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Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum.

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Papyfred

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Tout ce qui a été posté par Papyfred

  1. Pour insister (lourdement) sur un sujet (très peu) passionnant (!) : Maghémite Fe2,67 O4 (ou : gamma Fe2 O3), cubique tétartoédrique. Espèce validée en 1927. Classification : oxydes simples – oxydes avec métal, oxygène = 2 : 3 ; groupe de l’ilménite, série de la maghémite. Localité type : Iron Mountain mine, à 9,5 miles au nord-ouest de Redding, Schasta Co., Californie. Auteur : Wagner Le nom est un assemblage des premières syllabes de la magnétite, la maghémite est, par son magnétisme et par sa structure similaire à celle du spinelle, proche de la magnétite ; et des premières syllabes de l’hématite Fe2O3, dont la maghémite, par sa composition chimique est très proche. C’est un dimorphe de l’hématite. Les rares cristaux octaédriques sont minuscules, on rencontre plus souvent des agrégats grenus et impurs. La couleur : brun ; couleur du trait : brun foncé. Dureté : 5. Densité calculée : 4,86. Fortement magnétique. Absence de clivage, fracture subconchoïdale. Opaque, les fragments fins sont translucides, voire transparents… Éclat métallique. Ce serait un minéral résultant de l’altération atmosphérique de minéraux ferrifères (sidérite, magnétite, tec.) et/ou de l’oxydation à température ordinaire des spinelles ferreux plus ou moins titanifères (magnétites) (à Patos de Minas : TiO2 = 13 %, Fe2O3 = 74.6 %). C’est ainsi qu’elle est très répandue dans les latérites tropicales. Variétés : Maghémite-Mg, titanomaghémite… Les localités sont nombreuses, quelques exemples : Katzenbuckel, Odenwald, Baden-Württemberg, Allemagne Gara Djebilet, Algérie Bushveld complex, Transvaal, République Sud-Africaine Hatrurim Formation, Israël, Palestine, et Royaume Hachémite (Jordanie) Takanokura mine, Fukushima Prefecture ; Ohinata mine, Nagano Prefecture ; Kumano mine, Yamaguschi Prefecture, Japon Wabush Iron Formation, Labrador City, Labrador, Newfoundland ; Steep Rock Lake iron deposit, Ontario ; Baffinland Iron Mines, northern Baffin Island ; et autres gîtes ; Canada Iron Mountain mine, Redding, Shasta Co., California, USA Patos de Minas, Minas Gerais, Brésil Alors ? la maghémite française ? qui s’y lance ?
  2. André a dit : Deux remarques s'imposent sur ces écrits: à chaque fois l'irradiation est citée comme origine des causes de la formation de l'antozonite; or je maintiens: pas d'uranium à Foisches! Pour apporter ma goutte d'eau à son moulin : il n'est pas nécessaire que l'uranium soit présent pour qu'il y ait irradiation. À l'aulne des temps géologiques, la proximité d'un massif de roches granitiques, rhyolitiques, basaltiques, etc., peut constituer une source suffisante… (cas de nombreuses améthystes…). Ceci étant, je ne connais pas la région de Foisches (autrement que par mes mauvaises lectures). Par contre, dans l'Estérel, rien ne manque ! Les fluo peuvent varier en formes et en couleurs, non seulement dans la même poche, mais sur le même échantillon. Tout dépends des conditions CTP (Chimisme de la solution minéralisante, Température, Pression) au moment de la formation ; et de l'ordre de dépot des éléments en traces : ils sont généralement responsables de la couleur des fluorites et des variations de ces couleurs au sein d'un même cristal). Distinguer une fluo violette ou mauve d'une antozonite ? Je dirais, en premier lieu, la couleur ! En dehors des critères déjà donnés, les antozonites sont, généralement, d'un violet presque noir… Encore un truc: beaucoup des centres colorés des fluorites sont sensibles (lumière [solaire, surtout] et chaleur): des fluo sorties vertes d'une galerie peuvent être incolores après quelques années à l'air libre (soleil)…
