otto lidenbrock

Interdit par l'ICOM mais des minéraux (de décoration) sont en vente à la Smithsonian otto

Carminite et Beudantite en incrustations sur le quartz. Mine d'or de Laurieras, Haute-Vienne

Fluorine cubique incrustée de quartz implantée sur calcite ferrifère (75mm) L'Argentolle, Morvan Association fort rare, déc. et ancienne coll. Roland Pralus

Chalcocite, Digenite dans Siderite (120mm) Mine du Cerisier, Alpes-Maritimes

deux petites remarques : chalcocite de Telfer : l'état australien a perquisionné, gardé à vue les prétendus sauveteurs … de ces spécimens volés "à l'australie" . je n'imagine pas le Muséum acheter des spécimens piqués aux australiens ? Browns Prospect est exploité pour les minéraux, il y avait 3000+ spécimens à vendre à Tucson il y a peut-être trois ans Quand à l'azurite -de Milpillas et pas Sepon- il y a au bas mot des milliers de spécimens de musée dispo en vente ici et là. Comme le faisais remarquer un proche c'est peut-être le moment d'en acheter une… dans des bonnes conditions pour le Muséum ??? Plus sérieusement, les Muséum, comme presque toutes les institutions à cailloux, n'a pas de cahier de charges pour les acquisitions et c'est comme le vent souffle ou la politique du rat crevé au fil de l'eau et si une bournonite, un beryl vert ou une blende échoue sur le rivage… eh bien le spécimen devient intéressant. Il en est de même pour une collection privée, sans fil directeur, ça n'est qu'un stock ?

Serge, "Stealth, ça veut dire quoi dans ce contexte ? Eh bien parce que ça ne tracasse personne ! Tout le monde conteste à tout va les préparations modernes des spécimens, sauf pour la bournonite des malines. Effectivement je n'ai jamais fait faire d'analyse et les différents articles récents sur les malines s'occupaient principalement des oxydés de néo-formation des galeries. Certaines bourno s'oxydent en noir, un sulfure je présume et d'autres en galène d'exsolution, avec un peu de "noir". Otto

La bournonite est à tout coup "polie" ou nettoyée pour enlever le film de sulfure (inconnu, chalcocite? digénite? ou???) qui n'a jamais été étudié. Il en va de ce phénomène pour 80% des bournonites de la localité. C'est le cas, flagrant pour celle de la Sorbonne qui a du être préparée à l'ancienne, au dentifrice. Ce n'est pas le cas du grand échantillon de l'Ecole. Mon cher Trenen, la bournonite des Malines fait partie des "retouchées stealth" la plus caractérisée.

La valeur d'une chose n'est fixée que par rapport au marché ou en d'autres termes quelqu'un est-il prêt à mettre la même somme sur l'objet ? Sur la fluorine Total il n'y en avait pas, probablement après 150K. Elle a donc été acquise par le contribuable pour 2 fois son prix !

Caillouteux a raison. Les spécimens proposés ne proviennent pas de collectionneurs mais de marchands de minéraux. J'ai d'ailleurs cru reconnaître la bournonite, déjà vue sur l'étal d'un commerçant. Quand au prix, certains ont été horrifiés par le prix payé pour la fluorine rose Total. Je m'en étais ouvert au ministre de tutelle (Budget), au maire de la commune où le spécimen aurait été prélevé… Alors un zéro de plus ou de moins pour "le muséum" ? joyeuses fêtes à tous

chalcopyrite, maclée (dans ce gisement, la petite carrière non loin du pont A75≠D 911, parfois en macles complexes, remarquables, pseudo cumengeite) épigénisée superficiellement en malachite et surtout en limonite.

