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Je me disais, ADS, que ton discourt me parlait. Je suis de formation initiale géographe et j'ai forcément touché à l'aménagement du territoire... Bon, j'ai lancé déjà ma proposition, je peux toujours l'amender à la lumière des suggestions qui ont suivi. Eric

Bonjour Nico, L'utopie n'est pas péjorative, du moins dans la phase préparatoire, elle ne doit pas rester dans les cartons, ou dans la tête. D'où la nécessité de passer à l'action, à un moment donné ou un autre. Le tout est de savoir, en se regardant dans un miroir, si nous voulons en être, participer et apporter sa pierre à l'édifice. Car nous avons tous à y gagner, à apporter notre contribution, si modeste soit-elle. Oui, je sais. il y a eu des initiatives pour fédérer les assos. Elles n'ont pas tout à fait les mêmes cibles que ce qui est soulevé à ce jour, ni la même ambition. Il faut oser, c'est sûr et ce qui est encore plus sûr, c'est que nous devrons composer avec la bonne volonté de ceux qui ont été actifs avant, fédérés ou pas. Eric

Sidérant le quartz avec baryte des 2 Alpes ! L'aspect fibreux est trompeur ! Eric

Avant de m'énerver, il en faut ! Je me fais plus vieux et mes coups de sang sont plus lents à venir... Philippe, venant de toi, ton pragmatisme me plaira toujours. Revenons à nos moutons : Je ne trouve pas que l'idée américaine des exploitations de gîtes soit mauvaise. Mais il y a du chemin à faire en France. D'autant que c'est encore un projet qui ne servira qu'une élite matériellement bien disposée... la majorité devant se contenter de regarder faire ou n'ayant que des miettes. Remarque, quand on voit ceux qui sont capables de faire des chantiers, de grosse taille, il n'existe pas plus de 5 équipes voire 10 actuellement. C'est déjà ça, sans elles, on n'aurait pas de retour sur des sites enterrés. Le fait de vendre pour financer les chantiers peut se défendre si on reste dans le cadre de la loi, avec patentes et compagnie. On ne me dira pas que c'est le cas, actuellement, dans la plus part des chantiers. Il n'y a que les cristalliers qui ont ce droit, non renouvellable et non transmissible... Donc aspect à regarder à la loupe à l'avenir... Le projet est actuellement centré sur la France, c'est déjà un début. Pour les autres pays, c'est clair, c'est plus simple. Moyennant finances, c'est pas un soucis. Mais là aussi, je trouve que c'est discutable. Nos pensées de préservation universelle, en ramenant à soi en France, ça va faire jaser, à un moment donné, dans le pays concerné. Le point de vue de notre ami ADS est très intéressant, il met en relief des enjeux en cours que l'on peut saisir. Je n'avais pas compris l'allusion à ce modèle d'organisation des archéos. Je n'y crois pas, pour le moment. Comme il le relève, il faut s'organiser sur un socle commun et définir la "constitution de référence". La philosophie de notre organisation future. Oui, c'est pas gagné, oui ça va chipoter, oui, on va pas toujours rigoler. C'est pas grave, il faut, c'est nécessaire et indispensable, s'organiser et faire preuvve de mâturité sur le coup. C'est vrai que pour la faune et la flore, il existe des dispositifs type Natura 2000, avec les ZNIEFF sur tout le territoire.Ils ont permis de définir des aires géographiques sensibles à protéger. Dans nos domaines, chaque gîte est particulier, unique et il faudra savoir définir les priorités. Tout en sachant promouvoir la recherche et la découverte des minéraux et fossiles. La meilleure connaissance minéralogique et paléontologique évitera des confusions du style dont j'ai parlé plus haut : certains commerçants se faisant contrôler pour vérifier la provenance de quartz alpins ou pyrénéens (pour ces derniers, la crainte des autorités étant que ceux-ci viennent du Parc National). Quant à la démarche d'organisation dans les points soulevés par ADS, je trouve que l'humour est le meilleur moyen de pointer du doigt ce qui peut décourager... les attermoiments qui démobilisent et les discussions en longueur. Mieux vaut avoir une phase préparatoire minutieuse et riche sur le socle commun. Après, il s'agira de mettre en place selon les conditions du moment et le monde en face soi, les points suivant sans tarder. Eric

