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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

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Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais.
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pecos

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Tout ce qui a été posté par pecos

  1. Je confirme. J'en ai trouvé tellement dans quelques gisements purement auversiens que c'est difficile de croire à un "remaniement". Plus que dans le lutetien, en fait où j'ai surtout trouvé des V. mitrata.
  2. J'aime bien les minéraux aussi en fait : j'ai passé pas mal de jours à gratouiller pour trouver de belles fluorines à Valzergues. Ça me prend de temps en temps. Ça te plairait, Gaël : ça ressemble comme deux gouttes d'eau à de l'ambre. Sans les fossiles. En voilà trouvées il y a peu de temps :
  3. Salut, Si tu y retourne un de ces quatre ça me dirait bien de la découvrir, si ça ne t'embête pas. Je ne fais pas trop dans les minéraux en général, plutôt les fossiles, mais ça me fera une balade ! Je suis pas loin (Cajarc) et je traîne tout le temps du côté de Najac. Fais moi signe en MP si ça t'intéresse.
  4. Puisqu'on est dans les algues, voici : Acicularia sp. (probablement A. pavantina, d'Archiac 1843) Germigny, 77 France Auversien C'est vraiment petit et ça ressemble à ça dans la vie :
  5. Oui, c'est ce que je vois. J'ai lu récemment (je ne sais plus où, désolé) à propos d'un site où les conditions de fossilisation changent en cours de sédimentation. D'abord les coquilles à base de calcite sont conservées (huitres...) mais les autres en aragonite (gastéropodes notamment) ne le sont pas et il ne reste que le moule. Puis, ça s'inverse : dans la deuxième partie des couches, les coquilles à base de calcite sont dissoutes tandis que celles à base d'aragonite sont conservées. Si j'extrapole je suppose que tu trouve tous ces fossiles dans des couches qui sont sujettes à ce genre de phénomène, et j'imagine que la matière dont est constituée au départ la coquille explique la différence.
  6. C'est vraiment très chouette tout ça. Dommage que le test ait disparu des gastéropodes, mais ils sont très beaux quand même. Il est là, par contre, ce test, sur les lamellibranches et brachiopodes. J'imagine que c'est encore une question de composition chimique de la coquille au départ ? (aragonite contre calcite)
  7. Excellent, je ne connaissais pas du tout les Scalpellum. (Il se peut même que j'en ai jeté au tamisage sans savoir ce que c'était... )
  8. C'est ce que je me disais aussi : c'est très ajusté au diamètre du tube et bien perpendiculaire. Les Spondyle c'est le seul endroit où j'en ai trouvé (4 valves isolées). Par contre je n'ai pas trouvé les deux valves accolées.
  9. À propos des Tenagodes, avez vous remarqué que certains (notamment T. mitis de Germigny) sont très souvent operculés par des sortes d'hémisphères creux en calcite, parfaitement ajustés au diamètre interne, plusieurs par tube en général. Je ne sais pas si ça fait partie de la bête d'origine ou si ce sont d'autres espèces fossiles, en forme d'hémisphère creux, qui se sont coincés là (comme le cérithidé qu'on voit coincé sur la photo juste au dessus). Dans ce cas je me demande bien de quoi il s'agit ? 132-8 Tenagodes multistriatus mitis, Deshayes 1861 Germigny, 77 France Auversien Longueur du plus grand : 120 mm développé Opercules hémisphériques agrandis (Ø 4 mm) : 137-47 Campanile auvertianum, d'Orbigny 1850 Auversien, La Ferté-Sous-Jouarre, 77 France Longueur : 180 mm 2-4 Belosepia Blainvillei, Deshayes 1835 La Ferté-Sous-Jouarre, 77 France Longueur : 40 mm et 22 mm 134-3 Spondylus multistriatus, Deshayes 1830 La Ferté-Sous-Jouarre, 77 France Auversien 45 mm 201-3 Fusus (Coluzea) dissimilis, Deshayes 1864 Germigny, 77 France Auversien 85 mm
  10. Oui c'est sûr que ça date un eu. S'il y a mieux je suis preneur ! C'est intéressant quand même cette courbure inverse de celle des mandibules des petits carnivores, vers le bas. J'aurais du voir ça tout de suite. Par curiosité comment tu évalue la date à Mindel - faune froide ? (dans un message deux pages plus haut) Déduction diverse ou c'est connu ? Ça m'intéresse parce que j'ai depuis pas mal d'années un gros tas de cheval (uniquement - dents et os des membres) trouvé dans un remplissage terreux incrusté de calcite sous un plancher stalagmitique de 1 m d'épaisseur. Mais comment le dater ?
