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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Tout l'or du monde


Messages recommandés

Petit annonce pour signaler la prochaine diffusion d'un film sur le monde minier en Afrique de l'Ouest. Ou plutot sur le choc culturel lorsque une compagnie miniere occidentale s'implante et s'etend sur une zone d'orpaillage traditionnel en Guinee.

Tourne a Borneo puis surtout en Guinee en 2006, le film ('End of the Rainbow' en anglais) sorti a la fin 2007, a gagne de nombreux prix (Festival d'Amsterdam, Dublin...).

L’équipe de tournage franco-australienne a été accueilli et a beneficie de la logistique de la compagnie mais traite le sujet sans complaisance. Cependant d'apres la critique elle n'est pas tombe dans le travers du manichéisme. Je n’ai pas encore visionne le film et ca sera surement pas avant mon prochain break. Tres certainement de belles images et du bon son...

Si quelqu'un parmi vous est bien equipe en informatique et peut m'enregistrer le film sur DVD/Divx, je suis preneur...

En tout cas un documentaire a ne pas rater, pour ceux qui s'interessent a l'or, et pour les etudiants geologues qui envisagent de bosser dans le minier...qu'ils sachent un peu dans quoi ils s'embarquent.

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Une sorte de bande annonce ici:

http://www.itvs.org/shows/preview.php?showID=7684

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DIFFUSION SUR ARTE LE MARDI 9 SEPTEMBRE

A 23 HEURES DANS GRAND FORMAT

TOUT L'OR DU MONDE

Robert Nugent

Guinée | 2007

Descriptif

Une imposante usine d'extraction d'or est démontée sur l'île de Bornéo, en Indonésie, transportée par mer, puis reconstruite à l'identique sur le site aurifère d'une région agricole de Guinée, en Afrique de l'Ouest. Au-delà de l'exploit logistique, le documentaire de l'Australien Robert Nugent s'attache aux bouleversements provoqués par l'implantation d'une multinationale de l'extraction dans la vie des villageois et dans leur environnement. Tout comme à Bornéo, des ingénieurs venus d'Angleterre, d'Australie et d'Afrique du Sud se basent sur les indications des autochtones pour installer leur usine clé en mains, puis leur en interdisent l'accès. Un véritable drame dans cette région de Guinée où l'on est paysan, mais aussi mineur, selon la saison. L'or tient une place essentielle dans l'économie locale. Les témoignages recueillis au cours de la mise en place, puis de l'exploitation de la nouvelle mine, disent le délitement de l'organisation traditionnelle de la société africaine : si certains voient dans cette entreprise une source de revenus inespérés, la plupart ne font qu'en subir les conséquences négatives. Non-embauche des paysans, cupidité accrue, difficultés à préserver l'activité agricole sur un territoire dont les routes ont été coupées... À travers une approche dénuée de tout manichéisme, le réalisateur traduit l'incompréhension et la méconnaissance des ingénieurs occidentaux qui s'enorgueillissent de créer une école ou de conserver de la terre arable, réutilisable une fois le filon aurifère tari. Ces hommes se pensent porteurs de progrès, mais la solitude et le vide abyssal de leurs vies privées en font plutôt des naufragés du monde moderne. Du griot du village à l'ingénieur en chef en fin de carrière, ce documentaire exemplaire confronte deux visions du monde inconciliables autour de leur rapport au précieux métal jaune et capte les dramatiques (et irréversibles) changements induits par la mondialisation.

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TOUT L'OR DU MONDE

réalisé par Robert Nugent

coproduit par ARTE France et Trans Europe Film

vient de recevoir le Grand Prix Maysles Brothers Award au FEstival du Film de Belfast 2008.

Une énorme usine d'extraction d'or va être déplacée par mer, de Kalimantan (partie indonésienne de Bornéo) jusqu'en Guinée (Afrique de l'Ouest). Malgré ses dimensions gigantesques (1700 tonnes d'acier), l'usine n'a jamais été destinée à constituer une structure permanente; sa mission est l'extraction, et une fois ce travail terminé, la mine et ses habitants déménagent.

Détenue par un consortium international, majoritairement composé d'Anglais, de Sud-Africains et d'Australiens, l'usine est désormais considérée comme insuffisamment rentable sur le site de la jungle indonésienne, alors que d'abondants gisements aurifères sont mis à jour près de Conakry. Utiliser une usine existante pour augmenter ses exploitations en Afrique permettra à la "Guinor Gold Corporation" d'économiser des millions de dollars.

Ce "déménagement" nécessite une organisation très élaborée et draconienne, et ce n'est pas le premier : certaines sections de l'usine ont vu le jour en 1964 au Canada où elles ont été exploitées pour l'or, ainsi qu'au Royaume-Uni et en Australie pour l'uranium. Pourquoi et comment un tel déplacement est-il possible ? Comment le chaos engendré par l'installation de l'usine dans une région du globe est-il vécu par les habitants ? Et qu'advient-il des gens et des lieux qu'elle laisse derrière elle ?

Le réalisateur australien Robert Nugent suit toutes les étapes de ce voyage épique, et prépare pour ARTE le documentaire TOUT L'OR DU MONDE, nous révélant une aventure humaine, industrielle et économique hors du commun.

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Je viens de le voir... Que dire si ce n'est que ce documentaire (très bien filmé d'ailleurs) arrive à rendre presque palpable le profond malaise qui s'installe inévitablement entre deux mondes radicalement opposés! La géologie du coin est survolée (on entrevoit juste les filonnets de goethite aurifères au contact socle/latérite) ce qui est normal vu que ce n'est pas le sujet du film... L'or n'est qu'un prétexte pour montrer une réalité humaine assez effrayante! C'est assez affreux de voir les autochtones attendre l'arrivée de la mine comme le messie puis perdre toutes leurs illusions lorsqu'ils comprennent que ça les enfonce dans la misère plutôt que de les en sortir! Quant aux ingénieurs occidentaux, ils ne sont guère mieux lotis car ils font figure d'extraterrestres débarqués avec leur usine démontable dans un monde étranger qui semble les effrayer! Alors oui, le film est impartial mais il faut bien chercher pour y trouver une pincée d'optimisme! Triste réalité...

A+!

MD.

P.S: je conseille ce documentaire à mes collègues profs d'histoire-géo dès demain! Ce genre de film ne peut que faire du bien à nos élèves englués dans cette f... société de consommation!

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" il faut bien chercher pour y trouver une pincée d'optimisme ! Triste réalité... "

il faut bien chercher pour y trouver une pincée d'optimisme ! Je l'ai trouvée, à la fin du reportage : le " vieux " qui avait deux femmes, la âgée " souvent malade et qui ne peut plus beaucoup travailler " et la plus jeune "qui travaillait beaucoup, qui rapportait bien de l'argent " mais qui est morte à la mine, va pouvoir " s'acheter la femme d'un pauvre ". Si c'est pas de l'optimisme ça ! ? ! ?

Des décennies de civilisation coloniale, des années de collectivisme progressiste, sans parler de la religion omniprésente, pour en arriver là ! ? ! ? Triste réalité...

Une bonne note, pour finir : " documentaire très bien filmé et impartial ". Il convient de le souligner, tout en regrettant l'heure tardive et la chaîne (qui n'est pas la plus regardée par les jeunes)diffusante : voilà un documentaire qui mériterait d'être vue (et étudié) par le plus grand nombre…

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