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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

smoky

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Tout ce qui a été posté par smoky

  1. Voici donc le rendu de ma première elbaïte virtuelle.
  2. Résultat dans 2 heures environs
  3. Je ne sais pas si 4 ou 5 heures n'est pas sous estimé. Il en est encore au calcul de la lumière indirecte (radiosité)... Il n'y a que dans 30 mn, qu'on saura le temps de calcul de l'image finale... Suspence insoutenable !!!!
  4. Bonjour A l'occasion de la remontée du sujet et puisqu'il fait mauvais. Je me suis amusé à créer une pièce d'elbaite avec quartz et lépidolite. En attendant le calcul qui est en cours, voici de images qui illustrent la source de mes elbaïte. Tout d'abord, j'ai modélisé un cristal idéal d'elbaïte avec FACE. Ce qui donne le premier dessin. Puis, toujours dans FACE j'ai supprimé la symétrie et modifié une par une toutes les faces pour leur donner un look assymétrique et donc plus naturel. Ce qui donne le second dessin Enregistrement en .geo, puis conversion en DXF, puis reconversion en DXF plus largement compatible, puis sélection des faces coplanaires pour un texturage correct... puis le plus dur: quelques opération bouléennes pour créer des fractures internes comme c'est souvent le cas avec les elbaïtes. Reste plus qu'à texturer, clôner, éparpiller, composé, et voilà... Bon ça prend 4 heures, ce n'est pas si long que ça. Reste le rendu avec caustiques, radiosité, translucidité ... du temps... Le résultat arrivera dans 4 ou 5 heures... Frédéric
  5. Bonjour Je suis content que le mur soit tombé et qu'enfin, ce sujet s'ouvre à l'Est ! Frédéric
  6. Non, ces géodes de calcite sont à l'abrit de la pluie... Et les moyens lourds ne serviraient vraiment à rien, je vous le garantis. Pure perte.
  7. Concernant la notion de protection ou pas dans le milieu, j'ai un cas qui se présente. Je connais un site dont je ne dirai pas le nom pour des raisons évidentes, où se trouve des géodes de calcite "dent de cochon" qui forment des géodes métriques (de cristaux de 3 à 8 cm) dans lesquelles on peut rentrer dedans. C'est assez grandiose à voir. Le problème c'est qu'au fil du temps des minéralogistes à chaque fois nouveau essayent d'extraire quelques pièces et toujours avec la même déception: la calcite se clive, et tout est explosé. Compte tenu de la nature des épontes même avec un perfo et tout ce que vous voulez, l'extraction se solderait pas un massacre ou l'échantillonnage de quelques pointes sans aucun intérêt esthétique. Le problème c'est que petit à petit, les épontes de ces géodes sont rognées et le spectacle commence à être pitoyable. Quelle importance me direz vous ?... Et bien ce site, justement est en passe, à moyen terme, d'avoir une vocation touristique dans laquel la minéralogie pourrait être un élément de valorisation, et ces géodes de calcite en particulier... Alors oui, dans ce cas précis, la protection en place de ces merveilles qui n'ont de valeur que dans leur intégrité, (et non en petits morceaux) me semble être d'actualité.
  8. Bonjour J'ai l'impression que le débat dérive une fois de plus. Si je reprends le dossier de départ il me semble que la question est de savoir s'il est opportun de préserver les minéraux en place plutôt que de les extraire, quand ils sont en conditions de sub-surface et non de polémiquer une fois de plus sur les rapports entre fric et minéraux. Polémique déjà abordée des dizaines de fois sur ce forum. Je pense qu'avant de se lancer dans un débat il faut définir plusieurs points. 1- Qu'est qu'on entend par minéraux de surface ou de sub-surface ? Je suppose les minéraux mis en situation de péril à court terme: menace de chute (exemple poche ouverte au bord d'une falaise), poche exposée et explosée par la chute d'un arbre, cristaux présents dans une couche d'altérites au sens large, poche de fluo ouverte en plein soleil... A vous de rajouter les cas de figure... Reste à véritablement estimer le degrés de la menace en toute sincérité. Je suis persuadé que beaucoup de minéraux que nous estimons en péril, étaient déjà dans cette même situation il y a 4000 ans.... et peuvent encore rester en l'état sans s'altérer pendant tout un tas de milliers d'années....ET dans ce même temps... que dire de l'avenir de l'humanité.... 2- Lorsqu'on prétend récolter pour préserver, s'ouvre deux autres questions: Qui peut être juge d'une bonne ou d'une mauvaise récolte ? Et pendant combien de temps sommes nous capables de préserver ? Dans le premier cas, je veux simplement dire que la notion de qualité de récolte est très variable selon les motivations des individus et son matériel. Certains minéralogistes qui n'ont d'yeux que pour les minéraux classiques vont probablement massacrer des pièces micro d'exception. D'autre part, la pauvreté du matériel d'extraction de certains risque fort bien de mener à une collecte pitoyable aboutissant elle aussi à un massacre. J'ai par exemple le souvenir d'avoir explosé par manque de moyen (et sans le faire exprès bien sûr) un cristal de pyrrothite parfait, non altéré, de presque 6 cm de diamètre par 4 d'épaisseur, probablement le meilleur spécimen français.... 10 ans plus tard quand je suis repassé devant la même poche avec un ami armé de son perfo portable, j'avais sacrément honte.... Si j'avais attendu 10 ans .... Tous cela pour dire que, face à toutes ces question, il faut avoir un peu d'humilité. Nous ne sommes pas grand chose face au temps et à l'épaisseur des couches géologiques. Quoi que nous fassions nous ne faisons qu'égratigner la pellicule de poussière de l'orange et nous ne sauvons que pour le temps d'une goutte dans l'océan de l'éternité. Amen
  9. C'est bien de ce specimen que je parle, vraiment TOOOP
  10. Le terme Sélénite pour le Gypse est il encore en vigueur ? J'adore ce cristal gypse parfait de 25 cm... mais bon en Ariège on fait aussi bien ... Le plus incroyable sur cette pièce, c'est surtout son état de conservation... sortir un cristal comme ça sans pigne et sans rayure, vu la fragilité du gypse, c'est un exploit ! J'adore aussi le petit cristal devant qui est l'exacte réplique du premier.. comme le bébé à sa maman...
