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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

pecos

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Tout ce qui a été posté par pecos

  1. Merci pour les précisions, en fait j'ai récupéré le schéma sur internet. De ce que j'ai entendu récemment, ça évolue pas mal ces derniers temps, les origines des cétacés et des hippopotames ?
  2. Le plus énervant dans cette histoire, c'est que c'est la première fois que j'en trouve une... et que j'ai du en laisser passer un certain nombre. Car je ne savais pas quoi chercher.
  3. L'origine est dans les terres noires des grands causses. Sinon, non, l'ichtyosaure n'est pas du tout l'ancêtre du dauphin. L'ancêtre du dauphin (et des baleines) était un mammifère terrestre carnivore charognard qui a aussi donné l'hippopotame. Voici un schéma :
  4. Ah, d'accord, merci. Au temps pour moi. Donc, comme il y en a deux visibles : c'est le dos.
  5. La parapophyse, j'imagine que c'est la double barre visible sur mes photos ? Il n'y en a que d'un côté. Donc la queue... C'est de l'humour... Et personnellement, je crois que c'est exactement l'effet que ça me ferait si je me retrouvais face à ses dents. En matière de prédateurs, je préfère mes minous... Personne n'a une deLorean volante pour aller voir sur place ?
  6. Bon. C'est une vertèbre d'Ichtyosaure, j'imagine... corrigez moi si je dis une bêtise. C'est dans le Toarcien moyen, en compagnie de dactyliocératidés (entre autres). Ø 55 mm Quelqu'un aurait une idée de l'espèce (au moins du genre) ?
  7. Quelle tragédie, cette fermeture de musée ! Tout à fait d'accord avec toi. Et ça rejoint totalement mon coup de gueule à propos d'un livre que j'ai lu récemment, voir ici ce post en particulier : http://www.geoforum.fr/topic/29991-besoin-de-specialistes-pour-stratigraphie-region-chateau-thierry/?p=518371 Il s'est passé la même chose à côté de chez moi, à Agessac près de Millau. Un petit musée similaire a fermé ses portes du jour au lendemain, sans doute faute de fréquentation. Il présentait des centaines d'ammonites des terres noires des grands causses, et au début des années 90, je le visitais à chaque fois avec plaisir car pratiquement toutes les espèces étaient présentées. Disparu. Fini. Terminated. A moins qu'il ait déménagé, mais j'en doute...
  8. Si tu veux voir un expert au travail, va voir ce site, des fois que tu ne connaitrais pas. Des fois, il m'énerve... http://ammonitespatboselli.pagesperso-orange.fr/degagement.htm
  9. Je me rappelle qu'il y a une petite vingtaine d'années dans ce coin (entre le cap blanc nez et boulogne) , à marée basse, il y avait des petits étangs plats au milieu de la plage, dont le fond dégagé et non ensablé montrait la couche de marne grise dure. Sur le fond gris de ces étangs (20 cm d'eau) il y avait de grandes ammonites entièrement nacrées, rutilantes, de la taille d'une grande pizza, plates et de toute beauté. Je n'ai malheureusement jamais réussi à en extraire une, et d'ailleurs comment j'aurait fait... sous plusieurs dm d'eau... Et je n'ai pas de photos, ce jour là je n'avais pas d'appareil. Je ne sais pas si ça existe toujours ? Sinon, jolie récolte, ce que j'ai dans ma vitrine correspond à peu près. Conseil impératif, mais tu dois le savoir : garder tout ça dans un endroit bien sec et surtout jamais dans une boite en fer à la cave !!! Les ammonites de mon frère, conservées comme ça, on les a toutes retrouvées sous forme de petits tas de poussière blanche il y a quelques semaines. Chez moi, les mêmes en vitrine en bois, bien aérée se conservent parfaitement.
