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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

du66

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Tout ce qui a été posté par du66

  1. C'est la question de départ qui est classique mais cuprum est bien jeune!
  2. Que ce soit Batère, la tour de Batère ou le secteur de la mine des manerots, ça serait très étonnant que l'on n'ait pas affaire à des almandins (en pôle majeur bien entendu)
  3. 447? Hum! beaucoup plus: voir mindat et ajouter tous ceux qui ne sont pas encore pris en compte dans cette base de données.
  4. Belle série de grenats des Pyrénées-Orientales! Juste un détail: le col de la Bataille n'est pas sur Latour-de-France mais sur Belesta, tout comme Caladroy (à peu de distance du col) qui semble la localité exacte de ce type de grenats. Mais de bons grenats sont aussi observables à Latour-de-France, à plusieurs km du col en échantillons un peu différents habituellement. L'appellation massif de Querigut est très vague et demanderait plus de précision, le massif est très étendu et les indices à grenat nombreux. Quant au pic de Costabonne, il est en réserve naturelle depuis mars 1986
  5. Kayou, on en parle à la bourse de Narbonne? J'y serai le samedi au stand AFM.
  6. ça marche très bien dans ce sens: vous (c'est un vous général) prenez un minéral triclinique ou monoclinique (c'est dit sur sa "fiche"), vous le photographiez et illustrez ainsi le système (si toutefois ce sont des cristaux bien formés, sinon, ça reste théorique). Dans l'autre sens ça marche beaucoup moins bien: vous photographiez un minéral que vous n'arrivez pas à déterminer visuellement et vous demandez s'il est monoclinique ou triclinique, ce qui pourrait aider à son identification. Qui sait faire?
  7. Pour le premier, aucun doute, il s'agit de scapolite, appelée dipyre dans les Pyrénées, très courant en Ariège.
  8. Une nouvelle base de données créée par le Grup Mineralogic Catala de Barcelone est présentée à la fois sur leur site et sur le forum de J. Fabre (foro de minerales). Si la discussion porte encore sur l'accès à la totalité des informations aux non-membres de l'association, cette initiative qui concerne uniquement la Catalogne pour le moment intéressera ceux qui veulent connaître les indices et la minéralogie de cette région (sans efforts de documentation!). A terme les créateurs veulent élargir leur travail mais cela sera sans doute plus difficile sans "copier" ce qui existe déjà.
  9. Il est bien difficile de décrire des sites précis pour les septarias, car ce sont de vastes zones en général qui sont susceptibles d'être intéressantes. Le mieux est donc de partir de points connus pour "se faire l'oeil" sur les terrains favorables et éventuellement de repérer sur la carte géologique la position de ces formations. D'autre part, je n'ai pas poursuivi la recherche de ce genre d'échantillons et ceux que j'ai posté datent pas mal (1979) Par contre j'ai conservé la localisation exacte sur mes cartes de terrain, donc les deux de Villeneuve ont été récoltés dans un talus au lieu-dit les Cassagnoles, à une centaine de mètres de la rivière. J'ai vu d'autres échantillons à d'autres endroits: aux Abrigans, au sud-ouest de la cave coopérative, au sud-est de Balansac, au nord de Campagnès... D'après mes souvenirs, il s'agit d'une bande de schistes gothlandiens que l'on retrouve sur plusieurs km de Durban à Palairac, j'avais trouvé des nodules entre Cascastel et Quintillan et à la Gauna (2 km est de Palairac) ainsi que vers le trou du vif près du col de Couise. Un habitant m'avait indiqué le lieu-dit "la Mouillère" au nord de cascastel (parlant de septarias abondantes mais je ne suis pas allé voir!). D'ailleurs dans le village de Villeneuve, à l'époque, certains habitants en avaient comme décoration sur leurs fenêtres et j'avais vu une fois une personne avec tracteur et remorque en récupérant un de + de 80 cm de diamètre mais certainement moche à l'intérieur. C'est dire que (malgré la concurrence probable des locaux) il y a de quoi faire dans cette zone. Pour Espira de l'Agly, on est dans des marnes noires. Le nodule photographié provient de la bordure de la carrière, à une dizaine de m de la voie ferrée. A l'époque il y en avait en quantité. La veine semblait peu large (quelques m) et se poursuivait en direction de Cases de Pène. Je pense que l'endroit n'est plus accessible. A la même époque, les vignes situées à proximité du mas de Fouradade (entre Tautavel et Paziols) ont donné pas mal de septarias décimétriques lors de défonçages. Pour les travaux autoroutiers vers Sigean, je ne me suis pas déplacé mais j'ai pu voir des échantillons assez jolis. Voilà quelques données de départ pour ceux qui s'intéressent à la question.
  10. Si, c'est possible! Tous les grenats de pegmatites des Pyrénées-Orientales sont des almandins, cela a été bien établi par de nombreuses analyses de divers auteurs. Après qu'il y ait une petite proportion (variable) de pyrope ou de spessartine dans les résultats est très probable mais ne change pas la détermination, (j'ai vu par exemple une ancienne liste publiée par un commerçant local parlant de pyrope pour des grenats venant du massif de l'Agly, c'est peut-être plus plus vendeur.. mais fantaisiste!)
