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Géolynx

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  1. Géolynx

    ChatGPT4

    Bonjour. Il faudra m'expliquer le rapport entre l'identification d'une roche ou d'un minéral avec une photographie par une IA et l'établissement de cartes géologiques à grande échelle sur la base de données géophysiques aéroportées traitées. Quant aux docteurs en géologie qui sont inquiets pour leur avenir face à une potentielle IA qui les remplacerait bientôt, je ne connais pas. Si pour vous un géologue, c'est juste quelqu'un qui passe son temps à identifier des roches et des minéraux (et qui a de surcroît besoin de pousser jusqu'au doctorat pour acquérir cette compétence), vous avez une vision très réductrice du métier. L'identification des roches et minéraux pour un pétrologue, c'est juste l'étape numéro 1 dans un très long processus de recherche pour répondre à une question scientifique. Donc à ce niveau, les IAs seront probablement des outils utiles pour l'assistance, mais en aucun cas des remplaçantes (sinon, c'est la mort de la démarche scientifique). La seule inquiétude qu'on peut avoir, et qui concerne l'ensemble des professions, c'est l'utilisation inconsidérée et sans esprit critique de l'IA par n'importe qui qui déciderait de s'improviser expert d'un domaine sur cette base, sans rien vérifier, et qui aura de grande de chances de raconter et de faire n'importe quoi.
  2. Bonjour. Ils ne réagissent pas, car la pyrite n'est pas magnétique. La présence de l'élément chimique fer dans la composition d'un minéral ne le rend pas nécessairement magnétique, nombreux sont les minéraux contenu du fer qui ne sont pas magnétiques.
  3. Il y a eu quelques articles sur l'âge des minéralisations à fluorite de Montroc qui placent leur formation au cours du Mésozoïque, lors d'épisodes hydrothermaux régionaux concomitants de la fracturation généralisée induite par l'ouverture de l'Atlantique Nord. Notamment, les datations par le couple Sm-Nd sur les fluorites de Montroc ont sorti un âge vers 111 Ma (Munoz et al. (2004). Sm–Nd dating of fluorite from the worldclass Montroc fluorite deposit, southern Massif Central, France. https://link.springer.com/article/10.1007/s00126-004-0453-9) qui tombe en plein dans l'intervalle d'âges (122-96 Ma) déterminé par Boutin (2016) pour la formation de Trimouns.
  4. Bonjour. C'est effectivement un souci de pertinence, le Lidar est une technique fondée sur la réflexion d'une onde sur une surface pour en mesurer la distance très précisément, il s'agit donc d'une méthode non pénétrative. En archéologie, le Lidar permet de repérer des vestiges de structures qui, même enfouis, influent la microtopographie ce qui permet de les détecter. En paléontologie, à moins d'avoir un objet très proche de la surface qui influe sur la microtopographie, l'utilisation du Lidar n'a aucune pertinence.
  5. Bonjour. Le Sinémurien de Salins est plutôt connu pour être du calcaire à gryphées. En revanche, le Rhétien qui est juste en-dessous est connu pour être constitué d'argiles dites schisteuses, il doit donc s'agir de celles-ci. Ce ne sont pas des schistes au sens strict (roche métamorphique), on reste sur de la roche sédimentaire, généralement des argilites ou des marnes, mais avec un litage très fins qui leur donne cette structure "schisteuse".
  6. Damned ! A trop regarder le s final, j'en ai oublié le début. Mea culpa.
  7. Il y a effectivement le Guier, qui descend du Pilat et qui a récemment fait la une des actualités, qui n'est pas à confondre avec le Guiers, qui prend sa source dans la Chartreuse (ce qui rend la zone pas si propice à la présence d'or d'ailleurs) et qui marque la limite entre la Savoie et l'Isère dans l'avant-pays alpin.
  8. Le caractère bréchique ne m'apparaissait pas si évident sur les premières photos de Fred, mais avec les zoom sur la seconde fournée cela me paraît beaucoup plus clair. En revanche, s'agissant d'une brèche silicifiée, il y a quand même a minima le ciment qui s'est formé grâce à la circulation de fluide. Pour ce qui est des clastes, si on fait l'hypothèse que la roche est issu d'une brèche ayant subit plusieurs cycles de bréchification, il peut être probable que certains clastes soient aussi d'origine hydrothermale. Mais là, vu qu'on est en présence d'une volante sans plus de contexte, beaucoup d'hypothèses sur la genèse sont possibles, donc on peut disserter longtemps dessus. Les seules choses qu'on peut supposer avec un bon degré de certitude ont bien été résumée par phoscorite.
