alain69

Pour continuer dans les raretés, voici une offretite du Mt Semiol, au dessus de Montbrison, récoltée l'été dernier. L'affleurement est tout petit, pas plus d'un mètre dans le talus. Du rare et du vieux avec ce superbe cuivre de La Pacaudière accompagné de chrysocolle, dans sa gangue typique de quartz + cuprite Une géode typique, que les frangins bretons ne manqueront pas de reconnaitre. Petits amas mousseux d'argent natif de Huelgoat

Une belle proustite très fraiche de Ste Croix aux Mines (et non pas Ste Marie aux Mines) Une gédrite (appelée par son vieux nom) de sa localité type Une petite touffe de dundasite du Mas Dieu, Gard

Un tapis de petits cubes de bromargyrite (ou bien est-ce de l'embolite, terme intermédiaire Br/Cl) de Huelgoat sur la gangue rouge caracteristique Une mouche de 3 mm de bismuth natif, entouré de russellite et Zavaritskite des Montmins des cristaux de richelsdorfite du Val de Villé

Encore quelques raretés françaises. Je laisserai ensuite le soin a Alain Martaud de compléter. Tout d'abord, une rareté alpine. Un cinabre de la région de Laffrey, beaucoup plus connu pour ses belles blendes jaunes Ensuite, une pièce récente qui provient de Salsigne. Une gormanite. Seul quelques specimens ont été trouvés dans un bloc unique (cf. N° special du Regne Mineral sur Salsigne) Enfin, un détail d'un échantillon de Nuffieldite des Montées Pellissier.

Encore une magnétite (décidement !) épigénisée en Limonite qui nous vient de Framont (cristaux jusqu'à 18 mm d'arete) Si on reste dans le coin, une ferrimolybdite avec molybdénite de Chateau-Lambert Enfin, on redescend dans le sud avec cette Willemite de Peyrebrune

Et si on continuait du coté du patrimoine français peu ou pas connu ? Un cinabre avec pyrite et Quartz de La Chapelle en Juger, vers St Lô (c'est pas loin de la Bretagne ça) Une superbe magnétite dans les schistes carbonés de Combenègre, Aveyron Une autre superbe magnétite en cristaux jusqu'à 2 cm de La Ferté, près Le Mans. A tout à l'heure pour d'autres raretés

Encore une pièce intéressante pour son pedigree ! 4 étiquettes (et la mienne en prime au prochain propriétaire !)

Une piece marrante, une molybdénite sur granulite. Regardez l'étiquette, et vous verrez que, même quand vous marchez dans la rue, baissez la tête ! Les surprises sont là où on les attend le moins .........

On continue avec les raretés : une cuprite bien cristallisée du Crozet, La Pacaudière, Loire. Sur l'étiquette collée, tous les détails jusqu'aux dendrites de cuivre et d'argent (pour l'argent, je sais qu'il y en a eu comme rareté dans le gisement, mais la pièce ne montre, à mon avis, que des dendrites de Cu)

Bonjour à tous et surtout à mon homonyme "Martaud" qui vient de s'inscrire. Pour continuer dans les pièces historiques ....... Une grande rareté française : la svanbergite de Chizeuil. Elle a une étiquette collée au dos et d'autres étiquettes, que je n'ai pas encore retrouvées pour une photo. Toujours dans l'historique. Voici une étiquette typique que beaucoup connaissent : c'est la collection "Vésigné" Ces étiquettes étaient assez courantes il y a une vingtaine d'années.

Bonjour, Pour ce qui est du gros cristal gravé, je ne sais pas qui le detient actuellement. Je peux juste vous dire que vous pouvez en voir des photos dans le Regne Mineral N° 23, p. 21, article signé Daniel Gol. A cette epoque, d'apres ce que dit l'auteur, il etait encore chez son proprietaire. Il est effectivement gravé sur toutes ses faces. Dommage ! Il aurait mieux fallu y coller des étiquettes. Mais je me souviens aussi d'un fameux cristal de stibine provenant soit disant de la Lucette, qui avait aussi ete grave par son decouvreur.

Pour la Fuloppite, c'est bien sur Anzat le Luguet (voir l'avant dernier Regne Mineral)

Ah Ah ! J'ai en fait rerement vu des photos de ces mineraux de Beausejour. J'aimerais bien en voir à l'occasion.

L'université catholique de Lyon, qui était située dans la presqu'ile (entre Rhône et Saône, pour ceux qui ne connaissent pas) a fusionné il y a des années avec l'Ecole Supérieure de Chimie de Lyon pour former la nouvelle école CPE-Lyon. Cette université, où avait travaillé et enseigné Gonnard, possédait une collection remarquable de vieux minéraux français et étrangers. Lors de l'innondation de Lyon au début du 19eme, les collections ont été innondées et la quasi totalité des étiquettes a été endommagée. De nouvelles étiquettes ont été faites, quand les anciennes étaient toujours lisibles. Je vous présente ici une de ces étiquettes qui ont résisté aux intempéries (à gauche) ainsi que la nouvelle étiquette correspondante. Je n'ai pas plus de 10 étiquettes originales en collection. Si vous enn avez, prenezen soin; elles sont très rares ! Et bien sur, la photo de la chalcopyrite correspondante (qui, elle, n'a rien de spécial)

Exact, pour les mineraux de boisejour. j'en ai en collec. avec étiquette d'origine en prime. j'essaierai de faire une photo, mais ça se présente essentiellement sous forme de petits poils blancs.

