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RobindesVolcans

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Tout ce qui a été posté par RobindesVolcans

  1. Je dirais que dans ce cas ci les deux définitions se recouvrent parce qu'elles sont tres vagues. Et ce pour une simple et bonne raison: les appareils qui mesurent la pollutions dans les grandes villes ne donnent pas d'information sur leur composition. En gros il s'agit d'une pompe qui aspire l'air a travers des filtres de plus en plus fins et le font passer par une sorte de cellule photoélectrique a rayon laser ou les particules sont comptées. Ce ctype d'appareil donne leur nombre, une idée de leur taille (inférieur a celle des pores du filtre le plus fins, ce sont les fameuses PM10, PM5, PM 2.5 pour desparticules de taille inférieure à 10, 5 ou 2.5 microns) mais ne dit en aucun cas si il s'agit de suie carbonée, de sel marin, de pollen, de particules argileuse (ce sont en général les principaux composants de la matière particulaire). Dans le cas de l'éruption Islandaise, qui ne produit pratiquement pas de cendres, les particules présentes dans le panache sont des goutelettes tres fines (taille typiquement inférieure ou égale a 2 microns) constituées essentiellement d'acide sulfurique et chloridrique. Elles proviennent de l'oxydation et de la condensation des gaz magmatiques SO2 et HCl. Eventuellement comme elles ont voyagé un bon moment elles ont pu incorporé un peu d'ammonium (NH4+) qui aura un peu neutralisé leur acidité mais je pense que malgré leur traansport leur pH reste tres acide. Les simulation de transport atmosphériques montrent assez clairement que le jour du pic de pollution, la masse d'air incriminée était passée quelques jours avant par l'Islande, c'est pour ca que ca me semble probable qu'une partie des particules viennent dupanache du Bardarbunga. Du fait de leur finesse, les particules d'acide d'origine volcanique ont une vitesse de sédimentation extremement lente, Ils ne sont éliminés efficacement de l'atmosphere que quand ils rencontrent des précipitations.
  2. Pour un panache de cette taille avec ces trés hautes concentrations, les estimations par des instruments au sol et placés proche de site éruptifs sont assez imprécises et potentiellement biaisées. Donc il faut plutôt se fier aux mesures par satellites de Simon Carn (le volcanologue de Michigan Tech en question).Je n'ai pas le temps de travailler sur cette éruption pour le moment. Pour les pics de pollution à Paris ca me semble tout a fait possible qu'une partie des particules viennent de l'eruption, les simulations de trajectoires semblent d'ailleurs le confirmer. La composition de ce gaz, mesurée vraissemblablement par spectrométrie FTIR, me parait assez bizarre. Trop de Soufre par rapport au CO2 et a l'HCl et l'HF, peut être qu'une analyse plus posée des données donnera d'autres valeurs...
  3. Ils ont la mémoire courte les Islandais... L'eruption d'Hekla en 1947 a émis plus de 500 millions de m3 de lave et d'autres eruptions de ce volcan tournaient au tour des 100 millions (1971, 1991) meme si j'ai pas les chiffres précis en tête
  4. Ce sont des radars de bande X (8-12 GHz) qui servent (serviront? serviraient?) a detecter la presence de cendres dans le panache et a estimer (quantifier?) leurs concentrations
  5. Ce n'est qu'une impression, mais je dirais que la zone noire de la photo est plutot la paroi interne du spatter cone edifié sur la fissure. on retrouve les memes structures entre la partie claire et la partie sombre. Elle serait sombre juste parce qu'elle est a l'ombre (soit sa propre ombre de paroi surplombante, soit l'ombre de un panache blanc qui s'exhale du centre du cone) Ca ne me choque pas tellement que le magma qui constitue le dyke actuel soit relativemen pauvre en gaz, au contraire. Ca expliquerait meme assez bien pourquoi il a tant de mal a monter vers la surface et privilégie la propagation horizontale. On trouve dans l'histoire recente Islandaise un précédent assez similaire aux evenements actuels: l'eruption de 1875 dans le systeme fissural de l'askja. Le magma basaltique avait fait eruption a plus de 50km au N d'Askja, pres de Dettifoss, une eruption en plusieurs phases et peu volumineuse, puis le volcan central de l'Askja, destabilisé par l'injection de dyke avait produit une puissante eruption plinienne. Toute la question est de savoir si le volcan central du Bardarbunga sera déstabilisé aussi. Les gros seismes (M>5 pour des seismes volcaniques c'est vraiment hors du commun) qu'on enregistre sur la caldera semblent prouver qu'il est serieusement perturbé. Mais comment? On a beaucoup parler d'une injection de magma basaltique dans une chambre de vieux magma rhyolithique qui peut déclencher une éruption. Ca a été observé tres souvent (et dernierement a l'Eyafjallajökull), mais ici il semblerait plutot que le dyke prend son origine dans la chambre magmatique située sous la caldera, et que celle ci s'affaisse en réponse au soutirage de magma. La grand question est : Est-ce qu'un effondrement de caldera pourrait depressuriser le systeme et provoquer une eruption du magma rhyolitique?
