smoky

Excellent tout ça. Pour ma part, j'ai longtemps bossé en solo (10 ans) et en sous-marin, c'est à dire sans jamais mettre les pieds dans une Bourse, un club ou rencontrer d'autres collectionneurs. Et puis au bout d'un moment y'en a marre dêtre seul. C'est bien aussi de partager sa passion..

On peut se demander si un quartz poussant dans une mousse de chlorite ne pourrait pas avoir cette forme. On peut également se demander si la présence de chlorite ne s'est pas faite au dépend du Quartz par dissolution partielle et réutilisation dans la mail cristalline de la chlorite

C'est bien connu les collectionneurs sont des frustrés perpétuels et ce sont ces frustration qui nous poussent vers le haut. Quelles sont les votres ? Voici les miennes: 1- Je n'ai pas encore trouvé mon gisement pyrénéen perso d'axinite gemme 2- Je n'ai pas encore trouvé un gisement pyrénéen perso à anatase / brookite du niveau de celui de Rives_3 4- Je cherche encore le gisement idéal à quartz enfumé dans les Pyrénées, j'en ai quelques uns mais ce n'est pas encore le top du top (le niveau Mont Blanc quoi...) 5- et bien sûr trouver LE gisement de quartz qui égalera La Gardette (Je peux chercher longtemps) 6- et enfin retourner sur tous les gisements que j'ai découvert ces 10 dernières années sans avoir encore pu vraiment gratouiller. A vous

A mon avis ce ne sont pas des quartz dissouts mais des cristaux qui ont cristallisé en dernière phase en même temps que la chlorite. L'interpénétration des deux laisse des marques après la disparition de la chlorites et des faux faciès de dissolution. C'est une hypothèse, je n'ai pas la pièce en main.

Bon, je vais essayer de finir - Depuis 2002 me voila Papa d'un petit Thomas, s'ensuit Justine 1,5 ans plus tard. Entre le travail, le rôle de Père et le réamnégament de la maison, difficile de trouver du temps libre. Je ne fais plus que 6 à 8 sorties de journée par ans. Alors j'essaye de bien les choisir, préférant les prospections pyrénéennes nouvelles que les gisements connus.... et ça paye: - Anatase orange, sphène quartz, rutile - Chabasites centimétriques et boules de stilbite de 2 cm - Chabasite embrochées sur natrolite (1,5 cm) sur un autre gisement - Cristaux libres d'amphibole verte et gemme (1 cm) - Quartz enfumés sur calcite - Octaèdre de fluorine violette avec axinite (1 seul spécimen) - Encore des gisements de prehnite et puis ... l'anomalie minéralogique comme on les aime. Vallée d'Orle, un filon de quartz isolé et apparamment sans intérêt découvert au cours d'un inventaire paysager m'offre des quartz comme jamais j'aurais pu espérer: des plats, des gros (20 cm), des aiguilles, des Muzo, des Dauphinées, 3 phases de cristallisation et tout qui s'imbrique et recristallise. Une poche mure, juste sous la terre. Des pièces de musées juste à cueillir et en abondance. Jean Paul Bloy qui était avec moi à l'ouverture ne faisait que répéter le mot "hallucinant" comme Fred09, un an plus tard. Plus tard, sur ce forum, je fait connaissance avec Fred09 qui me fait découvrir d'autres chose. Génial, il est fiable, il est cool, intéressant et il habite à 20 mn de chez moi. C'est le début d'une belle amitié, qui je pense durera (magrès quelques couacs dont vous avez été témoins). Maintenant, je ne suis plus seul pour prospecter et partager les émotions. Merci Géoforum ! Frédéric

La dolomie, la sidérite et l'ankérite forment une série continue, on devrait même y ajouter la calcite et la rhodochrosite. L'ankérite est au milieu, une sorte de métisse entre la dolomie et la sidérite. De ce fait c'est la teneur en fer ou en mg qui va faire basculer d'un côté ou de l'autre et le faciès extérieur est souvent trompeur. J'ai même trouvé à Belmunt del Priorat (Catalogne, Espagne) des cristaux de dolomie avec les arrêtes en sidérite par enrichissement tardif en fer. A Trimouns la plupart des calcite évoluées à partir de romboèdres ont, en fait, un coeur de dolomie ! Il y a de quoi se paumer !