Je crois que le volet archéologique est déjà organisé par ailleurs. Je ne veux pas me tromper mais le ministère de la culture est déjà bien au fait sans l'inclure dans le projet dont nous parlions. Ce serait un dépassement des compétences qui serait plus que pointé du doigt. Et même risqué. Restons donc sur le domaine de la minéralogie et la paléontologie, ce serait déjà une grande oeuvre si nous arrivions à avancer dans ces matières. Eric

Du petit lait, je vous dis, ce sujet , du petit lait !!!!!!!!!!! Belle ménéghinite, Padaca ! J'en ai une à la maison, pas aussi belle mais c'est quand même si beau ! Eric

Bonjour Thieu, Ta remarque est un axe qui peut se développer. Un devoir de mémoire sur les échantillons, c'est aussi un devoir de mémoire sur ceux qui en sont les auteurs. Je trouve les bios (biographies) passionnantes quand je les lis sur le Règne Minéral et c'est vrai que nous avons besoin de cela aussi. D'autant que je vois cette collection régionale et nationale incluant un répertoire reconnaissant les donateurs. Le risque de dérapage existe toujours. C'est le principe des démocraties, qui compte sur l'inertie (relative, je te l'accorde, militante en fait pour la base commune du projet) de la majorité pour éviter la prise de pouvoir des extrêmes... Bonjour Kayou, L'utopie est de ce monde, c'est clair. Sans cela, pas d'avenir, pas de perspective. Il y a des chemins possibles. Soit nous les traçons, soit on les suit de force ou sans bonne volonté... Bonjour Nuggetxxx, Oui, comptons nous, c'est un moyen de voir ce qui peut être fait. Tout comme l'architecte qui n'est rien sans les ouvriers... il ne suffit pas d'être une tête pensante, j'en suis conscient. Eric

