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Un trés bon décireur, et pas cher, l'acétone. Mais il ne faut pas qu'il y ai eu de parties restaurées ou recollées. Il suffit de la laisser tremper dedans pendant une nuit, puis de la rincer sous un jet d'eau, mais, attention!!!, -récipient + couvercle ; et pas en plastique. -à faire dehors, loin de toute source de feu.

Enfin le dernier.

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Je continue avec la faune associée.

Enfin, pâté de trilobite et sa garniture.

Ensuite un trilobite sur canapé.

Ensuite quelques clichés pris en 2008 il me semble. C'est là que l'on se rend compte du progrés que représentent les apn ; si on veut garder des traces d'un site, on sort son apn et on mitraille pendant une heure, aprés on est tranquille pour chercher commme on en a l'habitude, quitte à le ressortir en cas de besoin. Bref! Tout d'abord un trilobite à la coupe.

Un premire cliché, datant du temps de l'argentique, vraiment pas terrible, même si l'original est mieux.

Tout amateur de fossiles a son coin préféré. Je ne déroge pas à cette règle ; les trilobites font partie de la faune du mien ; d'où le sujet. Mon coin préféré se trouve dans la Montagne Noire : quelques arpents de terre, au milieu de nulle part, dans le dévonien moyen. Il sent bon le thym, le romarin, le cyste, la rue et le goudron. NB, pour les bretons : la rue = Ruta graveolens ; le goudron = Psoralea bituminosa. Durant la mauvaise saison les sangliers le labourent consciencieusement, puis vient le printemps et ses pluies qui nettoient chaque recoin de sa surface, enfin à la belle saison, je peux lui rendre visite, et l'aimer. Notre histoire a commencé il y a plus de vingt ans, et chaque année, nous nous retrouvons au moins une fois ou deux. Je n'y ai jamais vu âme qui vive, mais si un jour je le trouve en compagnie d'un inconnu, je m'en retournerai sur le champ. - Comment ça, jaloux??? - Quand je vois certains sur ce forum qui parlent de pelles, de pioches, d'Eastwings, je ne comprend pas le pourquoi de tant de violence ; lorsque nous avons rendez-vous, je n'emporte dans ma besace qu'un peu d'eau fraîche (pour survivre) ,un rouleau de papier toilette (extra doux) ,et quelques sachets. Il n'y a que deux manières de s'y rendre. - Par beau temps ; c'est plus agréable, surtout pour prendre quelques photos, mais on suffoque rapidement. - Par temps de pluie ; c'est mieux pour collecter des fossiles, les trilobites se colorent en noir lorsqu'ils sont mouillés, mais évidemment, on est soi même mouillé. Dans tous les cas il faut prévoir un répulsif anti insectes si on ne désire pas servir de repas à une multitude d'habitants des lieux. - Ah oui! des images! -

Bonjour. J'ai ça, du Dévonien du sud de la France, et certaines espèces en plusieurs exemplaires. Pour ce qui est de la classification, il y a des nautiloïdes, donc déroulés et des ammonoïdes. L'état de conservation n'est pas terrible et la taille va du millimètre au décimètre. Comme je ne m'en suis pas occupé depuis plus de dix ans cela risque de prendre du temps pour montrer quelque chose... Je recherche des échantillons français de stromatolites, mais pas Cénozoïque, sauf s'ils contiennent d'autres fossiles. Je recherche également des échantillons français de bois fossile. Pour les échantillons il me faut l'origine exacte (la commune suffit).

Bonjour. Vrais ou faux? difficile à dire sur un cliché. Statistiquement: faux dans 99,99...% des cas; mais une statistique ne s'applique qu'à un ensemble d'objets. Deux examens faciles et discriminants: -A fort grossissement (à partir de x10) la présence de petits trous sphériques en surface attestent d'une falsification: ce sont des bulles de la matière pâteuse qui a été moulée. -L' observation sous une lampe UV (celles que tous les commerçant utilisent pour vérifier que les billets ne sont pas faux suffit) montre un aspect totalement différent entre la roche qui sert de socle et la partie qui est moulée, dans le cas d'un faux.