La suite ! La suite ! La suite !

Merci à tous de participer, c'est sympat de connaitre un peu le vécu de chaque pseudo. Bon, je continue un peu ma Bio - Pendant la période trou noir, je rencontre ma femme qui guerrira mon genou et mon âme. Je rencontre aussi Jean-Paul Bloy, un spécialiste de l'axinite pyrénéenne et qui deviendra mon meilleur ami et compagnon d'excursion. Il m'ouvrira notamement les yeux sur le potentiel des Hautes Pyrénées et des Pyrénées Atlantiques que je connaissais peu. - Pour fêter ça, nous parcourons les Pyrénées en long, en large et en travers pendant 2 mois. C'est l'occasion de réveiller le minéralogiste rouillé. Les découvertes ou redécouvertes fusent: fluorine violette, quartz, ankerite, calcite (travaux du conseil général de Pau), grenats et surtout prehnite, minéral pour lequel je découvre une grande passion et dont je deviens un spécialiste. En 2 mois, je découvre une dizaine de gisements nouveaux dont certains d'ampleur nationale... Mais comme je suis avec mon épouse, je n'ai pas trop la possibilité de récolter.... Pour la majorité des gisements j'attends toujours d'y retourner. - L'une de miel en Bulgarie (mon père travaillait à l'embassade de France). Je deviens l'ami intime du conservateur du musée géologique la "Terre et les Hommes" de Sofia. Stupéfaction devant la richesse minéralogique de ce pays: Le Brésil et le Pérou à la porte de l'Europe Occidentale. Nous faisons quelques excursions ensemble qui me laisseront des souvenirs fabuleux: Barytines en pétales miel de Kremikowtsy, tourmalines noires et brillantes de Vitosha, amethystes de Madjarovo, molybdenite et sphène (avec chabazite miel, quarte enfumé et épidote) de Tchernomorets, agathe et apophyllite de Kurtsgely et j'en passe. - Je m'installe ensuite à mon compte à mon domicile familial en Haute Garonne Pyrénéenne en frontière avec l'Ariège. De bons gisements pas trop loin. Notamment le secteur du col d'Artigascou où à la suites de nombreuses prospections je finis enfin par sortir de pièces de bon niveau, avec notamment, inoubliable: un cristal de quartz biterminé, intact et légèrement enfumé de ... 30 cm de long. Découvert juste sous la mousse au bord d'un précipice avec d'autres échantillons d'une poche mure explosée par l'érosion et prête à basculer au premier passage de sanglier. D'ailleurs, je trouve l'une des meilleures pièces contre le pied d'un arbre, 2 mètres plus bas.... mais combien de pièces de musées, la nature a-t-elle fait disparaitre ? A suivre (au dodo)

Haaa les axinites de l'Armentier quelle classe !

Ben longin, on n'est pas prêt à égaler La Gardette dans nos pauvres Pyrénées, c'est moi qui vous le dit. Vindiou !

D'accord mais il ne reste plus que la fin du mois... Allez mi-novembre, ici l'activité des insectes est un pleu plus longue qu'au Nord. Mais après ça. Niet. Pas d'excursion en mine, je ne rigole pas. J'aime trop les chauves souris pour aller les déranger...

Oui Certains granites comme celui de Tchernomoretz fourré de pegmatites riches en minéraux exotiques et même le résultat de l'effondrement d'une caldeira. Le magma résiduel, suite à l'effondrement a été propulsé vers le haut, mais comme toutes les cheminées étaient bouchées, il acristallisé tel un granite. Mais d'autres granites récents, sont bien loin de phénomènes volcaniques type Mont Vitosha

J'ai juste écri ce sujet pour que nous soyons plus responsables par rapport à nos expéditions minières. Pour ma part, c'est décidé, depuis que je sais ce que je sais, je n'irai plus dans certaines mines ni dans certaines grottes en hiver. Bon d'accord, cela fait des années que je ne vais plus dans les mines, Ok....

Obelix couché ! De toute façon elle n'est pas au sanglier. Mais c'est une recette spéciale. Au lieu d'une base de tomate, je fais une base avec poivron, ail, zest de citron, jus de citron, vinaigre basalmique,unpeu de sucre, du sel et ..... ça dépote.

