Aller au contenu
Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum.

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

jul-leb

Membre
  • Compteur de contenus

    271
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par jul-leb

  1. bonjour à tous, en ce début de printemps où les paysages reverdissent, les colonnes du Règne Minéral se teintent à leur tour de vert avec la sortie très prochainement du hors-série de l'année 2009 consacré à un incourtournable de la minéralogie française (et mondiale !) : La mine des Farges à Ussel en Corrèze. Cette mine a exploité de 1972 à 1984 un filon de barytine et de galène argentifère qui occupe une faille subméridienne recoupant le granite hercynien d’Ussel. Dans ce hors-série vous trouverez une présentation du contexte géologique et gîtologique détaillée par les spécialistes de ce gisement : Michel Jébrak et Eric Marcoux. On y apprend que ce filon, d’une puissance maximale de 6 mètres, possède une nette texture rubanée où alternent la barytine, la galène et le quartz. Cette texture témoigne d’une mise en place par pulsations successives, très probablement lors de l’extension de la croûte continentale au début du Mésozoïque. Le remplissage est essentiellement composé de quartz, barytine, galène et fluorine jaune, mais il existe une riche paragenèse accessoire à tétraédrite, bournonite, freieslebenite, andorite etc. Les résultats de terrain et analytiques réalisés par Michel Jébrak et Eric Marcoux (inclusions fluides, géochimie des terres rares, géochimie isotopique du plomb…) convergent pour considérer le filon des Farges comme une paléosource thermale mise en place à moins de 500 mètres de profondeur, à partir de fluides hydrothermaux peu salés de température moyenne (130 - 140 °C), ayant collecté le plomb et les autres éléments dans les anatexites à cordiérite du socle métamorphique. Au début du Cénozoïque, lors de la formation de Pyrénées, une altération superficielle a transformé les sulfures et les sulfosels de plomb en un cortège de minéraux secondaires, parmi lesquels d’extraordinaires cristallisations de pyromorphite qui ont fait la renommée mondiale de ce filon corrézien auprès des minéralogistes. Vous trouverez dans ce hors-série, une description précise des espèces rencontrées avec un accent mis sur les nombreux faciès adoptés par le fameux phosphate de plomb, sans oublier que cette mine a fourni des cérusites et des fluorines de très bon niveau ainsi que des wulfénites d'une qualité rare... Ce hors série est aussi l'occasion de découvrir le récit d'une récolte de pyromorphite en place par Henri-Jean Schubnel, professeur honoraire au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris, dans le but de fournir les collections publiques... de quoi faire réver ! Le tout est accompagné de très nombreuses photographies inédites de la mine et de ses installations (le fond avec le scoop, les broyeurs, la laverie, les cellules de flottation, le chevalement, etc.) ainsi que, evidemment, des spécimens minéralogiques à couper le souffle ! Sans oublier que l'ouvrage est imprimé suivant une nouvelle technique par "trame aléatoire" qui rend la définition encore plus fine et donc une meilleure restitution des détails. Un ouvrage a découvrir au plus vite, pourquoi pas à une table avec une boisson rafraichissante à l'heure de la pyro ... bonne lecture,
  2. il s'agit des encroutements jaunes je suppose ?
  3. bonjour serge, les deux petits lots de petites gemmes à gauche et à droite dans la vitrine sont bien des "goshénites" de Chabannes, un des deux ayant été probablement récolté par les auteurs de l'article du Bull. soc. fr. min. crist. (Geffroy et Gesbaud, 1960) a+ julien
  4. bonjour, le contenu paléontologique est certainement interessant et rigoureux, il constitue d'ailleurs presque les deux tiers du bouquin (les auteurs sont tous paléontologues je crois) qui, de ce fait, aurait du s'appeller "fossiles, minéraux et roches du Sud de la France". En revanche le contenu minéralogique est vraiment décevant.... meme remarque que papyfred, je ne savais pas que le littoral méditerranéen remontait jusqu'en haute-corrèze (les farges)... a+ julien
  5. oui, certes ce n'est pas le plus commun mais c'est possible
