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Les séquences de dépôts Paléogènes du Massif de Saint-Gobain (02)


Messages recommandés

Bonjour

Un sujet déjà abordé qui va redevenir au goût du jour.

L'occasion tout d'abord de faire le point sur la bibliographie ancienne, les sites webs, les publications en lignes, les collections de référence.

Voir les personnes intéressées en ligne ou en MP, favoriser le développement de la prospection paléontologique pour les amateurs et en fonction des intérêts développer les corrélations avec les séquences de dépôts des vallées de la Marne, de l'Aisne et de la Vesle.

Faire enfin l'inventaire par étage des images de la faune présentée sur Geoforum ou les forums amis ou équivalents.

En bref, une région extrêmement riche et passionnante.

pour débuter lire page 33 cette publication de Leriche qui mentionne en particulier le Suessonien, comprenez l'étage Yprésien du Soissonnais, avant que le stratotype soit remplacé par Cuise.

Leriche M., 1898 - Géologie de la Forêt de Saint-Gobain. Annales de la Société Géologique du Nord. Tome XXVII.

http://archive.org/s...ge/n11/mode/2up

Pour retrouver les gisements fossilifères cités par les contemporains de Leriche, consulter Cossmann, Dollfuss et leurs collègues ayant bien débattu avec Leriche sur les corrélations :

La Feuille des Jeunes Naturalistes,

Les Annales de la Société Géologique du Nord (accessibles en ligne sur Gallica) et les innombrables articles de la Société Géologiques de France sur le sujet.

Pour les étages qui resteront du Paléogène, Depéret donne le tempo dès 1905:

http://www.jstor.org/stable/2455259?seq=1

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Recherche des anciennes publications :

Au Thanétien, le Tuffeau de La Fère a livré Arctocyon primaevus, l'espèce type dans ce gisement sableux et/ou gréseux, je recherche la ou les publications de référence (les premières autour de 1841).

Au Sparnacien, Leriche publie dans les Annales de la Société Géologique du Nord une description des faunes de Sinceny, Mollusques et Mammifères. Je recherche les illustrations.

Au Sparnacien, Depéret (1907) est cité pour avoir trouvé le Coryphodon de Pourcy dans des argiles remaniées, je cherche la publication. Info reprise dans la synthèse du bassin de Paris et dans des publications de Jerry Hooker.

On trouve des extraits de Cossmann en pdf disséminés sur divers sites webs. Est-ce que quelqu'un sait si on trouve l'intégrale en ligne ?

Les auteurs spécialistes de l'Eocène des bassins Anglo-Parisiens citent Nummulites variolarius dans l'Auversien ou le Bartonien et certains évoquent l'existence dans le Lutétien. Qui en aurait trouvé dans le Lutétien ? ou connaîtrait des références bibliographiques qui confirment ?

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Historiquement en relisant la synthèse du bassin de Paris, on constate que ce sont bien les personnalités ci dessus qui avaient posé les meilleures bases, on peut y ajouter "Les" De Lapparent et Abrad pour le Lutétien.

Yprésien :

ce sont "les" Dolfuss (1877 à 1905) qui ont distingué le Sparnacien du Cuisien, plus tard discuté par la thèse de Feugueur en 1963 qui met plutôt en avant l'Yprésien et commence malgré tout à donner les éléments des variations latérales de faciès intra-Yprésiennes. Bignot, Cavelier Pomerol et autres confirmeront la distinction Sparnacien / Cuisien dans la synthèse du bassin de Paris (memoire BRGM n°101).

Plus recemment des auteurs Belges ont cherché à remettre en question l'étage Cuisien qu'il replacent par l'Yprésien mais conservent le Sparnacien (stratotype mal choisi en domaine d'altérites de la craie continentales) ... alors que le Cuisien est à conserver et le Sparnacien serait à redéfinir dans le secteur Soissons / Saint-Gobain / Sinceny dans des séries marines plus complètes !

Lutétien :

De Lapparent définit le stratotype en 1885 sur des noms de formations, mais Abrard en 1925 (je cherche la publication) définit 5 zones chronologiques, basées sur les cycles transgressifs et les successions fauniques, de haut en bas :

- ZONE IVb

- ZONE IVa

- ZONE III

- ZONE II

- ZONE I

Dans la synthèse du bassin de Paris, le Lutétien supérieur comprend la zone IVb et une partie de la zone IVa, la base du Lutétien moyen correspond à la base de la zone III à Orbitolites complanatus et à riches faunes de Mollusques, le Lutétien inférieur comporte les zones I et II d'Abrard à Nummulites laevigatus, anciennement appelé Bruxellien en Belgique. Abrard avait reconnu le caractère diachrone de la base du Lutétien. On en a discuté longuement sur la question des estuaires dans des zones comportant des séries Lutétiennes plus complètes que dans les secteurs en surrection.