Bon on progresse, il s'agit du refuge Robert Blanc et des zones à cristaux de l'aiguille des glaciers. le spécimen est plus compatible. pour ma part, je n'ai jamais vu de grands groupes avec "taches" de chlorite de la zone. plutôt des cristaux isolés ou des quartz à âme. Il y a eu à Chamonix tout un petit commerce de spécimen à inclusions provenant du "massif" dont un célèbre, illustré dans une revue non moins célèbre.

jp, il n'ya pas de quartz de ce type à l'Aiguille du Midi - zone pauvre en quartz - et surtout pas de ce type. Dans le massif il y en a au Chemin Romain des Contamines mais la chlorite n'est pas gaulée comme cela. otto,

il manque trop d'infos historiques ! la ganque dans tous les cas est extraordinaire (et pour moi jamais vue) avec une brèche quartz et roche (micaschiste en morceaux). les grands quatz anciens proviennent de madagascar, surtout que l'on voit une face S trés très malgache. bises,

Oui bien sur, mais réellement réexhumée après les découvertes majeures italiennes des années 70

la kermesite est un minéral primaire formé plus ou moins en même temps que la stibine. son éclat et son habitus fibro-radié (presque toujours présent en micro) sont typiques. les zones oxydées rouges, de type "rouille rouge", sont de la métastibine. je ne crois pas que l'espèce existait lors des travaux de Perichaud. j'ai aussi cherché la felsöbányite sans succès qui est parfois abondante sur certains spécimens roumains.

Dans plusieurs analyses sur de remarquable spécimens étiquetés "cervantite" par les anciens : réponse homogène : stibiconite - elle peut être blanche, jaunâtre ou verdâtre-. Les enduits rouges sont preque toujours de la métastibine

Stibine et kermésite ? metastibine plutôt

La Mure typique ? pollution des haldes de l'argentolle ?

Le quartz synthétique (autrefois de Grenoble) est un bel exemple de croissance lamellaire !

Typique d'une croissance lamellaire

J'ai ouvert mon Allix "l'oisans au moyen âge" qui était loin de moi lorsque j'ai écrit les quelques lignes plus haut. En dehors de Brandes les concessions sont plutôt pour plomb voire exploitées pour vernis à potier [ entre 1250 et 1505]. Se pose aussi les quantités produites et potentielles des galènes argentifères du Pontet. en 1322 Brandes, mine d'argent, produit "14 florins d'or et 4 onces d'Ag métal". Aux variations près du fait du Dauphiné, "Le florin d'or équivaut à deux florins d'argent. le titrage ou la proportion d'or pur qu'il contient, soit 3,5 grammes " (Wiki), on peut en déduire que cela représente 7g d'Ag métal. Soit une production de : 14x7 + 4x31 = cc. 222g d'Ag métal. Au Pontet avec des teneurs "alpines" de quelques grammes d'Ag à la Tonne de plomb, pour produire 10g d'Ag il fallait produire peut-être 3 à 4 tonnes de plomb donc un poids supérieur de galène. Je ne sais pas quelle volume estimé à été extrait mais par extrapolation cela fait un peu de plomb et presque rien en argent ?

Le terme peigne n'est apparu dans la bouche de Roger Fournier et de Michel Comte que dans les années 1960. Roger m'avait dit que cela évoquait le peigne à myrtilles. On est donc loin des discussions incompréhensibles parue dans notre bon Règne il y a quelques années. Au XIXeme siécle les gwindels s'appellent à Chamonix des "mains", au XVIIIe des "quartz tournés". Le terme gwindel ou tordu en patois uranais est publié et remarqué comme tel depuis le XVIIe siècle ; il faut attendre la fin du XIXe pour les savants autour de Cham nous en parlent.

C'est plus nourricier en haut ? thèse poty

Azogue, merci de ta réponse. Pas de haine dans mon commentaire, seulement un peu d'humour. Conviens que le titre convenait mieux à un papier dans le Dauphiné Libéré (auquel un des auteurs nous a habitué) qu'à un papier scientifique. Je n'ai bien sûr émis aucun avis sur le savant contenu du dit papier. Quand aux "fentes alpines" tu évoques des "fentes alpines" d'un autre type ? je m'étais calé sur celle de Geffroy (dans sa minéralogie) et des auteurs suisses. "Mes" "fentes alpines" sont plutôt un jeu de Minéralogistes (quasi disparus) et de collectionneurs, assez loin de la géologie minière. Merci d'avoir évoqué Jean-Louis que je connaissais pas. Amitiés,

L'argent métal est bien retiré du plomb par coupellation ? Le plomb est bien la clef de l'opération ? Salsigne a été exploité pour autre chose que l'or avant la cyanuration ? "Galène argentifère" semble plus juste dans les savoirs actuels sur le Pontet sans préjuger de rien (l'esprit scientifique) ? PS : bonne convalescence à Titane si il nous lit !