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icarealcyon

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Tout ce qui a été posté par icarealcyon

  1. Je n'ai pas de photos de terriers...Ces structures, communes dans le Domérien marneux, excèdent rarement une dizaine de cm de long. Le remplissage est pyriteux ou phosphaté (le plus souvent), et toujours vertical en place. Aucun os répertorié dans le Domérien lozérien à ma connaissance. Je vais photographier en gros plan des os du Toarcien inférieur et moyen pour comparaison. Je dispose de nombreuses vertèbres, de côtes et d'un rostre d'ichthyosaure, trouvés dans différents niveaux et dans un état très variable de pyritisation et de conservation. La structure de surface des vertèbres fortement imprégnées de pyrite, en particulier, est extrêmement similaire à celle de cet "objet" domérien, là ou elle est observable, du fait de la présence envahissante de la pyrite. Dans les schistes-cartons, la matière osseuse prend un aspect différent: très noire et fragile mais sans pyrite observable.
  2. Grenouilles zen au Jardin des Plantes de Montpellier !
  3. Joli mois de juin sur le Causse de Sauveterre en Lozère (c'est pas encore ça en ce moment !)
  4. Pour une dureté de 2 à 2.5 on pourrait penser d'abord à du gypse bien limpide et cristallisé. L'aspect de la base du caillou est assez évocatrice du gypse d'ailleurs. Par contre, pour la densité, si elle est juste, ça ne colle pas: le gypse est moins dense: 2.31 à 2.33.
  5. Bonjour, si vous habitez vers Montpellier, il y a le Musée des Dinosaures de Mèze (34), et le musée des Dinosaures d'Espéraza (11) qui organisent des fouilles chaque été !
  6. Voici deux vues supplémentaires qui montrent le profil de la pièce, au niveau du premier tiers comportant la partie élargie. On voit nettement la compression subie par cet objet.
  7. C'est LA première question que je me suis posée, moi aussi, lors de la découverte ! Le spécimen reposait à l"horizontale dans la couche marneuse. La dimension serait véritablement énorme pour un terrier dans le Domérien, sans parler de la forme globale, la fine striation, et l'hétérogénéité de l'intérieur de la partie longue (aspect en 2 zones concentriques). Ensuite, l'examen à la bino achève d'exclure un Planolites. La structure de surface, fibrilleuse, et la comparaison avec de la matière osseuse fortement pyritisée, comme on en trouve au-dessus dans le Toarcien, penche nettement en faveur de l'os plutôt que du bois (qui serait carbonisé comme les autres occurrences de bois fossile sur ce site). Il a subi une forte compression, avec des cassures fossilisées. Comme il est trop fragile pour être entièrement réassemblé, j'ai pris en photo la tranche la plus fraîche de la partie allongée, ainsi que d'un petit morceau détaché de la partie élargie (que je trouve bien "parlant"), et enfin un zoom sur cette dernière.
  8. La structure de surface, et interne, malheureusement non visible sur mes photos.
  9. Là, il faut que vous réalisiez au moins 2 petits tests pour nous aider un peu: test de dureté en essayant de rayer du verre, et ensuite du quartz si c'est oui; et aussi faire un test de trace sur de la porcelaine depolie: si le caillou laisse une marque colorée, on peut éliminer le diamant. La couleur de la poudre peut nous renseigner sur sa nature.