- La découverte de la parisite à Lassur et mes deux premières années à la Fac de Géologie de Toulouse me poussent à écrite mon premier article dans minéraux et fossiles. Ce sera le premier d'une longue série de 14. - Pendant mes études à la Fac je découvre d'autres gisements comme ceux du tarn en visite officielle duement autorisé. Mais déjà la minéralogie française me pose un problème. Trop de gisements à faire, trop de déplacements, alors je décide de me spécialiser dans les minéraux pyrénéens. - Mes deux ans de fac se soldent par un stage de prospection minière à la SLN en Nouvelle Calédonie. Mes trois sorties de prospection en hélicoptère mon laisser un souvenir fabuleux (survol de jungles vierges ou de lagons... atterrissages scabreux....) mais également sortie du coma écologique. Les dégâts sont considérables...... alors je décide de changer casaque et de devenir architecte paysagiste. - Me voila pour 3 ans Bordeaux. Pas de montagne, pas de cailloux, pas de permis, pas de voiture et par dessus le marché un accident de vélo qui me rend invalide pendant 3 ans. Bref: le trou noir ! A suivre (faut que je retourne à ma pizza en cours de préparation)

- Après Lyon, l'Ariège. 14 ans. Je rencontre Michel Hansotte, collectionneur de minéraux et de fossiles. Il m'inicie à Trimouns et Arignac. Il est d'ailleur le découvreur du fameux gisement dont on voit des cristaux de gypse et de célestine sur les bourse de temps en temps. C'est à cette âge là que je découvre ma première grande poche à Trimouns: 1 m de long pour 30 cm de large, du quartz à ne plus savoir qu'en faire et surtout des centaines de cristaux de cassiterite gemme (maxi 5 mm), un cristal de calcite de 6 cm transpercé de quartz limpides, des macles rares de calcite, etc.. Cette découverte me permi de me propulser dans la cours des moyens commençant quelques echanges fructueux et agrandissant mes connaissances très rapidement. - De 14 à 17 ans, le temps du lycée, je traine partout dans les gites ariegois, mines, carrières, montagne tout ce que je peux atteindre à vélo ou en rando avec mon père. C'est un peu l'âge d'or et l'innocent aux mains pleines. Mes meilleurs souvenirs: deux allanites de 3 et 2,5 cm sur le même morceau trouvées à Trimouns un jour où j'y montais à vélo !!!! Comme quoi le bon dieu réconforte les endurants. Et ausi également dans le même gite, des rutiles de 2 à 3 cm, des sphènes roses sur chlorite, la monazite (dont j'ai fini par piger la méthode pour la trouver), la bastnaésite, des scalénoèdres transparents. Ailleurs tétraédrite de 1 cm, andalousites de 40 cm, tourmalines noires, brillantes et terminées de 5 cm, grenats gemmes et puis l'apothéose: un nouveau gisement de parisite gemme et centimétrique en Ariège: Lassur. A suivre

Bon alors je m'y colle, mais j'ai du mal à avoir des années exactes quand c'est vieux. - Premières expériences de caillouteux à l'âge de 7 ans pendant une demi année d'école à Boulazac près de Périgueux. Je creusais la cours de récréation (belle mentalité, déjà) pour sortir des nodules de silex que ma maîtresse me fit exposer avant de fermer mon exploitation ! - Puis séjour de 3 ans en Côte d'Ivoire. Pas de cailloux mais des coquillages avec tout de même les vacances en Europe: Norvège, Autriche, Suisse, Yougoslavie et quelques cailloux, micas, quartz, fluorine. Le tout somptueusement minable mais fabuleux à cet âge. - Retour en France à Lyon pour 4 ans (du CM2 à la 4°). C'est l'explosition de la passion. Première bourse à Lyon, lecture des ouvrages sur l'Oisan, collecte d'article à la Bibliothèque de La Part Dieux. Et puis tous ces week end en randonnée en famille. Jamais au même endroit. Premier quartz enfumé du Mont-Blanc (1 cm), je l'ai toujours. Premiers jolis quartz dans le massif de Belledonne (plaques métriques couvertes de cristaux limpides de 1 à 3 cm, j'avais 13 ans, je ne pouvais rien extraire avec mon Estwing mais c'était magique) et aux 3 Vallées (belle géode avec des cristaux de 4 cm). A suivre....