  10. Tout à fait, c'est pour ça que je disais que beaucoup de fossiles étaient brisés et que je n'avais pas tout pris. Ce que j'ai affiché est dans un état à peu près correct, excepté quelques éclats. Sur certains sites on a de l'usure, ici c'est plutôt de la fragilité. Personne n'a d'idée pour l'espèce de Mesalia ? Et ça m'intéresse aussi, car hélas, en 2005/2006 quand j'ai récolté tout ça je n'avais pas d'APN avec moi. je me rappelle par contre que la carrière était subtilement différente...
  11. Oui, et en attendant, pour alimenter la discussion, voici ci-dessous ce qu'on trouve dans ces couches fossilifères de Fossoy. PAS dans les couches brunes qui n'étaient pas présentes au moment où j'ai récolté les fossiles, et qui sont (d'après moi) juste au dessus. Je m'excuse par avance si des erreurs de déterminations se sont sournoisement glissées sur mes étiquettes... après tout je ne suis qu'un amateur. il y avait peu d'espèces, mais beaucoup de spécimens, surtout de turritelles et de cardita. (mais je n'ai pas fouillé très longtemps...) Et surtout la plupart étaient fragmentés et je ne les ai donc pas récoltés. La plupart des fossiles sont plus ou moins tachés d'un dépôt ferrugineux tenace, impossible à enlever (mais finalement c'est assez esthétique). En voici une petite liste : Cardita planicosta Turritella terebellata Turritella carinifera Clavilithes parisiensis Clavilithes noae Conus diversiformis Athela spinosa Mitra elongata Sycum bulbiforme Ancilla buccinoides Volutilithes muricinus Arca biangula Mesalia sp. (à ce sujet si quelqu'un a une idée je suis preneur : elle a beaucoup trop de stries et je n'arrive pas à la déterminer.) Et les photos pour le plaisir des yeux :
  12. J'ai trouvé ça qui doit correspondre, et je ne connaissais pas non plus ce terme : Adjectif pour diachronisme : fait, pour une couche gardant un faciès constant d'avoir des âges différents. Si je comprends bien, la limite cuisien/lutétien est au millieu d'une couche d'aspect constant et la transgression lutétienne arrive juste après ?
  13. Bonne question... et c'est un peu pour ça que j'ai ouvert le sujet, car c'est tout nouveau pour moi ces niveaux humifères ou paleosols. Je ne m'y suis jamais intéressé jusqu'à maintenant... je me précipitais plutôt sur les coquilles là où elles étaient. J'ai lu plusieurs sujets traitant de ça sur ce forum et c'est passionnant, mais je ne peux pas t'en dire plus sur Fossoy pour l'instant... Pour ça il faudrait que j'y sois et ce n'est pas le cas en ce moment. Tu as raison, on vois bien ce qui ressemble à de la matière organique dans cette bande brun noir. Ah si j'avais su, j'aurais gratouillé un peu quand j'ai pris les clichés, vers le premier janvier... mais j'étais un peu pressé ce jour là. Et j'ai préféré abréger la visite, suite aux aboiements insistants d'un chien pas trop loin. Vu ce que je lis plus haut, je n'ai peut-être pas eu tort !
  14. A la demande de Next50MY, voici d'autres photos du front de taille à Fossoy, pour le plaisir de rêver un peu et en espérant que ça ne soit pas rebouché trop rapidement. Les photos de la couche brune en gros plan et des amas de coquilles brisées sont situées au centre, en haut, sur la dernière photo d'ensemble.
