Laissez moi rire. Il fut un temps où, pas plus tard que ce matin, je vous accordais encore quelques estimes ; je croyais trouver en vous le sage Tirésias mais hélas, je ne vois qu’Œdipe l’aveugle de l’esprit. Je vous laisse user de vos satires qui ne m’affligent guerre. Je n’est pas de temps à perdre avec un polémiste, je ne débat point avec un cuistre. Cessez de jouer au pédant, je vous laisse ainsi méditer sur une citation de Socrate: “Le premier savoir est le savoir de mon ignorance : c'est le début de l'intelligence.”