otto lidenbrock

Opale C-T lussatite, Calcédoine jaune, Calcédoine massive lie-de-vin [70mm] Mine des Rois, 'Pont-du-Château' Ancienne collection Doumet avec un stand et une étiquette, sans doute d'Adanson qui est passé dans les parages en 1779. Il s'agit ici d'un nouveau faciès pour moi, pas vraiment déjà signalé dans la littérature, où la calcédoine forme des croûtes lie-de-vin, d'épaisseur centimétrique.

Ca ressemble étrangement à La Tourra ?

Pyromorphite sur des casts calcédonieux après barytine [120mm] La Nuissière, époque mine Anc. coll. du musée des Lazaristes de Lyon

À la mémoire de Michel Maigrot Galène, cristal octaèdriue corrodé avec deux types de carbonates, Dolomite en rhomboèdres centimétriques et 'Ankérite' en petits cristaux selliformes. [90mm] Haldes Grande Vernissière

Aurichalcite, psilomélane peut-être cuprifère 'lampadite' [80mm] Haldes

Plombgomme 'hitchcokite' et Pyromorphite verte sur quartz [45mm] La Verrière en Montchonays aux Ardillats (comme on voudra…), époque mine Anc. Coll. Ferdinand Gonnard

Agardite, psilomélane peut-être cuprifère 'lampadite' [70mm] Haldes

Ammoniozippéite [Na5(UO2)8(SO4)4O5(OH)3 · 12H2O] (verif.) jaune, Fluorine antozonite [70mm] Puits 5, Margnac, époque mine Anc. coll. P.F.

Très bon caillou, Zinkénite plutôt, comme à La Garde dans les spécimens découverts vers 1780, est publié dans la thèse Marcou. Blende 'miel' massive et grenue, quartz. [90mm] La Poype, époque mine.

Or natif, Gersdorffite, Pyrite dans le quartz et la calcite. [50mm] Carrière Socavi, Villette

Le monstre de l'expo, déjà vu à Paris lors de l'exposition Tanis au Louvre. Un sceau mésopotamien de Sargon [2316 à 2277 av. J.-C] en lapis, monté 1500 ans plus tard dans le bracelet d'or du pharaon de Tanis, Chéchonq II. Les Égyptiens n'avaient sans doute aucune idée de ce qu'était cette pierre dure, mais elle était perçue comme un objet à magie positive Noter le système de fermeture

Un superbe scarabée, qui n'est sans doute pas en jaspe mais plutôt une sorte de diorite verte. Un superbe scarabée, qui n'est sans doute pas en jaspe mais plutôt une sorte de diorite grise. Un petit objet en lapis … et quel bijou ! Un superbe scarabée dans une roche verte, une diorite verte un peu serpentinisée ?

Le pommeau de la dague est en lapis lazuli riche en feldspath Encore une cornaline époustouflante Encore une belle cornaline… perçée Les scarabées représente pour l'Egypte ancienne un thème inégalé, Par ailleurs la forme de l'objet donne de superbes objets. Ici de l'amazonite.

Le lapis lazuli est la vedette de l'expo. Classiquement il vient d'Afghanistan des fameux gisements que ne seront redécouverts par les Anglais qu'à la fin du XIXe siècle ! Toujours est-il qu'en général il peut évocateur des lapis afghans, je ne sait pas si une étude pétrographique a été faite sur ces lapis. La couleur jaune, peut-être ici crée par les lampes, pourrait être de la cancrinite ? Magnifique cornaline, plus gemmifère que le jaspe rouge du poing Un grand vase en albâtre, peut-être chourrée dans la tombe de Ramsès II et réutilisée. Le clou de l'expo, un uraeus. Un uraeus est une représentation du serpent naja (le dieu naja) dressé et portant sur la tête un disque solaire (attribut des pharaons). Le disque solaire manque ici. Quelle tête de lapis ! Les anciens Égyptiens sont une civilisation de l'or.

L'expo Ramsès II à Paris qui se déroule actuellement est un grand succès. Mi archéologie, mi disney, elle est tout à fait passionnante. On peut y voir des pierres dures stupéfiantes de qualité. Le plus bel objet de l'expo une main en cornaline, peut-être de 100mm, qui pourrait avoir appartenue à une statue royale, et peut-être Ramsès II lui même. D'où venait un brut pareil ? NB : l'étiquetage et les traductions sont dignes du chat GPT ! L'arrière de la main Un remarquable morceau d'obsidienne Fragment d'une main de femme, sans doute provenant d'une statue de reine

Excellent spécimen d'une localité plutôt méconnue

pont saint-marie, le pont pas le viaduc ?

C'est le même système filonien et la mine de Ste-Marie-du Fouilly ou Fouilly ; elle a débouché aux Chavants ; comme ils étaient dans le remplissage glaciaire et que cela s'effondrait, ils n'ont pas été plus loin.

À la mémoire de Michel Maigrot Galène en cristaux dodécaèdriques, cuibiques et octaèdriques corrodés sur une roche dolomitique incrustée de micro Fluorine. [90mm] Haldes Grande Vernissière

Cuivre gris riche en Arsenic, peintures de Brochantite ? dans le quartz. [50mm] Haldes de la mine de La Verrière en les Ardillats, niveau 0.

La blende n'est pas très commune au Fouilly (Chavants) Ce pourrait être aussi de la sidérite ?? Chalcopyrite, sphénoèdre flottant limonité, goethitisé et malachitisé. [40mm] Les Montées Pélissier, Les Houches, époque travaux autoroutiers, vers 1983.

Cuivre natif en mousses de cémentation sur de la Chalcocite massive et grenue. Le minéral blanc et les peintures jaunes sont indéterminées. [50mm] Époque mine, XIXe. Anc. coll. Phil Scalisi qui possédait une petite boîte en bois "de mineur" avec tout un assortiment de minerais de Chessy. Les minerais aussi riches en cuivre à Chessy devaient être peu commun.

Mon ami Lucianaz Franco, alors procureur de la République du Val d'Aoste pour l'immobilier, est monté dans le bureau du dessus à la Junte à Aoste et à fait faire un papier de telle sorte que seul son association ait le droit de prospecter dans le val Véni... L'impact est surtout focalisé sur la route très très longue à pied pour monter à Estelette ou au Petit-Mont-Blanc. La partie haute du massif italien relève plutôt du droit Français mais est très pauvre en spécimens remarquables, de sorte que les cristalliers italiens sont à Talèfre et les spécimens ne redeviennent italiens que dans les aimables publications italiennes… cf. la dernière Rivista sur le sujet. Quand aux éboulements, il n'y a qu'à Marseille que les poissons qui bouchent le port le premier Avril. A la mémoire de mon pote Dédé, Pierre-André Rhem, qui avait passé l'été précédent à explorer l'aiguille de l'Éboulement.

Michel, …dans ma chaumine enfumée, quand reverrais-je la vérité… Une autre de Liré et pour 3Frangin, bien-sûr et malheureusement un traitement inadéquat à l'insu de mon plein gré. Carrière du Fourneau, Liré, Maine-et-Loire [120mm]

Azurite [ø100mm] Chessy, époque mine. Anc. coll. The Academy of Natural Sciences, Philadelphia Il ne s'agit pas d'une septaria, qui rappelons-le est le résultat d'une rare paragénèse à l'ammoniac , mais d'une sorte de nodule de disséccation, qui ne sont pas rares à Chessy, mais sous forme de rayons plutôt que de miches. (peut-être déjà montré ?)