un ouvrage de Robert Halleux, fabuleux chercheur belge qui s'intéressa aux alchimistes d'un point de vue que je partage c'est à dire une fois débarrassé de ses vernis ésotériques, pour revenir aux pratiques primordiales, à la métallurgie (au sens d'exploitation des mines) et à la fabrication des couleurs.
Ici on trouvera la philologie, l'origine et le sens des termes, mais aussi les différentes hypothèses grecques des présocratiques aux aristotéliciens. Ce qui reste facsinant non pas dans la sur-spiritualité mais dans les logiques mises en place, me faisant toujours me demander ce qui peut pousser la science contemporaine à se distinguer si violemment des connaissances préindustrielles, rejet non unanime mais qd même dominant. Si on dit de Newton qu'il étudiait l'alchimie c'est pour en faire un passe temps honteux, alors qu'il devait simplement étudier les connaissances antérieures, greco-arabes, dans une continuité logique certes révolutionnaire mais non moins filiative
exemple de petite énigme personelle, le terme molybdène qui désigne le plomb - ou encore l'absence totale de référence au zinc et au blanc de zinc avant l'ère industrielle - je reste persuadé que ces matériaux étaient connus mais qu'un terme générique (par exemple céruse) ai recouvert les différences (comme cinabre a recouvert le vermillon et le minium)