  3. Déroutant SiO2 qui, selon les auteurs, se trouve aussi bien classé parmi les oxydes que parmi les tectosilicates ! De même, selon les auteurs, le nombre de polymorphes varie ! Et, en plus, il y a des polymorphes à l’intérieur des polymorphes ! ainsi, le polymorphe « quartz » se subdivise en calcédoines (variétés microfibreuses, cryptocristallines), en quartz alpha et béta… (le quartz béta se paramorphose en quartz alpha, à 573°C). J’ai agi dans l’urgence, hier au soir… J’en suis navré, car si ma description du quartz béta correspond bien aux cristaux centimétriques de l’Estérel, elle oblitère les cristaux sub-millimétriques à pluri-millimétriques trouvés dans les rhyolites du même massif ou dans les coulées rhyolitiques du Sillon Permien (par exemple), ou encore – formation récente – dans les « ignimbrites » de la Vallée des Dix Mille Fumées (nappes de « ponces » du Katmai, Alaska, 1912) (par exemple, encore). Ces petits cristaux sont brillants et limpides, leurs arêtes et sommets sont vifs ; parfois leurs faces sont fenêtrées ce qui est l’indication d’une cristallisation très rapide… Dans le texte qui suit, commis en 2002, les citations entre guillemets sont de Maurice Kraft : « Katmai, la plus volumineuse éruption du siècle ». En 1912, le Katmai, un lointain volcan d’Alaska « explose » sans témoins, les produits (15 km3 de « ponces ») remplissent une grande vallée connue depuis comme Vallée des Dix Mille Fumées, le Katmai s’effondre, à sa place subsiste une caldera. Ce n’est que quatre ans plus tard qu’une expédition de la National Geographic Society, dirigée par Robert Griggs atteint le site ; des chercheurs du laboratoire de géophysique du Carnegie Institute étudient les produits de l’éruption. E. Allen et E. Zies analysent les fumerolles et sublimés s’échappant du dépôt. C. Fenner qualifie le dépôt d’énorme « coulée sableuse » mise en place à haute température et grande vitesse – une gigantesque nuée ardente assez semblable à celle de la montagne Pelée dix ans plus tôt. À quoi pourrait bien ressembler la Vallée des Dix Mille Fumées dans quelques centaines de millions d’années ? à l’Estérel actuel ! En effet que s’est-il passé au Katmai il y a 90 ans ? sous la pression énorme des gaz dissous dans le magma, des fissures horizontales se sont ouvert à la base du volcan, le magma libéré s’échappe brutalement (dynamisme de la bouteille de champagne) ; ce magma est très chaud, il retombe avant de s’être refroidi, et se ressoude en arrivant au sol ; c’est ce que l’on appelle une ignimbrite (ignis = feu, imber = pluie). La roche qui en résulte est une rhyolite riche en verres, en ponces et en petits quartz béta bipyramidés. Une très grande quantité de magma se met en place rapidement, la chambre magmatique se vide d’un seul coup, l’édifice volcanique s’effondre sur lui-même, il ne reste qu’une caldera… c’est ce qui s’est produit dans l’Estérel à la fin du Permien… En1962, Pierre Bordet, géologue, volcanologue, poète, qui avait hanté nos massifs (alpins et méridionaux), et Haroun Tazieff, qu’on ne présente plus, se rendaient, cinquante ans après l’éruption, dans la Vallée des Dix Mille Fumées ; cela faisait plus de quarante ans que l’endroit n’avait pas reçu la visite de géologues. PS: Je suis heureux d'avoir relancé ce sujet ! (Merci André pour les photos). Je n'ai pas encore pris le temps de lire vos dernières interventions… je vais les lire ! Deux mots: "Pas visibles" dans le sens où ce que nous pouvons voir est un quartz d'arrangement cristallographique interne alpha. Mais, bien-sûr, extérieurement, la forme géométrique béta est conservée ! (= "Tout à fait Thierry" ce que l'on voit, c'est une paramorphose ! ) Pas si rares que celà, puisque les localités sont liées aux hautes températures, ce qui ne manque pas ! (généralement les listes de localités données sont très fragmentaires et très incomplètes…) NB: des quartz béta de la Vallée des 10 000 Fumées, avaient été photographiés par René Clochiatti; photos publiées, si mes souvenirs sont exacts, dans un ancien MF. Il n'est pas trop tard: BONNE ANNÉE 2008 , belles recherches, belles trouvailles, bonne santé à tous
