otto lidenbrock

Oui il y en a aux Mines, mais c'est du tout petit comme le signalait déjà Lacroix il y a plus de 100ans. L'anglésite c'est comme la barytine avec le même clivage, ce qui n'est pas le cas de la cérusite. Nombre de sps. anciens sont étiquettés "anglésite" alors qu'il s'agit de Cérusite ou d'Hydrocérusite.

Effectivement l'anglésite est un minéral plutôt de climat désertique (humour noir et mouillé en ce moment) et elle ne se rencontre qu'en trés petite quantité sur le territoire national. Je connais déjà trois habitus +_ paragénèse à Chaillac, dont un avec plumbojarosite qui n'est pas trés connu. Il y a eu récemment d'assez gros cristaux à MasDieu dont un sera bientôt visible au Musée Lecocq. Pour paraphraser les anciens de Tucson : Anglésite is love…

Ben… c'est en route… au long cours. Le livre doit avoir 5 parties ce qui fait pas mal de travail : la conquête naturaliste du mont blanc, les mines du mont blanc, les cristalliers, le quartz, les autres minéraux… 98% du texte est rédigé et puis le livre sus-cité m'a pas mal occupé !

Merci pour les remarques. Ce livre a été (essayé) écrit pour être un livre de partage pour ceux qui aiment la minéralogie de la France. Nous avons (moi et ceux qui m'ont aidé sans retenue) voulu être au plus près de l'esprit collection : texte précis et novateur, photos naturalistes.

Je voudrais l'offrir au public à Millau et Chamonix, peut-être à Sainte Marie.

1000 copies ; pour le prix (59€) on est à l'os du fait de la qualité des papiers, reliures…

Raini Sicher a essayé d'être le plus possible fidèle pour les couleurs jusque sur le papier… c'est pas évident de produire des images qui ressemblent pour les couleurs sans qu'elles soient forçées comme sur le MR, par exemple. Pour l'anecdote, Raini se souvient d'avoir accompagné son père à la première bourse de minéraux d'Europe à Andermatt vers 1963, soit deux avant celle d'Altdorf.

@ olif : le photographe est Raini Sicher, fils du grand collectionneur suisse de minéraux Valentin Sicher. Il est photographe professionnel, imprimeur et éditeur. On lui doit des milliers de photos aussi bien dans le domaine de l'art (il a réalisé des catalogues de fameuses maisons de vente aux enchères) que de l'aviation, il est d'ailleurs l'éditeur de la revue d'aviation suisse SkyNews.ch @ 1frangin : l'édition d'un livre coute bien cher, ceci dit, comme le livre fait 241 pages, cela revient à 0,24 cts la page...

Le nouvel ouvrage écrit par Eric Asselborn, Minéralogie de la France. Collection Éric Asselborn décrit soigneusement pour les collectionneurs 102 espèces et variétés minérales présentes sur le sol français, illustrées d’un même nombre de photographies de spécimens minéralogiques. Le texte est précédé par l’évocation biographique de 81 collectionneurs, anciens ou vivants, l’auteur s’est efforcé de mettre en évidence leur œuvre dans le domaine des minéraux. Couverture du livre Le territoire hexagonal est riche en espèces communes, dès lors l’auteur leur a fait la part belle : quartz, calcite, barytine et surtout fluorine. Pour cette dernière, il a décrit les spécimens colorés qui sont une des gloires couronnées de notre pays : fluorine bleue du Puy-Saint-Gulmier (PSG), fluorine incolore de Fontsante, fluorine rose et rouge de Chamonix (Mont-Blanc), fluorine verte de l'Avellan, fluorine jaune de Valzergues. Certaines variétés du quartz restent un peu mystérieuses pour les amateurs : il en donne une description approfondie, facilement accessible pour vieux routier comme pour le néophyte. Sont présentés aussi bien le quartz du Grand Châtelard en Maurienne, avec deux variétés, hyalin et à fantômes chloriteux, que le quartz en macle de La Gardette d'Oisans (mine de la Gardette), le gwindel du Mont-Blanc, le "sucre" du même massif en Haute-Savoie, l'améthyste d'Escout (Puy-de-Dôme), le quartz rouge d'Entraygues-sur-Truyère (Aveyron) ou le quartz à âme du Noirey (Savoie). Pages consacrées au quartz et à la mine de La Gardette en Oisans. Les illustrations, principalement pleine page, sont tout particulièrement soignées et montrent des superbes spécimens, souvent le must du genre ; leur intérêt pédagogique est donc de premier ordre. Voici donc un ouvrage totalement novateur, tant sur le plan de son intérêt topographique que pour le thème traité, à mettre d’urgence entre toutes les mains des collectionneurs et amateurs français. Il est traité par exemple de la greenockite de l'Argentolle (Morvan), de la galène de Poullaouen et de la sexangulite d'Huelgoat en Bretagne, la blende de Pontpéan (Bretagne), de la bismuthinite de Montroc, de la pyrite de Batère, du béryl du Pécout (Limousin), de la whewellite de Condorcet (Drôme), de l'arsenic de Gabe Gottes à Sainte-Marie-aux-Mines, du cuivre natif du Burg, de la mimétite de la mine de la Garonne, de la sphalérite de La Mure (Isère), de la pyromorphyte de Saint-Salvy et de celle des Farges, mais aussi de la pyromorphite de La-Croix-aux-Mines (Vosges), de la minyulite de Pannecé, de la torbenite des Bois-Noirs, de la phénacite de la Lauzière, l'hématite de Saphoz, de la spessartite de la Vilate, de l'hémimorphite de l'Argentolle, de la cérusite de Pontgibaud (à Roure), de l'azurite de Chessy, de la lanarkite de Lacorre, du gypse de Caresse (Landes), de l'arséniosidérite de Romanèche, ou encore de l'allanite de Trimouns, 102 espèces ou variétés en tout. Fluorine rose de Chamonix (massif du Mont-Blanc) Disponible au prix de 59 euro (+ 7,35 euro de port pour la France, + 13,60 pour les pays de l'Union Européenne). Pour commander, plusieurs possibilités : - par chèque, à mettre à l'ordre de "Les amis de la minéralogie", l'association éditrice, et à envoyer 14 impasse des Egemelines, 21490 Bretigny ; - sur le site www.les-mineraux.fr, dans la rubrique livres sur les minéraux ici, paiement en ligne par carte bancaire ou paypal ; - sur amazon, là http://www.amazon.fr/dp/3033038735/ ; - à la bourse aux minéraux de Sainte-Marie-aux-Mines en juin, Millau en juillet et Chamonix au mois d'août 2014 ; - etc. Fluorine de Puy Saint Gulmier Pages consacrées à la chalcopyrite et au gîte de la mine de l'Armée Céleste à Sainte Marie aux Mines L'auteur est déjà à l'origine du Guide Vert Solar sur les minéraux, sorti dans les années 1980, de nombreux articles dans les revues Monde et Minéraux, Minéraux et Fossiles, Le Règne Minéral, et d'expositions, tel que celle dénommée "Les dents de la Terre". Avec l'aimable autorisation de Géoforum.