  15. Au passage, merci, Elasmo : effectivement j'ai par erreur mis "77" au lieu de "02" sur certaines étiquettes de Fossoy. Donc... à propos des problèmes de "dérangements intempestifs en pleine activité récréative"... Je lisais hier cet ouvrage : "Stratotype du Lutétien" par Didier Merle, et al.. Au delà de l'aspect informatif très soigné, remarquable, voire impressionnant (photos des coquilles aux ultraviolet avec les couleurs...), je suis tombé à la fin sur le chapitre "l'état actuel du patrimoine géologique du Lutétien". On y apprend que seuls 12% des anciens gisements sont encore "accessibles". (je met les guillemets parce que "accessible", de la part de ces MM. veut certainement dire : - ne ne pas avoir oublié le formulaire XB 32514/23 série III, - le formulaire en trois exemplaires ZC45789/85-2 - et naturellement d'avoir planifié 8 ans à l'avance sa visite qui doit rester courte...) L'auteur remarque avec fatalité l'absence de mesures de protection, l'urbanisation galopante, les rebouchage intempestifs pour cause de législation sur les carrières. Il ne manque surtout pas de fustiger les "fouilles interdites" (comprendre toute fouille non effectuée par un membre de l'administration dûment autorisé) Et se lamente des "prélèvements excessifs" et des "problèmes de sécurité" (c'est très à la mode et c'est ab-so-lu-ment vrai que je met grandement ma vie en danger quand je ramasse des fossiles dégagés par la pluie sur le sol d'une carrière. Blague à part je sais de quoi on parle, j'ai déjà pris quelques centaines de kilos de sédiments sur le dos en creusant une sape trop profonde. Mais c'était il y a TRES longtemps. ) Et puis, à la fin, il nous explique qu'un nouveau mal, très grave, guette ces malheureux sites de fouille : l'OUBLI. En effet, (je cite) « la mode des récoltes de coquilles fossiles étant un peu passée chez les paléontologues amateurs, (ça c'est nous...) des gisements autrefois très exploités commencent à disparaître sous la végétation.». Mamma mia. Bon. Calmons nous et reprenons un coca. Des fois y a des jours où je ne comprends pas. Ça ne lui serait pas venu à l'idée que si les sites n'étaient pas tous cloturés, fermés pour cause de "protection" ou transformés en sanctuaire où toute récolte est interdite, il y aurait peut-être un peu plus de "paléontologues amateurs" ? Que s'il insistait un peu moins sur le caractère prétendument "interdit" des fouilles non programmées par le museum, il y aurait peut-être aussi un peu plus de vocations ? Et que s'il ne veut pas que toute cette activité tombe dans l'oubli (comme il dit), il faudrait peut-être arrêter de considérer que les amateurs sont à la limite de la perversion ? Que nenni, il propose de "prendre des mesures pour protéger le patrimoine restant"... Juste une question au passage, (je ne sais pas si je dis une bêtise...), ce fameux patrimoine "restant", au delà des quelques pouillèmes qu'on peut voir au niveau des affleurements et des carrières, il ne ferait pas, par le plus extrême des hasards, des kilomètres cubes enfouis sous les autres couches, qui n'attendent qu'un coup de pelleteuse pour être mis au jour ?
  16. Et ben... Moi qui étais déjà au bord de la déprime...! Blague à part, ça existe encore en France un endroit où on peut creuser (gentiment, mais librement) sans avoir les petits hommes bleus sur le dos au bout de 5 minutes ?
  17. Ah tiens... ? Peux-tu préciser (par MP si c'est mieux...) parce que j'ai l'impression de pas être réveillé, ce matin.
  18. Non, mais ça m'arrive d'y passer quand je vais voir mes vieux parents qui sont dans le Nord de la seine et marne. Et je ne manque pas de prospecter les environs à ces occasions. Quand j'habitais là, j'ai fouillé de nombreuses années dans le coin de Damery, ou à Montmirail. Et aussi au Guépelle. Entre autres... Mais maintenant j'habite à côté de Figeac. Quel ennui quand on aime les fossiles de l'éocène... pas présents dans ce coin ! En fait il n'y a vraiment pas grand chose autour de Figeac, même du secondaire, à moins d'aller vers les grands causses qui ne sont pas loin. J'ai vu qu'il y avait de très beaux fossiles cuisiens dans les pyrénées atlantiques, mais comme je ne connais pas les gisements... c'est un peu frustrant.