  4. Rémy Bornet a écrit: " Le quartz béta n'existe pas dans les conditions d'observation humaine... ce que l'on observe c'est juste sa paramorphose... Le quartz béta n'est stable pour une pression de surface qu'à une température de 800 à 1200°C (voir le diagramme pression température des polymorphes de la silice ici : http://www.futura-sciences.com/uploads/tx_...567/FS_021.jpg), à température et pression normal d'observation, cela sera du quartz alpha... Tous les quartz sont alpha et donc rhomboédriques... la forme hexagonale n'est que l'artefact de la formation à haute température => paramorphose Autrement dit, le quartz à haute température va former des cristaux hexagonaux, le système sera hexagonal, cependant en refroidissant, les molécules vont se réagencer selon le système rhomboédrique du quartz alpha tout en gardant la forme hexagonale du cristal... " Alors, vous pensez bien que le joli quartz de Compostelle, n'est en aucun cas un quartz béta ! Il faut bien distinguer un quartz bipyramidé, formé à haute température : ses arêtes et sommets sont émoussés, arrondis, il est blanc, laiteux, trouble… d'un quartz dipyramidé, formé à basse température, quartz authigénétiques, comme le quartz « de Compostelle », formé dans les évaporites (T° de formation 30°) ; ou les quartz « diamants » bipyramidés des septaria (T° de formation 110°) ; ou autres bipyramidés formés à BT… Non ! tous les quartz bipyramidés ne sont pas des quartz béta ! loin s’en faut : la présence, ou l’absence des faces du prisme n’est pas le critère déterminant (bien que chez les quartz béta le prisme soit absent). C’est la température de cristallisation qui détermine le polymorphe de SiO2 auquel on a affaire… Il existe plusieurs localités françaises pour le quartz béta… La plus célèbre, et la plus classique, est le petit massif provençal de l’Estérel (oui, avec un accent aigu sur le é – comme pour Lubéron). C’est là, qu’en 1911, à été définie la macle de l’Estérel, une loi de macle qui est à peu près l’équivalent, pour le quartz béta, de ce que la loi de La Gardette-Japon est au quartz alpha… Voilà, je ne découvre ce sujet que ce soir… mais je crois qu’il importait d’apporter cette précision ! Bonne Année 2008 à tous , belles trouvailles, belles recherches, bonne santé. :coucou!:
  5. Ouf ! depuis une heure ou deux, j'avais le même problème… En plus, sur mon controle ça m'affichait "lus" les sujets que je ne parvenais pas à ouvrir… SOS envoyé à l'administrateur, l'idée me vient de me déconnecter et, là, ça remarche ! Je suis rassuré de voir que je ne suis pas le seul ! le problème est survenu sournoisement, pendant que j'étais allé manger… Si même mon ami Bénévolus est touché, ça me rassure : je croyais que le problème venait de mon incompétence face au net… Merci Elminéralo pour la solution ! Bon réveillon BONNE ANNÉE 2008 à tous
  6. Apparemment, vous n’en pensez rien ! bon tant pis, j’aurais quand même essayé… À moi l’Auvergne ! Quoi ? Y a d’la neige ? Bon, on attend le dégel alors ? En attendant: Bonne Année 2008 à tous : bonnes recherches, belles trouvailles, et bonne santé
  7. J'ai mis du temps à répondre… J'ai toujours aimé lire et je lis beaucoup… dont un maximum de bouquins et de revues et d'articles de minéralogie. Au fil des pages, et des jours, j'ai lu plusieurs avis qui ne m'ont pas surpris, certains que j'approuve, d'autres que je désapprouve (ce n'est que mon avis perso). Je suis tout à fait d’accord avec André Holbecq et Zunyite ! Dois-je encore avouer que pour moi, les minéraux, ça ne se limite pas à un marteau, un burin, une vitrine ? Non, ça commence avec des livres, des cartes, un carnet, un crayon. Sur le terrain, c’est avec crayon, carnet, appareil photo (pas de bol, jusqu’à présent il était argentique), plus, selon le cas, marteau, pioche, masse, burins, tringles, pelle… Retour à la maison, avant et après nettoyage, c’est encore livres, cartes, carnets, crayon… Donc lire, tout ce qui nous tombe sous la main ! Un dernier mot : Louis-Do, si tu tombes sur ce sujet, surtout, ne changes rien à LRM ! continue dans la voie tracée il y a 12 ans, celle de l’amélioration perpétuelle ! LRM ? on l’attend, impatiemment, tous les deux mois ! Bonne Année 2008 à tous : Bonnes et saines lectures minéralogiques ! belles trouvailles ! bonne santé !