Le secteur de Saint-Gobain et le Soissonnais (Suessonien) étant une zone d'estuaires Yprésiens à Lutétien, c'est un secteur de référence pour y déterminer les séquences Eocène inf et moy les pus complètes.

Bartonien:

Dollfus, encore lui a distingué dans le Bartonien (stratotype Anglais) l'Auversien et le Marinésien à l'Ouest du Pays de Bray. Le secteur de Saint-Gobain est mal adapté à l'examen du Bartonien (absence d'une partie du Marinésien et Auversien réduit), mais montre des indices d'apports clastiques intéressants. Il faudra aller jeter un coup d'oeil plus vers le Sud Ouest.

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Je suis persuadé que le "légendaire" gisement de Lophiodon de Jouy décrit dans une carrière du chemin de Dames (reprise par l'ennemi comme point stratégique militaire) est localisé sur un niveau repère important du Bartonien. C'est ça qu'il faut rechercher dans le secteur de Saint-Gobain.

Ludien absent ou érodé au Nord Est: lire les nombreuses publications anciennes en ligne, en cherchant "Pholadomya ludensis" et voir les sujets Montagne de Reims

On va passer en revue les sujets du web qui aborde les sujets sédimentaire et paléontologiques par étages...

Oligocène: Dollfus (1900) a donné d'excellentes descriptions des sablières de la région d'Etampes avec malacofaune et une bonne synthèse des formations avec une approche sédimentaire novatrice, comme tous ses autres articles datant d'un siècle.

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Thanétien : lire

http://archive.org/s...e/n457/mode/2up

Pour le Thanétien, le mieux est de commencer à lire la communication d'Hébert en 1853 - tout de même il y a 159 ans ! - qui expose la complexité des systèmes de dépôts marins venant recouvrir des dépôts continentaux comblant des dépressions au toit de la craie. De telles variations de faciès sur quelques centaines de mètres rend les secteurs littoraux très complexes à interpréter.

Les dépôts à Paludina, Helix, Physa témoignent de dépôts d'eau douce, et certains genres perdurent à l'Yprésien associés à des faunes saumâtres dans le même secteur. Ces mélanges et alternances se retrouvent un peu partout dans les formations marines côtières du Thanétien et de l'Yprésien entre la Montagne de Reims et le secteur de Saint Gobain.

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Sur quoi veux tu attirer l'attention exactement ?

Bonjour Mr JFL, je m'aperçois depuis peu que la BNF, certaines universités américaines et Google disposent d'une base de données en ligne fantastique pour nos affaires bibliographiques du Paléogène.

On s'est par exemple posé la question à plusieurs reprises sur le Coryphodon oweni cité par Bignot dans le Mémoire du BRGM n°103 dans le falun de Pourcy , existe t-il vraiment ? de quel âge ? La réponse vient d'être trouvée en ligne sur un ouvrage ancien, info oubliée depuis pratiquement un siècle.

Dans un deuxième temps comme précisé plus haut, pour aborder un sujet tel que celui-ci je crois de moins en moins aux publications classiques mais beaucoup plus aux blogs, forum de qualité, et publications en ligne toi même tu contribues à la diffusion des connaissances ici et sur ton site. Sur Geoforum il existe énormément d'informations qui nous intéressent sur le bassin de Paris. Je vais tenter de structurer par nom de formations les descriptions, discussions et faunes/flores. D'autres discussions sont en cours ou viennent d'être initiées par MP en relation avec ce sujet. Une personne me propose de créer un forum spécifique mais pour l'instant Geoforum convient très bien. Les MP en comité restreint sur certains sujets délicats conviennent également. Il n'empêche que une publication classique reste nécessaire pour synthétiser le tout pour pérenniser. Le système des reviewers des revues est désuet et il sera temps que les éditeurs fassent appel à des forum pour discuter les articles avant diffusion. La SGF a un forum, avec sauf erreur... 2 ou 3 messages en tout et pour tout.