  10. La première est une aurichalcite (nom mal écrit sur l'étiquette !)
  11. Pour moi, ce sont effectivement 4 rubis bruts.
  12. Pas de fossiles à ma connaissance. Les conditions n'ont jamais été favorables...L'île est entièrement constituée de roches volcaniques qui vont du basalte à l'andésite (cette dernière aux Pitons du Carbet et surtout à la Montagne Pelée). Pour les minéraux, il faut quand même ouvrir l'oeil, car sans jamais avoir eu l'occasion de prospecter méthodiquement, famille oblige, certains endroits m'ont parus prometteurs. A l'extrême sud de l'ile, près de la Savane des Pétrifications (réserve géologique !) il me semble bien avoir trouvé en 1982 de la natrolite (ou une autre zéolite aciculaire) dans les fissures du basalte altéré. Affleurements anciens, minéraux passablement abîmés. En 2007, suivant la côte rocheuse de la Trinité, vers la Baie des Boucaniers, je suis tombée sur des filons de calcédoine concrétionnée qui prenait un aspect corailliforme dans le basalte très altéré ! Dans le petit musée de la bibliothèque de Fort de France, on peut admirer une magnifique géode d'améthyste trouvée sur l'ïle ( j'ai comme un gros doute sur sa provenance ??? Bon, c'est quand même possible ). Sinon, effectivement, coquillages, oiseaux et entomofaune ont de quoi combler plusieurs vies d'un naturaliste
  13. Les Lepisostées sont des poissons d'eau douce actuellement... Magnifique sujet et véritable immersion dans le "greenhouse" qu'était le climat de notre beau pays à l'éocène
  14. Les "bons génies du foyer" en Martinique :les lézards anolis...Grands dévoreurs d'insectes en tout genre, ils sont bienvenus, incroyablement familiers, chacun avec son petit caractère.
  15. Des oiseaux-mouche abonnés aux biberons d'eau sucrée chez mes parents, à Balata sur les hauteurs de Fort-de France:
  16. Merci Gaël pour ce magnifique travail de documentation. Il fallait le trouver cet article Ces petits animaux qui hantent les mers sans grand changement depuis l'aire primaire sont vraiment aussi discrets dans les publications que dans leur milieu de vie ! Bon, les miens ont trouvé quelqu'un qui souhaite les étudier, et ce, grâce à Géoforum !! Je m'intéresse aussi aux mollusques actuels, dans le prolongement des fossiles. J'ai rencontré des chitons vivants à deux occasions: l'une en Martinique, où ils vivent sur les rochers littoraux, comme les patelles, du côté océan Atlantique (jamais vu du côté mer Caraïbe). Ils peuvent atteindre dans les 6 cm de long pied non compris, la couche nacrée à l'intérieur des articles est bleu-vert vif. Et puis d'autres, aux falaises de Colleville sur Mer (Calvados): là ils étaient plus petits (2 cm maxi) et ils se logeaient sous des petits morceaux de calcaire bajocien, enfoncés dans le sable en zone intertidale. Du coup, je ne leur ai pas volé leur maison et les ai remis en place !
  17. Pour votre spécimen, c'est entre les deux. Anthozonite en tout cas pour l'ultime phase de croissance des cristaux ! Pas totalement à l'intérieur (zonation ? à rechercher à la bino) La couleur violet très foncé de l'anthozonite est provoquée par l'ionisation du calcium et la présence d'ozone (oxygène ionisé) dans la maille moléculaire de la fluorine. Ceci est dû à l'exposition à une source de radioactivité. S'il y a zonation, cette exposition a varié au cours de la croissance cristalline !
  18. Oui, j'ai pensé à une possible substitution du baryum par le strontium. Quand elles ont cette propriété, la forme des cristaux diffère un peu des autres: tablettes proportionnellement plus fines, aspect différent des petites faces... Le bleuissement est très léger, surtout visible sur les faces latérales, en plongée dans le cristal. Elles retournent au gris en quelques heures. Rien à voir assurément avec les cristaux de Nador ou de Cerro Warihuyn ! Sur leur gisement elles sont très localisées, les autres autour ayant un aspect plus classique. Mais la barytine bleue, bien bleue (à moins qu'il s'agisse là de célestite !), existe bel et bien dans l'Hettangien lozérien, rarissime, sur des spots bien précis (mais pas à Montmirat toutefois). Jusqu'à présent je ne l'ai trouvée que noyée dans des calcites, toujours une grosse surprise, intérêt minéralogique à défaut d'esthétique, s'agissant de fines lamelles noyées dans la masse.
