En fait, je me suis mal exprimé en parlant d’un accolement, pour rectifier je parlerai plus d’une interpénétration de cristaux dans le cas présent.
Il est vrai qu’en ce qui concerne les macles dites de « la Gardette » elles n’ont jamais été rencontrées à ce jour dans l’embrunais mais qui sait un jour ?
On en rencontre bien aux Deux-Alpes.
Il y a bien des textes anciens qui décrivent cette forme mais je ne saurais plus donner les auteurs, il faudrait faire des recherches un peu poussées.
Ce qu’il y a de sûr, ce n’est pas un seul cristal mais deux individus bien distincts, voir même trois.
Une simple observation sur les faces de l’interpénétration suffit à distinguer un détail au niveau de la " jonction " la présence d’un troisième individu.
Celui-ci est visible par une infime superposition d’une face supplémentaire de part et d'autre sur toute la longueur de la cristallisation.
En ce qui concerne la taille dans ces cas, la cristallisation est forcément plus grosse car le cristal est doublé et la longueur peut être rencontrée plus importante mais ce n’est pas une généralité comme pour toutes les autres macles.
Je rejoins greg sur son idée du Dauphiné, car c’est bien de cela qu’il est question, cette forme de cristallisation est bien une macle du Dauphiné.
On rencontre également la macle du Dauphiné visible sur des cristaux simples et pour la repérer, il suffit d'observer la pointe du ou des quartz où là, on peut deviner sur toutes les faces sommitales du prisme, la présence d'une partie dépolie et l'autre brillante, caractéristique de cette macle, quartz de l'Alpes d'Huez par exemple.