bonjour,
il est évident que de tels témoignages jettent un froid et n'encouragent pas à investir de l'argent dans des spécimens minéralogiques. Mais rassurons-nous, de nombreux marchand sont tout à fait dignes de confiance ! Malgré l'augmentation de ce type de comportement, j'ose espérer que cela reste anecdotique (je suis peut-être un peu naïf). Cependant je pense qu'il tout a fait possible pour nous (j'entend "passsionés de minéraux") de surmonter ce genre d'arnaque en se forgeant une solide expérience : multiplier les visites de musées qui logiquement sont de bonnes références, s'investir dans le milieu associatif (les assoc ont souvent de belles collections de référence), et se plonger dans la littérature ( je prêche pour ma paroisse ^^), aller sur le terrain, etc. tout cela peut permettre au bout d'un certain temps, de décéler le détail qui démontre que tel échantillon ne peut pas venir du Beix ( paragenèse, séquence de cristallisation, morphologies, etc) dans le cas de l'exemple cité, malgré l'étiquette qui veut bien dire le contraire.
par ailleurs, je suis d'accord avec Serge pour dire que la provenance d'un échantillon est tout à fait fondamentale, c'est ce qui lui donne tout son interet même pour les collectionneurs qui recherchent l'esthétique : un beau et rare béryl héliodore des Monts d'Ambazac ne peut pas être placé à la même hauteur qu'un spécimen de même qualité provenant du Brésil, il y a une dimension historique et patrimonial qu'on ne peut pas retrouver dans un énième échantillon provenant du Minas Gérais.
Julien