  8. Salut Montroc81 je découvre seulement aujourd'hui (première page), je vois que tu es là ! mais je ne vois pas tes trois photos… Pourquoi?
  9. En furetant sur la toile, j'ai trouvé, sur le site indiqué, dans un texte de Jean-Michel Le Cleach, le passage qui suit et que je lui emprunte mot pour mot. Si Monsieur Le Cleach, dit qu' "il serait intéressant de retrouver ces échantillons", ce vieux fou de Papyfred, s'est dit, qu'il ne serait peut-être pas inintéressant de tenter de retrouver des échantillons… Qu'en pensez-vous? Mais, peut-être que, certains d'entre-vous, ont déjà effectué cette recherche ? Possèdent, déjà, de ces échantillons ? Le Puy Chopine, en Auvergne, pour la saison, un peu loin de chez moi… mais pour vous ? http://www.annales.org/archives/x/mallard.htmlEn 1865, Mallard avait signalé à l'Académie des Sciences le fait curieux d'une roche magnétipolaire ne contenant pas de magnétite. Cette roche provenait du Puy-Chopine, en Auvergne, et était formée de fragments de diorite, ramenés au jour par l'éruption trachytique, et cimentés par du sesquioxyde de fer Fe2O3. De nombreux savants se penchèrent sur le curieux phénomène, chacun y allant de son hypothèse. Il serait aujourd'hui fort intéressant de retrouver ces échantillons car peut être s'agissait-il de maghémite, un spinelle de formule Fe2O3 décrit par Wagner en 1927 que l'industrie produit aujourd'hui en grande quantité, par synthèse, pour constituer les couches magnétiques des disquettes informatiques et autres supports d'enregistrement magnétique. ((Jean-Michel Le Cleach)) Alors, qu'en pensez-vous ? En attendant vos réponses (?) Joyeuses Fêtes ! et À+
  10. Le sujet me plait beaucoup ! j'espère avoir un peu de temps pour y participer : j'ai quelques idées de sujets… Bonnes fêtes, à tous! À+
  11. Claude Villemin, avait déjà exposé celà à propos des minéraux des mines du Niari (Mindouli, etc) (Dioptase, etc).
  12. Le risque zéro? C'est quoi? Zéro pinard, pour vignobles et vignerons français sur la paille? Zéro clop, pour zéro cancer du tubago à l'hosto? Zéro soin, pour trou de la Sécu comblé? Zéro route, autoroute et autre-route, pour zéro auto télescopée? Zéro auto, pour PSA-Renault faillités? Zéro construction, pour Lafarge Saint Gobain écroulés? Zéro goutte de fruits paysanne distillée, pour vodkas, gins et malts acheter? Zéro sortie de chez soi, pour tireurs fous éviter? Zéro course en montagnes, pour dévissages et pierres folles éviter? Zéro ski? Zéro tout? Zéro manger, respirer, boire, bouger? et pour crever de quoi? d'emm… à la fin? Combien de morts par an, sur les routes, dans les hostos, dans la rue, sur les stades et autres lieux de compétition? Combien de morts par décennies dans les anciens travaux miniers? Non! il ne s'agit aucunement d'une recherche du risque zéro - existe-t-il d'ailleurs? accepter de vivre, n'est-ce pas, déjà, accepter de mourir? - il s'agit d'un abandon de responsabilité ! Je suis majeur et vacciné, responsable et je m'assume ! Mais non: j'attends tout de la providence, l'État, la collectivité, l'assurance, … Or l'État se décharge sur le concessionnaire (tant qu'il y en a un), puis sur la région, le département, la commune, le Maire… Un exemple: tu ne sais pas nager, cela ne t'empèche pas de te baigner dans la piscine minicipale; te te noies, le Maire va en prison… Quand aux espaces "repaysagés", les exemples ne manquent plus (hélas) pour que l'on puisse juger sur pièces de leur valeur, et de leur emprise sur l'environnement : une blessure durable ! Tu as, cher Éric, oublié un aspect non négligeable, un des arguments que l'on nous oppose : la pollution ! Pollution que l'on reproche, surtout, aux exploitants. Alors, selon l'exploitation, on va te parler de pollution par le plomb, le fluor, le baryum, l'uranium, et que sais-je encore… C'est oublier un peu vite que ces minéraux étaient déjà présents dans le sol, bien longtemps avant les travaux d'extraction et que les eaux qui alimentaient les sources où tous ont bu durant des millénaires, les lessivaient plus ou moins… Ils nous cassent nos terrains de jeux… j'ai parfois honte d'avoir tenté d'innoculer le virus de la minéralogie à mes filles, à mes petits-enfants, à de nombreux jeunes (enfin, plus jeunes que moi)…
  13. Moi aussi, je la voudrais bien! (je comptais sur le Père Noël…) Il est sympa, Mika : il ne nous a pas privé d'Issert (63) C'est le genre d'Issert qu'on aime bien ! Bonnes Fêtes à Tous !!!