  19. Merci Elasmo, ça répond parfaitement à mes interrogations. Mes observations concernant ces niveaux à coquilles brisées concordent avec les tiennes. J'ajouterai simplement que c'est à un seul endroit de cette carrière, aujourd'hui malheureusement recouvert de remblai, que nous avons trouvé, à la faveur d'une ravine causée par l'érosion, une lentille où les fossiles étaient presque tous entiers (quoique souvent à recoller). Comme je l'ai dit, les grandes turritelles y pullulaient littéralement... Question au passage puisque tu connais ce gisement : J'ai vu qu'une autre carrière s'ouvrait au nord à quelques centaines de mètres, le long de la marne (sans doute du même exploitant). Je ne suis pas allé y faire un tour, mais sur la photo satellite on voit des couches de sable et des talus de sablon... Sont-ce aussi des couches de l'éocène ou est-ce simplement une ballastière ?
  20. Bonjour à tous, Il y a une dizaine d'années j'ai fouillé quelques heures une petite ravine ouverte par l'érosion dans la sablière de Fossoy juste à l'Est de Château-Thierry. Les fossiles étaient nombreux (voir plus bas) mais je n'ai pas la moindre idée de l'âge des couches en question. Probablement Lutetien, mais je ne suis pas sûr. Si quelqu'un pouvait se dévouer pour éclairer ma lanterne, se serait vraiment sympa ! Plus précisément, j'aimerais savoir comment s'intercale cette série par rapport à ce qu'on trouve vers Damery ou Montmirail. Les mêmes couches existent toujours dans cette carrière, mais en beaucoup moins intéressant : les fossiles semblent tous brisés. pourquoi ?... Actuellement, l'endroit que j'avais fouillé est recouvert de remblai. Il y avait dans cette lentille fossilifère disparue actulemment une multitude de grandes Turritella terebellata, des Clavilithes noae, beaucoup de Cardita Planicosta. On a trouvé plus de 60 Turitella terebellata en quelques heures... Aucune autre turritelle (pas d'imbricataria, notamment). Aucune trace de Campanile giganteum. Peu d'espèces, finalement. Tous les fossiles étaient curieusement tachés de rouille. Pour illustrer tout ça, voici quelques photos - des couches fossilifères - de la carrière - de quelques fossiles Merci d'avance pour vos lumières !
  21. En effet, gadin a raison pour l'histoire du remblai et du trou. A Lissac-et-Mouret, petite commune purement rurale, je ne pense pas qu'il y ait eu une fonderie. Mais on n'est pas loin de Figeac : moins de 10km. Et à Figeac il y a Ratier-Figeac, fabricant d'hélices d'avion et de pièces aéronautiques depuis des lustres. Peut-être qu'eux utilisent du chrome et que ce serait un ancien employé de cette usine qui habitait là avant l'actuel proprio ? Mais on spécule... Il faut déjà que je passe un petit fragment à l'oxy-acétylénique pour voir ce que ça donne une fois fondu.
  22. Moi aussi, et de plus en plus : je n'étais pas là lors de la trouvaille et il est possible de mélanger un peu tout avec un godet de pelleteuse...
  23. De fable il n'y a pas, je peux l'assurer. On a passé tout le sol de la grange avec un détecteur de métaux (car la pièce fait biper fortement) sans rien trouver d'autre. Pas plus dans les déblais. Je pense que les photos de chrome montrées ici correspondent parfaitement à l'objet que j'ai entre les mains. Merci à gadin et kayou pour le tuyau ! Maintenant, la question est : comment un morceau de chrome ou de ferrochrome FONDU s'est retrouvé dans la couche calcaire (ou dans une fissure peut-être) formant le soubassement d'une grange du Quercy datant du 17 ème siècle ? Ce bâtiment n'a jamais été à notre connaissance une fonderie ou une forge. En tous cas certainement pas à l'époque historique récente, c'est à dire celle où on utilise le chrome pour chromer des pièces ou fabriquer des alliages. Le bâtiment n'a pas non plus brulé (et de toute façon pour atteindre 1800° faut se lever tôt...) J'essaierai dès que possible de mettre un petit fragment dans une flamme de chalumeau oxy-acétylénique pro : ça permettra de confirmer le métal pur ou l'alliage : ça fondra ou pas.
  24. Ouf ! Bon, de toutes façon, c'est pas assez lourd pour être de l'uranium ou du thorium... ne parlons pas du plutonium.
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