. Cette petite nuance (parfois infime) devrait normalement s'expliquer avec la conférence de Patrick Cordier.
  17. Le petit groupe en photo ressemble à ce que l'on peut trouver dans les conditions de croissance des quartz fenestrés. Pour faire très court (et résumer au delà de la réalité) : des conditions de croissance qui feront que le quartz prendra naissance à partir d'un grain de quartz contenu dans la roche (par exemple les quartz du Mont Blanc avec fluides hydrothermaux), ou des conditions de croissance qui feront qu'il y aura des germes longs à âme sur lesquels les individus principaux vont croitre (par exemple les quartz fenestrés avec fluides à méthane). En cours de croissance, il arrive que des individus cassent (tectonique...), et ils cicatrisent en formant des individus dits "flottants". Dans l'exemple qui nous intéresse, il suffirait d'avoir un petit bout de germe à âme cassé pour proposer ensuite ces fameux groupes de quartz (qui vont englober le fameux germe et le cacher à nos yeux). Pour ce qui est des individus trapus, la meilleure réponse se trouve sans doute dans le taux d'impuretés des fluides. En effet, les impuretés vont jouer un rôle important l'allongement ou épaississement d'un individu (il faut repenser au quartz lamellaire, qu'il faut comparer à un oignon : en fonction de l’étalement des couches, il peut changer d'habitus). En ce qui concerne certains individus trapus et aplatis (en quelque sorte asymétriques), pourquoi ne pas se pencher du côté des macles du Brésil? Je n'ai jamais encore trouvé de confirmation dans mes lectures par rapport à cela. Les quartz trapus ne sont pas rares, ou du moins, ils peuvent l'être à certains endroits et ne pas l'être à d'autres. La question qui concerne les cristaux annexes est plus complexe. On trouve bien de rares fois des interventions de type épitaxie pour le quartz, on constate aussi que le développement d'un quartz à âme ou d'un quartz cassé recristallisé suit l'agencement primaire de l'individu. On a aussi la macle du Japon ou de La Gardette avec l'agencement parfait de 2 individus. Pour le petit groupe sur la photo, c'est sans doute un évènement chaotique. Sans doute... A voir ce qu'il se passe dans des fluides à méthane entre 50 et 250°C environ.
  18. Ha, tu sais, c'est comme tout : on sait certaines choses, mais on en ignore d'autres. On dira que je suis la parfois à des endroits incongrus et que je croise des cristalliers au delà de 2500 mètres d'altitude .
  19. Les deux monstres ont été trouvés cette année et présentés au comité du musée de minéralogie de Cham : grosse galère pour les découvreurs, car les quartz étaient coincés entre les épontes. De mémoire, ces quartz n'ont pas été sortis au même moment. A noter la vrille d'un des deux, et le fait qu'il soit sceptre (je n'ai pas assez de recul sur les découvertes de ces 40 dernières années, mais un sceptre de cette taille la, c'est probablement un fait rare dans le massif).
  20. Aïe! Manquerait plus que je puisse avoir écrasé de petits animaux lorsque j'étais enfant.
  21. Hello! Il n'y a pas un quartz, mais deux qui sont enchâssés l'un dans l'autre (classique pour ce type d'habitus). Après examen, je vois toutes les faces du double rhomboèdre, il suffit juste de bien voir les deux individus, et de voir qu'il y a deux arrêtes sommitales qui appartiennent chacune à un individu. Le quartz cubique ne l'est pas, c'est simplement une curiosité de croissance lorsqu'un individu est contraint par d'autres. On en trouve dans tous les gisements, pour peu que l'on s'y attarde. C'est un quartz chloriteux, mais pas Prase (qui est une particularité avec inclusion d'hédenbergite).
  22. identification très délicate : le quartz de La Gardette, hormis sa qualité remarquable parfois, ressemble à bon nombre de quartz issus d'autres localités. le quartz de La Gardette n'est pas uniforme en terme d'habitus, selon qu'il a été récolté proche du contact sédimentaire, ou éloigné de ce même contact. Le seul moyen d'avoir quelques certitudes serait d'étudier les inclusions fluides et la composition des impuretés d'un cristal (ce qui signifie donc de le détruire, et de se lancer dans une aventure coûteuse). Pour ce genre d'achat, il faut privilégier un vendeur connu : le prix risque d'être plus élevé, mais cela s'accompagnera aussi d'une hausse de la garantie d'origine.
  23. Voilà! Photos plutôt médiocres dans l'ensemble, dommage. Je pensais avoir pourtant plus ou moins réussi mon coup, mais j'aurais du me fier à un avis pertinent qui m'avait souligné que le rendu était bien compliqué à obtenir. J'ai enfin vu pas mal de nouvelles têtes dont un certain nombre de géoforumeurs : promis, la prochaine fois, je reste un peu plus tard (car me barrer au milieu de l'apéro, c'est pas forcément une bonne idée!).
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