  14. Que cette charte date, qu'il y ait des incohérences et des contradictions, que beaucoup de choses aient changé depuis, qu'il faille la modifier, on en est tous conscients; nous sommes, je crois, tous d'accord là dessus… Et je crois qu'il devient urgent de s'y employer : si nous ne proposons rien, on nous imposera tout… et le reste… Pour le moment, elle a, au moins, et malgré les imperfections inhérentes au climat rêgnant à l'époque de sa rédaction, le mérite d'exister… Pour ce qui est de la première question posée, je ne donnerais pas de réponse directe… l'actualité minéralogique récente répondra pour moi : que se passe-t-il ailleurs dans les Alpes? en Suisse par exemple? (voir les expositions récentes, résultats de "découvertes - extractions" de cristaux géants)… Pourquoi ce qui est possible ailleurs ne pourrait-il pas le devenir (ou le redevenir) ici ? Que les cristaux s'échangent partout dans le monde, me paraît-être une bonne chose, bien que discutable : de tous temps, les produits de toutes sortes se sont échangés, le tout étant que les échanges soient équitables, ce qui n'est pas toujours le cas… (j'arrète là car il y aurait de longues heures à passer à philosopher sur les deséquilibres de tous poils). La charte, en son état, nous sert-elle à quelque chose ? Dans la mesure où elle est enterrée depuis 14 ans, je répondrais : non ! Mais peut-être, a-t-elle servi dans le passé ? même sans être appliquée à la lettre… du moins dans son esprit… ou vaguement… Et même si elle est restée ignorée et non appliquée, on ne peut pas affirmer qu'elle nous ait desservi… Bien amicalement......et Joyeux Noël
  15. rassures-toi, ami Bénévolus: pour les cristaux, tu progresses plus vite que moi, c'est normal, avec l'age, je commence à me prendre dans ma barbe… Tu as l'avantage de l'age !!! pour l'ordi, je suis tout à fait d'accord, au moins à propos de la toile car j'y débute ; pour le traitement de texte, ça va (depuis le temps, tout de même)… Le truc que tu me donnes, je l'ai déjà pigé (tout seul: tu n'étais pas là)… et déjà utilisé à plusieurs reprises. C'est ce que j'ai fait, mais comme je ne voulais pas tout copier, une fois sur répondre, j'ai supprimé les mentions inutiles… Merci de ta sollicitude. La dernière fois que je suis monté, j'avais préparé des questions à te poser… tu étais loin… À +
