otto lidenbrock

Sucre vieux fumé détaché [40mm] Talèfre, bassin de la Mer de Glace Découverte René Ghilini en août 2003

Fluorine en cubes bleu-gris avec Chalcopyrite [220mm] Le Burg [-220?] Cailloux acquis de mon ami Christian Trentaz [1948-2015], ancien directeur de la mine de Montroc, qui m'avait indiqué que c'était un des derniers cailloux sortis de la mine, lors des derniers jours d'activité !

Toujours à la mémoire de Jean-François, De son trou de la pointe Kurz, mais extrait par Jean-Franck Charlet et René Ghilini, dans les premiers jours d'août 2004. Fluorine rouge octaédrique dans un Quartz fumé fondu type friedlander [cristal de 35mm] (la couleur est assez juste à ne pas mélanger avec les couleurs type revue de minéralogie)

Sucre jeune et long, levrogyre, fumé, détaché [55mm] Zweite Muotta, Giuvgletscher, Grischun Découverte Dosi Venzin, septembre 2001

Jean-François Hagenmuller s'est tué l'été dernier en montagne. Très fort alpiniste, très fort professeur d'alpinisme à l'Ecole nationale de ski et d'alpinisme de Chamonix (ENSA), il était né alsacien, mais s'était installé dans la 'grande' vallée depuis longtemps. Bien sûr tout le monde le connaissait dans le petit monde des montagnes. http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2016/06/23/jean-francois-hagenmuller-perd-la-vie-en-montagne Il était aussi photographe et il vendait ses images sur son site : Lumières d'altitude. A la suite de la découverte de quelques cristaux au début des années 1980, il devient cristallier. En juillet 1985, il découvre, lors d'une sortie d'école, dans la très difficile Pointe Kurz, un fabuleux groupe de petits fours riches en fluorine rose ou rouge/violet. Le 'rouge' de ce four semble inégalé ! Quelques jours après, il découvre à Talèfre, un four qui va donner les plus beaux fumés du massif trouvés à ce jour. De cette découverte, Hubert Bari a donné le plus grand groupe au MNHN, où il semble difficile à voir (?). Deux méga-découvertes en quelques semaines ! Jean-François, grimpeur hors pair alors se marie avec Nathalie, achète une maison et se lasse des courses aux cristaux… infructueuses. Ses découvertes l'ont propulsé parmi les plus grands de la saga du Mont-Blanc… Salut l'ami, je me sentais coupable de ne pas t'avoir salué. Il faut dire que je réservais quelques moments pour t'écouter et noter… ta montagne t'a trahi trop vite. Fluorine en cubo-octaèdres roses aux arêtes violacées sur Quartz enfumé, avec discrète Albite. Au dos, un sulfosel dans la 'racine" du Quartz. [120mm] Pointe Kurz, bassin d'Argentière Trouvé dans une géode fermée et descendue intacte dans un gros bloc (!) par Jean-François Hagenmuller. Le premier spécimen du four.

Paschy, la Cie anonyme pour l’exploitation des mines de houille du Lardin près Terrasson de Madame veuve Royère et Brard fait faillite le 1 octobre 1826. Il va persister un hoquet de velléités minières jusqu'au XXe siècle. (PS : belle lettre)

Brard a aussi été glaciologue avant l'heure : Il se souvient de sa vie à Servoz : ayant habité moi-même pendant cinq années consécutives cette vallée de chamouni, si riche en grands effets, et où aboutissent plusieurs glaciers qui descendent du Mont-Blanc, ou des aiguilles qui l'entourent ; ayant passé cinq hivers au milieu des neiges qui s'y accumulent pendant plusieurs mois, et dont l'épaisseur varie de quatre à douze pieds, je me suis trouvé à même d'observer par goût et par devoir tout ce qui tient aux grands amas de neige, aux avalanches, aux glaciers, aux torrents et à tous les phénomènes qui s'y rattachent : je puis donc rendre hommage à l'extrême exactitude des observations et des descriptions de Saussure, qui sera toujours avec MM. Pictet et Deluc, le guide inséparable des naturalistes qui parcourront les Alpes, comme l'itinéraire du respectable Bourrit restera longtemps encore celui des curieux qui abondent de toutes parts dans cette délicieuse vallée. A la suite de ses observations et du fait de son compagnonnage avec un mineur nommé Devillaz, il est le premier à écrire que les glaciers ont eu autrefois une très grande extension, et sont responsables du dépôt des pierres (qui vont devenir) erratiques. Et tout cela avant les valaisans Perraudin et Venetz !

