alain69

Allez, même si c'est redondant, je me fais plaisir avec ces 3 d'Olloix. Toutes sont nickel, quasiment gemmes, en tout cas pas du tout "givrées". Cristal à double terminaison de 12 cm Gros cristal d'une couleur et transparence.... à tomber ! (pas le cristal, bien sur !) (11 cm) Enfin, un joli petit groupe, d'une découverte plus récente. Le faciès est d'ailleurs différent, puisque les cristaux sont plus plats (Cristaux max 8 cm)

On continue avec une barytine du Col de Tribes, en Lozère. 9 cm de long On passe en Ardèche, avec cette association de St Peray : Barytine tabulaire, calcite, fluorite violette (7,5 cm de long) On termine par les malines. Mais pas de pompons ! Un petit bateau dont la coque est en pyrite et les voiles en barytine (juste pour l'esthetisme)

On continue par 3 echantillons de l'Allier. Bien que ce département soit beaucoup moins riche que son voisin du dessous (le puy de Dôme pour les nuls en géo), il y a eu quelques belles barytines. La première est une très belle et grande (17 cm) plaque de Buxières les Mines. Les cristaux font jusqu'à 2,5 cm La seconde pièce est plus confidentielle car elle provient d'une petite carrière à Verneuil en Bourbonnais (qui a aussi donné de beaux cubes de fluo jaunes). On en voit d'ailleurs des petits sur la photo. Enfin, la troisième représente un gros cristal de Néris-les-Bains (7 cm de haut)

On continue dans les vieilleries avec cette barytine de la Mine de La Poype, près de Vienne dans l'Isère Groupe de cristaux de 45 mm sur quartz fumé. On passe maintenant dans le gard, avec les barytines d'Alais dans le gard, au faciès très allongé en compagnie de calcite. On pouvait voir un très gros cristal (étiqueté comme anglésite !!!!) au Musée Guimet de Lyon, quand les collections étaient encore visibles. Pièce d'environ 8x8 cm Enfin, on termine avec ce flottant de barytine entièrement recouvert de microquartz, provenant des environs de Chavagniac-Lafayette, en Hte Loire (pièce de 10x11 cm)

Pour compléter la série ci-dessus, voici comment on trouvait fréquemment la barytine dans cette mine : la plupart des cristaux étaient embrochés par des aiguilles de stibine.

Quand on entre dans un post de 24 pages ............... dur, dur !!!!! Autant dire qu'on arrive bien apres la bataille !!!!!!!! Je ne vais pas remontrer des barytes de gisements qui ont été largement illustrés, comme les Malines ou le Morvan (entre parenthèses, BRAVO pour certaines pièces de Maine). Mais la barytine, c'est un peu comme la calcite. Sans dire qu'il y en a a tous les coins de rue, il y a un nombre incroyable de gisements en France. Pour une fois, les plus défavorisés seraient peut être les Bretons .. (aïe aïe , j'attends les reflexions !!!) Donc, je vais presenter des pieces qui n'obnt pas encore été photographiées. Soit parce qu'elles sortent d'un gisement oublié, soit parce qu'elles ont un faciès particulier ! Tout d'abord, une belle de Romanèche-Thorins. Ce gisement a fourni de magnifiques barytines, souvent colorées. Taille du specimen (env. 8x8 cm) Ensuite, pour continuer dans les vieilles mines, Flaviac. Il ne s'agit pas des barytines trouvées ces dernières années, mais celles provenant de la mine de stibine. Les cristaux sont gros, et ont un faciès allongé. Cristaux jaunes de barytine sur quartz. (5cm max) Groupe de cristaux de barytine sur quartz. Taille des cristaux 5 cm max.

