bonjour à tous,
je rajoute juste des renseignements sur les personnes qui sont nommés sur les étiquettes ce qui à mon avis est très important, car ces bien souvent des collectionneurs comme nous " passionnés" et ces leur rendre hommage que de les cités .
JEAN BEHIER (1903-1963)
Minéralogiste amateur de formation autodidacte il a rassemblé une collection de plus de 5000 pièces divisée en trois partie; les minéraux français, les minéraux européens et les minéraux malgache. Cette collection fut assemblée grâce à ses nombreuses prospections sur le terrain et grâce à de nombreux échanges réalisés de 1925 à 1963 .
Membre de la Société Française de Minéralogie dès 1931, il devient prospecteur et enseignant pour le CEA (Commissariat à l'Energie Atomique) après la seconde guerre mondiale peut de temps après sa création le 18 octobre 1945.
En 1946 il est affecté au CEA Malgache puis au Service Geologique à Madagascar là, il détermine de nombreuses espèces minérales et il publie de très nombreux articles et ouvrages de 1949 à 1962. Il réorganise et agrandit la collection du Service Géologique de Madagascar. En 1951 il fait un long séjour en métropole, il reprend ses travaux de recherches sur le terrain. Il repart pour Madagascar en 1952 où il reprend son travail. En août et septembre 1956 il est affecté à la réorganisation du musée de minéralogie de Lourenço Marques au Mozambique. Le 15 mai 1963 alors qu'il s'apprêtait à rentrer en France, il trouve la mort dans un accident d'avion dans le nord-est de Madagascar. Ces travaux furent couronnés par la découverte de deux nouvelles espèces minérales l'Hibonite et la Béhierite .
COLONEL LOUIS VESIGNE (1870-1954)
Minéralogiste amateur ayant possédé, la plus belle et la plus importante collection privée au monde de son époque, avec près de 50 000 pièces du monde entier . Il fut membre et président de la Société Française de Minéralogie.
En 1953 il fit don d'une cinquantaine de pièces au Laboratoire de Minéralogie de la Sorbonne en vue d'aménager une vitrine pour le congres international de cristallographie de Paris en 1954 .
Le 19 juillet 1954 par disposition testamentaire il léguât une partie de sa collection à différents musées. C.Guillemin et R.Pierrot furent chargés de répartir les pièces entre le Muséum de Paris (5000 échantillons les plus beaux de la collection) et la Sorbonne (3000 échantillons). Le Muséum de Paris racheta près de 15 000 pièces aux héritiers par la suite .
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