pecos Posté(e) 18 décembre 2011 Auteur Signaler Partager Posté(e) 18 décembre 2011 On dirait les médecins dans "astérix et les helvètes" !! Tu parles d'un matériel clivable, donc on peut supposer qu'un tel objet de cette taille a laissé d'autres fragments dans le calcaire. Est-ce le cas ? Je pense à une belle fable. De fable il n'y a pas, je peux l'assurer. On a passé tout le sol de la grange avec un détecteur de métaux (car la pièce fait biper fortement) sans rien trouver d'autre. Pas plus dans les déblais. Je pense que les photos de chrome montrées ici correspondent parfaitement à l'objet que j'ai entre les mains. Merci à gadin et kayou pour le tuyau ! Maintenant, la question est : comment un morceau de chrome ou de ferrochrome FONDU s'est retrouvé dans la couche calcaire (ou dans une fissure peut-être) formant le soubassement d'une grange du Quercy datant du 17 ème siècle ? Ce bâtiment n'a jamais été à notre connaissance une fonderie ou une forge. En tous cas certainement pas à l'époque historique récente, c'est à dire celle où on utilise le chrome pour chromer des pièces ou fabriquer des alliages. Le bâtiment n'a pas non plus brulé (et de toute façon pour atteindre 1800° faut se lever tôt...) J'essaierai dès que possible de mettre un petit fragment dans une flamme de chalumeau oxy-acétylénique pro : ça permettra de confirmer le métal pur ou l'alliage : ça fondra ou pas. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
1frangin Posté(e) 18 décembre 2011 Signaler Partager Posté(e) 18 décembre 2011 reste juste à savoir si c'était réelement incruster dans de la roche en place ou dans un hérisson au dessus ......... je penche très fortement (je me suis rattraper au fil du mulot pour pô tomber!!) pour le second !! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pecos Posté(e) 18 décembre 2011 Auteur Signaler Partager Posté(e) 18 décembre 2011 reste juste à savoir si c'était réelement incruster dans de la roche en place ou dans un hérisson au dessus ......... je penche très fortement (je me suis rattraper au fil du mulot pour pô tomber!!) pour le second !! Moi aussi, et de plus en plus : je n'étais pas là lors de la trouvaille et il est possible de mélanger un peu tout avec un godet de pelleteuse... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gadin Posté(e) 19 décembre 2011 Signaler Partager Posté(e) 19 décembre 2011 La compréhension de l'énigme semble progresser. Le "remblai" éventuel ne peut concerner qu'un trou et donc laisser, autour de ce dernier, de la roche en place. Donc se méfier du "en place". bonne matinée, à+ Gadin Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
JexSavoie Posté(e) 19 décembre 2011 Signaler Partager Posté(e) 19 décembre 2011 Cette petite histoire me rappelle un chantier dans la cave d'un copain, qui avait décidé de creuser en profondeur pour arrêter de se cogner au plafond. A l'époque, on avait sorti des gros blocs de calcaire, soudés entre eux, avant de tomber sur une zone de remblais. Je m'étais toujours demandé comment cela pouvait être possible, j'aurais parié ma chemise sur le fait que le calcaire soit en place, tant le sol était dur. Il serait intéressant d'essayer de mieux comprendre la transformation du sol sous l'effet de l'humidité et du manque de renouvellement de l'air. Sinon, en ce qui concerne le chrome, et plus particulièrement le chromage, j'ai bien peur que cette technique ne soit pas ancestrale du tout, puisqu'elle nécessite l'électricité, des connaissances poussées en chimie, et une maitrise artisanale complexe faisant appel à de la technologie moderne. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gadin Posté(e) 19 décembre 2011 Signaler Partager Posté(e) 19 décembre 2011 D'accord avec JexSavoie, la métallurgie du chrome n'est pas ancestrale, mais pas d'hier non plus. le lien ci-dessous envoie vers un document très bien renseigné (les Techniques de l'ingénieur), qui place les débuts industriels (vraisemblablement aux Etats-Unis) au début du XXième : http://perso.crans.o...du%20chrome.pdf à+ Gadin ps : un petit coup d'oeil sur basol et basias (accessibles par infoterre) pour voir si une fonderie de chrome a exercé dans le quartier ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pecos Posté(e) 19 décembre 2011 Auteur Signaler Partager Posté(e) 19 décembre 2011 En effet, gadin a raison pour l'histoire du remblai et du trou. A Lissac-et-Mouret, petite commune purement rurale, je ne pense pas qu'il y ait eu une fonderie. Mais on n'est pas loin de Figeac : moins de 10km. Et à Figeac il y a Ratier-Figeac, fabricant d'hélices d'avion et de pièces aéronautiques depuis des lustres. Peut-être qu'eux utilisent du chrome et que ce serait un ancien employé de cette usine qui habitait là avant l'actuel proprio ? Mais on spécule... Il faut déjà que je passe un petit fragment à l'oxy-acétylénique pour voir ce que ça donne une fois fondu. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kayou Posté(e) 19 décembre 2011 Signaler Partager Posté(e) 19 décembre 2011 Supplément "Chrome en Chine". http://fr.wikipedia....%27empereur_Qin http://rozsavolgyi.free.fr/cours/civilisations/civilisation%20chinoise/Premier_empereur/index.htm Tenue des armes à la corrosion La fouille du mausolée de l’empereur Qin ainsi que de nombre de tombes de la période des Royaumes combattants ont livré des épées et autres armes très tranchantes qui étaient revêtues d’oxyde de chrome afin de les empêcher de rouiller. Le chrome n’est venu à l’attention des Occidentaux qu’au XVIIIe siècle. Les alliages d’étain et de cuivre ont prémuni les armes de bronze (couteaux, épées) contre la rouille et les ont gardées affûtées en dépit de 2000 ans de dégradation. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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