Pour les fetes, tenue de soirée oblige ! N'oubliez pas le noeud papillon St Babel, 8 cm

Allez, sans trop en mettre, j'en mets 2 photo de minéraux des Farges pour la couleur. Pyromorphite de la mine des Farges près d'Ussel. Lame de barytine recouverte des deux cotés, belle couleur et belle brillance. Taille 8x8 cm. Pyromorphite des Farges. Echantillon de 8x4 cm formé uniquement de pyromorphite. A+

Je ne parlerai pas du Musée Guimet, que je connaissais très bien et où je passais pas mal de temps à regarder les vitrines (malgré certains étiquetages plus que douteux, voire meme farfelus). J'ai eu la chance de pouvoir à l'époque entrevoir les réserves et tiroirs. Je ne vous raconte pas la collection d'azurites et consoeurs de Chessy ! Rien que ça pourrait faire une Salle entière, et la notoriété internationale d'un musée à Lyon. Sans parler de la collection de fluos de Chermette ! Quel scandale ! Voilà quelqu'un qui fait don d'une collection inestimable à un musée de province, pour que les specimens dorment dans des caisses et ne soient pas visibles ! C'est pour ça que faire un don à un musée ...... Hum !!!!! Peut-être, mais à certaines conditions. (En absence d'héritier passionné, peut être vaut -il mieux vendre ses collections si on a un acheteur et faire la fete pour le restant de ses jours ?) Mais le cas des musées reflete en fait le desinteressement general de nos citoyens pour les sciences de la terre. Chaque année, des collections disparraissent ..... parce que personne ne veut plus s'en occuper. Il y a quelques années, j'ai vu disparaitre une collection régionale qui a été mélangée à du béton pour remblayer un dessous d'escalier (Véridique !!!) Le pire, c'est que ces gens là ne prennent pas la peine d'en informer les collectionneurs ! Je pense qu'un grand nombre d'entre eux seraient preneurs pour éviter la perte définitive d'objets de notre patrimoine.

Pour faire plaisir à Fred 09 J'ai en collection un grenat qui sort du MNHNP et qui provient du lac de Caillaouas, dans les pyrénées (site décrit dans le Lacroix). On dirait un peu de l'autrichien, mais en plus rouge. Cette pièce avait été exposée au muséum lors de l'exposition "minéraux français" dans les années 90 (gros cristal 22 mm). L'étiquette collée derrière indique "Almandin - Lac Caillaouas - Pyrénées" A+

Exact ! La legislation sur le travail considère les fibres d'amiante (et de tout genre d'ailleurs) comme dangereuses en deça de 5 microns. Le gros danger, c'est quand des produits qui contiennent de l'amiante sont usinés, sciés par exemple. De même, les exploitations sont dangereuses du fait des tirs qui pulverisent l'amiante et la reduise à l'état de poussières.

Et les belles vertes, alors ??? De mémoire, il y avait aussi de très belles fluorines vertes à Foisches (ou tout près). Même forme que les violettes (cuboctaèdre). J'en ai une en collection. Si personne n'envoie de photo, je le ferai pour changer un peu de couleur !

L'anglésite est assez fréquente au Mas Dieu. Si Alain Martaud n'a pas le temps de faire une photo, j'en enverrai une ce soir. La pièce possède un cristal de 15 mm et d'autres plus petits avec la paragenese typique (barytine, azurite, ....)

Jamy, Pour quelqu'un du Bas Rhin qui aime les vieux cailloux, tu dois savoir s'il existe en circulation des pièces du filon St Nicolas à Urbeis. On ne voit jamais les tetras, chalcos et whewellites qui ont fait la réputation du gisement. Si tu en possedes, envoie nous des photos ! Alain

Jamy !!!!!!!!!!!! Pour la skutterudite et la tetra de Ste Marie, Je suis horriblement jaloux ! Felicitations pour ces pièces Alain

Super ces pièces Fred 09 ! On a vu pas mal de Trimouns il y a une quinzaine d'années, mais c'est toujours resté confidentiel, ou confiné aux abords des pyrenees. Moi qui aime particulierement les calcites françaises (+ de 300 en collection, mais malheureusement pas de belle Trimouns), je suis vraiment admiratif devant certains de tes pieces. Chapeau ! Il faut dire que le N° special du Regne Mineral sur Trimouns etait plutot base sur les terres rares. Il y avait tres peu de calcite, quartz et dolomite.