Bonjour. Peut-on savoir d'où ça vient? L'aspect et la taille ne me sont pas inconnus mais l'indication de la provenance permettrait de valider ou d'infirmer mon impression.

Bonjour. Je trouve qu'insister autant sur une classification au sein des résines fossiles n'a que peu d'intérêt. Bien sûr respecter autant que possible les définitions est important, mais, comme on le voit ici, le principal intérêt des "résines fossiles" est de nous fournir un aperçu de l'entomofaune contemporain de l'écoulement de la résine. Les fossiles d'insectes qui y sont piégés nous parviennent dans un état de conservation exeptionnel, en trois dimentions, avec des détails trés fins et fragiles conservés, trés souvent entiers, parfois avec la trace de leur coloration originelle. De plus les résines fossiles étant un sustrat transparent en faible épaisseur, l'observation des fossiles inclus peut avoir lieu sans dégagement ni destruction. Alors, savoir que la résine est issue de légumineuses plustôt que de conifères n'a d'intérèt que dans le cadre d'une étude paléobotanique, ce qui, la plustart du temps, n'est pas le cas. Il est beaucoup plus important de connaître l'age des sédiments dans lesquels il s'est déposé et le lieu de la découverte. "Résine fossile du Cénomanien de Nevers" à de l'intérêt, "Résine fossile de conifères" beaucoup moins! Et remplacer "Résine fossile" par "Ambre" ne me gène pas du tout. Mais ce n'est que mon avis...

Je pense qu'il s'agit de rognons de silex, et comme il a déjà été dit, ceux-ci peuvent mouler ou englober tout ou partie d'un fossile silicifié comme pour le 4' cliché ou je vois une colonie de coraux crétacés. Pour se faire une idée plus précise il faut mouiller l'échantillon, et le regarder à la loupe X10 ou sous une binoculaire, avec un bon éclairage. Les cassures fraîches peuvent alors réserver de bonnes surprises et montrer le milieu d'origine perminéralisé par de la silice; il est alors possible de reconnaître chacun des éléments de la biocénose à l'origine du silex. Bonne chance;

Et un extrait du document de recherche historique qui accompagnait la carte précédente. 17_D.bmp

Une carte de l'époque,trouvée sur internet il y a quelques années. Légende: D fabrique de soude... 17_C.bmp

Il s'agit bien de scories, mais elles proviennent du (des) four(s) d'une petite fabrique de soude ayant fontionné là durant la première moitié du XIX ème siècle. cf: carte actuelle de l'isthme du langoustier. 17_A_Porquerolles_Port_Fay.bmp

Des bois silicifiés du Massif Central ont été étudiés minutieusement par B. Renault au début du siècle dernier. Celui-ci a réussi à mettre en évidence toute une microflore fungique gràce à la perfection de la perminéralisation de certains échantillons. Ces fossiles du Viséen sont maintenant mondialement connus; il faut dire que seule la région de Rhynie, en Ecosse, a fourni des échantillons de qualité équivalente. La mode actuelle de l'écologie a eu un effet bénéfique pour la paléoécologie, et ces dernières années plusieurs publications ont repris le matériel et les travaux de Renault. Le matériel étudié provient de deux régions: Combres et lay, à l'est de Roanne, et Esnost, au nord d'Autun. Pour se faire une idée, il suffit de taper: Combres Esnost sur Google, et on a accés à plusieurs trés bons articles en PDF, avec de magnifiques clichés macro. En plus, c'est gratuit.

Bonjour. En aval de Roanne les grèves de la Loire recèlent des morceaux de bois silicifiés, des fossiles silicifiés et de biotopes silicifiés qui sont parfois extrèmement intéressants. Voir le sujet "vos bois fossiles" , page 10, sur ce forum. On revient toujours avec quelque chose. Surtout que c'est la saison des champignons...

Et re re suite...

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