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Posté(e)
Il y a 1 heure, geopas a dit :

Je me suis encore fait avoir en pensant améliorer les relations avec notre ami, en tentant d'apporter des arguments.

 

Mais le cycle est ainsi fait :

  - ça commence tout doux, mielleux , vouvoiement

  - ça fini en couille (avec tutoiement cette fois), genre cracheur de fiel dès qu'on tente d'aller à l'encontre de ses élucubrations

 

 

 

??????? : j'ai juste posé une question. Va falloir consulter (le Treatise).

 

 

 

 

Vous ne vous en rendez même pas compte, implicitement en citant cet ouvrage , vous m'obligez à m'incliner face à cette oeuvre.  Si c'est une question, elle implique une réponse sans contradiction, va t'on s'opposer à Moïse qui traverse la mer rouge?  Bref, vous le savez comme moi, en invoquant un ouvrage de référence, votre question est implicitement une affirmation. Vous savez que je n'ai pas les moyens de m'opposer à un ouvrage de référence, et c'est vrai.  Du coup, je dois juste me taire, et pourtant je ne vois pas en quoi cet ouvrage s'oppose à ce que je dis. Pourquoi cet auteur," J.M. Poutiers  Laboratoire de Biologie des Invertébrés marins et Malacologie Muséum national d’Histoire naturelle Paris, France", à qui vous me laissez le loisir de poser la question  (encore un truc facile, vous faites dans la facilité) fait de telles affirmations .

Voici ce que ce gars à fait, écrit  ( et si vous êtes plus compétent que lui, en dehors de brandir un livre, alors faites le savoir):

https://www.maclape.com/articles/mateille/coquillage.html

https://jgs.nexgate.ch/conchyophilie.php

https://www.researchgate.net/profile/Lilian-Leonard/publication/315703530_Actes_du_colloque_national_de_malacologie_continentale_Barenton-Bugny_-_France_30_et_31_mars_2016/links/5b9f6ff9a6fdccd3cb5e489a/Actes-du-colloque-national-de-malacologie-continentale-Barenton-Bugny-France-30-et-31-mars-2016.pdf

 @geopas, vous  avez des références dans le domaine?

Moi non, je me soumets à l'avis de gens plus compétent que moi, et vous n'en faites pas parti.

 

Posté(e)
il y a une heure, Grèze_2025 a dit :

en invoquant un ouvrage de référence, votre question est implicitement une affirmation

C'est la meilleure celle-ci.

 

Où as-tu vu que j'affirmais quelque chose. Ton raisonnement est à coté de la plaque et totalement biaisé pas ton ego.

 

J'ai juste mis en lumière une synthèse de la nomenclature des Bivalvia. Mais tu n'as rien compris (et ce n'est pas la première fois, je me souviens d'une histoire d'holotype dans laquelle tu t'étais ridiculisé en ne voulant pas admettre une erreur de traduction).

 

Donc, n'utilisons plus les ouvrages de référence mais des sites sans aucunes références scientifiques, "Science et Vie", "Paris Match" ou "Miradors et Barbelés, le magazine du tortionnaire".


Je demande à tous les lecteurs de ces quelques lignes de mettre au feu leurs exemplaires du Treatise, ce tissu de conneries rédigé par des pseudo-experts qui osent contredire les recherches approfondies de l'initiateur de ce sujet.

 

J'ai voulu te rendre service en dénichant une liste de synonymes que tu ne connaissais semble-t-il pas (mais que tous les abrutis d'amateurs incompétents qui fréquentent le forum connaissaient). Raté. Dommage.

 

Et arrête de me vouvoyer, tu passes au yeux de tous pour un type au melon démesuré. 

 

Plus jamais tu n'auras la moindre information de ma part (et pourtant c'était de bon cœur, mais avec toi, aucune discussion sensée n'est possible).

 

Fin de l'entracte.

 

 

 

 

Posté(e)

Je pense que geopas et elasmo ont répondu avec justesse à Grèze_2025.