  11. Rhha, enfin, j'en vois de la Cyanotrichite du Tistoulet. Bon, ce n'est pas Capa Garonne, mais quand même ! Au fait, la taille maxi des toufettes dans ce gisement ça a été quoi ?
  12. Très petit mais splendide et en tout point semblables aux grosses qu'on voit dans les musées de la métropole.
  13. J'adore
  14. Superbe photo. Prise directe avec un APN ? Si oui, je veux savoir lequel !!!! J'adore ces célestines jaunes ou oranges d'Arignac. J'ai quelques specimens à la maison, récoltés il y a 20 ans. Dommage que cette mine soit si dangereuse... j'ai trop la trouille d'y remettre les pieds. La célestine de cette couleur est plutôt rare dans le monde. le seul autre endroit que je connais est à Azaila en Espagne, dans la région de Teruel. Frédéric
  15. Merci J'en veux encore !
  16. Ouaou, j'adore ces micros du Tistoulet et de la région audoise en général. On aimerait en voir plus souvent sur le forum
  17. Pour le coup, là je trouve que cette barytine est très moche.
  18. Moi je trouve cela superbe...
  19. La suite Au fait Rives 3, t'inquiète pas vu comme c'est parti sur ce gite il y a de fortes chances que je récolte des quantités astronomiques d'anatases millimétriques dont je ne saurai que faire ensuite. En effet, tout est couvert de terre ou de lichen ou de calcite. On ne voit jamais rien sur ce gite. Il faut récolter énormément pour espérer avoir un petit quelque chose à l'arrivée... enfin, j'espère. Petit détail: les globules crèmes autour des anatases ne sont pas des albites mais des chlorites. D'ailleurs il y a deux chlorites sur ce gite: des vertes et des crèmes. Frédéric
  20. Salut Eric Petite réaction à ta réponse: "Il faudrait déterminer si cet enrichissement en titane peut se retrouver dans des labradorites loin (c'est à dire quelques bons dix kms ou plus) d'une bordure de pluton (c'est à dire voir si les labradorites se suffisent plus ou moins en elles-mêmes) et donc aller inspecter des dykes réellement loin des zones d'influence (connues !) d'un pluton : avec une multiplication statistique de ces observations (s'il y a des fentes, ce qui est loin d'être acquis), je pense que nous ferions un petit pas vers un début de réponse (ouah, le mec qui ne se mouille pas !) ..." Dans le principe c'est une bonne idée, le problème c'est que plus on s'éloigne des plutons, plus ces filons se raréfient. Je ne sais pas si à 10 km de distance il y en a encore ! Il y a deux raisons qui peuvent expliquer cela (c'est une hypothèse): 1- Il faut en profondeur un sol dur, donc magmatique, pour initier des fractures le long desquels les magmas hypovolcaniques vont pouvoir remonter puis s'infiltrer dans les bancs sédimentaires. 2- Ces magmas sont tardihercyniens mais postérieurs au plutons pyrénéens, ils pourraient êtres les résidus de chambres magmatiques sous jacentes. Dans tous les cas de figure cela sous-entend que ces roches hypovolcaniques seraient reliées au moins tectoniquement à la présence des granites et que en dessous, ces derniers ne se trouve pas très très loin... quelques kilomètres sans doute... Toutefois, le fait de relier tectoniquement les labradorites aux granites, ne veut pas dire qu'il y a eu des relations géochimiques entre ces deux roches au moment de la formation des minéraux de titane, qui eux sont vraisemblablement d'âge alpin. Pour rappel, le titane n'est pas capable de voyager sur de grandes distances et en tout cas certainement pas sur des distances kilométriques... Pour revenir à mon dernier gisement, voici quelques photos de minéraux extrait directement en place la dernière fois. Dans la fente observée, l'albite est TOTALEMENT ABSCENTE, même si celle si peut être présente de manière discrète dans d'autres fentes (voir première photo d'anatase) La paragénèse minérale est la suivante: Brookite (1 à 2 cm) + chlorite + rutile + anatase (qui semble cristalliser en même temps que le quartz) + quartz + chacopyrite (rare) + calcite Dans les photos qui suivent vous verrez deux morceaux de brookite de 1 cm chacun qui faisaient partie d'un même cristal de 2 cm inclus dans le quartz. Les plus grosses anatases font 2 mm. Le rutile fait 3 mm il est inclus dans le quartz. Les rutiles de cette fente tirent nettement sur le rouge. Amitiés à tous Frédéric
  21. Bonjour Beaucoup de quartz enfumés pyrénéens sont simplement gris justement et pas ambré ou marron foncé. Frédéric