Fluorine en cristaux cubiques ambre clair avec une discrète arête mauve, recristallisée de manière homothétique (et maclée !) dans un dead-box de Quartz calcédonieux après fluorine. Habituelles traces de Chalcopyrite. [100mm] Le Burg (niveaux sup)

Blende en cristaux noirs 'marmatite' avec la classique Sidérite [120mm] Peyrebrune mine

Tout ce qui est de Ste-Marie relève de la spéléo. Le statut des mines de Pormenaz, dans l'alpage du même nom fait que c'est pluôt interdit. Matthieu Petetin intervient régulièrement sur le forum et anime un blog trés documenté. Je ne connais pas les 2 autres intervenants.

Axinite de faciès habituel d'une couleur lie-de-vin prononcée avec Epidote. [140mm] Premier travaux de la Rampe des Commères.

Assemblage de cubes de Fluorine ; ils étaient sans doute largement incrustés de Pyrite micro-cristalline. [200mm] Montroc (spécimen "ancien" années 70') Anc. coll. Gilles Emringer

Fluorine en cubes oranges partiellement encroûtés de micro cristaux de Calcite. [70mm] Extrémité Est du filon Jaune, Valzergues. Découverte perso avec Marc Mangaretto, Gérard Meil et Patrick Dufeuil en juillet 1984.

Assemblage de cubes bleus "fantomatiques" et micro Chalcopyrite. [70mm] Le Burg

Le charbon de Coupeau est inaccessible, même les entrées sont inexistantes. (Il se trouve que la hasard de la vie fait que possède le terrain où il y a une des entrées sup ! ) Les carrières souterraines d'ardoise de Montvauthier sont largement parcourables, polluées et à priori même pas riches en pal. Les galeries de ste-marie-du-fouilly sont visitables, un must spéléo, mais pauvres - très pauvres - en minéraux.

Henri, les textes miniers du livre que tu évoques ne sont pas trés pertinents et je pense qu'ils ne valent pas la peine d'être mentionnés, par contre les écrits sur les carrières semblent de qualité. A ses propres yeux, le fait d'avoir été le premier au monde à utiliser l'anthracite pour des métaux non ferreux était son principal apport à l'humanité.

"une russe apparatchik ou un émir! " Pour l'honnête homme, pourquoi écrire cela, l'origine n'est rien, seul compte le résultat. Voir ici : http://www.lefigaro.fr/culture/2014/11/11/03004-20141111ARTFIG00191-cheikh-saud-bin-mohammed-al-thani-la-mort-d-un-grand-collectionneur-d-art.php

Cube zoné jaune/bleuté avec Chalcopyrite un peu oxydée sur quartz [35mm] Montroc

Fluorine en incrustation de cubes bleutés avec Galène cube-octaèdrique sur le granite. [170mm] Valaury, Var

Cyprien Brard Dessin de Guillaume d'après Dupré, lithographié par Légé

Serge, Elle avait aussi donné sa collection d'art moderne au musée de Francfort (elle m'avait dit que parfois elle le regrettait, car cela correspondait à un gros paquet de millions, et les gens du musée n'avaient pas beaucoup la reconnaissance du ventre), dont c'est le nucléus et elle collectionnait aussi les maisons de poupées dont la trajectoire future est moins évidente. Je l'ai connue avant la vente de sa société, elle avait des moyens 'plus limités' et disait souvent non comme tous les "collectionneurs moins fortunés".

Fluorine cubique montrant des petites incrustations de Malachite. [70mm] Le Piboul

Barytine habitus classique du gisement. [200mm] Le spécimen possède une forme de 'dôme', et j'ai la main dedans une cavité "en doigt de gant", probablement par dissolution d'un nodule de Pyrite. Mine de Soyons.

Fluorine cubique verdâtre avec un 'filet' bleu ; ll y a même une sorte 'd'alien' ; cubes de 100mm. Traces de Pyromorphite. Maxonchamps. Anc. coll. GM

Stibine en cristaux centimétriques implantés dans une géode de Quartz ; sur une des faces du spécimen incrustation de Valentinite en petites lattes incolores, blanches à rosées. [120mm] Valfleury, Loire Gonnard : Une des plus anciennes mines exploitées dans le premier de ces départements, celle de Valfleury (ou Valfleurie), a donné, d'après un mémoire de Jars le Fils un bénéfice considérable, vers 1765. Ce filon a été signalé également par La Tourrette et, plus tard, d'après Drian, Thiollière recueillit des échantillons de stibinedans le jardin des Lazaristes, à Valfleury.