 

J’essaye de faire ici une toute p’tite synthèse sur cette problématique de comment nommer des mollusques qui possèdent deux valves. J’espère ne pas être pompeux et je peux me tromper.

 

L’appellation la plus ancienne, non ambigüe pour définir les mollusques possédant deux valves et Bivalvia Linné, 1758. Cette dénomination repose sur l’autapomorphie (caractère unique partagé par un groupe monophylétique) que leur nom indique que ces mollusques ont deux valves. Par la suite comme le montre la page de The Treatise on Invertebrate Paleontology, que geopas a publié deux fois sur ce fil de discussion, sous le terme Bivalvia de Linné, il y a une foultitude de synonymes à ce nom (taxon). Tous ces taxons sont des synonymes juniors, le basyonime du groupe étant Bivalvia, ce mot prévaut. Pourquoi des auteurs après Linné, 1758 ont voulu donner un autre nom pour les mollusques à deux valves ? Certains auteurs ont pu le faire probablement par méconnaissance des codes de nomenclature, certains autres parce qu’ils pensaient que le terme de Bivalvia n’était pas assez précis (il existe d’autres groupes d'invertébrés à deux valves phylogénétiquement éloignés du groupe qui nous intéresse (ex. Brachiopoda Duméril, 1806, Ostracoda Latreille, 1802, etc), pour d’autres encore par pure vanité et je ne doute pas qu’il y a d’autres raisons. Personnellement, pré-ado, j’ai utilisé le terme pélécypode (pied en hache) pour les mollusques à deux valves car je n’avais qu’un vieux bouquin de vulgarisation paléontologique. Plusieurs années plus tard, j’ai compris que j’utilisais un synonyme junior et ceci grâce à mes lectures et à mes rencontres (cours, ami.e.s paléontologues amateurs ou pros) j’ai adopté la taxinomie qui est en cours dans la majorité des notes scientifiques sur tous les continents pour les mollusques à deux valves. Si j’avais eu sous la main la Classification phylogénétique du vivant de Lecointre & Le Guyader (https://www.belin-editeur.com/classification-phylogenetique-du-vivant-tome-1-4e-edition) ma compréhension du vivant et de sa taxinomie récente m’aurait fait gagner des années.

 

En plusieurs nuits sur internet (avec le bon grain et l’ivraie) on ne peut pas comprendre tout, tout de suite et remettre en cause certains savoirs bien établis. Bivalvia est un taxon robuste pour l’instant, très robuste. Pour changer ce nom qui à de rares exceptions est accepté par les malacologues, il faudrait qu’une commission des plus grands experts du groupe se réunissent et se mettent d’accord pour statuer. Il n'y a aucun argument d'autorité dans tout cela.

 

Pour faire un bon paléontologue amateur ou pros, il faut des dizaines d’années. C'est chronophage. On a le droit de se tromper, on a aussi le droit d’écouter. Si l’on veut comprendre les règles de nomenclature de notre discipline et celle des êtres vivants, il faut assimiler quelques méthodes et objets de la phylogénie et se taper le Code International de Nomenclature Zoologique ou celui de la Botanique (celui de la zoologie peut-être trouvé en ligne, je crois). Ces bouquins sont tellement ardus (enfin pour moi) que ce n’est pas une sinécure de les lire, mais surtout de les comprendre car de nouveaux mots remplis de signifiant volent à chaque page. Ce sont des bouquins de droit et de bon usage pour bien nommer les choses et cela peut-être un peu chiant, mais c'est incontournable. Il est probablement important que lorsque l’on commence une nouvelle discipline, il faille se muscler convenablement avant de vouloir courir vite ou longtemps. J'espère que ma phrase précédente ne sera pas prise comme de la morale, mais simplement comme du bon sens.

 

Pour finir, après un p’tite recherche, M’sieur Jean-Maurice Poutiers est bien ou fut collaborateur du MNHN, mais je ne l’ai trouvé sur aucun organigramme en ligne. Pour ses articles scientifiques, avec comité de lecture avant publication, il utilise le terme de Bivalvia, comme pour ce titre : Two new species of protocardiine cockles (Mollusca, Bivalvia, Cardiidae) from the tropical Southwest Pacific, à trouver ici.