  9. Dans l'idée générale oui. Il y a probablement eu circulation de fluide hydrothermal saturé en silice que l'on peut supposer à la faveur de l'activité d'une faille, ce qui ne serait guère étonnant vu que le massif de la Serre est un pointement du socle granitique varisque situé le long d'une grande zone de faille qui relie le graben de la Bresse au graben d'Alsace. Si l'on regarde la géode avec tes différentes prises de vue, sa forme en 3D semble être un peu orientée et avoir la forme d'une fente ouverte, donc on peut imaginer l'ouverture d'un espace à la fin de la cristallisation de la roche hydrothermale qui a permis le développement des cristaux de quartz sur les bordures.
  10. Comme AMEDE, cela me semble avoir une tête de roche hydrothermale. La majorité des filons minéralisés exploités dans les mines sont issus d'une activité hydrothermale passée, c'est un phénomène assez courant dans les zones où la croûte terrestre est déformée et fracturée. Pour dater précisément la brèche, il peut être possible d'essayer de dater d'éventuels minéraux accessoires hydrothermaux, comme la monazite ou l'apatite, avec les couples U-Pb ou U/Th-Pb ou la muscovite avec le couple K/Ar. Mais bon, ce ne sont pas les roches les plus évidentes à dater, d'autant que les datations par les couples radiogéniques que j'ai mentionné peuvent avoir une bonne probabilité de foirer dans ce genre de contexte.
  11. Bonjour. Les points noirs m'ont tout l'air d'être les zones à gros graviers du fond marin, information utile pour les potentiels exploitants de cette ressource.
  12. Dès lors que tu as modification de la roche et de ses propriétés à l'état solide par modification des conditions physico-chimiques, il s'agit de métamorphisme. Après, du fait de la segmentation des disciplines et de leurs conventions propres, on préfèrera parler de métamorphisme dès lors que tu es dans sa fenêtre P-T (donc, à plus de 100 MPa et plus de 200-300 °C). Le métamorphisme est un phénomène qui peut être autant régional que local et dans ce que tu évoques, c'est du métamorphisme hydrothermal. Le métasomatisme, c'est du métamorphisme avec modification de la chimie de la roche, chose que se produit préférentiellement en présence d'un fluide hydrothermal, qui transporte chaleur et matière, ce qui est plus efficace au niveau thermodynamique pour provoquer les transformations.
  13. Pas de bile à se faire, c'est le genre d'erreur qui arrive couramment à un moment dans un protocole analytique sur un moment d'inattention. En réalisant des cartographies chimiques sur des amas de pyrite au laser au labo avec l'IR en charge de la machine, on était tombé sur des teneurs en arsenic très anormales (des pyrites arsénifères n'étant pas documentées dans le contexte). Et en réfléchissant un peu, l'IR a vite eu la réponse : on avait réalisé une carte chimique sur lame d'une veine d'arsénopyrite juste avant et l'arsenic étant persistant, il avait saturé le capteur de la machine. Donc, pas de pyrite arsénifère, mais pas non plus de carte de teneur en arsenic sur ces pyrites au final (ce n'était pas essentiel, mais c'était dommage).
  14. Oui attention à ce genre de terminologie. Quand on qualifie une roche, on suppose que l'on la classe selon son origine, pas son usage par les Humains. Quand je lis roche industrielle, je m'attends basiquement à voir une scorie ou autre résidu, pas une roche naturelle.
  15. Oui, c'est bien ce que j'avais vu sur la carte géologique pas d'orthogneiss ou même de gneiss proprement dit cité. Les roches sur les photos me rappellent bien davantage des schistes détritiques gréseux comme ceux qui affleurent dans les Pyrénées orientales qui peuvent parfois donner un aspect un peu gneissique, mais ça reste un truc très transitoire.
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