Et bien voilà une de mes propositions : Je ne suis pas satisfait de l'organisation du monde des minéralos, associativement parlant, actuel. Trop de chapelles, trop de division, trop de tirage dans les pattes justement. Mettons que notre but est justement le même : la préservation des minéraux suivant les sites de récolte passés, présents et futurs. Ce que je crois possible est la création de structures régionales. Je m'explique : ces structures régionales couvrieraient un ensemble de régions (Grand Sud pour Aquitaine, Midi - Pyrénées, Languedoc - Roussillon ; Grand Ouest pour Bretagne, Basse Normandie, Pays de Loire, Vendées ; Grand Est pour Alsace, Lorraine, Franche Comté, voire Bourgogne ; Centre pour Auvergne, Limousin et Centre justement ; Grand Nord pour Picardie, Nord Pas de Calais, Champagne Ardennes ; Grand Sud Est pour Rhône Alpes, PACA et Corse et enfin le Bassin Parisien avec Ile de france et Haute Normandie. Le nom de cette institution générique pourrait être Minéralia - Paléontologia, justement pour honorer les deux aspects de la fleur de nos activités : minéralogie et paléontologie... un peu à l'image de ce que Giscard a su bien faire pour ses volcans (Vulcania, NDLR). L'organisation régionale permettrait de dépasser les clivages nationaux au niveau associatif. L'adhésion se ferait individuellement à cette structure qui aurait pour mission de : - recevoir les dons en minéraux, un droit de préamption sur les collections orphelines, le droit de faire des prélévements à titre conservatoire sur tout chantier révélant une richesse minéralogique ou paléontologique, - la mise en valeur du patrimoine minéralogique local, l'organisation d'expositions à thèmes pouvant être tournantes au niveau national, la reprise en main d'initiatives locales existantes de valorisation du patrimoine minier à la demande des collectivités locales, la mise en place de collaborations avec les musées nationaux et privés pour l'échange et la récupération de pièces ponctuellement pour des manifestations conjointes. - développer des initiatives pédagogiques décentralisées et exploitant les richesses locales pour sensibiliser le public (scolaire principalement avec entrée gratuite pour tous les enfants jusqu'à la sortie du Lycée ou moins de 18 ans)... - servir de banque de données générale, avec la collaboration du BRGM, des réserves minéralogiques et paléontologiques existantes, de la DREAL, des sociétés spéléo minières pour fixer un protocole d'accord sur la récupération ponctuelle de minéraux et fossiles sur sites miniers orphelins pouvant être "normalisés"... - servir de banque de données pour le particulier adhérent, mais aussi de rappel sur la déontologie de la pratique de tous prélévements en milieu naturel. Cette structure pourrait bien avoir un volet de personnel assermenté au même titre que les gardes chasse et pêche pour parcourir le terrain et contrôler que les récoltants en minéraux et fossiles n'enfreignent pas les dispositions actuelles ou actualisées à l'avenir... Les fonds pourraient venir de dons, des cotisations annuelles individuelles(une par région et la même pour tous, valable sur tout le territoire). Mais aussi des collectivités locales (régions, départements, communes voire ministères si on obtient le label d'utilité publique au niveau associatif). Sans parler des entrées sur les différentes structures régionales et locales gérées par Minéralia - Paléontologia... Chaque structure régionale élirait 2 ou 3 représentants au conseil national. Dans ce conseil national, il y aurait les régions représentées mais aussi les seules associations à vocation thématiques nationales structurées (je connais la FFOR pour les orpailleurs, l'AFM pour les micromonteurs ; il doit y en avoir pour les paléontos, je ne sais pas, sans oublier les spéléos miniers, sociétés géologiques avec un représentant chacun au moins). A titre consultatif, on peut inclure dans ce conseil des représentants de l'Etat (culture, environnement voire industrie), des Musées nationaux. Ce projet est une ébauche. Je ne parle pas de vendeurs, de scientifiques, de cristalliers ou d'amateurs. Le but est de se retrouver ensembles à table pour faire avancer notre cause et accomplir, au delà de nos égoismes, notre devoir de mémoire et de conservation pour les générations futures. Notre crédibilité est à ce prix là. Pour infos, je vous relate ce que j'ai entendu d'un commerçant de minéraux. Des contrôles existent chez eux pour s'assurer qu'ils ne vendent pas de quartz issus d'ailleurs que des cristalliers reconnus comme tels par l'administration... Une dérive que je ne peux que déplorer. Moi qui ai ferraillé dur contre les commerçants, je comprends que la donne répressive est en marche pour les commerçants. Qui ne dit pas que ce sera le cas bientôt pour les amateurs ? S'organiser de manière volontaire, c'est prendre notre destin en main. Et ne plus laisser les autres légiférer sur notre dos et nos divisions, les écolos nous battre en brêche. Voilà moi ce que je pense d'un projet cohérent et qui pourrait être crédible autant localement que nationalement. Eric, l'insomniaque...

De bien belles pièces, JPP2A ! Eric

Excusez moi les gars... le quartz maousse costaud, c'est pas pour moi... je suis plus friand de ce que notre ami Titane nous a fait partager, c'est vraiment très beau ! Même l'hématite avec épitaxie de rutile que j'ai trouvé au Plan du Lac en 2005 n'est pas aussi engageante ! On rêve d'en trouver de même dans la frontière sauvage des Pyrénées... Eric