  16. Merci, Bénévolus: belle pièce, orthographe parfaite… Bon Noël !
  17. Joyeux Noël à tous ! L'Avelan ! que de souvenirs… Comme d'habitude, je n'ai pas de photos… croyez que je regrette de ne plus avoir les photos prises à la belle époque, dehors, dedans, autour… et les fluos ! Il y a 5 ou 10 ans, la mine "ouverte" était plus discrète que le "paysage sécurisé et réhabilité" d'aujourd'hui…
  18. « Pour répondre à ton inquiétude, Bénévolus, je pense que le respect scrupuleux d'un code de bonne conduite dont parle Roger Canac dans un des films du DVD est indispensable. Ce code est sûrement à réactualiser et surtout à diffuser dès la prochaine saison. La charte de Geopolis mériterait d’être reprise mais avec des clauses spécifiques adaptées à un espace spécifique. Le Club de Chamonix devrait être le lieu de cette concertation pour rédiger non pas une réglementation mais ce fameux code dont nous avions tous imaginé plusieurs moutures, il y a une quinzaine d'années. Amicalement, Christophe » Ce n’est peut-être pas ici sa place, mais puis qu’il en est question, et bien qu’il est certain que cela doive être actualisé, puisque, vous le voyez, cela à tout de même 14 ans, voici, puisqu’il en est question, un « code de bonne conduite ». Papyfred Club de Minéralogie de Chamonix, du Mont-Blanc et des Alpes du Nord. 15 avril 1994 CHARTE DES CRISTALLIERS ET COLLECTIONNEURS DE MINÉRAUX Les minéraux cristallisés constituent l'une des curiosités et richesses naturelles du massif du Mont-Blanc et de la Terre. Chercheurs et collectionneurs ont une même passion pour les minéraux. La recherche des cristaux, descendus de la montagne, extraits des mines ou sauvés lors de travaux, permet d'éviter leur destruction par les cycles de l'érosion naturelle ou par l'activité humaine. Ainsi les minéraux peuvent être observés, étudiés, montrés, et préservés, dans les collections publiques ou privées, puis les musées. Les minéraux conservés pour la beauté, l'attrait culturel et l'émerveillement, la recherche scientifique et le savoir de tous, constituent un patrimoine de la Nature et des Hommes. Les rencontres (bourses, sorties, conférences, expositions) favorisent l'amélioration des connaissances et des collections. La convivialité est souhaitée entre tous: cristalliers, collectionneurs, commerçants, écologistes, scientifiques, bien au-delà des frontières. 1 Les signataires de cette charte, cristalliers et collectionneurs s'engagent à préserver le patrimoine minéral, respecter les Hommes et la Nature, veiller aux modalités du ramassage des minéraux selon la tradition des cristalliers, et de leur préservation en collections, en combattant l'ignorance, la cupidité et le profit comme seul but, pour éviter pillage et vols, dévastation et dégâts. 2 Le cristallier est celui qui cherche des minéraux cristallisés, pour sa collection et en vue d'échanges ou ventes limitées. Il respecte la vie, la santé, la propriété, les us et coutumes d'autrui ainsi que l'environnement. Il se conforme aux dispositions légales et règlements en vigueur en particulier dans les sites protégés pour fossiles ou minéraux. Il ramasse les minéraux déjà détachés par l'érosion ou dont le support est très fissuré, ou libérés lors de travaux. 3 Les cristalliers prévoient clairement les termes d'un travail en équipe et partagent équitablement leurs trouvailles. 4 Le cristallier travaille avec patience pour ne pas endommager les minéraux, respecte le travail d'autrui et les emplacements réservés, demande si besoin l'aide de cristalliers ou scientifiques. Tous doivent grande discrétion sur les travaux en cours, évitent toute publicité incitative au pillage, et prêtent assistance à qui en a besoin. Le cas échéant, le cristallier demande à l'Autorité compétente les moyens les plus appropriés à préserver les minéraux. 5 Le cristallier annonce un gisement important, une trouvaille présentant un intérêt scientifique, au Conservateur du Musée de minéralogie de Chamonix, afin d'assurer une étude méthodique du gisement et des minéraux. Le Conservateur doit garder ces informations secrètes pendant le temps nécessaire à la sécurité du gisement. Le cristallier présente ses plus belles trouvailles aux représentants désignés par les Autorités légales et collabore spontanément avec les scientifiques pour toute particularité ou cristallisation inhabituelle. A ce titre il photographie autant que possible les minéraux sur place, il rédige des notes, et à la demande, un rapport circonstancié sur l'objet de sa trouvaille. 