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Quaternaire

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Tout ce qui a été posté par Quaternaire

  1. Salut le phenome de karstification étant plus rapide dans le gypse il en resulte un karst plus "évolué". Il existe un relief bien connu issus du karst en milieu gypseux, ce sont les pyramide de karst. Elles sont le résultat des "colonnes" de gypse restante entre des dolines rapprochées: Pyramide de gypse de Derborence http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rga_0035-1121_1996_num_84_2_3857 http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rga_0035-1121_1978_num_66_3_2141
  2. Oui Claire, pour ce qui est des déformations c'est très net, pas de problème la dessus. Concernant un niveau de tephra j'ai de sérieux doutes pour plusieurs raisons, l'une exposé dans mon message précédent, l'autre étant que tu est en fluviatile et j'ai du mal a expliquer qu'un niveau de tephra puisse se deposer jusqu'à former une strate dans un milieu fluviatile. Si on était en milieu lacustre, ce serait probable mais pas la... De plus le massif de Eiffel est très loin de la et les dépôt consécutif a l'explosion du Laacher See se sont dispersés plutôt à l'est et au sud, donc pas du côté de l'Aube regarde la carte dans ce lien: http://earth-of-fire.over-blog.com/article-eifel-est-le-laacher-see-l-eruption-en-details-51174811.html
  3. salut AlainR, ce que je peux te dire c'est que la roche n'en est plus dès qu'elle subit l'"attaque" de l'eau, de l'air, des êtres vivants. En gros elle deviens dans un premier temps une altérite (transformation géochimique uniquement) puis un sol lorsque la transformation devient en partie biochimique. Les pedologues et les geologues ne ont pas forcement d'accord sur ce point lorsque ceux ci travaille sur l'alterite. Certains présentent un concept unificateur appelé "pedoweathering concept" afin de lire une coupe pedogelogique suivant les même "yeux" Alterites
  4. Quaternaire

    lessivage

    Bonjour, je pense que notre amis devrais déjà nous definir le terme "lessivage". Pour le pédologue ce terme est utilisé pour exprimer l'entrainement mécanique d'argile par mise en suspension de celles ci dans l'eau, ce phénomène dans une moindre mesure affecte également la fraction plus grossière des limon fin. Ce phénomène induit une diminution de la fraction argileuse dans un horizon de sub surface qui prendra appellation d'horizon E et une augmentation dans l'horizon pédologique sous jascent appelé horizon Bt. En général le lessivage induit donc un dépôt au sein de l'horizon Bt sous formes d'argilane. Avec un microscope on peux voir ces dépôts successifs comme des petits dépôts sédimentaires saisonniers (arrivé de nouveaux depôts en automne lors des premières pluies.
  5. Salut, tu dis vraisemblablement mais il faut en être sur, as tu la preuve de cela? Vu de mon écran cela peux très bien être un niveau d'oxydation de manganèse lié à l'hydromorphie locale en liaison avec un battement de nappe justement. Ce qui est sur c'est que ce niveau est déformé, jolie photo
  6. Je sus d'accord avec Guilhem, je me demande si en haut de la séquence on a pas également une tendance à des rides d'oscillation simple de fin de tempête. Les HCS sont des figures témoignant de dépôts de tempêtes avec une hydrodynamique complexe d'oscillation et de courant, en principe la taille des HCS diminue lorsque la profondeur augmente.
  7. salut c'est un exemple de stratification entrecroisée de dépôts fluvialtile L'origine est complexe: migration et superposition de mégarides avec ou sans phases intermédiaire d'érosion. Cela témoigne d'une hydrodynamique de courant moyennement rapide. On retrouve ces formes à la foi dans les rivières en tresse et à méandres. cependant dans le cas de rivière en tresse tu devrais avoir à la base des galets et rarement de dépôts de fines (limons, argiles) laminés au dessus. Dans le cas de rivière à méandres tu ne devrais pas avoir de galets (conglomérat) mais par contre des dépôts de fines (limons, argiles) représentant des dépôts de plaine d'inondation au dessus.
  8. Cette photo est pour moi la plus "parlante" pour l'origine tectonique de ces déformations, à voir aussi la geomorphologie locale
  9. Claire as tu lu mon MP?
  10. salut, voici le résumé de la publi de Baize et al: Les déformations observées dans les alluvions quaternaires de la région Champagne (Bassin de Paris) comprennant des failles, des plis et des structures de déformation de sédiments mous. Leur présence est liée à la craie altérée du substratum. Auparavant interprété comme caractéristiques néotectoniques, les déformations sont réinterprétés comme des caractéristiques subsidence karstique et / ou déplacements du sol due à des processus périglaciaires. Dissolution de la craie a subsidence des niveaux superficiels, expliquant la géométrie de certains défauts et leurs larges dépôts de surface. Les cycles de gel-dégel dans les couches poreuses superficielles ont également favorisé les instabilités gravitaires et les déformations, et cela peut expliquer des déformations locales à petite échelle, mais aussi mouvement de masse (glissement). L'hypothèse sismotectonique est rejetée, en raison de l'absence de failles régionales capables de générer de tels grands décalages co-sismiques. Les directions des failles et leurs rejets apparents ne sont pas homogènes à l'échelle régionale et ils sont souvent incompatibles avec le champ de contrainte du Quaternaire. En outre, l'enracinement des failles dans le sous-sol n'est pas documenté et, par conséquent, l'origine néotectonique est très douteux. Claire, as tu la publication en entier? Que réponds tu aux arguments que j'ai surligné? merci
  11. salut, tu devrais déjà expliquer ce que tu entends par "fente alpines"
  12. Quaternaire

