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LHERZOLITE LUBERON


marius26

Messages recommandés

Invité TOURMALINE

Des Lherzolites dans le Lubéron, suis sceptique mais pourquoi pas.

As tu été voir la carte géologique du secteur avec le fascicule sur info terre.

Tu trouveras peut-être ce que tu cherche

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Il existe bien un dyke récent (intrusion Néogène) de lherzolite qui recoupe le massif Crétacé du Lubéron, à la faveur d'une faille.

L'intrusion est postérieure au plissement daté de l'Eocène. Il existe aussi des pectens miocènes au coeur du massif qui témoignent du plissement tardif.

Ce dyke est composé de roches basaltiques microcristallines et bréchifiées par endroits, sous-saturées en silice : péridot, feldspaths calco sodiques, pyroxènes, grenats. Il me semble avoir lu que le gisement est recensé par le département ou la région, et il se peut qu'il existe une exploitation de lherzolite.

sur Géoforum tu peux trouver des détails sur la minéralogie des lherzolites mieux connues dans les Pyrénées :

voir aussi sur Le Règne Minéral n°93 de mai/juin 2010 et Le Règne Minéral n°95 de septembre/octobre 2010

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Trenen, tu as raison le sujet n'est pas simple !

je t'invite a rechercher l' article suivant :

M. Mazzucchellia, A. Zanetti, G. Rivalentia, R. Vannucci, C. Teixeira Correia & C. Tassinari 2010 - Age and geochemistry of mantle peridotites and diorite dykes from the Baldissero body: Insights into the Paleozoic–Mesozoic evolution of the Southern Alps. Lithos, Volume 119, Issues 3-4, October 2010, Pages 485-500.

article qui précise la pétrographie des lherzolites et dykes dioritiques du massif de Baldissero dans les Alpes Italiennes.

La relation avec les peridotites mantelliques est abordée avec une approche géochimique qui devrait te plaire.

Mais contrairement a la lherzolite du Lubéron qui est d'age Miocène, ces dykes italiens sont Jurassiques precoce avant l'ouverture de la Téthys. La composition de la lherzolite y est mentionnée :

olivine 53 vol.%, orthopyroxene 25 vol.%, clinopyroxene15 vol.%, spinelle 2 vol.%.

Un autre article sur le meme secteur alpin montre des filons de dunite (peridotite) se situant dans la direction des dykes et de la lherzolite foliée.

l'explication que cherche Serge : Contacts between dunite and adjacent lherzolite may be sharp or gradational, and some tabular dunites with sharp contacts resemble intrusive dikes. Dunite is commonly found between or adjacent to some Cr-diopside websterites. These dunites may represent melt extraction zones related to the adjacent websterite dikes...

l'anisotropie ne serait donc pas due à une intrusion mais à une ségrégation minérale au contact des dyke de gabbros ou de pyronexites a Diopside...

a+

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pour orienter la conversation,

tu es prospecteur minier ou chasseur de mineraux ?

----------

compte tenu de ce qu'on lit sur les abondantes lherzolites Italiennes du Sud des Alpes, dans le massif de Balmuzzia, à savoir les textures porphyroclastiques comparables à ce qui est connu ici:

il est possible que les lherzolites du Lubéron soient d'origine beaucoup plus ancienne (Devonien à Jurassique ?) et aient été enclavées dans ce dyke basaltique Miocène.

Dans les publis, la Lherzolite se caractérise par le diopside, le spinelle, l'almandin et la presence de dykes ou filons sous-saturés en silice ou mesocrates (gabbros, dunites, peridotite, hornblendite, filons d'augite...) et par une texture porphyroclastique.

marius pourrais-tu photographier la lherzolite du Lubéron et la mettre en ligne ?

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sur google il y a plein de pdf... sur la lherzolite du luberon.

http://www.google.fr...lient=firefox-a

Une "citation" BRGM page 41

http://www.argiles.f...es/AleaRG84.pdf

Mais pas facile d'avoir les détails !

Présence d'un dyke de lherzolite dans le massif calcaire du Lubéron (Vaucluse), par Jean-Paul Silvestre. 495. Pétrologie.

la Lherzolite du Luberon qui est une roche endogène basique d'origine volcanique

Citation page 23

http://www.paca.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/SDC84_rapport_annexes-r_cle031d9c.pdf

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J'ai trouvé, il semble qu'en fait ce soient des enclaves de lherzolite remontées du manteau supérieur par le basalte du volcan de Beaulieu. Gisement très différent de l'Etang de Lhers ou c'est carrément un bout de manteau supérieur qui est incorporé dans la chaîne pyrénéenne.

Serge

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J'ai trouvé, il semble qu'en fait ce soient des enclaves de lherzolite remontées du manteau supérieur par le basalte du volcan de Beaulieu. Gisement très différent de l'Etang de Lhers ou c'est carrément un bout de manteau supérieur qui est incorporé dans la chaîne pyrénéenne.

Serge

oui ou alors ça aurait pu etre une ecaille d'ophiolite alpine, ce qui n'est pas le cas ici.

mais d'accord avec toi c'est que je te disais plus haut :

il est possible que les lherzolites du Lubéron soient d'origine beaucoup plus ancienne (Devonien à Jurassique ?) et aient été enclavées dans ce dyke basaltique Miocène

Simplement il faudrait les cailloux pour etre fixé sur la texture, le contact avec les basaltes et des précisons sur le caractère bréchique.. vérifier aussi si il y a des dunites car ça existe bien en intrusif, mais comme dit Serge dans un coutexte ophiolitique.