 

Posté(e)
Il y a 4 heures, Borderies.19 a dit :

 

Pour finir, après un p’tite recherche, M’sieur Jean-Maurice Poutiers est bien ou fut collaborateur du MNHN, mais je ne l’ai trouvé sur aucun organigramme en ligne. Pour ses articles scientifiques, avec comité de lecture avant publication, il utilise le terme de Bivalvia, comme pour ce titre : Two new species of protocardiine cockles (Mollusca, Bivalvia, Cardiidae) from the tropical Southwest Pacific, à trouver ici.

 

J'ai pas vraiment eu de réponse à mes interrogations sur l'usage de ce mot, on me dit que c'est synonyme, ok, ça j'ai compris. Mais alors pourquoi Jean Maurice Poutiers dit il cela :

 

"Le pied, organe musculeux ventral mobile, parfois en forme de hache (Pélécypodes), permet la locomotion (fouissage) ou la fixation au substrat par des filaments élastiques (byssus). De nombreux Bivalves possèdent une paire de branchies respiratoires lamelleuses (Lamellibranches) qui participent aussi à la collecte de la nourriture par création de courants d’eau dans la cavité palléale. La plupart des espèces sont microphages, se nourrissant soit de plancton ou de particules organiques en suspension dans l’eau (suspensivores), soit de nourriture collectée sur le fond (dépositivores). Quelques espèces ont cependant développé des régimes alimentaires particuliers (carnivore, xylophage)."

https://www.fao.org/4/x0169f/x0169f43.pdf

C'est sans doute que tous les bivalves n'ont pas un pied en forme de hache, et que donc pélécypode utilisé comme synonyme de bivalve est un abus. Il sait parfaitement que pélécypode est utilisé comme synonyme de bivalve, et il montre en quoi c'est abusif, comme pour le terme lamellibranche.

voici le Cv de Jean-Maurice Poutiers, pour info :

image.png.344a2544084a851477c67667752000e5.png

 

Au sujet des Rudistes :

image.png.221a266e773c44114473fd19ff577bdd.png

Extrait d'un vieux papier :

Hinge of pelecypods and its development with an attempt toward a better subdivision of the group

WH Dall

American Journal of Science, 1889•ajsonline.org

 

 

 

Posté(e)
il y a 30 minutes, Grèze_2025 a dit :

c'est synonyme, ok, ça j'ai compris.

Enfin.

 

il y a 30 minutes, Grèze_2025 a dit :

et que donc pélécypode utilisé comme synonyme de bivalve est un abus

?

Posté(e)

qu'est ce que vous ne comprenez pas dans cette phrase :

"Le pied, organe musculeux ventral mobile, parfois en forme de hache-l'adverbe parfois ça veut dire dans certains cas, quelque fois (Pélécypodes), permet la locomotion (fouissage) ou la fixation au substrat par des filaments élastiques (byssus). De nombreux Bivalves possèdent une paire de branchies respiratoires lamelleuses (Lamellibranches)-l'adjectif nombreux ne veut pas dire tous qui participent aussi à la collecte de la nourriture par création de courants d’eau dans la cavité palléale. La plupart des espèces sont microphages, se nourrissant soit de plancton ou de particules organiques en suspension dans l’eau (suspensivores), soit de nourriture collectée sur le fond (dépositivores). Quelques espèces ont cependant développé des régimes alimentaires particuliers (carnivore, xylophage)."

Posté(e)

Au risque de surprendre, je considère que l’analyse de Greze 2025 est correcte. Faut juste s’entendre sur le terme synonyme.

Pélécypodes, Lamellibranches, Bivalves sont des termes qui a un moment ou un autre ont désigné le même groupe d’animaux. Par exemple, dans le Manuel de Paléontologie Animale (1966), L. Moret choisit le terme Lamellibranches, juste pour se conformer aux habitudes du moment.