J'y suis allé il y a bien 20 ans. Dans la carrière, il y a de très nombreux rognons de psilomelane. C'est noir, ça tache, mais il y en avait plein. C'est tout ce que j'ai pu trouver, car je ne suis pas entré dans la galerie. Même aux abords du puits, on trouve de nombreux specimens.

Plus récent, avec ces étiquettes du SCEM du BRGM Une pyromorphite du beaujolais avec son étiquette collée au dos. Ces étiquettes collées, manuscrites et de forme ovale sont typiques de Gonnard. Partiquement tous ses échantillons étaient catalogués de cette façon.

Allez, encore quelques vieilles étiquettes Un autre exemple de specimen de Chervet. l'étiquette parle pour moi ! Voici une anhydrite d'Arnave (Ariège) et voici une de ses étiquettes : Il s'agit en fait d'une étiquette de l'Ecole des Mines à Paris. En effet, à l'époque, l'école disposait de specimen qu'on sacrifiait (Eh oui) pour les travaux pratiques des futurs ingénieurs. D'où le sigle TPE "Travaux Pratiques de d'l'Ecole". Nombre de ces étiquettes étaient collées ou agrafées à leur boite en carton. On note que le specimen a été donné par Alfred Lacroix en personne.

Pour finir pour aujourd'hui, les étiquettes de Chervet. Ces étiquettes sont moyennement anciennes (1950 environ), mais elles sont très belles, et immédiatement reconnaissables ! Un grenat de l'Ile de Groix avec son étiquette Deux étiquettes se rapportant à un grenat de l'Allier.

Voici une ancienne celestite de Brousseval, Hte Marne. Elle possède plusieurs étiquettes, dont une belle étiquette d'Aimé Deyrolles. Pas de problème pour reconnaitre les étiquettes lorsqu'il s'agit d'un comptoir de minéralogie (Deyrolles, Boubée ...) En général, le nom est sur l'étiquette. Je montre cette étiquette car elle a la particularité de montré un truc rigolo. A gauche du nom, vous pouvez lire "IEE". Qu'est-ce que cela veut bien vouloir dire ???? Il faut savoir qu'à une certaine période, la vente publique de minéraux était interdite. Les marchands de minéraux ont alors eu l'idée de ne pas noter le prix de leurs minéraux, mais d'utiliser un code. Pour remplacer les dix chiffres de 0 à 9, ils ont pris 9 lettres dans un nom de ..........minéral, bien sur. Pour cela, il fallait un nom de 10 lettres, sans aucune répétition. Ils ont choisi TOURMALINE. Ainsi, T = 1, O = 2, U = 3, .....E = 0. On vit ainsi que l'échantillon présent vallait à l'époque 800 francs. Je ne sais pas à combien cela correspond, mais c'est assez marrant de pouvoir ainsi déchiffrer les étiquettes. Si vous en possédez, amusez-vous !

Les echantillons sur socle. Ici l'étiquette est collé sur socle en bois peint. J'ai récupéré pas mal de specimens provenant d'une collection, effectuée dans les années 1850 dans la région de Lyon. Ici, il s'agit d'une vieille pièce de pyrargyrite de Ste Marie qui était au Museum d'Histoire Naturelle de Paris. Voici son étiquette : Cette étiquette est particulière car elle a été écrite de la main même d'Alfred Lacroix. Pour ceux qui en possèdent, les minéraux ayant appartenu au MNHNP ont un numéro qui s'ecrit XX-XXXX les 2 ou trois premiers chiffres (ici 108) permettent de savoir que le specimen est entré au musée en 1908. S'il s'agissait de 76, il aurait été entré en 1876. Par contre, si vous voyez 204, c'est qu'il est entré en 2004. Ceci vous permet de dater les specimens.

Un échantillon d'or de la Gardette ancien. Il possède 4 étiquettes anciennes.

Bonjour à tous, Je ne peux pas vous montrer tous les specimens que j'ai avec leurs etiquettes anciennes (plus de 1000). Je vais vous montrer quelques specimens triés et vous expliquer au fur et a mesure pourquoi je les ai choisis. Tout d'abord, les specimens avec de nombreuses etiquettes. Un mineral ancien est generalement passe dans les mains de plusieurs collectionneurs, chacun ayant laissé sa propre étiquette. L'étiquetage des specimens est très important. En effet, si aujourd'hui un specimen est entre vos mains, demain il appartiendra a quelqu'un d'autre car personne n'est eternel. Il est donc important que tout un chacun sache d'ou vient son caillou, et à qui il a appartenu auparavant. Bien sur, tous les collectionneurs n'ont pas laissé leur nom sur leurs étiquettes. Mais avec un peu d'habitude, il est assez facile de savoir à qui appartenait une etiquette. Comme vous allez le voir, certaines sont vraiment caractéristiques§ Voici un vieux specimen de dufrenite du Limousin, avec ses trois étiquettes. La plus petite était collée au dos de la pièce, mais elle a fini par se décoller. La dernière étiquette, avec composition chimique, est particulièrement belle

Un ensemble super frais des Farges, avec des cristaux centimétriques Si vous voulez en voir plus, je vous invite à visiter les photos que j'ai mises sur le Post "Pontgibaud".

Un superbe groupe de cerusite rose de Charion en Poule, dans le beaujolais (2 cm) avec l'étiquette collée au dos.