  6. Oui bien vu!!! (J'ai beau me creuser le cerveau, je n'arrive pas a trouver le lien avec le toujours froid) autre photo pour le plaisir des yeux, avec le port et ses sources chaudes qui déchargent dans la mer et précipitent de l'hydroxyde de fer (entre autres)
  7. Jolie peinture, inédite aussi Allez un nouveau volcan-mystére pour la route
  8. Merci beaucoup pour l'article, que je ne connaissais pas.
  9. Sympa le tableau Ce serait pas le Mt St Helens au 19ème siecle?
  10. Sans indiscrétion je pourrais te demander la source de la photo, je suis comme volcanophyle completement épaté de voir une photo du chichon pendant son éruption (probablement entre la 1ere et la 2éme grosses phase explosive des 3 qu'a connue le volcan en 1982). Je n'en avais jamais vue, bien que j'ai potassé quelques documents sur les volcans mexicains
  11. Ah c'est chez moi ca... C'est même un des derniers volcan du pays que je n'ai pas encore visité.
  12. Mais Claude, c'est justement ce que prouve l'étude. Ce sont des données sismiques rélles, traitée avec une méthode, certes assez récente, mais qui a fait ses preuves. Pas des conjectures ou des statistiques comme c'est il est vrai souvent le cas avec les essais de corrélations séismes-volcans. Et la comparaison qui se veut humoristique, avec Michael Schumacher, est assez inappropriée. Tu devrais savoir que le Temps pour les volcans n'est pas le même que pour les Hommes, et que les processus qui aboutissent aux éruptions peuvent prendre plusieurs dizaines d'années. Enfin pour ceux qui voudraient approfondir le sujet, je vous recommande de lire l'article original (et pas les traductions plus ou moins dénaturées qui paraissent dans la presse) et les articles publiés par Florent Bringuier ici
  13. Gagné!! c'est bien lui.
  14. une photo un peu moins brumeuse
  15. Au cas ou la végétation et la plaque de neige ( ) ne vous auraient pas mis la puce à l'oreille, ce n'est pas un volcan de la zone tropicale...
  16. ni Colima ni Momotombo
  17. As tu vu des indonésiens qui extrayaient du soufre au Papandayan? En 3 visites à ce volcan (~6-7 passés au total), je n'en ai jamais vu. Donc si il y a une exploitation, je pense qu'elle doit être assez limitée, parce que les dépots de soufre du Papandayan ne sont pas si importants que ça. A moi de poster un petit volcan-mystère alors. Bonne chance...
  18. Papandayan (vue inhabituelle, depuis le kawah manuk)
  19. Et encore un paroxysme ce matin (pas vu pour cause de nuit mexicaine...) mais l'élément nouveau dans l'évolution de la situation est qu'une bouche effusive (localisée a l'ESE du nouveau cone, reste active et emet des coulées dans la Valle del Bove. Sur l'image de la webcam de lave on voit bien la coulée active (plus lumineuse, jusqu'a saturation) qui se superpose sur les coulées en cours de refroidissement du paroxysme précédent Ca rappelle un peu la situation d'octobre novembre 2006, mais a voir bien sur comment ça évolue
  20. Haaaa le Lengai au temps de sa splendeur... Oui les volcans a carbonatite sont assez fréquents... depuis qu'on les cherche. Mais dans le cas de l'eifel, du Laacher See et du Velay, ce ne sont que des enclaves (déja solides au moment de l'éruption) tres minoritaires retrouvées dans des ejectas majoritairements siliatés (phonolitiques, téphritiques, et autres roches alcalines) La particularité des carbonatites du Lengai, c'est que ses carbonatites sont des carbonatites sodiques, alors que pour toutes les autres c'est le calcium qui est l'élément majoritaire. C'est aussi ce qui le rend unique au monde. Et comme les carbonatites du lengai ont la particularité d'etre extremement solubles dans l'eau, toute trace antérieure d'un volcanisme semblable a celui du Lengai a été effacé presque instantanément en quelques siécles, c'est a dire instantanément a l'échelle des temps géologiques
  21. Pour les insomniaques ou les "a l'ouest": Ca chauffe Le Nouveau Cratere Sud-Est revient sur le devant de la scene, Son dernier paroxysme datait d'avril dernier...
  22. Gagné!!! c'est bien le Jocotitlan Oui c'est les plus beaux dépôts d'avalanche de débris que j'ai vus. Comme l'avalanche a un volume modeste, était assez "sèche" et s'est mise en place sur une topographie plane et assez meuble (sédiments lacustres), les débris de l'avalanche ont gardé un certain ordre et une certaine cohésion. C'est ce qui explique la taille de hummocks (> 200m de haut et plus d'1 km de long pour certains). Ce sont vraiment des morceaux de volcan, qui ont conservé leur stratification initiale. Une coupe dans la base de l'avalanche permet de voir la déformation des sédiments lacustres sous le mouvement de l'avalanche.
  23. Introuvable sans les indices... Un petit pour la route. Même si a mon avis il ne durera pas longtemps...
  24. Bon avec les indices c'est facile Halla dans l'ile de Che-Ju en Corée (du Sud)
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