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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

icarealcyon

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Messages posté(e)s par icarealcyon

  1. Bonjour, +1 pour la ressemblance avec l'objet de Caterpillar !

    Ce qui me gêne pour attribuer ce vestige à un poisson ou un sélacien c'est tout bêtement la couleur.

    Les restes de ceux-ci sont invariablement de couleur ambre à brun-rouge, jamais noire, du moins sur les sites que je connais. 

    Ce qui est noir: les végétaux, et les crochets de bélemnites.

  2. +1 avec 1frangin ! Ces galets ressemblent vraiment beaucoup au matériau vendu ailleurs sous l'appellation "purple lepidolite', en provenance de la mine Bikita au Zimbabwé. Il s'agit certainement d'une roche (= plusieurs minéraux) qui en contient beaucoup; ça a l'air de pouvoir bien se tailler et sculpter, ce qui est étonnant compte-tenu de la nature feuilletée du minéral lépidolite.

    Un exemplaire brut :

    bikita zim.jpg

    bikita mine.jpg

  3. Merci beaucoup à tous pour cette identification express ! 

    Le dessous de la citerne doit lui offrir un logis bien protégé des prédateurs.

    Hé non Amédé, je ne suis pas en Creuse; mais mon époux doit s'y rendre souvent pour sa maman. Perso, je n'aime pas trop ce coin-là de la Creuse (qui en a évidemment de bien plus jolis) où elle a choisi d'habiter: rien que des étangs et des forêts sombres et humides. Je préfère la lumière et la steppe des Causses !

  4. Voici un modeste caillou, qui m'a tapé dans l'oeil: une pyrite qui héberge dans un creux des cristaux prismatiques allongés d'arsénopyrite arrangés en "flocons de neige", en plusieurs groupes, de la mine Julcani, Pérou. Malgré mes recherches, je n'ai pas trouvé d'autres spécimens semblables sur le net. L'arsénopyrite peut donc constituer des macles réticulées comme la cérusite ?

     

    IMG_1551.thumb.JPG.94826ed673c918cedfea9ad776ef03b4.JPG

  5. Bonjour, j'observe ce phénomène sur des barytines jaunes atypiques de Montmirat, Lozère. Les barytines blanches/incolores du même secteur ne réagissent pas aux UV.  Je peux compter jusqu'à 3 avant disparition de la phosphorescence. La nuance verte y est présente, quoique moins prononcée. Sous UV longs, la fluorescence est blanc-jaune. La forme, les proportions et l'arrangement des cristaux de ces barytines est identique à celle des spécimens de Machow; sans l'arborescence des cristaux de Lubin.

  6. Bonjour Hugo, oui ça existe, c'est souvent très beau, et ce n'est pas "bidouillé". La taille en sphère est ce qui le met le plus en valeur.

    Les quartz roses étoilés malgaches peuvent être de couleur rose bien marquée, comme la petite sphère le plus à droite sur la photo.

    Ton interlocuteur pourrait peut-être te faire une video de ces pierres en plein soleil, bien orientées, car l'astérisme ne se voit pas n'importe où à la surface des sphères.

    On perçoit généralement mieux l'astérisme sur les pierres de couleur soutenue, mais certaines l'ont plus intense que d'autres. Cela dépend de la densité et de l'orientation des cristaux de rutile en inclusions inframicroscopiques, à l'origine du phénomène. L'astérisme à 6 branches n'est bien visible que sur un seul axe; si on regarde la sphère ailleurs que sur cet axe, on voit uniquement un effet oeil-de-chat (une ligne lumineuse claire qui départage deux zones de tonalité distincte). 

    Ce qui est assez spectaculaire sur certains quartz roses étoilés malgaches, c'est cette impression étrange que l'étoile "flotte" au-dessus de la surface de la pierre. Pure illusion d'optique, bien sûr.

  7. Rhoo vous êtes caustiques vous alors...

    Il y a 4 heures, Yotna a dit :

    La femme de 62 ans dit qu'elle a déjà vu des fragments de lave et qu'elle a remarqué les mêmes formes pétillantes sur son rocher, qu'elle a trouvées plus tôt cette semaine.

    Elle a déclaré: "C'est fascinant. Cela a évidemment été sous des températures extrêmement élevées.

    Moi, j'ai un faible pour la traduction Google reprise telle que, c'est d'un charme tout oulipien ...

  8. Bonjour Hildo1987, merci pour cette information et cette doc, j'ignorais l'existence de ces recherches dans le Bathonien. Je n'accède qu'aux résumés des 2 premiers articles, mais j'ai pu avoir le 3ème qui apparait comme une bonne synthèse.

     

    Les éléments de comparaison ne manquent pas, c'est très intéressant. Je m'intéresse autant aux formations lumachelliques en elles-mêmes, qu'aux micro-restes de vertébrés qu'elles contiennent. "Mes" dépôts sont tous strictement marins. Leurs modes de formation sont probablement divers: régurgitation de gros poisson ou requin (quand gastrolithes présents), concentration dans une cuvette ou un chenal sous l'effet des courants,  blocage contre un obstacle volumineux genre branche d'arbre ou grosse coquille... Je pense avoir observé tous ces différents cas de figure. Ces dépôts sont très riches en foraminifères (rotaliidae et autres), bryozoaires et ostracodes très bien conservés. Je n'y ai jamais trouvé le moindre reste de reptile à ce jour, ce qui m'étonne en soi.

     

    Un passage du troisième article peut parfaitement s'appliquer aussi à ces dépôts toarciens:

     

    "However, genuine observations about the microvertebrates for the Grands Causses can be made. Firstly, the fossil content can vary considerably between different localities as well as between layers within the same site.