    Charny le bachot

    Salut, je vois plus ou moins la même chose que Sparnacum. je ne vois rien (d'après la photo bien sur ) qui me montre une faille, et encore moins que les dépôts quaternaires (grèzes?)soit affectées. de plus si ces grèzes sont affectées, rien ne prouve une activité néotectonique par rapport a des effondrements karstiques. Bon ok, tu nous dis que tu est au niveau de la faille de Saint Martin de Bossenay . Tu nous dis que le rejet d'apres la geophy est de 2 m, mais dans quoi? la craie je suppose... Encore une foi que disent les données structurales, géomorphologies, analyse des contraintes, la sismicité actuelle
  13. Quaternaire

    Charny le bachot

    La méthode au panneau électrique est une méthode de reconnaissance de geophysique appliquée à la surface. Tu dois la connaitre puisqu'elle est utilisée en hydrogeol. Je l'ai également utiliser sur divers projet de recherche et cela donne de bon resultat, cela s'applique tres bien a l'étude de claire. (contrates de résistivité des formation quaternaires par rapport à la craie et la fracturation) tu touvera un exemple ici: Mon lien Claire, as tu un zoom de la zone "faillée"
  14. Tres bonne question Je suis demandeur
  15. Je crois que Géomorpho a tout résumé à la lumière des infos dont nous disposons de toi Claire Les déformations sont elles post ou syn sédimentaires?
  16. Quaternaire

    Charny le bachot

    L'age quaternaire est plus que probable, par contre la présence de stries ne veut rien dire. Ces stries sont probablement antérieures à une déformation quaternaire. je vois mal des cailloutis quaternaires marquer la paroi. Il y a plusieurs infos: présence d'une faille affectant la craie-->ok présence de cailloutis quaternaire dans une cavité crayeuse--> ok déformations des cailloutis--> ok ? a verifier, mais perso je ne me prononce pas d'après la photo lien faille déformation cailloutis--> ?? origine de la déformation des cailloutis par rejeux de la faille au quaternaire-->???? a démontrer origine du rejeux de la faille--> tectonique ou autre ???
  17. Quaternaire

    Charny le bachot

    Non, on voit bien le remplissage dans la cavité par des cailloutis anguleux, qui semblent être déformé au contact de la paroi crayeuse à droite
  18. Salut, merci Claire pour le zoom, cette fois ci je vois bien la faille normale Tu m'as donc convaincu de l'existence de déformation cassant au sein de cette terrasse de la Seine . Maintenant quelle est l'origine de cette déformation ainsi que sa chronologie? Cette faille ne semble pas affectée la partie inférieure du profil, la ou il y a l'affaissement, ais je raison? Qu'en est il de la partie supérieure, je ne vois pas bien. Pour l'origine, peut être pourrais tu nous attacher un petit pdf avec le contexte structural, morphologique, coupes etc.. Les photos sont très intéressantes mais pas suffisantes pour les personnes ne connaissant pas le terrain.
  19. Quaternaire

    Périglaciaire ?