Bien vu, cher ami ! La colère est saine à vivre : Elle donne un regain d'énergie pour déplacer des montagnes ! Votre tirade sur le contenu du forum n'est pas la première du genre. Elle ne sera jamais qu'une tempête dans un verre d'eau et pour vous salutaire pour soulager votre tension intérieure. La logorrhée, je la vois justement dans le verbiage qui ampoule certains propos. Quand je reviens sur terre pour faire briller le regard certains enfants, au cours d'une présentation de la minéralogie, je me sens plus à ma place que dans les "discutailles" pseudo-polémiques d'ici et d'ailleurs. Entrer dans l'action, dans la mise en forme d'un projet, c'est déjà remonter les manches soi même et ne rien attendre d'autre que fédérer des idées et des volontés qui vont forcément diluer notre contenu dans le contenu mis en commun... à moins de passer pour un gourou sectaire et risquer l'ostracisme des autres passionnés de notre domaine... Alors votre projet, il est méritant et méritoire. il m'a fait réflêchir sur ce que je souhaite accomplir pour transmettre ma collection (je n'ai pas d'héritier digne de ce nom pour reprendre ce que j'ai patiement collecté avec une passion aussi grande). Je vais la creuser et le jour où je me poserai, au bord des Pyrénées ou ailleurs, je saurai quoi faire et comment convaincre des responsables administratifs, associatifs voire politiques. Car on ne peut pas s'écarter de cette réalité pour faire avancer un projet. Tiens en parlant d'associations, vous avez oublié Géopolis et la FFAMP qui sont représentatives dans la minéralogie (enfin, les camarades me confirmeront, je ne sais plus où on en est avec elles), je crois, sans oublier l'AFM pour la microminéralogie, pour laquelle je garde une affection particulière. Quant à votre projet, il me dépasse. Mais j'ai pleins de questions pour vous aider à le formuler, si vous le souhaitez. Je suis un pragmatique, peut être un peu trop philosophe. Eric

Je crois être hors jeu, Jean Marie... je ne veux pas écoeurer les participants ! Eric

S'il y a bien un projet qui me botterait, ce serait faire un Mindat en réel, un lieu de redécouverte d'un gisement avec minéraux visibles et forcément sauvés. Tiens, prenons l'exemple de la mine de La Gardette : on y a vu des quartz, de la chalcopyrite, de la pyrite, de l'or, de la brannérite, de l'aïkinite, du massicot, malachite, azurite, et tant d'autres... Il me reste une wulfénite à transmettre. Minéral rare de cette occurence s'il en est ! A qui je vais la passer ? Pas à un particulier. Un musée ne sera pas captivé par un cristal de moins d'un millimètre, en parfait état... qui peut le prendre en charge ? Rien que par cette question, on peut voir le désert des réponses... Une expérience passée de don de 800 boîtes ne fut pas des plus concluantes... Je savais que je n'avais pas une belle collection mais dans le fond, j'ai espéré que quelque chose reste et je n'ai jamais eu de retour. Voilà le poids de mes attentes. Et où mon regard critique se pose... Eric

Personnellement, j'apprécie cette information, au même titre que lla reprise des recherches sur l'amas de Rouez dans la Sarthe. C'est montrer effectivement qu'il y a des ressources et que tout n'est pas perdu côté minier, en France. Pour le côté minéralogique, depuis ces exploitations industrielles, faudra voir... pas sûr qu'il soit facile de sauver des choses des concasseurs... Mais je reste quand même de ceux qui pensent que c'est une gestion à la petite semaine, pour ne pas dire à la décennie voire 30 ans dans le meilleur des cas... On parle de ressources toujours pas renouvellables à l'échelle de la vie humaine... c'est vrai pour la fluorine comme la baryte et tant d'autres choses ! Un jour, pour nos enfants ou petits enfants, il y aura pénurie et donc enjeux stratégiques accrus pour ces matières minérales dont je doute que les considérations minéralogiques retiennent l'attention une fraction de seconde... Bon, ne rabattons pas le moral des troupes... Le BRGM, il a dit quoi de ces ressources dans ce lieu ? http://sigminesfrance.brgm.fr/telechargement/substances/F.pdf Et bien on voit Pierre Perthuis en tête avec plus de 2 000 000 de t de réserve suivi des 2 Antully pour un montant équivalent... On comprend donc l'intérêt de Garrot Chaillac pour ce gîte. J'ai essayé de trouver des chiffres récents sur le marché de la fluorine industrielle mais bon... rien de mieux que ça http://www.mineralinfo.org/memento/fluorine.htm Devant ces chiffres, on reste, je trouve, de joyeux poètes ;-)))))))) Eric