Pas de probleme ! L'offretite est tout à fait caractéristique, en plus tres abondante. Ce qui n'est pas le cas de la mazzite, qui elle est très rare et ne se voit presqua qu'à la bino. Le tout est de casser un max de cailloux et d'emmener le tout à la maison, débiter en petits morceaux et tout bien regarder. La phillipsite et l'analcime sont aussi très belles ! Alain

Allez, une petite série avant d'aller dormir! Tout d'abord, le meilleur au sens que c'est du vieux français, provenant de la localité type. Aiguilles bleues de dumortierite, des aqueducs de Beaunan, près de Lyon (TL). Autant vous dire tout de suite que le gisement est complètement urbanisé. On continue avec une argentite sur gangue de Fontsante. pas courant, surtout qu'il n'y a eu qu'une seule découverte. Et pour finir ..... tout le monde (ou presque) connait les lithophyses de l'esterel. Mais rares sont celles qui contiennent des mineraux, comme par exemple ces beaux cristaux d'analcime (max. 8 mm)

Merci Alain, Mais 100 gisements, c'est à mon avis bien sous estimer le nombre. J'attends avec impatience la photo de la cérusite de La Pacaudière. D'après ce qu'on peut lire, il y a en effet eu du top mais très très difficile à s'en procurer ...........

C'est curieux de voir que, pour une ile de cette taille, on voit si peu de minéraux de Corse. Pourtant, même à l'époque de Lacroix, il a décrit pas mal de choses intéressantes, ne serait-ce dans les mines de stibine du nord de l'ile. Peut être les corses n'ont pas la vocation ...... J'ai sous la main 2 photos de minéraux corses. j'en ferai d'autres à l'occasion. Il s'agit d'un petit groupe (5 cm) de cristaux de stibine d'Ersa et ici d'un ensemble de cristaux de réalgar (9 mm pour le plus grand) sur microcristaux d'orpiment. Matra.

Bonsoir, Intéressante cette question. Avez-vous le Lacroix ? Lacroix fait une description des gisements de mercure aux alentours de Montpellier (Tome 2, p. 416). D'après ce qu'il dit, il semble qu'il y ait eu plusieurs occurences. Bien qu'il classe le gisement en "douteux", il ne donne aucun avis sur la réalité du gisement. La question reste ouverte. Bon courage ... mais rien ne permet de distinguer à l'oeil nu une goutte de mercure naturelle d'une goutte provenant d'un thermometre cassé, sauf l'analyse chimique. En effet, dans les thermomètres et autres instruments, le mercure a généralement été distillé, et est donc à peu rès pur. Ce n'est pas le cas pour le Hg naturel.

Je viens d'en retrouver une, d'un vieux gisement complètement tombé dans l'oubli, et pourtant décrit dans le Lacroix Géode de galène remplie de cristaux bruns de cérusite. Urcieres, Cher (taille des cristaux jusqu'à 8 mm)

Enfin, on terminera la soirée avec une sellaite du glacier de Gerboulaz, sa localité type suivie par une stolzite (groupe de 11 mm), provenant non pas de Ste Lucie, mais d'un autre gisement de Lozère : Les Salces (qui a aussi fourni de très belles pyromorphites)

On continue ce tour de France par une tyrolite de Lodève suivie par une géode de kasolite de Grury (Saône & Loire) pour terminer par un retour en Bretagne, avec cet argent natif de Huelgoat, collé à la cire sur son socle de bois.

On continue avec deux belles tétraédrites du célèbre gite de Cabrières, dans l'hérault. La première est avec chalcopyrite, la seconde avec un petit bouquet de quartz. Taille des cristaux, jusqu'à 30 mm. Enfin, une rareté moderne de Salsigne : childrenite. La childrenite fut asez commune a Salsigne, sauf en gros cristaux comme celui photographié (22 mm)