La question est aussi de savoir quel crédit on accorde aux informations mises en ligne sur le net, en d'autre termes et dans certains cas quelle valeur accordée au buzz internet ? d'où le rôle des animateurs pros ou amateurs très éclairés.

Donc Elasmo, j'ai quelques questions qui s'adressent à toi particulièrement puisque que tu es un des spécialistes des faunes Lutétiennes et Bartoniennes: De Lapparent en 1964 décrit la coupe de Verzenay en Montagne de Reims. Il cite Potamides tricarinatus var. vouastense dans le niveau repère Ludien à Pholadomya ludensis, Macropneutes prevosti et Ostrea ludesis, un calcaire jaunâtre à faune marine.

- 1. Penses-tu que cette variété de tricarinatus est spécifique au Ludien ?

- 2. Quelles sont les autres localités qui en comportent dans le Ludien ?

- 3. Quelles localités fournissent Nummulites variolarius dans les zones III et IVa du Lutétien moyen et supérieur définies par Abrard ?

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Effectivement Coryphodon est cité sur Pourcy, mais je n'en ai jamais vu, ni visiblement d'autres fouilleurs actifs de ce gisement, par contre il est également mentionné à Sinceny

Merci de me dire spécialiste mais c'est loin d'être le cas

Potamides tricarinatus serait plutot d'age marinésien pour moi, le ludien étant encore au dessus du Marinésien, mais il est tout à fait probable que l'on rencontre aussi cette espèce dans des gisements ludien dont je ne connais pas de sites de cet étages

Les localités marinésienne que je connais sont la Chapelle en Serval (Oise), Le Quoniam (95), Baron (Oise) et Rosières (60) ainsi que plusieurs autres sites dans l'est de Paris

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OK pour tricarinatus il existe plusieurs variantes, mais moi aussi j'étais resté sur le Marinésien. Merci pour les sites, je ne connaissais pas Le Quoniam.

A regarder aussi le mémoire de Pomerol des années 1960 sur le Bartonien et le bouquin des Morelet un peu plus ancien.

Le fait de trouver l'espèce dans le niveau repère du stratotype Ludien pose pas mal de questions voire de problèmes de fond que je ne vais pas développer ici, sauf si quelqu'un connaît bien l'espèce ou souhaite aborder le sujet.

Pour Coryphodon, c'est selon Hooker 1996 ce qui a amené à abaisser l'âge de Pourcy. Je sais bien que personne ne l'a observé récemment. Cependant je pense qu'il y existe bien mais qu'il s'agit soit d'un niveau plus profond, soit comme il est précisé dans ces notes d'intraclastes argileux remaniés d'un niveau plus profond comportant des restes de la bête : des éboulements de berges par exemple.

En fait il me semble que très peu de Coryphodon sont trouvés dans le secteur.

Dans le même genre j'ai même lu qu'il était signalé au Mont de Berru au dessus du Thanétien classique.

C'est un aspect très important pour la stratigraphie du Paléogène pour tout l'Yprésien de cette partie orientale du Bassin.

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je ne connais pas bien le BP ni les dépôts mais en regardant un peu je vois que c'est assez complexe en terme de paléogéographie et forcement en terme de facies changeant le tout probablement affecté par des paleosols.

Donc, moi qui ne suis pas stratigraphe ni un connaisseurs de fossiles encore moins de gasteropodes, j'ai du mal a comprendre comment attribuer des ages certains a des facies aussi changeant entre eaux douces , saumatres et marines le continetal proche . Sachant que les premiers dépôts vont être érodés lors de la mise en place des seconds, j''magine le bo...l pour interpréter.

par exemple on pouvait bien avoir une partie emergée, des rivieres avec du grossiers au fond et du fin dans les plaine inondables, aisni que des des estuaires marins. Du coup, on voit des succesions lithologiques qui ne sont en fait que synchrone.

Est ce que vos coquillages ont été définis est datés dans des endroits ou on est sûr de la stratigraphie, parce que j'ai l'impression que la, on a l'inverse. a savoir des couches ou l'on trouves des coquilles, mais on ne connait pas bien la sucessions temporelles de ces couches (puisque cela varie entre l'est et l'ouest) et on se base sur les fossiles pour attribuer un age.

Est ce que ce genre de correlation est vraiment valable?

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Pour Coryphodon, c'est selon Hooker 1996 ce qui a amené à abaisser l'âge de Pourcy. Je sais bien que personne ne l'a observé récemment. Cependant je pense qu'il y existe bien mais qu'il s'agit soit d'un niveau plus profond, soit comme il est précisé dans ces notes d'intraclastes argileux remaniés d'un niveau plus profond comportant des restes de la bête : des éboulements de berges par exemple.