Mais ça reste un synonyme d’appellation, totalement imparfait (c'est plus sympa qu'abusif) sur le plan biologique. Tous les Bivalves n’ont pas des branchies en lamelles. Certains n’ont même pas de branchies du tout…

Idem pour Pélécypodes. Ce terme est une combinaison de mots grecs pour dire pied en forme de hache. Pas toujours cette forme là non plus.

En outre, ces termes embêtent le paléontologue qui n’a pas de branchies ou de pied à observer.

Du coup, où mettre les Rudistes qui n’ont pas de descendance moderne ?

Pour eux, on a créé un ordre sur mesure. Certaines classifications les incorporaient aux Eulamellibranches, c’est à dire les Bivalves avec branchies en lamelles. Si quelqu’un sait pourquoi ils avaient atterri là, merci d’avance pour la réponse. Je suppute qu’il doit y avoir une raison phylogénétique, mais c’est sans plus.

Quoiqu’il en soit, la dernière classif, officiellement en vigueur est celle du WRMS. Un exemple pour le genre Hippurites, un rudiste : https://www.marinespecies.org/aphia.php?p=taxdetails&id=883449.

 

Posté(e)

 

il y a 26 minutes, jjnom a dit :

Tous les Bivalves n’ont pas des branchies en lamelles. Certains n’ont même pas de branchies du tout

Et tous les Tetrapoda n'ont pas quatre membres. Et des exemples du type il y en a des quantités. Il ne s'agit que d'un nom (certainement mal choisi au départ, comme beaucoup) mais dont la signification est parfaitement claire pour les systématiciens (ainsi que ses synonymes objectifs).

 

En dehors de ce contexte (systématique), ce mot n'a aucune valeur scientifique  (dans le cadre d'une étude) et on peut débattre à l'infini sur la signification à lui apporter (ce qui en train se produire sur ce fil) : la preuve par toutes les incohérences qu'on peut trouver la toile (Aqua Portail entre autres).

 

 

 

 

il y a 26 minutes, jjnom a dit :

Quoiqu’il en soit, la dernière classif, officiellement en vigueur est celle du WRMS

Et elle nous retourne quoi cette entrée ? Que dire d'autre ?

 

Biv.jpg.bff959dd8c6d1e5bc8cf5c09eda974e5.jpg

Posté(e)

D'accord aussi.

Un systématicien à qui on parlera de la classe des Lamellibranches, va traduire de suite en Bivalvia. Et si on lui parle des bivalves à branchies lamelleuses il traduira en Eulamellibranches.

Le souci qu'a Grèze est qu'il cherche à établir une correspondance stricte entre une étiquette et l'existence d'un caractère biologique.

Comme si tous les bretons avaient des chapeaux ronds... et tous ceux qui ont des chapeaux ronds étaient des bretons.

 

Posté(e)

Le grand avantage du taxon Bivalvia pour caractériser tous les mollusques avec deux valves c'est que même pour les fossiles dont les parties labiles sont pratiquement jamais présentes, ce caractère autapomorphique du groupe est toujours présent. Après au sein des Bivalvia, avec des caractères morphologiques ou des gènes, les études phylogénétiques offrent tous les choix pour nommer les différents clades jusqu'aux taxons terminaux.

Posté(e)

Mes questions à l' origine étaient celles ci :

"Pour ma part j'ai pas trop progressé.  En lisant des tonnes d'articles je suis tombé sur ce mot : "pelecypod". Une recherche sur internet. Et l’énigme est résolue. On sort de mon sujet, mais c'est une parenthèse. L'avez vous déjà rencontré ce mot? Qui l’utilise? Y a t'il une école pour ce terme?"

Le thèse de Claude Babin a en partie répondu à mes questions. Pour ma part cela ne me semble pas une perte de temps de me poser des questions sur le pourquoi on utilise un terme plus qu'un autre. Et savoir que certains noms perdurent dans la littérature en fonction des écoles ne me semble pas dénué de sens. Il y a des recommandations, mais tous ne les suivent pas, et ce n'est sans doute pas sans argument. 