  6. salut Charles, la gangue de ton échantillon est typiquement un sédiment détritique (gros éléments plus ou mois roulés), selon moi tout a fait classique du gisement des redoutières à Chaillac, pas de doute pour l'origine (j'ai une pièce semblable au niveau de la gangue) a mon avis... a+ jul
  7. bonjour, pour plus d'info sur ce métal méconnu qu'est le bismuth je vous renvoie vers le numéro 91 de la Revue le Règne minéral (voir sa présentation dans le forum) , en partie consacré à la seul mine française de bismuth : la mine des chèzes à Meymac. Vous y trouverez également un encadré pour tout savoir sur ce curieux métal. http://www.geoforum.fr/index.php?showtopic=15640 Cordialement julien
  8. salut françois et serge, ça c'est un cailloux super interessant, à l'occase françois j'aimerai bien de le ré examiner : il doit permettre de dire ou non si le béryl héliodore est dans une espèce de cavité de dissolution, donc si il apparait bien après tout le reste. Pour le site : on pourrait deja ouvrir une buvette, mais peut être pas pour les mineralo ... les françois me comprendrons ^^ a+ julien
  9. effectivement, c'est un caractère assez typique de l'espèce. Il se traduit bien souvent, en coupe, par des fantômes de croissances hexagonaux qui sont marqués par un très fin dépot d'un autre minéral (mica par exemple) au cours de la croissance du cristal de béryl. Lorsque le béryl est altéré, ces dépots (les fantômes de croissances) constituent des zones de faiblesse qui permettent au cristal de béryl de se déliter façon "pelure d'oignon". voila une possible explication ^^ a+ julien
  10. dis donc mais tu nous avais caché ces choses là :/ , c'est mimi ^^
  11. A vénachat, il s'agit bien souvent d'une ultime génération de quartz laiteux
  12. salut françois, aurais tu des nouvelles choses à nous montrer :-) ? a bientot julien
  13. Bonjour, en Limousin, il semblerait, selon les nombreuses observations, que les béryls gemmes sont systématiquement associés à la phase d'albitisation. Le passage entre pierreux et gemmes n'est dons pas si facile : autrement dit, une pegmatite à béryl qui n'a pas subit de phase d'albitisation ne fournira pas d'héliodores (en théorie). Ils pouraient correspondre à une seconde génération de béryl qui aurait re-précipité aux dépens de la première génération alors remise en solution (dissoute). bonne journée et bonnes fêtes de fin d'année julien
  14. bonsoir, étrange cette pièce... je n'avais jamais vu de tels grenats provenant de la pegmatite de la vilatte, est il possible de voir la face arrière de l'échantillon par curiosité ;-) ? a+ julien
  15. non je n' ai pas de photos sous la main mais des spécimens sont visibles dans le hors série du Règne minéral sur les Monts d'Ambazac, notamment page 58
  16. ça laisse sans voix manifestement ... ;-)
  17. bonjour, on retrouve exactement ce meme type de configuration dans les Monts d'ambazac en haute vienne. Labas il semblerait qu'il s'agisse d'une reprise de cristallisation '(seconde génération si vous voulez) d'un quartz non pas d'origine magmatique, comme la pegmatite, mais hydrothermal. Peut être est ce le même type de processus ici ... a+ julien
  18. salut Stéphane ! félicitation pour ton héliodore ! tous les limougeauds bavent d'impatience de le voir ;-) julien
  19. la pegmatite graphique correspond au résultat de la croissance simultanée d'orthose et de quartz dans les premières phases de la formation des pegmatites. Les différents grains de quartz responsables de cette texture graphique sont en fait un seul et même cristal gêné par la croissance de l'orthose. juste pour info ;-) a+ julien
  20. c'est un phosphate hydraté de manganèse qui trouve sa localité type dans les Monts d'Ambazac (haute-vienne) et plus précisément dans l'ancienne carrière de pegmatite des hureaux sur la commune de saint sylvestre, sa ressemblance avec l'apatite n'est possible que de loin ;-) l'hureaulite est monoclinique alors que l'apatite est hexagonal elle se forme par altération supergène des phosphates de fer et manganèse primaire (triplite et triphylite) plus d'info dans le hors série 2008 du Règne minéral a+ julien
  21. et des hureaux en plus ;-) un cailloux comme j'en rêve la nuit ^^
×
×
  • Créer...