Bonjour Histoire de ne pas mourir idot et suite au débat sur le sujet des chauves souris dans les mines sur le sujet de La Gardette, j'ai essayé de me renseigner sur le sujet. Voici donc ce que j'ai découvert. Il existe 33 espèces de chauves souris en France. Toutes espèces confondues, ces animaux sont en perpétuelle regression. Toutes les espèces ne sont pas cavernicoles, loin de là. D'après ce que j'ai pu lire, ce sont le rhinolophe euryale, le murin de capaccini et le minioptère de schreibers qui sont les plus menacés par l'exploration des mondes souterrains. Le principal danger se situe dans le réveil brutal des chauves-souris en hibernation: « Quand nous dérangeons les chauves-souris en pleine hibernation dans les grottes, par des flashs, de la fumée ou bien en réchauffant l’atmosphère, nous provoquons des réveils brutaux », peut ont lire sur le site http://www.univers-nature.com/dossiers/chauve-souris.html. Il en résulte des pertes importantes d'énergie qui, s'ils se répètent ou sont trop violents peuvent provoquer la mort de la pauvre bête. Les chauves souris hibernent de Novembre à Mars. Il faudrait donc s'interdire toute intrusion dans les mondes souterrains pendant cette période. Mais si on fait un bilan général le principal responsable de la disparition des chauves souris et l'usage intensif des insecticides, la destruction des haies et l'altération du milieu naturel en général. Voila, c'est un peu léger, mais c'est pour résumer. A partir de là plusieurs réflexions et paradoxes. On considère que les spéléos sont une des principales source de perturbation des gites à chauve-souris, mais alors, pourquoi les laisse-t-on faire ce qu'ils veulent et pourquoi les grottes riches en ces animaux ne sont elles pas fermées au public à la manière des mines ? D'autant plus qu'il s'agit là du gite naturel de ces animaux et du biotope dans lequelle elles sont les plus nombreuses. A l'opposé, on ferme les mines où vivent quelques chauves souris alors qu'il s'agit de gites artificiels où elles sont peu représentées. Dans le même ordre d'idée, si nous avions une véritable et cohérente politique de protection de la nature, nous fermerions toutes les grottes aménagées pour le grand public. Certaines ayant été, dans le passé, des abrits particulièrement riches en mamifère volant alors que les aménagements les ont fait complètement disparaitre. Mais comme cela génère un gros busines, pas question d'en parler. Encore une fois, il y a deux poids, deux mesures !!! Maintenant, soyons responsables. Si vous aimez les chauves souris adoptez le comportement suivant: 1- Mangez bio 2- Ne rentrez pas dans une mine qui abrite des chauves souris de Novembre à Mars 3- Si vous en trouvez, passez loin, sans faire de bruit, neles touchez pas, ne les éclairez pas, ne les photographiez pas (les flashs peuvent les réveiller) 4- Si vous les aimez vraiment équipez les plafonds de grillages ou de crochets pour qu'elles puissent s'agripper et coloniser les galeries. Frédéric BEC

Bonjour Je vous propose de dresser votre biographie minéralogique, à savoir la liste des découvertes perso qui vous ont le plus marqué. Merci de présiser l'année, le lieu et une courte description des minéraux découverts. Pour le lieu, une localisation approximative suffira. Merci de ne pas mettre des tonnes de photos car cela alourdit considérablement la lecture. Je pense que ce sujet permettra de mieux nous connaitre minéralogiquement parlant. Je devrais commencer par moi, mais je vais me coucher. Amitiés à tous Frédéric BEC

Les parisites se logent n'importe où et notamment là où on ne les attend pas comme au dessous des pièces, par exemple

Ta pîèce fait penser à du Trimouns, tu est sûr de ton revendeur ?

Ok, je sais tout ça. Mais un granite se forme en profondeur, à plusieurs kilomètres. Cela en fait du matos à erroder.

Faites gaffe avec vos trempettes à l'acide de ne pas dissoudre au passage quelques parisites. Vous feriez mieux de me montrer les pièces avant de faire un carnage !

C'est la lecture de publication scientifiques bulgares en Anglais et la communication orale de nombreux géologues que j'ai cotoyé là bas.

Voilà, c'est ça le monde de la minéralogie. Là, je comprends pourquoi pendant 15 ans j'ai fait cavalier seul, loin de tout contact avec les autres collectionneurs et les bourses...