J'aurai plutôt dit celle avec la blende rouge ! A croquer ! Eric

Tout à fait frangin, tu as tout compris... la durabilité d'une collection et de toute son histoire n'est pas inscrite dans le marbre. Et ce fichu monde de minéralos n'a jamais qu'une vue pas plus développée que le bout du nez... Vouloir sauver des pièces minéralogiques de la destruction alors qu'on n'est pas sûr de la pérénité de collections privées voire publiques, c'est ballot !!! Eric

Et bien ! Du grand art, cette virée à Sainte Lucie, Daniel ! Avec des pièces de légende ! L'époque des grand chantier est presque révolue, il semble... Et le nombre de passionnés capables d'en faire, fortement réduit de nos jours... Eric

Merci pour la réponse ;-) Magnifique en tout cas ! Eric

Bonjour André, découvertes récentes sur le terril ? Eric

Il s'en trouve encore ? On dit toujours qu'un filon a une fin... Combien de pièces extraites depuis le début ? Ou de kilos, histoire d'avoir une idée ? Je reste quand même ébahi devant la qualité des pièces. Eric

C'est ce que je me disais aussi... mais bon, c'est pas courant et la pièce tombe rarement toute seule là où on fait la pause... Eric

Punaise, j'ai trouvé un frère d'armes... Sauf que nous n'avons pas les mêmes valeurs... Je m'explique : mon ambition reste très métropolitaine... il y a tant à faire pour regrouper les collectionneurs d'ici, casser les clivages de fédérations, de clubs et surtout baliser les relations commerçants-collectionneurs et collectionneurs puristes (sachant que les frontières sont floues entre les deux, je l'ai appris dans mon entourage et cela m'a rendu plus souple). J'ai, comme d'autres, une vision de la collecte des minéraux en France, sans doute trop restrictive pour ceux qui veulent la liberté totale à la hauteur de leur ègo démesuré... On a déjà parlé du "permis de collecte", qui divise plus qu'il ne rassemble. Alors plancher sur une brigade de choc pour préserver les minéraux d'exception dans le monde entier, alors là, chapeau ! Moi, je me sens ridiculement petit. D'autant que moi, je ne m'intéresse qu'aux micro-minéraux et que j'ai peur que ce projet les oublie... Dans le genre "Sauvons les Mammouths !" et on oublie les souries et les rats... Déjà, d'office, pour ne pas passer pour des "ChéGuévaristes" de la minéralogie, votre projet doit gagner en visibilité. Et rallier des grands noms ou des grandes société. Pour la simple raison que le monde de la minéralogie (je n'ose parler de la paléontologie, je ne suis pas dans le domaine) est excécivement individualiste. On ne me dira pas que le monde des cristalliers, dont vous êtes, est un monde de partage de récoltes et de coins... Les intérêts des uns ne sont pas ceux des autres. Le philantropisme n'est pas de ce monde minéralogique, à de très rares exceptions prés... Alors j'ai bien peur que la recherche de volontaires sera vouée à un certain échec. Nouveaux croisés, des initiés (vous parlez de connaisseurs multitâches...), sans doute rémunérés... et les questions fusent de tous bords : Qui dirigera cette élite ? A qui va rendre compte ce groupe ? Quelles seront les dispositions de lois qui valideront cette entreprise en France, par delà les titres de propriétés (publique et privées !) Quelles seront les limites de cette entreprise (en clair, qui peut contester ce groupe et ses entreprises) ? D'autres questions arrivent en cascade : Pourquoi eux et pas moi ? Que faire des minéraux sauvés ? Qui sera destinataire des pièces extraites ? Vente ou leg ? Les ressources de ce groupe : Dons et legs ? Cotisations (déjà que les débats internes en clubs se font parfois houleux pour valider les cotisations à des fédérations soit disant nationales...) ? Pourquoi pas un impôt sur les gains du loto ? Franchement, c'est opaque, tout ça. Et pour moi, il ne suffit pas de réunir des disciples pour ajouter en crédibilité. Et honnêtement, j'ai plus d'idées que de moyens... Mon développement s'est limité à la France ! Je vous épargne mes questions existencielles sur un organisme au rayonnement mondial.............. Eric

