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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

otto lidenbrock

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Tout ce qui a été posté par otto lidenbrock

  1. Les deux thèmes sont souvent intriqué. Je résume : - activité minière et métallurgique archéo de faible intensité dans les Alpes : oui bien sur ; la démonstration en est difficile dès qu'il s'agit d'une occurrence mineure. Les démonstrations à travers un outil par ci ou par là sont sans intérêt (cf les Balmes des Sollières-Sardières). - activité pierre ollaire : la première industrie de l'homme avec du matériel bien diffusé, bien répertorié et facile à identifier (mais Suisse !). - activité exploitation du cristal de roche : l'ensemble des non découvertes montre qu'elle n'a jamais existé. Quelques ramassages alluviaux ou erratiques sporadiques de ci et de là. Après je suppose que le travail des archéo professionnels est mesuré au "papier" produit ? Les extraordinaires découvertes de st véran pour cuivre et pour or en Limousin ne sont malheureusement pas légion.
  2. 12-13cm dans le spécimen que j'ai fourni il y a longtemps à Barlow et figuré dans son livre. Le sp. de Jussieu, recollé, est le plus joli du fait de son dégagement naturel et de la malachite.
  3. Serge tu as raison, mais il faut raison garder : les métaux sont exploités depuis que l'homme moderne est moderne… Il en va tout autrement avec le cristal de roche. Son isotropie en fait un merveilleux "minerai de pointe de flèches" mais tout ce que je vois d'après les découvertes archéo, c'est que" l'occasion fait le larron". D'ici à imaginer des exploitations de filon de quartz dans les hautes Alpes, avec la neige, la glace, les difficultés pour survivre alors qu'il y a du silex partout tient un peu de la théorie du complot. Il faut ajouter que ce qui est probablement la première industrie des humains, la fabrication de "pots" en pierre ollaire réthienne a laissé des traces partout, et que l'onest revenu sur le foyer de fabrication parce qu'il y a des monceaux de trace dans toute l'Europe. Alors du cristal de roche sans trace… Plus intéressant sur le plan historique, c'est l'origine des quartz lapidés romains et de Constantinople (qui existent bien). Anatolie, Alpes, Madagascar voire Asie lointaine ?
  4. Le seul texte (?) sur les quartz alpins préhistoriques français : Pierre Ginestet, La Balme-de-Thuy (Haute-Savoie), in Les premiers Alpins, des derniers chasseurs de la préhistoire aux premiers paysans, Grenoble, 1995 d'après une thèse (loupée) entièrement dédiée au sujet. voir aussi : M.-R. Sauter, Sur une industrie en cristal de roche dans le Valais néolithique, Extr. Arch. suisses d’Anthropologie générale, 1959:XXIV:18-44 ; Alain Gallay, Un artisanat alpin : la taille du cristal de roche, in Le Valais avant l’histoire, Sion, 1986:88-9 ; Daniel Paunier, Peuplement et exploitation du milieu alpin Suisse : un état de la question, in Peuplement & exploitation du milieu alpin (Antiquité & Haut Moyen Age), 1991:147-56 ; Les attributions minières de Bocquet pour les Balmes des Sollières-Sardières (Haute-Maurienne) par des métallurgistes de l’âge du bronze n’est pas confirmée. Il existe d'autres textes sur le quartz alpin préhistorique français ??
  5. Je ne crois pas que ces cristallières aient une quelconque ancienneté autre que celle du 18éme et 19éme siècle. Les grands travaux à Font-Poulain remontent à 1783 ou qqchose comme ça. Faujas donne une intéressante description des cristallières en les datant indirectement du milieu/fin 18éme. Enfin Allix, dans l'Oisans au moyen age (1929) ne cite pas le quartz,mais d'innombrables grattages pour Pb. A ma connaissance il n'y a quasiment aucun objet en cristal de roche "ancien" alpin en France en dehors de très rares pointes de flèche, de nature très hétérogène. Autrefois chez les érudits, tout ce qui était ancien était "romain", maintenant c'est "préhistorique"!
  6. Un article montrant que l'arsenic et autres ne migre que très peu : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0375674207000027 bises,
  7. Jean Michel, conservateur adjoint de la collection de minéraux de ParisTech (l'ancienne école des mines), est mort subitement hier vendredi à 7H du matin. Géologue, physicien de la musique, minéralogiste, pédagogue, il a marqué de son empreinte la vie du musée. Trés cultivé, souvent goguenard, c'était un ami dévoué. Il laisse un vide incommensurable dans le monde minéralogique parisien. Condoléances à son père Joseph à Loctudy. ea Jean Michel Le Cleac'h Jean Michel Le Cleac'h