     

    Dans mon cas, on pourrait rajouter que la composition des dépôts lumachelliques varie également "verticalement" selon les horizons, tant dans la composition de base d'invertébrés, que la faune de poissons et de requins. Logique que ça change: si on se base sur une durée moyenne de 200 000 ans pour chaque horizon, on couvre une période de 4.4 MA.

  9. Merci beaucoup pour cette documentation Hildo1987. Annea et Jurobatos sont effectivement des genres confirmés depuis cet article; ils sont tous les deux présents dans cette faune caussenarde de la z à aalensis. Jurobatos semble apparaitre dans ce niveau, tandis que le genre Annea est présent dès le sommet de la z à bifrons (horizon à semipolitum, avec un pic de fréquence à la base de la z à variabilis, au-delà de laquelle il se raréfie. Dans la zone à aalensis, je n'en ai trouvé à ce jour que 2 exemplaires, les deux de taille minuscule (0.5 mm environ).

     

    A ce jour, j'ai découvert 3 dents similaires à celles que nous avons rapprochées d'Hétérodontus, plus haut sur ce fil. Elles présentent des proportions légèrement différentes par rapport aux exemplaires de la z à variabilis, les cuspides sont plus élevées, mais la partie arrondie ("apron") à la base de la couronne est similaire.

  10. Le 01/07/2021 à 11:05, elasmo a dit :

    Je pense que tu veux parler de cette publication ? (en fait tu avait orthographié Microtoxodon au lieu de Microtoxodus)

     

    Ouh là là... et dire que mes vacances c'est pas avant septembre !  :treve:Oui, c'est cet article-là ! Je l'ai téléchargé du coup. Le tableau comparatif de fréquences des genres est également très intéressant. C'est bien dommage qu'il n'y ait pas la figuration des dents décrites. C'est fréquent dans les articles en libre accès de cet auteur, je comprends pas pourquoi ! 

     

    Merci pour ton aide précieuse Jean-François, le site shark-references.com est d'une efficacité redoutable.

     

  11. Merci beaucoup pour ces articles et ces arguments, Jean-François ! C'est sûr qu'avec un exemplaire non dégagé sur toutes ses faces on est réduit aux présomptions. Je ne retrouve d'ailleurs plus le dessin de Microtoxodon, ni l'article en question sur Google, alors que je l'ai vu il y a quelques jours. 

     

    Au passage, j'ai reconnu dans ta riche documentation des exemplaires similaires à certaines de mes trouvailles récentes, en particulier la dent multicuspide de dapediidae, les dents broyeuses de Lissodus, ainsi que Protospinax. Ces jours-ci, je n'ai pas pu consacrer de temps à l'identification des nouveautés. Le terrain, nettoyage, examen bino, marquage et rangement occupent tout mon temps libre. J'ai posté les quelques photos acceptables que j'ai pu prendre, mais les exemplaires remarquables sont de l'ordre de plusieurs dizaines pour chacun des sites échantillonnés (8 à ce jour).

     

    Je ne me risquerai pas à dégager cette dent de son caillou, ce seront ceux qui l'étudieront, avec le matériel correct et le savoir-faire. Les racines sont plus souvent bien conservées dans ces sites du Toarcien terminal, mais elles sont très fragiles et nécessitent une consolidation.

     

    Un fil rouge pour moi  ce tableau de J KRIWET:

     

    751218809_jkriwetstratigraphic-distribution-of-Early-to-early-Middle-Jurassicelasmobranchs.png.192818888886eca5c225d6a5240b41a0.png

     

    et un comparatif des genres selon les zones du Toarcien établi par D DELSATE et R WEIS, entre Normandie et Lorraine. L'Occitanie présentera encore une autre répartition; mais on note la même "zone blanche" que j'observe ici dans la zone à insigne, alors que la sédimentation est continue :

     

    508837826_comparatiftoarcien.JPG.d2cc32c0795053620fe705626471e262.JPG  

     

  12. Il y a 15 heures, Chimera a dit :

    En tout cas très belle faune, sur une période complexe qui voit l'émergence et la convergence de nombreux de groupes, ce qui rend plus complexe la diagnose.  

    On a en effet l'impression d'une évolution très rapide, à la fois dans le profil des peuplements que dans l'aspect des dents. A part les hybodontes, toutes les autres formes ne se trouvent pas dans ces dimensions et ces aspects dans les zones sous-jacentes. D'après les niveaux-repère présents et la faune connexe (dont les ammonites-index), mes différents sites du Toarcien terminal sont contemporains les uns des autres, à peu de chose près. Une fourchette de quelque milliers d'années grand maximum ? Pour une raison qui m'échappe, ce type de dépôt s'est produit plus fréquemment à ce moment-là que dans le Toarcien moyen et la zone à Thouarsense.

     

    Sur le nombre, j'arrive à trouver plus fréquemment que dans les niveaux inférieurs des dents ou des ossicules dermiques conservés avec leur racine, des couronnes complètes, comme cette dent d'"Hétérodontus" de 1 mm, du dernier site visité ce week-end, le septième. 

    20210621_100024.thumb.jpg.354895f41c2a6a7e8d48758735105fbf.jpg

     

  13. La couleur des pierres du tour m'évoque celle de certains grenats rhodolite du Mozambique ou Madagascar. 

    il y a 50 minutes, 1frangin a dit :

    pas un bijoutier de quartier (sauf s'il est diplomé gemmologue ...)

     

    Oh oui, une amie s'est fait persuader par son bijoutier "de famille" que la pierre sur sa bague (une très belle rubellite) n'était que "du verre" et il lui a fourgué à la place une améthyste pâle. sans lui rendre le bout de verre (jeté à la poubelle bien sûr :masque:).

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