  19. Trouvé oui, mais pas sur le terrain....
  20. J'aimerais bien en chercher... mais c'est déjà dur de ne pas se disperser et de trouver le temps de chercher alors que j'habite en plein milieu de mon terrain de chasse... Voici la photo de mon petit dernier...un coléoptère de 100 MA qui a la tête du vizir Iznogoud
  21. Merci pour cet article très intéressant ! En Lozère, les premières formes arborant cette particularité apparaissent dans le Domérien supérieur (Z à pleuroceras spinatum) où elles sont très rares et elles disparaissent dans le toarcien moyen (z et sz à Hildoceras bifrons). En restant toujours beaucoup plus rares que les rostres de bélemnites "normaux" (passaloteuthis...), c'est dans la sous-zone (je devrais mieux dire "horizon à porpoceras") où se trouvait le bois qu'ils sont les plus nombreux. Les schistes cartons contiennent également des individus, dont certains pourraient atteindre les 40 cm de long ou plus s'ils étaient trouvés complets, j'attends toujours ma chance
  22. Cette magnifique thèse de Mickael HERMOSO est une lecture vivement recommandée à tous ceux qui s'intéressent aux périodes critiques de l'histoire de la Terre, dont le Toarcien fait partie ! Le niveau où a été trouvé ce bois correspond exactement à l'élévation maximale du niveau marin au Toarcien (cf diagramme page 16) En Lozère, l'enregistrement sédimentaire apparaît continu du Domérien au Toarcien terminal, avec un soupçon de lacune (correspondant à une glaciation ???) enregistrée près du sommet du Domérien , sous la forme d'un niveau oxydé. Le passage du Domérien au Toarcien est matérialisé par des marnes de plus en plus compactes prenant l'aspect des schistes cartons et un banc calcaire bitumineux dur, finement laminé, épais d'une trentaine de cm, vraiment remarquable, qui a dû tout enregistrer dans ses lamines sur le laps de temps où il s'est formé. Sur la photo, la hauteur de coupe n'est que de 6.5 cm, soit un cinquième de la hauteur totale du banc.
  23. Quelqu'un a-t-il une explication sur ce phénomène de bleuissement (temporaire) des barytines à la lumière solaire ?
  24. Bonjour, en effet, ce serait d'autant plus intéressant d'étudier l'environnement de dépôt et faunes associées que dans le cas de ce bois, l'environnement sédimentaire a des caractères nettement distincts du reste de la formation marneuse toarcienne (hors schistes cartons). En effet, les marnes de la sous-zone à porpoceras verticosum-vortex sont moins compactes et argileuses que les autres et se distinguent aisément dans la série. Elles forment de très fins feuillets tendres, fortement oxydés aux affleurements anciens. Les marnes contiennent donc beaucoup plus de pyrite diffuse que les autres horizons. On constate aussi une proportion importante de débris de très fines coquilles calciteuses, au point d'affecter la cohésion (des bivalves ?) . Autre point remarquable, cet horizon épais d'1m à 1m30 contient les occurrences les plus fréquentes d'un étrange rostre de bélemnite effilé, très allongé, partiellement creux (presque toujours écrasé sur cette partie creuse) atteignant de grandes dimensions (salpingoteuthis ?? photo ci-après). Ce type disparaît définitivement dans les 2 mètres suivants... Les ammonites sont bien conservées dans cet horizon, souvent avec la chambre d'habitation, parfois envahies de pyrite encroûtante. C'est presque systématiquement le cas pour P. vortex, qui atteint une grande taille. Nous sommes en plein dans la zone moyenne à Hildoceras bifrons (morphotype moyen, nombreux microconques quasi-complets et macroconques écrasés) avec Harpoceras subplanatum M et m, Porpoceras vortex et de rarissimes phymatoceratidae (Phymatoceras) d'un type original (les 3 rostres de bélemnites et les 4 ammonites ci-après ont tous été récoltés dans cet horizon).
  25. C'est vraiment ce qui s'appelle une exploitation artisanale Un autre aspect original que peuvent adopter des cristaux de la barytine: celui des septarias barytiques des marnes noires aptiennes-albiennes de la Drôme, Hautes-Alpes et Alpes de Haute-Provence... Toujours un voyage fantastique à la bino, extrêmement difficile à approcher en photo... et une fluorescence jaune remarquable.
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