Il n'est pas impossible qu'un jour ce terme de bivalve, qui n'est quand même pas très précis c'est sans doute pourquoi on trouve cette foultitude de synonymes, soit changé, relégué au rang de "unaccepted". Sans aucun doute très difficile, les habitudes, les usages peuvent rendre ce changement impossible.

Je vous mets ici un extrait d'un manuel de paléontologie de 1966, "Manuel de Paléontologie Animale par Léon Moret, cinquième édition, Massonet Cie Editeurs, 1966"

Page 343, chapitre IX, Les mollusques

"II LAMELLIBRANCHES

 

A Généralités.

 

On les appelle encore Pélécypodes, à cause de leur pied en forme de hache, Acéphales car ils n'ont pas de tête individualisé, Bivalves puisqu'ils possédent une coquille formée de deux pièces emboîtées. mais le caractère si net de leurs branchies lamelleuse fait qu'on leur réserve le plus souvent le nom de Lamellibranches., adopté ici. Toutefois le caractère qui nous retiendra le plus est celui de la présence d'une coquille formée de deux valves réunies par une charnière; ces valves sont droite et gauche, et non plus ventrale et dorsale comme chez les Brachiopodes. D'autres caractères permettent encore de distinguer la coquille des Lamellibranches de celle des Brachiopodes : le plan de symètrie passe en effet entre les valves qui sont typiquement égales, mais, en général inéquilatèrales; il existe des dents sur chaque valve et l'umbo (ou crochet) n'est jamais perforé pour livrer passage à un pédoncule. "

 

Et si je m'étais posé les mêmes questions en 1966? Pourquoi adopte t'il le terme "lamellibranches" et pour finalement les décrire sur la base des la présence de deux valves.

Est ce un influence de la zoologie, de l'ontogénie etc...?

 

Je ferme ici ma parenthèse, mais je vous laisse libre d'y revenir, à votre guise.

 

Si cette profusion de synonyme peut exister au niveau des classes, qu'en  est il  des niveaux inférieurs (ordre, famille, genre), et dans le cas qui me préoccupe, qu'en est il des coraux solitaires?

 

Je fait un edit : j'ai lu "pelecypod" ( il n'y avait pas de e car c'était en anglais) dans une description de carottes de 2012, celui qui a décrit les carottes, un sédimentologue, je suppose, pas un paléontologue, a utilisé ce terme car il a  eu une formation dans ce sens. 

 

 

 

 

 

 

Posté(e)
Il y a 19 heures, jjnom a dit :

 

 

Comme si tous les bretons avaient des chapeaux ronds... et tous ceux qui ont des chapeaux ronds étaient des bretons.

 

 

ça c'est un cliché, mais je retiens la note d'humour.

Une courbe de Gauss ( et plus), et on regarde si chapeau rond est en lien avec breton (et pas que lors de danses folkloriques).

mais que fait la paléontologie ( et pas que, on va dire que c'est humain), elle met des étiquettes.

"Le souci qu'a Grèze est qu'il cherche à établir une correspondance stricte entre une étiquette et l'existence d'un caractère biologique."

C'est plutôt dans l'autre sens.

 

"Pas de commentaires sur la belle synthèse de Borderies.19 ?"

Ils sont dans mes messages au-dessus,sans les insultes dont vous m'avez qualifiè.  la synthèse de Borderies.19, reste critiquable sur la motivation de l'utilisation d'un terme plus qu'un autre, il semble omettre les oppositions entre les écoles, entre les paléontologues  et les zoologues, entre ce que Claude Babin dans sa thèse qualifie de "néontologistes" et les paléontologistes. Bref il se borne à admettre que le terme de Bivalvia de 1758 est le terme le plus approprié, sans vraiment remettre en cause le terme. Il me semble que depuis 1758 à aujourd'hui, tous ceux qui on voulu introduire un nouveau terme, n'étaient pas des ignorants, ils connaissaient parfaitement l'usage du mot bivalve. 