En fait il me semble que très peu de Coryphodon sont trouvés dans le secteur.

Dans le même genre j'ai même lu qu'il était signalé au Mont de Berru au dessus du Thanétien classique.

C'est un aspect très important pour la stratigraphie du Paléogène pour tout l'Yprésien de cette partie orientale du Bassin.

cela rejoint mon post précédent,

autre question, quel poids accorder à la découverte d'un seul (morceau) individu dans ce genre de dépôts ou les uns remaninte les autres?

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En ce qui concerne Pourcy il faut savoir que la sablière de référence montrait un front de taille de plusieurs mètres qui n'est plus visible actuellement et il est fort probable que les couches dans lesquelles furent trouvée le Coryphodon soit plus profondes que les couches que l'on puisse observer actuellement.

Personnellement je n'ai put observer à Pourcy qu'une profondeur d'environ 350 cm le sable devenant plus blanc que la couche superficielle et les coquilles semblaient être mieux préservées en profondeur, mais cela ne vaut que sur deux mètres carrés à peine !

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Personnellement j'y ai pas mal fouillé dans les années 80, et ce dont je me souviens est toutefois assez clair: le falun à Tympanotonus funatus, Faunus, melania inquinata, Cyrena etc livre des vertèbres de croco bien conservées, des dents de mammifères isolées et assez mal conservées, quelques sélaciens; au sommet se trouve un contact franc avec les sables de Glennes à dents de requin. Les sables de Glennes sont caractérisés par une granulométrie plus fine et des paillettes de muscovite (mica blanc). Les sables de Glennes représentent un niveau repère très important dans la stratigraphie de l'Yprésien. Ils se situent dans le Cuisien. Le feeling que j'avais depuis un certain temps est que l'on situerait à Pourcy dans l'axe d'un estuaire dans le cortège transgressif, c'est à dire que plus on sélève et plus les dépôts sont marins ouvert.

Cela signifie que nos anciens ont sans doute trouvé les plus belles pièces en bas. Si l'on souhaite trouvé du gros, il faut creuser. Depuis que je viens de lire la note sur les intraclastes à Coryphodon, cela semble bien se confirmer. De plus Pourcy est assez loin du rivage, en allant vers l'amont ou en s'écartant de l'axe d'écoulement, les bêtes devraient se faire plus nombreuses :yahoo: et les fouilleurs plus joyeux.

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quel poids accorder à la découverte d'un seul (morceau) individu dans ce genre de dépôts ou les uns remaninte les autres?

Tout ce que l'on peut dire c'est que si un mammifère est trouvé, cela donne un âge minimum au gisement. Lorsque la fréquence augmente, alors on peut l'utiliser. Mais c'est aussi l'état de conservation qui apporte des infos sur l'origine. Je dirais que pour ne rien perdre il faut photographier le lieu de découverte, car une image peut apporter beaucoup à posteriori si elle est analysée par des sédimentologues.

Combien de gisement Champenois ont été extrait de "poches" ou "lentilles" sans que l'on sache de quoi il s'agissait vraiment ! Une interprétation sédimentologique aurait permis de bien meilleures découvertes a qui aurait su analyser et interprété les environnements de dépôts.

On reparlera des corrélations un peu plus tard...

Sinceny dans la région de Saint Gobain est un équivalent stratigraphique (un peu plus ancien peut être ?) et sédimentologique de Pourcy mais avec un amont estuarien en provenance du Nord, dans le même axe que les dépôts thanétiens ayant livré le type d'Arctocyon primaevus décrit par Blainville au 19ème. Sauf que la malacofaune n'est pas exactement la même.

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je ne connais pas bien le BP ni les dépôts mais en regardant un peu je vois que c'est assez complexe en terme de paléogéographie et forcement en terme de facies changeant le tout probablement affecté par des paleosols.

Ce qui rend le sujet complexe c'est la disparité des affleurements. Mais nous avons une chance qui compense : 150 ans de bibliographie. Le bassin de Paris a contribué à poser les bases de la stratigraphie moderne et même de l'analyse séquentielle. Je crois bien que c'est De Lapparent qui est à l'origine du concept de variation latérale de faciès et aussi, grâce au Lutétien de la notion de transgression marine.