  11. Merci. Pour ce qui est de savoir si c'est un os de tortue, j'en ai maintenant la certitude : voici une photo d'ilion droit (ceinture pelvienne) de chelydridae du gisement paléocène de Vinalmont en Belgique. Face interne et externe. Ça correspond très bien à la photo de l'os qu'on a trouvé , simplement il manque quelques bouts, et ce n'est pas la même espèce, bien sûr. Et c'est dans le même sens en plus... que demande le peuple ! Bravo à gaeldeploeg. Apparemment ça ressemblait à ça un Protochelydra : Très drôle : j'ai l'impression de voir toutes les plaques dorsales que j'ai trouvées dans l'autre gisement à la Ferté Sous-Jouarre
  12. Oui finalement c'est vrai que c'est très ressemblant à une mandibule de musaraigne. Pas si rassurant que ça quand on les attrape par la queue pour les sauver du chat : gaffe aux doigts ! Au passage merci elasmo pour m'avoir indiqué "France de Broin 1977". Maintenant il faut le trouver... comme ça à défaut d'être incolable sur les musaraignes je le serais sur les tortues.
  13. Dans le doute j'aurais consulté "Faunes et flores préhistoriques, Ed. Boubée" ... mais je ne suis pas chez moi donc je ne l'ai pas sous la main. Mais tu as toutes les dents et mâchoires possibles dedans (du quaternaire). Et les os plats ou longs aussi, et les crânes. Si c'est une chauve-souris ça sera dedans. Une musaraigne aussi d'ailleurs. C'est marrant moi j'aurais plutôt pensé à une minuscule carnivore style "belette" ?
  14. C'est gaeldeploeg qui ledit. Moi je ne suis pas spécialiste. Quand à trouver des plaques en abondance : pour le peu qu'on a creusé c'est pas étonnant qu'on n'ai pas eu cette chance. De mémoire on a du y rester un demi heure au mois d'août, en revenant d'une virée à Épernay, et c'est tout. Après on est reparti il était trop tard
  15. Bon. Je suis retourné hier sur place avec la personne qui a trouvé cet os de tortue pour prendre des tas de photos et des échantillons des couches et pour qu'elle me montre exactement dans quelle couche elle l'a trouvé. Gardez à l'esprit que je ne suis pas géologue donc il se peut que je commette quelques approximations. De même, je ne vois pas trop comment je pourrais produire une coupe schématique de l'ensemble, car ça varie tellement latéralement que je suis bien en peine de choisir un endroit "typique" Le front de taille n'a pas évolué en 15 jours, c'est déjà ça. En voici une photo d'ensemble, vous pouvez l'agrandir (en cliquant) à 4000 pixels de large. Le point d'où vient l'os (position gauche-droite) était pile au niveau du personnage habillé en noir, mais il faut se rappeler que ce front a avancé d'une cinquantaine de mètres depuis le mois d'août. Il n'y avait donc pas les mêmes couches à cet endroit, mais plutôt les mêmes qu'a gauche, disons à 5 m du bord gauche. Comme on peut le voir, les couches évoluent pas mal latéralement à tous les niveaux et il y a des dépressions et des manques à certains endroits. Voici un agrandissement des 10 premiers mètres de la partie gauche : Grossièrement... En 1, on a de haut en bas : - marno calcaire complexe avec alternance de bancs durs et meubles, nombreux fossiles d'eau douce (2,5 m) - sable à peine argileux, jaune, avec faune de Mortefontaine bien conservée et abondante, juste sous le repère 1 (50 cm - photo 5 ci-dessous) - marne verdâtre sans fossiles (50 cm) - marne rose avec quelque très petits débris de coquilles (1 m) passant au sable blanc (caché par l'éboulis) En 2, de haut en bas : - marno calcaire complexe avec alternance de bancs durs et meubles, nombreux fossiles d'eau douce (2,5 m) - sable marneux, jaunâtre / gris avec passages plus sableux et lits plus foncés, avec faune de Mortefontaine moins abondante et avec des débris, juste sous le repère 2 (50 cm - photo 4 ci-dessous) - marne verdâtre sans fossiles (50 cm) - agrégat de fossiles d'eau douce dans une couche colorée en brun rouge (5 cm - photo 3 ci-dessous) passant doucement dessous à... - marne rose avec quelque très petits débris de coquilles (1 m - photo 6 ci-dessous) passant au sable blanc (caché par l'éboulis) En 3, de haut en bas : - marno calcaire complexe avec alternance de bancs durs et meubles, nombreux fossiles d'eau douce (2,5 m) - marne verte plus ou moins foncée sans faune, juste sous le repère 3 (50 cm) - marne verdâtre sans fossiles (50 cm) - paléosol marno sableux très sombre (20 cm) - marne rose avec quelque très petits débris de coquilles (1 m) passant au sable blanc (caché par l'éboulis) Les observations sont rendues complexes du fait des micro éboulis et des raclures des pelles mécaniques : en fait on ne voit bien qu'en prenant du recul, mais là on ne voit pas les détails ! Et on pourrait faire une coupe différente tous les 10 mètres. Les paléosols sont bien plus étoffés et nombreux en se dirigeant vers la droite, ils disparaissent complètement au niveau du bord gauche. ------------------------ Au point 2, l'agrégat de fossiles d'eau douce dans de la marne est comme la photo 3 ci-dessous. C'est pile dans cette couche brun-rose (photo 3) que l'os de tortue a été trouvé. Photo 3 : Photo 4 : Photo 5 : Photo 6 :