  11. Et un des Pyrénées-Orientales (Espira de l'Agly) : 17 cm. (J'avais fait un deal correct avec un commerçant de minéraux du département, avec un lot de septarias que j'avais récoltés: en échange du sciage et polissage, il avait conservé la moitié des échantillons) Par contre je n'en ai pas fait scié du secteur de Fouradade à Tautavel.
  12. Durban, Villeneuve les Corbières, dans l'Aude: même formation, une bande de schistes qui va jusqu'à Palairac. Pour remotiver bedwige 77, deux photos de villeneuve (22 cm et 28 cm... faut dire que je n'ai pas de palan ni de remorque!) Sinon, attendre l'arrivée du TGV qui mettra à jour des septarias dans le secteur de Sigean (ce qui s'était produit lors de la construction de l'autoroute.
  13. Excellente initiative de tempo. Ce n'est pas si souvent que les excellents photographes donnent des indications aussi fournies de leur appareillage.
  14. Chouette l'olivenite de Saint-Jean-de-Jeanne. A l'époque on ne parlait quasiment que de cuprite!
  15. ça va être difficile de trouver un amateur de septarias des P-O qui soit en plus inscrit sur un forum ! Faut dire que les septarias du département ne rivalisent pas avec ceux de l'Aude et à plus forte raison sur ceux de la Drôme. J'ai vu quelques personnes en ramasser dans les années 80 mais depuis je ne connais personne qui s'y soit intéressé.
  16. Je pense que les échantillons de ta collection ne proviennent pas de Quérigut mais plus probablement de l'étang de Laurenti, (voir mindat) situé à Artigues, dans le massif de Quérigut. Cet endroit a connu un regain d'intérêt de la part des amateurs locaux dans les années 2000 et donc des échantillons « récents » ont circulé. Cette zone est bien connue depuis un siècle : déjà décrite par Lacroix, elle a fait l'objet de nombreux travaux universitaires, certains accessibles sur le net, en particulier les thèses de Cyril Duran (2006) et Naoto Takeno (1994) . Ces travaux contiennent pas mal de données de terrain qui peuvent aider ceux qui veulent découvrir cette vaste zone de skarns qui s'étend en gros du pic de Madres (dans les Pyrénées-Orientales au col de Pailhères (Mijanès en Ariège), soit sur une vingtaine de km. Evidemment, les préoccupations des scientifiques étant différentes de celles des amateurs de minéraux, les points de prélèvements des premiers ne coïncident pas toujours avec ceux des seconds. De nombreux points à grossulaire existent dans le massif, avec les autres minéraux classiques des skarns. Il paraît difficile d'affirmer que l'échantillon photographié vient de ce massif, la gangue n'est pas significative et les possibilités sur la chaîne des Pyrénées sans doute nombreuses. Ce serait intéressant de savoir ce que ce collectionneur faisait (collecte personnelles ?, sur quelle région ?, échanges ?....) En fait je suis assez d'accord avec Betpakda, car au premier coup d'oeil, je ne pensais pas au Laurenti.
  17. La munakataite a fait l'objet d'un article dans la revue de l'association "Micromonteurs" (pas l'AFM)... faut rendre à César.... C'est effectivement le genre de minéral qui demande une analyse pour chaque échantillon. Pas mal de "découvertes" actuelles sont en fait des découvertes "d'analyses", mais pas d'échantillons proprement dits. Si on pouvait avoir devant les yeux tout ce qu'ont trouvé nos prédécesseurs (et les actuels!), il est probable que nous éviterions des phrases du style: première découverte de... , seul endroit où l'on trouve... C'est une expérience très instructive que de tomber sur une "nouveauté" dans une collection datant de plus de 50 ans! Il est à prévoir une multiplication du nombre d'espèces et de leurs localités en France, liée aux progrès du matériel et à la facilité d'analyse qui ne manquera pas de se développer. Il y a 40 ans, faire des analyses était très difficile, une bonne partie des espèces actuelles n'étaient pas caractérisées, donc très peu de résultats. Dans 40 ans, chacun aura peut-être la possibilité de faire ses analyses tout seul et sur un grand nombre d'échantillons. C'est le progrès et les "dinosaures" d'aujourd'hui sont ceux de demain. Très chouettes les phosphates du Mimousin, on en parle souvent comme "gros mais pas beaux", comme quoi il est utile de savoir ce qui existe vraiment. Et bienvenue à Otto dans le monde de la microminéralogie! Un monde difficile et chronophage.