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Donc, moi qui ne suis pas stratigraphe ni un connaisseurs de fossiles encore moins de gasteropodes, j'ai du mal a comprendre comment attribuer des ages certains a des facies aussi changeant entre eaux douces , saumatres et marines le continetal proche . Sachant que les premiers dépôts vont être érodés lors de la mise en place des seconds, j''magine le bo...l pour interpréter.

Au départ des observations, plus d'affleurements car plus d'exploitations artisanales et plus de continuité d'observation. Mais même si c'était le bordel pour interpréter, les successions étaient les mêmes ou semblables un peu partout dans le bassin, donc il y avait une certaine logique récurrente.

par exemple on pouvait bien avoir une partie emergée, des rivieres avec du grossiers au fond et du fin dans les plaine inondables, aisni que des des estuaires marins. Du coup, on voit des succesions lithologiques qui ne sont en fait que synchrone.

oui et j'ai pu démontré, cross-sections à l'appui que les sables se trouvent toujours dans les paléo-points bas, les axes de chenaux et d'estuaires (ex Pourcy, La Fère, Sézanne, Brasles) avec du nonos +/- roulé et les argiles sur les plaines côtières, dans les régions bordières, lagunaires et calmes dynamiquement parlant, mais avec dans ce dernier cas des chances plus grande d'y trouvé des bêtes creuvées entières. Les corrélations entre forages ont servi a validé les corrélations et à constaté que nos anciens avaient le plus souvent vu juste.

Ce dont je me suis aperçu c'est que des terrasses marines emboîtées existent et que des gisements qui existent à une certaine altitude peuvent être plus anciens que d'autres gisements voisins qui sont plus bas (région de Château par ex).

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Est ce que vos coquillages ont été définis est datés dans des endroits ou on est sûr de la stratigraphie, parce que j'ai l'impression que la, on a l'inverse. a savoir des couches ou l'on trouves des coquilles, mais on ne connait pas bien la sucessions temporelles de ces couches (puisque cela varie entre l'est et l'ouest) et on se base sur les fossiles pour attribuer un age.

Est ce que ce genre de correlation est vraiment valable?

Il existe un tel travail en malacologie que l'on connaît des associations fauniques très bien décrites, caractéristiques d'un environnement et d'une période. A tel point que tout le monde sait maintenant que le falun de Damery est un niveau repère unique dans le bassin. Si l'on rencontre des cryptochorda stromboides et des Athleta cithara, on va tomber sur du Campanile dans les heures ou les minutes qui vont suivre.

pour chasser la quenotte, on sait aussi que si on trouve du Trionyx, du croco et de la térédine associé à de gros intraclastes argileux on trouvera sous peu du Lophiodon.

A contrario, les tris sédimentogiques aidant, les sables fins avec des maxima transgressifs permettront de découvrir du micro-mammifère associé à du requin, comme à Prémontré.

On en a déjà parlé, mais Prémontré est un site immense dont seule la partie distale a été découverte, il suffirait d'aller vers l'amont pour trouver le gros lot, dans le secteur d'intérêt, affaire à suivre.

Quat pour te répondre précisément, oui des niveaux repère existent et ils sont corrélables à l'échelle du bassin. L'intérêt des micro-mammifères, évoluant très rapidement (rongeurs notamment) repose sur le fait qu'il compensent la faible valeur des coquilles continentales par rapports aux mollusques marins. Le tout est d'identifier quels sont les bons niveaux repères.

De même, les paléosols reviennent au goût du jour dans les congrès de sédimentologie et un bassin comme le notre révèle une grande continuité pour la plupart d'entre eux :clin-oeil: .

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je repense à un truc important pour débroussailler le sujet et répondre à Quat. Il y quelques dizaines d'années, sous l'impulsion de Pomerol à Paris VI, l'étude des minéraux lourds a permis de valider l'origine des apports sédimentaires mais a été mise de côté depuis les années 2000. En l'absence de fossiles c'est une méthode qui permet de caractériser des niveaux repères. Un de mes amis a réussi à démontrer le lien existant entre la polarité des séquences et la richesse de certains minéraux lourds. La plupart des notices de carte détaillent le contenu des formations sableuses et il faudrait pouvoir reprendre ces études par séquence de dépôt, mais ce serait un travail monastique. Il faut espérer que les prochains forages stratigraphiques dans le Paléogène aborderont cet aspect.