  22. Salut Eric Je réagis à tes propos et précise mes observations. La phase albitique avec minéraux de titane et chlorite existe sur ce gite, la preuve: la photo. Mais dans ce cas, les minéraux de titane sont peu développés et peu nombreux si on compare avec les fentes à quartz / calcite où on trouve des brookites énormes et en abondance (bien que très moches) directement implantées sur la roche et sans aucune trace d'albite. Quand la phase albitique s'exprime, elle semble bien moins développée de toute façon que dans les autres gisements pyrénéens connus. Pour faire plus clair, on a, deux types de fentes avec par ordre de cristallisation: 1- Brookite (5 mm) + Anatase / Rutile (1 à 2 mm) (je ne sais pas lequel des deux cristallise le premier) + albite (développée juste en prolongation des grains de la roche) + chlorite + quartz + calcite 2- Brookite (2 cm) + Anatase / Rutile (0,5 à 1 mm) + quartz + calcite J'ai également observé en ébouli dans ce secteur: Muscovite + apatite (0,5 mm) + quartz mais pas une trace de titane Mais précisons pour l'instant que ces résultats doivent être pris avec précautions car mes observations sont très limitées pour l'instant... Je n'ai découvert la zone en place qu'il y a 1 semaine seulement et embarqué une vingtaine de blocs rapidement au cours d'une rando non minéralogique. Certains viennent d'une fente en place (gros cristaux de brookite) d'autres viennent d'un petit ébouli (anatase avec albite quartz et chlorite). Il est donc très difficile d'être véritablement synthétique. Oui, Eric, il y a bien d'autres gites qui ont fourni des minéraux de titane en cristaux libres en dehors d'un contexte de labradorite... Zunyite signale de nombreux gites dans ses remarques sur le forum ainsi que dans un article de sa revue Micromineral. - Trimouns (09): dans les chloritoshistes (très gros cristaux de rutiles et de sphène), dans les géodes de la dolomie (anatase, rutile), dans les fentes des pegmatites et des migmatites - Arignac dans les albitites (09) - Lansac (66) - Mail de Cristal (09/31) dans les géodes d'un filon de quartz A minima Ensuite il y a tout un tas de gites où le débat est de savoir si on a affaire à des labradorites ou à des quartzites, notamment dans le secteur Arrens / Estaing. Ou encore Vielha et Pas de la Case. On signale également sans localisation précise la présence de minéraux de titane dans des fentes de granite en divers endroit en bordure du massif de Cauterêt, mais je n'ai encore rien vu. Mon point de vue est que les minéraux de titane sont assez ubicuistes et qu'on peut les trouver dans des contextes très différents qui n'ont pas nécessairement de liens entre eux. On trouve bien du sphène dans les fissures des ophites et de l'anatase dans les bauxites ! Frédo
  23. Bonjour tout le monde Je fait remonter ce sujet suite à la découverte cet été d'un nouveau gisement de labradorite à minéraux de titane. L'intérêt de celui ci, par rapport à notre discussion, est majeur. 1- Il est très riche en titane avec des brookites centimétriques voire pluricentimétriques (2,5 cm !) très abondantes, mais hélas, pour l'instant, généralement incluses dans le quartz et toutes cataclasées. 2- Les autres minéraux sont anatase jaune caramel (2 mm), cataclasée aussi, et rutile en cheveux jaune bronze (2 mm). 3- l'albite est très rare, peu développée, voire totalement absente, particulièrement dans les fissures à titane où les cristaux de brookite se développent directement sur la roche sans phase cristalline intermédiaire. 4- Les fissures à minéraux de titane sont systématiquement associées à des contre-fissures montrant des figures de dissolution (comme presque partout dans les autres gisements d'ailleur) 5- Et surtout, nous sommes à 5,5 km de distance du premier pluton granitique, lequel a un contact complètement vertical. Du reste, dans le contexte de cette labradorite il n'y a aucune trace de métamorphisme. Vous me pardonnerez de ne donner aucune localisation, mais ce gite vient juste d'être découvert et aucun specimen n'est encore digne d'honorer ma collection. Frédéric
  24. Merci à tous pour vos infos. Me voilà de retour du Gard où je n'ai rien trouvé. Entre la piscine, la mer et et le canoé dans le Gardon, nous n'avons pas eu l'occasion de faire une quelconque sortie minéralogique... Frédéric
  25. Ce serait bien en règle général de préciser si on a affaire à des minéraux encore récoltables ou des pièces témoins d'un passé révolu.
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