Je cite ici Borderies.19 "L’appellation la plus ancienne, non ambigüe  (je pense que c'est une appréciation personnelle)pour définir les mollusques possédant deux valves et Bivalvia Linné, 1758. Cette dénomination repose sur l’autapomorphie (caractère unique partagé par un groupe monophylétique) que leur nom indique que ces mollusques ont deux valves. Par la suite comme le montre la page de The Treatise on Invertebrate Paleontology, que geopas a publié deux fois sur ce fil de discussion, sous le terme Bivalvia de Linné, il y a une foultitude de synonymes à ce nom (taxon). Tous ces taxons sont des synonymes juniors(?, le basyonime du groupe étant Bivalvia, ce mot prévaut (?). Pourquoi des auteurs après Linné, 1758 ont voulu donner un autre nom pour les mollusques à deux valves ? Certains auteurs ont pu le faire probablement par méconnaissance des codes de nomenclature ( vraiment, du coup ils ont inventé des noms?), certains autres parce qu’ils pensaient que le terme de Bivalvia n’était pas assez précis (il existe d’autres groupes d'invertébrés à deux valves phylogénétiquement éloignés du groupe qui nous intéresse (ex. Brachiopoda Duméril, 1806, Ostracoda Latreille, 1802, etc) et oui, c'est sans doute la principale raison, pour d’autres encore par pure vanité ( cela mériterait de plus amples développements, car l'origine même du terme peut être issue de ce qui est qualifié de vanité),  et je ne doute pas qu’il y a d’autres raisons.Les autres raison sont sans doutes dans les approches du problème, et de qui les aborde, un paléontologue, un zoologiste.

 

@géopas, vous avez ma réponse! Et vous remarquerez qu'il n'y a aucune insulte! Alors essayez de vous tenir!

 

 

 

Posté(e)
il y a une heure, Grèze_2025 a dit :

Tous ces taxons sont des synonymes juniors(?

Le ? indique que tu n'as pas les bases indispensables pour parler de nomenclature ! Là, c'est flagrant.

 

il y a une heure, Grèze_2025 a dit :

Alors essayez de vous tenir!

Et arrête de me vouvoyer, ça devient de plus en plus ridicule (et ce conseil provenant de toi, qui avait copieusement injurié @elasmo il y a quelques temps, comment dire ...).

 

Posté(e)

Grèze_2025 voici mon dernier poste sur ton fil avec quelques indications de lectures pour la théorie et la méthodologie qui m'ont personnellement fait vibrer de plaisir à leurs lectures. 

 

Je ne suis pas un spécialiste des mollusques, mais je crois comprendre ce qu’est la systématique actuelle et comment les phylogénies modernes sont élaborées avec les outils qui peuvent être la cladistique, le baysien ou l’analyse à trois taxons avec soit des caractères morphologiques, soit des gènes. Il n’y a pas là de prétention, mais j’ai eu la chance de suivre les séminaires des meilleurs spécialistes français ou internationaux concernant cette nouvelle approche de la phylogénie (je n’ai pas tout compris). Il faut savoir qu’à la fin des années 70 et pendant les années 80, toujours dans une filiation darwinienne, il y a eu une grande révolution théorique et méthodologique dans la compréhension de « l’arbre » du vivant. L’introduction de la systématique phylogénétique avec entre autres l’analyse cladistique fut une véritable révolution dans la compréhension des caractères, des organismes et des phyllums qui s’est opposée à une compréhension gradualiste de l’évolution. La Société Française de Systématique qui vient de fêter ses 40 ans (j’y étais uniquement pour le pot) est le réceptacle de cette révolution et ses nombreuses publications (ici et ici) retracent les objets et méthodes du nouveau paradigme avec comme point central peut-être l’homologie. Comme disait A. Camus : « Mal nommées les choses, c’est ajouter au malheur du Monde ». Pour les caractères, c’est un peu pareil (même si c'est moins grave) et la nouvelle approche de systématique phylogénétique permet de réduire la mal compréhension d’un caractère tout en sachant que tout n’est qu’hypothèse. La façon d'appréhender les êtres vivants devrait reposer uniquement sur la phylogénie et chaque groupe (clade) devrait être nommé en fonction de caractères (morphologiques ou génétiques) partagés et homologues.

