La prospection a partir des plantes c’est dépassé… en Australie les géologues suivent désormais la trace des crottes de kangourous pour trouver de nouveaux ‘big deposits’.
Non, plus sérieusement… Les plantes sont pour certains métaux et dans certaines conditions climatiques de bons indicateurs sur la nature du bedrock. Un des meilleurs exemples est la végétation du maquis minier poussant sur les roches ultrabasiques de Nouvelle-Calédonie. Une végétation tout a fait singulière qui n’a rien a voir avec le reste de ce qui peut pousser dans le pays. La différence est si flagrante qu’on voit très bien les limites des péridotites sur les photos satellites.
Un petit exemple de sols nickeliferes sur la cote Ouest de Palawan, aux Philippines pour changer un peu du Caillou :
Au sein même des péridotites il y a des espèces qui signalent des anomalies. En de très rares endroits du Grand Sud Calédonien (uniquement formé d’ophiolite), on trouve des niaoulis (sortes d’eucalyptus) qui sont typiques des zones à gabbros.
Pour en revenir a l’histoire des ‘kangaroos poo’ ca peut paraitre loufoque mais c’est sérieux. J’ai lu ca la semaine dernière et je viens de retrouver quelques articles sur le net. Dont celui-ci qui parle des plantes, des termitières (un peu plus classique), et de la prospection géochimique a partir des déjections de Skippy qui a permis la découverte d’un nouveau gisement au voisinage de Broken Hill.
http://www.abc.net.au/ra/innovations/stories/s2213522.htm
Ils n'en sont pas encore à parler de copromineralogie ou coprochemistry ou je ne sais quelle autre bidulo-géoscience…