  8. J'ai eu beaucoup de bons retours. Bien sur quelques photos auraient pu être plus soignées par l'imprimeur. On me reproche aussi d'avoir oublier … plein de choses. Je voulais surtout parler d'autres choses que du Beix, de La Gardette ou de Chamonix, que je n'ai pas oublié. Je reste émerveillé par les magnétites du Puy de Wolf.
  9. Belles photos, tempo… ça rime comme d'habitude ! A noter que le quartz de l'avant avant dernière photo est vrillée selon l'axe c. Pas souvent visible !
  10. La berthierite en bons spécimens est plus commune en France que la jamesonite qui est plutôt "rabougrie" ? otto
  11. La meilleure jamesonite française que je connaisse était exposée à la Sorbonne, provenant de la mine d'or du Châtelet, une masse pluri centimétrique d'aiguilles assez courtes (non citée dans le Geffroy). Les plus grandes aiguilles (15mm) du tunnel sous la rampe des commères en Oisans.
  12. Merci pour la référence facilement accessible. Il n'en demeure pas moins que la majorité des couleurs des nos minéraux sont liés à des centres colorés, ce qui les rend fragiles. Pour les autres causes, c'est au coup par coup = au total pas de lumière forte et permanente, de la nuit…
  13. Le plus grand nombre des cristaux des différentes espèces tirent leur couleur des centres colorés. Il y a des papiers la dessus dans le défunt Minéraux & Fossiles et dans LRMhs sur les fluos du Tarn. Certains centres colorés sont activés par l'irradiation naturelle (pe quartz fumé) ou artificielle (pe topaze london) et facilement désactivés par la chaleur, la lumière… L'améthyste cuite ou brûlée devient brune à caramel. L'activation d'un grand nombre de centres colorés est très instable (pe fluo PSG ou Burg). Il y a bien sûr d'autres photophores directs comme le chrome dans l'émeraude (ou le vanadium) ou l'huile dans les fluorines jaune du Midwest… mais ils sont plutôt rares. Les centres colorés de la barytine sont intéressants : jaunes si activés, blanc si neutralisés, bleu si très fortement neutralisés.
  14. La couleur des minéraux est liée à des phénomèmes physiques maintenant bien étudiés, il y a un trés beau papier sur le sujet dans Gems & Gemology il y a quelques années, par exemple. Pour ce qui est de l'améthyste, la couleur a plusieurs origines, sans aucun doute toutes liées à des centres colorés (et bien sûr, rien n'est lié au manganèse ni à un quelconque pigment) les améthystes du Beaufortain se décolorent en quelques heures! Celles du Brésil en quelques années au soleil. La couleur de la majorité des objets archéologiques n'a pas lien avec celle des cristaux, car ce sont des pigments. les mécanismes sont là aussi très fragiles.
  15. La majorité des couleurs des minéraux sont liés à des centres colorés ou infimes anomalies de la matière. Ils sont activés par l'irradiation et désactivés par la lumière. Peux de minéraux résistent à la lumière intense et prolongée, il suffit de regarder les fluorines, améthystes, fumés et autres des filons affleurants : tout est gris. Le seuls qui sont vraiment stables sont les calcédoines antiques, par exemple, qui sont toujours brunes après deux mille ans d'exposition, mais là il s'git d'impuretés et non pas de centres colorés.
  16. Tous les minéraux sont sensibles au soleil. Ils doivent tous être conservés dans l'ombre. Sans exception. Cela vient de l'origine de la couleur : l'entropie de la couleur c'est le blanc l'incolore et le gris…
  17. Et si le journaliste savait qu'il est corse………
  18. C'était un vitrine hommage à Armand Comte [1935] guide, instituteur et cristallier et à Jean Claret-Tournier [1934] guide, menuisier et cristallier ; Armand est le neveu du cristallier d'entre les deux guerres, guide et gardien du refuge du Couvercle, Clément Comte. Une bien belle idée de montrer leurs collections de minéraux du massif et… du Cavradi… Pour ce qui est des étiquettes, elles sont écrites par Armand, comme il se doit, et ce depuis 1970, et elles sont donc sommaires. Un document interne pour le Club et l'assurance donne autant que faire ce peux, la localité, le découvreur et l'année de découverte. "bonne lauzière à tous"
  19. Scar-quartz ou éclat de quartz cicatrisé, trés joli
  20. La photo de Cembro du quartz à amiante montre un phénomène intéressant : les fibres du silicate ne sont disposées que sur une face d'un quartz fantôme invisible, seulement mis en évidence par les fibres. Pourquoi un seul côté ? Dépôt fil à plomb ? courant dans la fissure lors de cristallisation? J'opterai volontiers pour la seconde hypothèse.
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