6 Afin d'assurer une meilleure qualité de recueil des minéraux, réserver un emplacement à son découvreur est admis. Celui-ci s'entoure éventuellement des compétences adéquates. La mise en réserve d'un emplacement est signalée par le dépôt d'un outil et d'un document résistant aux intempéries, mentionnant: nom, adresse, date de découverte. Elle s'éteint au bout de deux ans. Une même personne ne peut réserver simultanément plus de deux emplacements dans un même bassin hydrographique. Le cristallier s'engage à ne pas enlever et emporter des minéraux, des outils ou toute marque d'un gisement réservé. 7 Le cristallier s'engage à ne pas utiliser outillage lourd, explosifs et hélicoptère. Il nettoie et remet en ordre les lieux de ses recherches. 8 Les minéraux et cristaux n'ont une valeur réelle pour la science ou le collectionneur que si l'endroit exact de la trouvaille est connu. Celui qui cède, échange ou qui vend des minéraux ou fossiles s'engage à indiquer spontanément à l'acquéreur la provenance exacte, et à désigner clairement comme telles des pièces réparées ou modifiées. Il reconnaît un droit de préemption de la part d'une Autorité compétente, avec le concours d'un Expert agréé par les Musées Nationaux, en ce qui concerne les minéraux locaux exceptionnels, ou d'intérêt scientifique, ou de valeur supérieure à 2.000 F en 1993. La vente des minéraux découverts dans le massif du Mont-Blanc s'effectue de préférence dans le cadre des vallées limitrophes. Celui qui achète, ou échange, s'engage à ne pas accepter les pièces douteuses (d'origine mal connue, dérobées, non présentées à qui de droit). 9 Le cristallier et le collectionneur font partie d'une association minéralogique reconnue pour améliorer leurs connaissances et collaborent au sein d'une structure muséologique locale ou lors d'expositions culturelles ou éducatives, pour montrer occasionnellement au public tout ou partie de leur collection, sans toutefois devoir en supporter les frais. 10 Tout cristallier ou collectionneur de minéraux s'engage sur son honneur à respecter l'ensemble des dispositions qui précèdent. A ce titre, il mérite le respect de tous. En cas d'infraction à l'encontre de la présente charte commise par des membres d'une association, celle-ci prend des mesures envers les fautifs. Les sanctions vont de la simple réprimande à l'exclusion de l'association, en passant par la réparation des dommages causés. La présente charte, rédigée le 15 avril 1994 par le Conseil d'administration, à la demande de l'Assemblée Générale du 21/11/93, adoptée par l'Assemblée Générale Extraordinaire du 27 novembre 1994 à Chamonix, à dater de ce jour, est partie du règlement intérieur et des statuts du Club de minéralogie de Chamonix, du Mont-Blanc et des Alpes du nord. Le Club de Minéralogie de Chamonix, du Mont-Blanc et des Alpes du Nord peut se porter partie civile au titre de la Protection de la Nature, en cas de non-respect de la Charte.
  19. Oh oui, que c'est assez ancien ! pour tout dire, nous étions jeunes ! Je crois que tu as tous les éléments de réponse, donc, je ne me fatigue pas… simplement, je rajoute un petit détail à propos du CVSN : sans doute t'en souviens-tu, ils éditaient aussi des fiches dactylographiées, ronéotypées, de gisements, accés, minéraux, ou fossiles, description… c'était succint, mais pratique… Belle époque ! Il est même dit, je crois que le filon est du côté de Vernet-la-Varenne, que les Espagnols rapportaient l'améthyste à dos de mulets ! (et cétait pas les "mulets" de Navarro). Allez! foin de nostalgie ! "l'homme a son avenir devant lui…" Joyeux Noël et bonnes fêtes à tous
  20. Ah ! le Sud ! La glace, on connait (généralement sous forme cubique, c'est vrai !) mais dans les années… Houla ! ça fait si longtemps que je préfère ne pas donner le chiffre, c'était après le gel de 56 et avant celui de 70… j'ai connu les matins de glace à Hyères… En fait, c'était juste pour remercier Rabaton : dans ma précipitation, je n'avais pas donné les 5 dernières rubriques de sa réponse. Indispensables pour éviter (sous d'autres latitudes) de sucer du verre en croyant sucer des glaçons ; ce qui est, de toute façon, peu recommandable, les glaçons, il vaut mieux les mettre à fondre dans le pastaga ! je ne fais, oui, je le sais, pas de la minéralogie, ni de la cristallographie… mais comment faire? à Cavalaire? pour faire des photos glaciaires? alors, j'écris des sotises… Redevenons sérieux : Vos photos sont superbes ! on en veut encore! Joyeux Noël, bonnes fêtes de fin d'année à tous