A ce sujet, il y a de fameux exemples... voir l'exploitation de mines comme Salsigne où les mineurs autant que les ingénieurs avaient fini par comprendre et sauver quelques pièces de poches. Notre ami Azogue pourrait parler en long, large et travers du travail fait sur Trepca pour sauver les meilleures pièces de cette mine... Non, Elf et Total, ce n'est pas hors sujet... Ils sont opérateurs miniers et donc responsables de destruction de minéraux... Il n'y a qu'à voir les pièces acquises par la fondation qui en est issue (une manière de se donner bonne conscience ?). Une question me turlupine, cher nuggetxx : Doit-on se réjouir ou pleurer la fermeture réglementée du site de Naïca, au Mexique ? Dois-on pleurer ou garder mélancolie de la fermeture conservatoire de la mine de la Gardette en Isère ? Et que penser du terrain de jeu que fut, un temps, le terril de Chessy ? Pour les pièces minéralogiques, il faut savoir de quoi on parle et à quelle échelle. Ce qui veut dire, c'est mon point de vue, qu'une pièce de cabinet n'est pas moins importante qu'un micromount quant à sa préservation... Eric

Je replace les liens des articles d'Ouest france en question : http://www.ouest-fra...30-aud_actu.Htm Ce n'est jamais qu'une étude, un projet. Pour le Rouez, l'écrêmage n'a concerné que la partie supérieure du gîte... Quelques tonnes d'or pour les 100 espérées... mais il reste plusieurs inconnues, dont le taux récupérable, les pressions environnementales... Je vois que Frangin a prit les devants... Eric

Franchement, oui, un site mineralogique n'est jamais qu'une "photo" instantanee d'un contexte physico-chimique, geologique, dans un cadre thermo-dynamique particulier. Donc un site mineralogique n'est pas renouvelable. Quand je disais qu'il n'y aurait qu'un seul Cap Garonne, c'est un fait ! Meme Laurion ne peut se comparer avec lui... Ivigtut, et sa cryolite, on n'a jamais trouve mieux dans la nature, pour le moment... on se console, pour ainsi dire, avec de l'artificiel dans son utilisation industrielle... Pour en revenir a Trimouns, le jour ou ce site aura épuise ses reserves de talc, je donne pas cher des possibilités de trouver hors haldes, des pieces en place... Autre exemple s'il en est. Alors oui, les dynamitages c'est pas l'ideal pour recolter des mineraux, normal, ce n'est pas la meme logique que la logique economique... la preservation du patrimoine, ça fait pas long feu devant ces considérations là... Recement, on parlait, sur le forum des chercheurs d'or d'Yvan Pujol, de la reouverture de la mine du Rouez, qui serait en projet... aucune consideration patrimoniale dans la chose ! La societe Variscan, qui etudie la reprise de la mine, croit en ce potentiel de 100 tonnes d'or, qui repésente un magot deux fois moindre, couple a l'argent metal espere, a la recuperation possible des metaux connexes comme le plomb, le zinc et le cuivre, sans parler du soufre et du fer qui devraient etre valorises pour faire dans le durable... Et comme le Regne Mineral l'a mis en valeur, les echantillons de mineraux de surface du Rouez ont ete recoltes par des geologues et quelques amateurs. Heureusement ! Les seuils d'alteration sont les plus riches... le minerai massif, c'est une autre histoire... Eric