Et puis c'est une lithologie à placer dans le sujet de Tourmaline sur les roches Françaises atypiques.

Si une exploitation existe, peut-être qu'un marbrier en a en stock.

post-9098-0-51421200-1305088529_thumb.gi

ci joint la legende infoterre car le dyke est cartographié au moins à l'echelle 1/250.000, intrudé dans les calcaires néocomiens avec un azimut SW-NE.

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En fait, ce qui me parait bizarre c'est cette propension à évoquer un volcanisme à lherzolite, un dike de lherzolite, alors que quand on lit les publis, il s'agit clairement de basalte à enclaves de lherzolite ce qui est génétiquement très différent et qui n'a pas la même signification géodynamique.

Serge

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En fait, ce qui me parait bizarre c'est cette propension à évoquer un volcanisme à lherzolite, un dike de lherzolite, alors que quand on lit les publis, il s'agit clairement de basalte à enclaves de lherzolite ce qui est génétiquement très différent et qui n'a pas la même signification géodynamique.

Serge

la definition de la lherzolite est mineralogique et textural d'apres les auteurs

dans ce cas c'est une simplification de langage de l'auteur du CRAS, le caractere intrusif ne fait aucun doute, et l'originalité du sujet de marius reside justement dans l'existence de dyke recent qui recoupe une serie sedimentaire classique.

fin du debat pour ce qui me concerne.

Quel est le lien de cette lherzolite avec les ophiolites alpines ?

quels sont les mineraux à y rechercher ?

existe-t-il d'autres lherzolite en region PACA ?

post-9098-0-47284100-1305091891_thumb.gi

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les géologues infoterre ont cartographié l'anticlinal à coeur de Berriasien/Valanginien [ le Stampien en rouge vif n'est pas très heureux ...], mais ne précisent pas au 1/50.000 la localisation de la lherzolite : peut-être des choses interessantes à y trouver ?

la peperite par exemple:

http://www.geowiki.fr/index.php?title=P%C3%A9p%C3%A9rite

expliquant le caractere bréchique au contact d'aquifères - une autre hypothese qui complique l'interp.

ça devrait permettre à notre prospecteur de retrouver précisément le bon filon.

on peut aussi poser des questions au representant infoterre récemment inscrit sur geoforum...

ciao,

Marc

post-9098-0-44421000-1305098983_thumb.gi

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lire

D.A. Carswell 1980 - Mantle derived lherzolite nodules associated with kimberlite, carbonatite and basalt magmatism: A review. Lithos, Volume 13, Issue 2, 15 April 1980, Pages 121-138

voir messages#66 et #69 au sujet de la fréquence des éléments => diopside (clinopyroxene calcique) et au sujet de la difference entre contexte ophiolitique ou mantellique et nature pétrographique petrographique de la lherzolite :

et on se prend à rêver [ mais n'allez pas me faire des galeries dans le Lubéron ... pour chercher des cristaux de carbone :clown: ]

J.B. Dawson 1971 - Advances in kimberlite geology

Abstract

Over the past fifteen years the original data on the kimberlites of South Africa have been supplemented with a wealth of information on the kimberlites of the U.S.S.R., the U.S.A., and various parts of Africa. From their distribution pattern, it can now be shown that kimberlites are virtually confined to the old Precambrian cratons and that the diamond-bearing kimberlites exist on the older cratonic nuclei that have not been deformed for the past 2,500 m years. The kimberlite dykes infill major, deep-seated fractures that cross the cratons on a geometrical pattern. The kimberlite that infilled these fractures was a hot fluid that penetrated to within 23 km of the surface before there was explosive breakthrough to the surface with subsequent formation and infilling of the high-level diatremes by a gas-solid fluidisation process. The kimberlites can vary widely texturally, from the fragmental variety found in the diatremes, to massive varieties found within the hypabyssal dykes or skills.

Both petrographically and chemically, kimberlite is a hybrid rock, formed by incorporation of crystals mainly derived from fragmentation of upper mantle garnet lherzolite into a matrix that has strong affinities with carbonatite.

Kimberlites have carried out extensive sampling of the upper mantle during their ascent to the surface and from these it is possible to propose the structure of the upper mantle under the craton. Although garnet lherzolite and to a lesser extent, eclogite are the main upper mantle xenolith types, numerous variants of these two major rock-types point to both major and minor inhomogeneities within the upper mantle.

There are at present two main hypotheses to explain the genesis of kimberlite. The residual hypothesis regards kimberlite as the end product of high-pressure fractionation of piprite basalt, that results itself from melting of four-phase garnet lherzolite. The alternative incipient melting hypothesis proposes that kimberlite is formed by incipient melting of a parental garnet lherzoline in which phlogopite is an additional phase; the initial melt liquid, plus fragments of the parental five-phase garnet lherzolite, is kimberlite. The latter hypothesis appear to explain more adequately various aspects of kimberlite petrology and geochemistry. However, although the recognition of phlogopite as an additional phase in the deeper parts of the upper mantle where kimberlite originates, explains the source of elements such as water, fluorine, potassium, and rubidium, there is still no adequate explanation for the source of carbon, sulphur, phosphorus and nitrogen within the upper mantle.

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  • 2 semaines après...

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