  21. Si un veinard a retrouvé de l'améthyste à Saint Jacques des Blats, j'en suis heureux pour lui. J'y étais passé un jour de grand vent ; un jour seulement. Jour passé à essayer de retrouver les traces de cette améthyste (signalée tout de même par A. LACROIX [source incontournable] comme gisant dans le lit d'un ruisseau descendant du Puy de Pariou). Un jour à parcourir le Pariou, c'est bien peu, et je n'ai pas retrouvé l'améthyste… Mais, le soir venu, je me suis attardé au bistrot de St Jacques, deux gars se parlaient en Cantalien, au bout d'un moment, je me suis adressé à eux en provençal (il n'y a pas de barrières linguistiques parmi les langues d'Oc)… De fil en aiguille, nous en sommes venus à l'objet de ma présence en ces lieux : l'améthyste ! Ni eux, ni les patrons du bistrot appelés en renfort, n'en avaient jamais entendu parler… Par contre, ils me racontèrent l'histoire d'un ancien four à verre-à-bouteille qui utilisait, comme matière première, l'obsidienne locale (le four existait toujours, mais il était aux mains de fermiers peu commodes, selon leurs dires). Intéressant, lorsque l'on sait qu'il y a dans l'Estérel un lieu dit La Bouteillère, dont on ignore si le nom provient d'un ancien atelier de verre-à-bouteille, ou du débit "en fond de bouteille" de la roche environnante… Le lendemain, alors que je visite la Maison des Volcans, à Aurillac (toujours à la recherche d'un indice d'améthyste), toute une classe déboule dans le musée. Le professeur (de géologie à Clermont-Ferrand) vient vers moi et me dit : "C'est vous qui cherchiez hier de l'améthyste à Saint Jacques!", interloqué, je ne peux que confirmer. " Ma sœur et mon beau-frère m'ont parlé de vous et du sujet de votre recherche. Mais, bien qu'étant natif de Saint Jacques, je n'ai jamais entendu parler de l'améthyste du Pariou, ni même de Saint Jacques ; je n'en ai jamais vu…" Pourquoi cette recherche acharnée de ma part ? Ceux qui me connaissent savent que j'aime le quartz et ses variétés. De plus, c'est qu'à l'époque, je m'étais mis à étudier les particularités des améthystes en général et celles des améthystes de l'Estérel en particulier ; il me fallait, entre autres, des éléments de comparaison… Sur ce, je file au boulot ! Bonnes fêtes, joyeux Noël, Bonne Année à tous !
  22. "il y a un malicieux lutin qui bloque l'introduction" et aussi: " avant ça passait comme une fleur " Non mais ! tu as vu la taille de l'engin ? T'es sûr qu'il était pas plus petit à l'époque ? et encore : " aurais-je dépassé la norme? " Bèn j'crois bèn ! Dans le même gabarit, j'avais un septaria pas mal du tout, dans le genre décaloté… Faut pas rèver… Bon revenons à nos moutons: Estérellite, Collobriérite, nos anciens étaient prolixes… mais il y a eu des tentatives récentes : d'aucuns n'ont pas hésiter à parler de Cogolinite (sans donner ni composition, ni référence d'auteur, et pour cause !) Quand à la fameuse Protogine, certains auteurs, pour faire beau, c'est généralement pour cela qu'il est employé, n'avaient pas hésité à écrire protogyne (!) avec un i dit grec ! Ce qui n'est plus protogine = engendrée la première, mais protogyne = première matrice, premier utérus si vous préférez ! Vous saisissez le lien (je n'ose pas dire le cordon ombilical) avec les pierres imagées de notre ami André ? Bonnes fêtes et bonne année à tous ! et n'oubliez pas: L'homme a son avenir devant lui, mais il l'aura dans le dos chaque fois qu'il se retournera (P. Dac) À+
  23. Salut Dahut, si tu écris au Petit Larousse, donnes-lui mon bonjour, ce n'est pas sa seule définition erratique (non! je fais expres) mais, peut-être le font-ils dans le but de se démarquer ? allez ! Bonnes fêtes, Joyeux Noël et bonne Année à tous.
  24. Quelle belle idée ! quelles belles photos ! c'est superbe ! de quoi rêver longtemps (avec le radiateur à côté). De quoi rêver encore cet été quand, ici, où nous n'avons eu qu'un semblant de gelée même pas blanche un seul matin, nous crèverons de chaud… MERCI, MERCI, encore Merci !
  25. Barytine 83 + Mistral 34 + Papyfred: Vesi que sian dins lou grand sud ! Alors Bouànei Calendo, bouan bout d'an e bouano annado en toùtei ! Bouano annado, bèn granado e bèn acoumpagnado ! pèr aquélei qu'an bessai pas coumpres: Bon Noël, bonne fin d'année et bonne année à tous ! Bonne année, en bonne compagnie et riche (en bonheurs, en découvertes, en plaisirs !!! (provençal maritime = diphtongaisons en oua… mille excuses, ça vous aurait été plus facile en provençal rhôdanien…)
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