  18. Grosse erreur de ma part, je me rends compte que le « partenariat » avec le Muséum existe déjà, avec des effets concrets. J’en ai vu deux exemples sur le net qui affichent : partenaire du Muséum (car ce dernier ne parle pas de partenaires sauf si je n’ai pas tout vu) L’association « Micromonteurs », située idéalement pour avoir des contacts avec le Muséum, donc logique qu’elle établisse des liens et ce depuis des années. Concrètement, elle utilise une salle pour ses réunions, le matériel de détermination et a accès aux réserves ; elle fournit des échantillons lors de sorties de ses membres. C’est par un lien que je suis arrivé sur une production d’un second « partenaire ». Pour ceux qui n’auraient pas lu, il s’agit d’un « article » dont le thème est le suivant : un amateur trouve un bon bloc, il appelle quelques copains qui font une bonne récolte. Au-delà d’un style « maison », se voulant accrocheur et parfois querelleur pour qui connaît, concrètement, on y observe surtout l’utilisation de l’image du Muséum , que ce soit pour obtenir l’autorisation de fouille, récolter un maximum ou pour en mettre plein la vue au lecteur. Il suffit d’un petit vernis « scientifique » facile à ajouter et quelques bonnes photos, pour que ça ait un minimum d’allure mais ce n’est pas le mot science que je mettrais en avant ! Eric (Rives 3), tu as un côté rêveur et idéaliste qui est très sympathique … mais qui n’est malheureusement plus en vogue de nos jours ! Vrai départ après cette rectification
  19. S'il est facile de comprendre les avantages divers (pour soi-même, ses activités ou ses affaires) de chercher à être partenaire du Muséum, je reste sceptique sur l'intérêt soudain de ce dernier pour tenir sa collection de systématique régionale « à jour ». Pour parler du 66 (seul sujet que je connaisse), il y a belle lurette que le Muséum aurait pu compléter ses collections (gratuitement en plus), sans besoin de « partenariats ». Simplement deux exemples : en macro, la collection Guitard (plus de 600 pièces des P-O, dont certaines introuvables aujourd'hui!) aurait pu être léguée au Muséum au lieu d'aller à Tautavel où elle est très bien (et ce n'est pas ici le lieu d'en expliquer les raisons) en micro, les amateurs locaux, notamment de l'Association Française de Microminéralogie étaient tout disposés à fournir toutes les espèces découvertes ces dernières décennies, sans contrepartie et sans bruit. Je n'ai jamais vu de volonté en ce sens. Mais je ne veux pas être rabat-joie ni pessimiste, et je consulterai régulièrement le site du Muséum pour voir la progression et les effets concrets de ces nouveaux « partenariats », voir si la demande de l'institution est clairement affichée et s'étend au-delà de quelques personnes.
  20. L’Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN) Initié en 2003 par le Muséum national d'Histoire naturelle , l’Inventaire National du Patrimoine Naturel intègre les données naturalistes du muséum et de l’ensemble des programmes nationaux de connaissance, de conservation et de protection de la Nature. Ce système d’information recense les espèces…, les espaces protégés et le patrimoine géologique, en métropole et en outre-mer. Depuis 10 ans, ce travail se réalise en associant l’État, les scientifiques, les collectivités territoriales et les associations de protection de la nature . A partir de cette base riche d’informations, il réalise des synthèses nécessaires à l’expertise, à l’élaboration de stratégies de conservation, à la diffusion de rapports nationaux et.;; A la lecture de ce que dit le muséum, on voit bien qu'il n'est pas demandeur (en tant qu'institution) de "partenariat " avec les amateurs ou les associations, que la minéralogie (et en particulier la microminéralogie) n'est pas un souci prioritaire. Ca n'empêche pas de se bouger, chacun le fait pour ce qui l'intéresse ou le motive!
  21. Ca a déjà été expliqué plusieurs fois sur mindat et en particulier à Tempo qui persiste à y voir un concours photo. Mindat est par ailleurs une base de données, si on n'est pas d'accord avec cet objectif, on fait autre chose, pas besoin de le dire!. Quant aux livres, il en est sorti de très bien en 2014: Cap Garonne, Las Ferreres en Catalogne, cahier spécial AFM... avec de très bonnes photos venant illustrer un texte solide. La photo "d'art" est un domaine différent que chacun est libre d'apprécier.
  22. Excellent! Même les nuls en anglais trouveront facilement les diverses fonctionnalités. Je trouve que les images sont encore plus claires et la possibilité de zoomer c'est bien! Deux grands "chapitres" intéresseront tous les amateurs de minéraux: advanced search (illustration et caractéristiques de minéraux, gisements, recherches d'identification par base chimie, galerie des membres....) et pour les amateurs de discussion messageboard (mais là faut avoir un traducteur automatique convenable sauf pour les discussions en français!) Et pour les volontaires, la possibilité facile d'ajouter gisements et photos. Bravo pour ce travail.
  23. La réaction de Cristiano Ferraris, docteur en minéralogie, membre de la CNMNC de l'IMA, chargé de conservation des minéraux au MNHN...me semble "naturelle": se sentant visé par les critiques (c'est peut-être son bébé?) il sort les griffes plutôt que rester dans l'argumentation et la transparence. J'observe sur mymajorcompany qu'il a été averti des discussions en cours et de leur contenu, mais que la campagne de dons démarre pas mal (et que certains du museum dont lui-même ont mis la main à la poche). Est-ce par enthousiasme ou fiscalisme? Bon nous n'avons toujours aucune indication sur une évaluation raisonnable de cet échantillon. A défaut de raconter son histoire que certains doivent connaître, qu'en disent les commerçants présents sur le forum?
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