otto lidenbrock

Senaite, 'énorme' (pour le massif) cristal de 8mm, sur Quartz carié. L'Au d'Arbignon, Collonges, (massif du Mont-Blanc), VS, CH [analyse : [Pb0,33Sr0,29(Ba,U)0,04]∑0,66 [Ti12,92Fe3+4,49Fe2+2,27Mn1,19Zn0,50(V,Y,Al,Sn)0,60]∑21,18O38] Cristallier : Léonce Cretton

Je pense que les cristalliers actuels travaillent sur les anciens filons, avec un nouveau nom : Grand Taillis.

Quartz cristal de roche (pas sur qu'il soit macro-mosaïque) avec Adulaire et des inclusions de Ferro-Chlorite, plutôt brune. [90mm] Dôme du Goûter Spécimen datable sans doute de la seconde moitié du XIXe siècle [1876 si l'on en croit l'étiquette] ; l'étiquette fleurie pour être de la main de Venance Payot ?, appartenant à une série adressée à Paris pour une exposition ; l'étiquette imprimée est celle du cabinet des mines, avec le numéro au crayon de la main de Sainfeld.

Quartz hyalin habitus dauphiné, spécimen détaché. [200mm] (Cristallières de la montagne de Cassini) Spécimen de l'ancienne collection de l'Academy of Natural Sciences of Philadelphie (j'ai l'étiquette quelque part, qui ne donne pas la localité exacte)

À la mémoire de Michel Maigrot Barytine, cristal prismatique bleus encapuchonné dans la Barytine Jaunâtre [100mm] Spécimen flottant dans son jus. Avec le numéro de Michel : acquisition en 1977.

De la Saône-et-Loire voisine, mais tellement Beaujolais… Psilomélane, en agrégat de globules à surface cristalline, incrustant la matrice calcaire typique [140mm] Romanèche-Thorins, époque mine Étiquette ancienne de Krantz. Ce caillou nécessiterait une nouvelle analyse, mais Lacroix n'évoque pas de romanèchite à surface cristalline. Noter les 'facettes', zones de contact lors de la croissance entre les globules. Lors d'une lithotritie rénale, la présence d'une facette sur une lithiase, signe l'existence d'une seconde lithiase.

Merci pour la remarque, bien sûr ici, non loin de la crypte de Saint-Philibert de Tournus, on a de la peine à faire démarrer le Moyen-Âge plus tôt ! Deux camées médiévaux du MET. Et toujours la même question lancinante : d'où venait le brut ?

De la Saône-et-Loire voisine, mais tellement Beaujolais… Psilomélane, en agrégat de globules à surface cristalline, incrustant la matrice calcaire typique [140mm] Romanèche-Thorins, époque mine

Emeri (de Naxos entr'autres) On dit que pour les vases égyptiens en syénite, c'était le travail de plusieurs vies dans une même famille ? Un clin d'oeil pour l'Egypte : http://terraegenesis.org/wp-content/uploads/2019/10/CGTG_Etude_Egypte.pdf

Barytine, cristaux prismatiques bleus encapuchonnés dans la Barytine Jaunâtre [80mm] Spécimen dans son jus. On est là dans le 'tout barytine', la croûte blanche est de la barytine plus ou moins pulvérulente.

Galène massive à 'très petites facettes' [90mm] Pesey, époque mine.

Quartz dauphiné, bi-sceptré, très légèrement améthysé. [80mm] Spécimen sub-flottant. Un caillou emblématique des découvertes récents aux Rivoirands par Sylvain Desfarges. Je l'ai fait nettoyer professionnellement.

Une paragénèse peu commune à Chessy : Une sorte de brèche avec Halloysite jaune, Cuprite épigénisée en Malachite, Malachite, le tout plus moins emballé dans une Lampadite luisante noire, stalactitique par places. [80mm] Époque mine

Très intéressant, Greg. Le dernier est aussi 'cubic quartz'. > Le sommet du spécimen que j'ai montré était engoncé dans de l'adulaire, aujourd'hui disparu.

Yes, Moyen Âge central. Au tour à archet.