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Ce dont je me suis aperçu c'est que des terrasses marines emboîtées existent et que des gisements qui existent à une certaine altitude peuvent être plus anciens que d'autres gisements voisins qui sont plus bas (région de Château par ex).

Oui, j'ai pensé à cela effectivement.

On a l'air d’être régulièrement entre le marin et le continental, avec des variations de niveau d'eau plus proche de la 10aines de mètres , du coup on peux appliquer les outils et réflexions de la geologie ainsi que la morphopédologie du quaternaire à ces dépôts, ce dont tu parles est un exemple frappant et magnifique qui mériterait une parenthèse avec des photos et explications de textes...

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POMEROL C., ANDRIEU S., 1980 - Granulométrie et minéraux lourds des sables de l'Auversien de Baron (Oise). Bull. Inf. Géol. Bass. Paris; Vol 17. n°2, pp 11-12

La référence pour les minéraux lourds est le

Pomerol C., 1968 - Colloque sur l'Eocène de 1968, mémoire du BRGM n° 59. pp 77-85.

Tu trouveras tous les tableaux ou les % généraux de Minéraux lourds qui caractérisent les formations sableuses dans certaines notices des cartes géologiques BRGM.

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  • 3 semaines après...

Lire D'Orbigny 1858 au sujet du Bartonien à "Lenticulites variolaria" dans le chapitre sur les Sables et grès de Beauchamps.

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Pour le reste du Paléogène, pratiquement toute la stratigraphie de base est déjà correctement exposée et discutée.

Les faunes de mollusques et vertébrés sont détaillées, avec certes quelques confusions (Lophiodon / Coryphodon par ex), mais on a 1ere image des alternances clastiques carbonates, marins et continentaux dans le bassin.

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beaucoup de choses très intéressantes dans les vieux grimoires, pas si désuets si l'on sait faire l'analogie entre ces récits et la connaissance du terrain.

On doit pouvoir faire du neuf avec celui ci:

http://books.google....l=fr&output=pdf

Notice géologique sur les environs de Paris

par Charles d'Orbigny

Extrait du Dictionnaire pittoresque d'Histoire naturelle

1858

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Est ce que quelqu'un saurait télécharger:

Observations sur le calcaire pisolithique de Vertus et du Mont-Aimé (Marne), par P. Jodot, L. Joleaud, P. Lemoine et P. Teilhard de Chardin - impr. de Protat frères, 1922

http://books.google.fr/books/about/Observations_sur_le_calcaire_pisolithiqu.html?id=GxFaQwAACAAJ&redir_esc=y

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Avant d'attaquer le vif du sujet il nous faut une référence temps, voici celle que je recommande:

http://univ-lyon1.ac...erieur_et_moyen

suffisamment discutée pour connaitre la valeur des resultats...

L'article de Franzen 2005

http://www.em-consul...ating-of-the-me

aborde l'épineuse question de la limite Eocene inferieur / Eocène moyen

mais remet en question l'appellation même de Lutétien et préconise le terme Grauvien en temps et place du Cuisien. Je doute qu'il y parvienne, mais en tout cas, ses datations radiochronologiques de Messel confirment l'age numérique et le concept de diachronisme du contact Yprésien - Lutétien dans le bassin de Paris.

Tout est question de choisir les coupes les plus continues, Saint Gobain - Soissons fait partie des secteurs ou il faudrait réaliser un forage stratigraphique, avec des colonnes paleogenes assez complètes.

A bonne entendeuse BRGMienne, Salut.

Prémontré fait partie du débat. On en a discuté ici en 2010.

Lire ce que disent Sudre et Erfut

http://cat.inist.fr/...&cpsidt=2713367

au sujet de la faune de Prémontré qui se distingue des faunes habituelles Cuisienne. L'évocation d'une similitude avec les faunes Lutétiennes est sous-entendue ou on peut en tout cas l'interpréter ainsi.

la divergence de E. russelli nov. sp. s'inscrit dans la première phase de radiation de ces artiodactyles primitifs, qui se traduit par l'apparition de plusieurs autres rameaux, les uns à denture bunodonte, tels Protodichobune et Aumelasia; les autres (Eurodexeinae) présentant des convergences avec les Homacodontidae nordaméricains (Erfurt & Sudre 1996). Comme les lignées de Protodichobune et d'Aumelasia, la lignée d'Eurodexis se poursuit dans l'Eocène moyen. L'absence de Protodichobune et Aumelasia à Prémontré est probablement une conséquence des conditions environnementales particulières à ce gisement.

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