Calcite (belle) sur mottramite

toujours des fautes !!! Des veines de l'Oisans, vous l'avez compris et j'ajoute à E, AE

A propos de E : je suis un des grands cristalliers des années 80 Je suis un mycologue réputé Je suis un des héros d'un roman (abscons) du tréfonds des veines de l'Oisons Quand à la localité, aucune doute à cela : le Gendarme (E > GM > DB > GE) ; la couleur est typique, bien plus riche que celle de l'Armentier et de la Balme bises à tous,

La fluorine est un minéral extrêmement préparable : - on peut simplement la trimmer et la nettoyer - on peut "l'huiler" au silicone principalement pour carrosserie - on peut la sealer , c'est à dire comme pour les pierres taillées, remplir les vides et autres clivages par une résine . Si elle ne se dépolymérise pas dans les 20ans, et si c'est théoriquement otâble pour moi ça ne pose pas problème NB: toutes les flou US sont préparées de ce type - on peut polir les faces pour les rendre brillantes, de manière tout à fait insidieuse : c'est inacceptable NB: une grande partie des flous chinoises passées par les US le sont, donc un grand nombre des pièces exposées à Tucson cette année - on peut dégager par sablage le capuchon chlorité des fluorines alpines : c'est du ponçage pur est simple et ce sont donc des faux grossiers. Personne ne l'accepterait pour un quartz ou autre. Ces spécimens ont un aspect bien typique, et par exemple toutes les matrices du Planggenstock sont totalement poncées. Il en est de même pour toutes les fluo mongoliennes que j'ai vu à ce jour. La pratique est répandue à Chamonix…

Cet échantillon provient du Gendarme à Chamrousse ; découverte E. de Grenoble. Je ne sais pas pourquoi elle est affublée de la localité d'Armentier ?

Cette fluorine trouvée par un guide de valorcine est un faux grossier, totalement poncée ; je l'ai vu verte… (ponçage par JF). Le guide n'a pas eu d'autre ressource que de la vendre en Autriche pour la dépayser ! Ce cailloux est un cas d'école.

Montroc, pas Burg sans aucun doute

Effectivement ce gwindel ne fait pas du tout massif. (Pourquoi utiliser le terme de vrillé qui sort de nulle part ?) Le terme savant est celui de gwindel.

Si tu regardes les geminite de salsigne et leur "gangue" étrange : bismuth massif de déblais. il existe du bismuth natif naturel à Salsigne qui est fort rare. naturel à La Garonne.

la billietite est un oxyde d'uranium du second cercle autour de la pechblende à Margnac, le premier cercle est la gummite jaune et rouge, l'agrinierite… les phosphates sont dans une paragénèse différente et le jaune de l'image est une phosphuranylitisation débutante.

Saint-Pons sans aucun doute d'autres choses curieuses : la billietite n'en est pas mais un mica d'uranium la geminite est une "espèce" semi-synthétique produite sur des résidus de bismuth mis aux remblais car invendables

Effectivement celle "de 3,1cm" est manifestement de Tsumeb (eastern pocket) et la pseudo après azurite contient du quartz comme à Tsumeb et jamais à Chessy. Les petites boules du dernier spécimen sont tout à fait inhabituelles et je n'ai jamais vu l'équivalent. Enfin le quartz sent sa Colombie à plein nez, il y a de la sidérite altérée au Puits Bride, mais jamais comme ça et le bout des quartz semble opalescent…

De fait les gwindels sont en général plus gros que les quartz qui les accompagne. Pour les sucres, on n'en sait rien.

J'ai pourtant essayé de te rencontrer ; on fera mieux la prochaine fois

torbernite et dewindtite ex renardite des bois noirs l'agrinierite est fort rare et n'existe pas dans cette pargénèse

aucun doute, typique de l'amérique du nord