otto lidenbrock

Un petit complément pour la "date de naissance" : le sujet et ardu mais il n'y a pas de doute que les germes des sucres poussent très tôt dans la cavité, et ils sont toujours plus ou moins ensevelis sous les autres cristaux "normaux" et sous leur propre enveloppe mosaïque. Il résulte de cet ensevelissement que l'on ne trouve presque jamais de sucres jeunes, ressemblant au germe initial. NB : Ces germes se voient par cathodoluminescence dans les gwindels.

Non pas du tout, le schéma est faux. les germes naissent trés tordus ou peu tordus ; l'allongement selon c ne fait que prolonger la torsion initiale en l'augmentant un peu. il n' y pas de passage de 1 à 2 car 1 est l'image d'un spécimen fortement vissé. le problème pour nous amateurs près du massif est que ceux qui sont vissés y sont fort rares, donc on les appréhende souvent mal… bises,

NON 1>3>4 2>5 = il manque le sucre court peu tordu et un gwindel moins ouvert, habituel, quoi. bises

je me permets de compléter : sucre faiblement vissé, gwindel "court" ; fortement vissé, gwindel long.

Non pas du tout : il y a des germes ou 'sucres' fortement vrillés ou faiblement vrillés. ils grossissent en sucres vieux, montrant des débuts d'ouverture en gwindel. ils donnent des gwindels courts, peu ouverts, comme le plus souvent dans le massif, ou des gwindels longs, très tordus, comme - assez rarement - en Suisse. Au total les sucres très tordus, ou vissés, sont rares. bises,

ps : le spécimen photographié est un gwindel semi-fermé ou semi-ouvert à faible torsion, donc "court"…

la suite de dessins de laurent gautron est fausse… et reprise partout même dans le mineralogical record. il suffit de reprendre les publications sur le sujet dans le bulletin du club de Chamonix (pierre bavuz président) bises,

flottant : spécimen cristallisé (ou recristallisé ou cicatrisé) toutes faces, de "floater" le terme des collectionneurs US détaché : spécimen naturellement libre ou libéré de sa gangue, mais non cicatrisé sur la face de fracture, le terme est ancien, utilisé dans les descriptions des années 50 du British Museum (NH) ; le 'détachement' peut être le résultat d'une action mécanique géologique, mais aussi de la 'fonte' ou altération d'un des encaissants. Dans le même esprit : door stopper ou cailloux à 'caler les portes de garage' = une pierre sans intérêt, généralement lourde et moche. PS, les spinelles des marbres birmans sont authigènes, donc nés avec la roche. bises,

j'ajoute que les actinotes en inclusion dans le quartz étaient du second type du secteur : plus vert de gris et plus rigide . Les aiguilles de l'autre type sont plus fines, plus souples, d'un vert céladon plus agréable. Il nous manque de la chimie !

Stilbite gisement : sous la Tête Carrée, en rive droite du glacier de Miage Davide Caresio bises

bravo lolita ! drôlement klass ! tu dois être richard ! bises,

et calcites énormes, habitus 'maronne' (> 300mm) les inclusions de chlorites sont intéressantes du fait d'une belle couleur verte, et ne sont pas fantômes.

barytine (en lattes, commune dans le gisement comme minéral tardif) ?? bises

Non non, pour autant que les déclarations soient fiables, côté Savoie, Saint Sorlin d'Arve bises,

la nickeline est un des minéraux les plus communs aux Chalanches, mais pas avec cette paragénese bises,

et si on résumait : - il ne s'agit en aucun cas d'une pépite (sa compostion) - il ne s'agit en aucun d'un bout de filon d'or (sa composition) Il ne s'agit en aucun cas d'un or naturel (comme le confirme un examen des photos du spécimens) le musée d'angers a donc accepté un spécimen mal déterminé (angers pays de gogo?) Si c'est le cas, si il s'agit d'une "découverte ancienne" no problem ; si c'est une "découverte moderne", la législation en vigueur n'a pas été appliquée, sont-ils receleurs ? le conservateur doit il être poursuivi ? Accessoirement les demandes de la "dame volée" sont grotesques, sauf que ça va peut-être débusquer qui sont les gogos ? bises,

Un petit mot sur " l'expertise" - le musée d'Angers semble être musée d'état - de l'argent du "patrimoine" a été utilisé Légalement, une commission doit faire droit pour faire cette acquisition dans le musée d'Angers ; cette commission, comme c'est un musée d'état doit faire appel au Museum, et donc à un minéralogiste du Muséum... Ce qui n'a pas était fait. Probablement il y a là faute par rapport à la législation pour une telle acquisition. Je ne vois point d'expert poindre dans ce dossier, et à nouveau, beaucoup de gogos? bises

Rémi tu as accès à Clermont a une excellente bibliothèque en Sciences de la Terre, et sur la génèse des pépites d'or en particulier, dis-moi, personne de n'empêche de l'utiliser? bises,

Alain, Toujours en marge de la relation découvreur-musée, si il s'agit d'un objet archéologique de découverte récente le musée qui l'a acheté est dans l'illégalité la plus complète. J'en reviens à ma première question, Angers pays de gogo? bises,

Bien vu, encore ne faut'il pas mélanger rêver et délirer... bizes,

"Par contre cette analyse, effectuée à l'Université de Nantes, et qui donne 62 % Au, 27 % Ag, 10 % Cu et 1 % Fe " cette analyse montre sans contestation possible que ce morceau d'or n'est pas une pépite. Angers pays de gogo? bises,

Theo, comme tu l'as vu pour certains spécimens Béhier (dont la grande cassiterite de 'montebras') et encore plus avec les spécimens Sainfeld, les étiquettes sont souvent sujettes à caution. Béhier avait une 'francophilie' inextinguible et par exemple la grosse cassi douteuse n'avait pas d'étiquette collée mais une simple étiquette associée et multimanipulée. Pour Sainfeld, que j'ai bien connu, la précision topographique n'était pas primordiale ; il ne s'intéressait pas à la minéralogie de la France mais aux espèces. J'ai noté que les spécimens ré-étiquettés par lui, sont souvent d'origine douteuse à franchement inexacte : par exemple tous les argents des 'chalanches' n'en sont clairement pas... Ca ne le tracassait pas car pour lui ça n'était pas signifiant ... c'était le cas aussi des deux boss de la minéralogie parisienne de l'époque (tu les reconnaitras) bises,

Effectivement, les spécimens trouvés récemment sont de faciès brun opaque (qui n'est pas l'étain de bois, comme écrit ici ou là) dans un quartz gras tout à fait semblable. bises

Le règne minéral a publié une photo sur la collection Béhier d'une cassitérite de "Limoges", avec son étiquette de Romé de L'Isle ; malheureusement l'information a été "mangée" et n'apparaît pas. Ceci pour dire que le spécimen provient sans doute de Vaulry, et est pré-napoléonien ; c'est à dire avant tout le bla-bla officiel de la découverte de l'étain en France au ordres de Napoléon, en réponse au blocus continental. bises,

Il est probable que la collection passe, et est continuée par son fils aîné : Charles-Louis (1767-1839)