    Ou voit tu des déformations, la photo ne permet pas de voir celles ci, il faudrait déjà nous détailler cet affleurement? Je constate 3 séquences, mais je ne peux en dire plus àpartir de la photo
  20. Je demande qu'a l'être , et même si j'ai moi même un TRES grand interet pour toutes les deformations de dépôts quaternaire, et spécialement les déformations d'origine tectonique, il faut rester prudent; et ne pas se laisser s'emballer dans l'exitation et voir ce que l'on a envie de voir ( ne prends pas cela personnellement Claire, car on a tous tendance à faire la même chose, moi le premier ). Peut être est ce l'occasion de convier Sparnacum, Geomorpho, d'autres et moi même à une excursion de terrain,l'occasion de mettre des visages sur les foromeurs et les affleurements Bien sûr tout depend si tu nous consulte car tu est seule dans ton etude, ou si tu es encadrée , toujours pas de réponse àmes précédentes questions...
  21. C'est un peu petit pour nous qui ne connaissons pas l'affleurement, as tu un zoom?
  22. Bonjour Claire, as tu des photos et interprétations de ce que tu suppose être une "blow out fault"? Je suppose que tu connais bien ton terrain, peux tu nous dire ce que tu fais exactement , un master, un doctorat, ect...? Que dit la biblio du coin, la séismicité actuelle? Par rapport a ta photo, on constate plus ou moins des chenaux imputables a la sédimentation. La seule chose qui m'interpelle c'est un "effondrement" en bas de profil qui pourrait être un "Thixothropic wedge" de la classification donnée par Montenat et al, mais comme le dis l'auteur lui même la ressemblance avec des "ices wedges" dans les dépôts pléistocènes rend interprétation délicate en l'absence d'autres marqueur de déformations cosimiques. on attends la suite, et merci pour ces posts passionnants
  23. Tu veux dire l'horizon organo-mineral A Je te ferais une formation en pédo si tu le veux
  24. Sparnacum, Je n'aime pas le terme de limons des plateaux qui ne veux rien dire sur leur origine. C'est un terme un peu fourre tout qui regroupe aussi bien des loess, des lehm (loess decalcifié) que des limons resultant de l'alteration du substrat rocheux par pédogénèse. Au Luxembourg souvent les sols issus de marnes triasique et liasique sont tres limoneux sur 20 à 30 cm pour devenir argileux ensuite, l'horizon limoneux de surface s'explique suivant les pédologues allochtonistes par un reste de couverture loessique, et par les pédologue autochtonistes (dont je suis ) par un lessivage latéral des fractions argileuses.
  25. Lors des glaciations du Quaternaire, une grande partie de l'Europe ont connu une augmentation l'accumulation de poussière et de loess allant du nord-ouest France et en Belgique influencé sous influence d’un climat maritime jusqu'à l'Europe centrale, l'Ukraine, et la plaine de la Russie avec un climat continental . L'origine de loess en Europe est encore controversée. Il a été proposé que les particules de limon des loess sont dérivés de sédiments anciens, recyclé et mélangé à partir de sources en bordure de la Manche et la côte de l'Atlantique (Smalley et Leach ,1978). Gallet et al (1998) a fait remarquer que les loess européen on du déjà subir une différenciation sédimentaires et ont été soumis à un degré modéré de l'altération chimique. Les dépôts de loess les plus anciens sont plus âgés que le changement de polarité magnétique dernier à environ 790 ka BP (Brunhes / Matuyama limite) et se sont probablment déposé environ un million d'années avant le présent (Fink et Kukla, 1972). Il y a environ un million d'années, l'obliquité orbitale à 41 cycles ka, qui avait dominé la première partie du Pléistocène a été remplacé progressivement par un rythme de 100 ka de l'excentricité orbitale, plus important encore accompagnée d'une augmentation d'amplitude des oscillations climatiques. En conséquence, la glaciation a augmenté sur les Alpes et en Scandinavie et a abouti à la disponibilité de grandes quantités de limon à grain fin pour produire des loess. Il y a eu de nombreuses tentatives de définir les loess, mais aucun accord n'a encore été prise relative à des caractéristiques qui seraioent uniques aux loess. Aucune définition n'a été universellement acceptée. Le lœss est un dépôt limoneux d'origine éolienne, cette origine a été proposée par Richthoffen (1882). Comme dans le cas des classifications d'autres sédiments, il n'y a pas de limites claires dans la définition de loess L'accord de base sur la nature de loess parmi les spécialistes est exprimé dans la description classique de Ruhe (1975): «Le lœss est un sédiment éolien qui ne s’est pas consolidés et se compose principalement de particules de limon ". Sources : synthese traduite de : Manfred Frechen, Eric A. Oches, Karen E. Kohfeld (2003). Loess in Europe—mass accumulation rates during the Last Glacial Period Quaternary Science Reviews, Volume 22, Issues 18-19, September 2003, Pages 1835-1857 M.H. Iriondo, D.M. Kröhling (2007) Non-classical types of loess. Sedimentary Geology, Volume 202, Issue 3, 1, Pages 352-368 Fink and Kukla (1972). J. Fink and G. Kukla, Pleistocene climates in Central Europe: at least 17 interglacials after the Olduvai event. Quaternary Research 7 (1972), pp. 363–371. Gallet et al (1998). S. Gallet, B. Jahn, B. Van Vliet-Lanoë, A. Dia and E.A. Rossello, Loess geochemistry and its implications for particle origin and composition of the upper continental crust. Earth and Planetary Science Letters 156 (1998), pp. 157–172 Grahmann (1932). R. Grahmann, Der Löss in Europa. Gesellschaft für Erdkunde zu Leipzig Mitteilungen 1930–31 (1932), pp. 5–24. Pye and Sherwin (1999). K. Pye and D. Sherwin, Loess. In: A.S. Goudie, I. Livingstone and S. Stokes, Editors, Aeolian Environments, Sediments and Landforms, Wiley, Chichester (1999), pp. 213–238. Richthoffen,(1882) F. von Richthoffen, On the mode of origin of the loess, Geol. Mag. (1882), pp. 293–305. V. Ruhe (1975). Wind and eolian landscapes, Geomorphology — Geomorphic Processes and Surficial Geology, Houghton Mifflin Company, Boston (1975), pp. 149–166. Smalley and Leach (1978). I.J. Smalley and J.A. Leach, The origin and distribution of the loess in the Danube Basin and associated regions of east-central Europe—a review. Sedimentary Geology 21 (1978), pp. 1–26.
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