  16. OK, donc ça doit être ça sur mes Mesalia : c'est troué comme avec un forêt au carbure.
  17. Super tes dernières planches. Ainsi ce sont des perforations de natices, tous ces trous... pire que des rongeurs ! J'en ai plein mes Sigmesalia consobrina trouvées dans la base du lutétien vers Château-Thierry. Même genre de trous, presque sur toutes les coquilles. Il y a d'autres bêtes qui font ces trous ?
  18. Il y a un an exactement, le front de taille nord-sud où a été trouvé cet os ne montrait pas la couche Marinésienne à P. tricarinatus. À la place, il y avait une large bande d'argile verte/jaune/verte riche en lymnées. Les couches riches en humus sont bien plus basses que la couche argileuse. En voici ci-dessous une photo de décembre 2016. Puis, en août de cette année, cette bande passait en partie (basse) à une couche sableuse un peu argileuse avec la faune de mortefontaine, et couches riches en humus juste dessous, au contact, suite au déplacement du front de taille nord-sud de quelques dizaines de mètres vers l'Ouest. Aux endroits avec des fossiles marins, la couche faisait comme une "fosse" clairement visible à gauche du sujet (flèche) sur cette photo d'août 2017. Puis, plus récemment, du fait de l'avancement du front de taille nord-sud d'encore quelques dizaines de mètres vers l'ouest, les passages sableux à P. tricarinatus (la fosse en question) ont disparu pour laisser la place de nouveau uniquement à la couche argileuse verte avec lymnées, mais les couches riches en humus dessous sont maintenant bien plus visibles et importantes. Je n'ai pas fait de photos récentes. Ça va venir. À d'autres endroits de la carrière, on voit clairement cette large couche argileuse se transformer graduellement en sédiment sablo-argileux, riche en fossiles marins, puis repasser à l'argile un peu plus loin, toujours progressivement. Quand je vois ça je me dis que c'est bête de ne pas pouvoir être là tous les jours au fur et à mesure de l'avancement des travaux : je crois qu'il serait alors possible en prenant des photos successives de reconstituer en 3D la forme et la composition des couches, comme une IRM.
  19. Ah oui, d'accord, je viens de retrouver cette vieille photo de Plailly, (à l'Est de l'autoroute : Plailly, carrière de la Butte Grise, et pas la Chapelle en Serval comme indiqué dans le guide. C'est tout de même curieux que tant de monde veuille mettre cette carrière à la Chapelle en Serval. À moins qu'il en ait existé une autre sur cette commune, juste à côté, au 19 ème siècle ? ) La photo est vieille (2003) et moche (en grand) mais il y en a plein partout, de ces bythinelles. Je n'ai pas vu ça à Rocourt, mais il faut dire que la photo ci-dessous est une dalle de grès sérieusement dégagée par la pluie. Dans du sable mou et argileux on ne les voit pas forcément.
  20. C'est minuscule ça ? J'en ai photographié en macro en soulevant une écorce... 1,5 mm de long J'imagine qu'il faut que je cherche ça, en fossile :
  21. Ah d'accord. Mais zut quoi : pourquoi quand je veux écrire "Potamides cordieri" j'écris "Potamides mixtus" à la place ??? (ça fait plusieurs fois que je fais cette "coquille") C'est de la paléodyslexie vous croyez ? Donc j'ai corrigé mon premier message parce que P. mixtus dans du Mortefontaine ça serait space.. (au passage vous voyez que quand on veut on peut aussi farcir le propos de néologismes et d'anglicismes pour rire... fin du HS)
  22. Faudrait en trouver, oui. Pas pensé à ramener du sédiment pour l'étudier à tête reposée : faudra que je m'occupe de ça. Vous croyez qu'il pourrait y en avoir encore dans les couches sablo argileuses carbonatées, qui sont toujours là, même si le niveau à faune de mortefontaine a été dépassé ? À la place et à la même hauteur il y a de l'argile avec des lymnées, remplaçant les couches marines ou lagunaires à ce moment de l'exploitation.
  23. Quoi ? Mais c'est pas vrai je suis abonné au chéloniens ? Dis-moi, tu utilise quoi pour identifier ça aussi vite ? Un ouvrage à me conseiller peut-être ?
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