 

Pour une approche moderne de la phylogénie et de la systématique, ce livre dans sa première édition (1993) m’a ouvert les chakras. Il fut un temps en ligne, mais je n’ai pas retrouvé le lien :

 

Darlu P., Tassy P., D’Haese C. & Zaragüeta I Bagils R. 2019. — La reconstruction phylogénétique - Concepts et méthodes (Nouvelle édition revue et augmentée). Éditions Matériologiques, 432 p. 

 

Résumé de l’éditeur : Les arbres évolutifs, ou phylogénies, racontent une histoire, l’histoire des êtres vivants, de leur morphologie et de leurs gènes, mais aussi, l’histoire des langues, des textes, des faits culturels ou même des idées. Ces arbres sont avant tout des hypothèses sur les liens de parentés qui exigent réflexions à la fois sur les faits et sur les méthodes. Ce livre définit les concepts fondamentaux de la reconstruction phylogénétique. Il explique la nature et la diversité des approches pratiquées depuis leurs balbutiements au XIXe siècle jusqu’à nos jours. Il insiste, de manière pédagogique et aussi objectivement que possible, sur leurs performances et leurs limites, en fonction de la nature des données étudiées.

Cet ouvrage constitue une version largement augmentée de La Reconstruction phylogénétique. Concepts et méthodespublié en 1993 dans la collection « Biologique théorique » des éditions Masson. Il tient donc compte des méthodes et débats qui ont marqué l’évolution rapide de la discipline ces vingt-cinq dernières années.

Il s’adresse aux étudiants des 1er, 2e et 3e cycles et aux chercheurs non spécialistes de phylogénie mais désireux de connaître l’état actuel de la question.

 

La Société Française de Systématique à un chaîne Youtube.

 

Pour une vue d’ensemble de « l’arbre » du vivant avec la taxinomie de chaque groupe, je recommande de nouveau un de mes livres de chevet : La Classification phylogénétique du vivant de Lecointre & Le Guyader qui est maintenant dans sa 4ème édition.

 

Résumé de l’éditeur : La classification moderne, dite phylogénétique, ne met plus l'humain au centre de la Nature, les groupes d'organismes ne sont plus définis par rapport à lui, mais pour eux-mêmes. Elle est désormais fondée sur la recherche des degrés de parenté entre espèces, exauçant ainsi le vœu ancien de Darwin que toute classification naturelle doit refléter les affinités généalogiques. Ce livre est donc une incursion dans l'arbre de la vie. Chaque branche de l'arbre est un groupe comprenant un ancêtre hypothétique et tous ses descendants. On trouvera pour chaque groupe les arguments de la classification (les innovations évolutives que l'ancêtre unique a léguées à ses descendants actuels) et bien d'autres renseignements (nombre d'espèces, plus ancien fossile connu du groupe, etc.). Cette 4e édition a été entièrement remaniée pour tenir compte des découvertes les plus récentes. Il comporte les arbres suivants : 1. Le vivant, 2. Bactéries, 3. Archées, 4. Eucaryotes, 5. Bicontes, 6. Chloroplastidés, 7. Embryophytes, 8 à 12. Angiospermes. Le tome 2, dont il est le complément indispensable, est consacré aux animaux (métazoaires).

 

Cet ouvrage est à sa 4ème édition, car oui les noms des clades peuvent changer en fonction de nombreux paramètres qui peuvent perturber la topologie et la taxinomie de tel ou tel branches. Ce qui est certain et pour conclure au sein des Mollusca, le terme Bivalvia est toujours présent au détriment de tous les autres synonymes juniors qui n’ont pas, pour l’instant, trouvés gré auprès de la communauté des malacologues actuels.

 

Grèze_2025, je pense que si tu veux t'en sortir avec le terme Pelecypoda, il faut que tu regardes les articles scientifiques de phylogénies actuelles qui traitent des mollusques. Pour Bilvalvia, tu trouveras ainsi la matrice de caractères primitifs et évolués qui sont attachés à ce clade.

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