Toujours au MET : Une superbe aiguière (carafe) en cristal de roche de la première époque médiévale, elle est sans doute Normande, quand ceux-ci ont colonisé la Sicile. On note les zones de micro-inclusions bulleuses (les voiles) signant le cristal de roche. D'où venait un brut pareil ? Il faudrait faire parler les inclusions. La famille d'artisans qui le produisait y consacrait probablement plusieurs années de travail pour le fabriquer.

L'écriture du haut m'est inconnue, celle du bas et celle de mon défunt ami Gilbert Gauthier.

Masse de Kaolin (une des deux 'marques de fabrique" de Chessy), alvéolaire ; Chrysocolle et quelques houpettes de Malachite dans les vacuoles [75mm] Chessy époque mine (ici joliment étiqueté 'marne cuivreuse') C'est dans cette paragénèse que H. Sarp avait déterminé la Goudeyite. Lacroix :"C’est sans doute à la chrysocolle qu’il y a lieu de rattacher une substance, décrite par Jackson qu’il a appelée beaumontite . Cette substance était, paraît-il, de formation récente dans les galeries de Chessy (Rhône), elle y formait en 1832 des stalactites d’un bleu verdâtre. Drian annonce qu’en 1849, un minéral analogue se produisait encore à Chessy, dans la Grotte bleue, sous forme de stalactites et stalagmites molles et gélatineuses.M. Gonnard n’a trouvé trace de ce produit dans aucune collection lyonnaise."

Pour Greg, La suite en matière de Quartz Friedlander (macromosaïques 'corrodés') Quartz enfumé et Adulaire, Chlorite [50mm] Grande fissure 'des Curschellas', Val Giuv On voit distinctement ici la croissance pegmatitique 'compétitive' entre le quartz et l'adulaire, donnant l'aspect 'corrodé' sur le quartz.

Prehnite, cristal flabelliforme bien détaché sur Prehnite et la Ferro-Actinolite, et l'amphibolite. [45mm] La Selle Découverte Patrick Allier

Barytine cristal lamellaire détaché. [60mm] Le Rivet (découverte d'il y a peut-être 3/4 ans)

Malachite en épigénie après Cuprite ; Lampadite noire sur un grès [cristal 12mm] Chessy, époque mine Lacroix : "Les cristaux présentent des formes assez constantes dans une localité déterminée ; tandis que le cube est la forme dominante de quelques gisements, il est extrêmement rare à l’état isolé dans d’autres (Chessy)"… "Le cube isolé et les combinaisons pa1 et pb1 ont toujours été des raretés à Chessy. Elles étaient recherchées par les collectionneurs, lors de l’exploitation des mines. On trouve parfois dans les collections datant de cette époque des cristaux de chessylite qui ont été limés de façon à leur donner une forme à peu près cubique : ils étaient vendus alors sous le nom de cuprite cubique pseudomorphique."

Barytine, assemblage flottant, montrant un cluster de cristaux prismatiques allongés, la face 'haute', à la surface de la kaolinite est jaune, celle qui était face contre l'argile est grise par inclusions, et les cristaux sont plus tabulaires [80mm] Niveau -125, derrière "la poche à Vinel" Découverte perso, 1982 ou 1983, si ça n'est pas 1984. Je dois rechercher. La poche à Vinel est une druse cristallisée au toit de la galerie -125, située à quelques mètres avant la grande fissure 'aux sifflets'. Elle était restée totalement intacte durant toute l'exploitation. Dans les derniers mois avant la fermeture le bruit courrait que Vinel (le directeur) voulait l'exploiter. Le muséum de Dijon avait demandé la permission d'y travailler, aidé par la DRIRE Bourgogne, en échange d'une certaine facilité pour la gestion de la fin d'exploitation… Le bonhomme était coriace. Ils ont alors ouvert la 'poche', puis l'ont vidée et laissée telle quelle. Il y avait au fond comme un puits rempli sur une épaisseur supérieure à l'avant bras par de la kaolinite grise, et dessus comme des groupes flottants de Barytine (comme des cristaux de cuivre dans une raffinerie ou des cristaux d'anorthite sur le lac de lave di Nyiragongo). On les a 'cueilli'…

Sidérite largement 'limonitisée', avec un rhomboèdre partiellement encroûté de Pyrite largement épigénisée, peut-être plus en goethite qu'en limonite [55mm] Valnaveys

Barytine cluster de cristaux tabulaires ; limonite [60mm] Dans son jus… Peyreblanque