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Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

jjnom

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Messages posté(e)s par jjnom

  1. Bassin molassique, tout à fait. 

    La GFM a "fossilisé" tout ce qui se trouvait dessous et dessous se trouvent les formations contenant le charbon. Le fonctionnement subsident du bassin est donc  antérieur à l'apparition de la GFM. Dès le Namurien (Serpukhovien) vers -320 MA, apparaissent les premières veines et le front ardennais se met en place vers -310MA (Moscovien).

    Maintenant, la question est peut-être mal posée et concerne l'origine des matériaux qui vont remplir le bassin sédimentaire. On sait que les matériaux proviennent du Sud mais de quelle distance? Dans l'article de Planet Terre, une chronologie de 1999 évoque les massifs de Paléozoïque inférieur du Sud des Ardennes, comme Rocroi par exemple, qui sont aujourd'hui intégrés à l'allochtone ardennais. Mais étaient-ils vraiment émergés au Serpukhovien? Ou les matériaux proviennent-ils de zones plus internes?

    Une chronologie plus récente (2020) parue dans Géochronique ne semble pas faire émerger ces massifs avant le Moscovien (Westphalien):

    CoupesArdennes.thumb.JPG.6361e08707756d20e93b7d87d7c9d0b7.JPG

     

  2. Il est fort possible que les "silex" soient en fait des chailles du sommet des calcaires du Lutétien moyen.

    Chaille = Concrétion siliceuse dans une matrice calcaire à laquelle elle passe insensiblement". Contrairement aux silex du Crétacé où la limite est très tranchée.

    C'est évoqué dans la notice de Craonne: "Les couches sommitales qui font transition avec le Lutétien continental montrent des calcaires marneux tendres, des grès calcareux friables avec très souvent des niveaux à chailles et des faciès de dessalure annonçant le Lutétien supérieur."

    Pour info, coupe du Lutétien de la région de Reims: 

    LuttienReims.JPG.0f69743206466c3f5af998d4911c24a4.JPG

  3. Il semblerait que le genre fossile Bullopora soit le plus souvent cité (le plus fréquent?) pour ce type de foraminifère adhérents.

     

    2 autre publis: 

    https://www.palass.org/sites/default/files/media/publications/palaeontology/volume_1/vol1_part2_pp116-124.pdf qui embrasse tout le Mésozoïque

     

    La seconde montre la difficulté à relier une trace de fixation à un organisme connu malgré des moyens d'étude conséquents.

    Intéressant aussi par le fait que cette étude a été réalisée sur du matériel ramassé aux Vaches Noires. Vérifiez vos récoltes. Sait-on jamais.

    https://fr.copernicus.org/articles/22/77/2019/

  4. Bonne idée les foraminifères épibiontes.

    Mêmes types relevés dans le Jurassique sup du Boulonnais: http://fossilesboulonnais.free.fr/foraminiferes/foraminiferes.html sur des bivalves ou des brachiopodes.

    Il y a aussi une espèce actuelle nommée Amphicoryne parasitica, du même groupe que Nodosaria, trouvée aux Açores à 130m de profondeur:

    Amphycorine1.JPG.6ba24366ffcce72d80a940a79d5a33b1.JPG

    Amphycorine2.JPG.6ed6e776b7ae35e1e5589b2cf0d07f48.JPG

    Extraits des mémoires de la Sté Zoologique de France 1892

  5. Bonjour.

    3: Ca ressemble à un Calamites avec les stries longitudinales mais avec l'absence de noeuds sur toute cette longueur, ça ne colle plus.

    2: Décortications de Sigillaires (Syringodendron)

    1: Stigmaria (racine) avec 2-3 radicelles sur la gauche.

    8: Bout de Calamites fort probable

    5: Lepidodendron

    4: en bas à gauche: radicelles. Le Stigmaria devait être un poil plus à gauche.

     

    Pour la teinte rouge des argilites "brûlées", ça correspond effectivement à l'autocombustion du terril. Les roches mises au terril sont les stériles: grès et argilites compressées. Ca ne brûle pas en tant que tel mais il y a de la matière organique diffuse en quantité variable. Les grès ne bougent pas mais les argilites peuvent se faire cuire. Le démarrage de la combustion passe par l'oxydation de la pyrite qui contribue aussi à la teinte grise/noire du sédiment d'origine. Ensuite, le carbone diffus et les éventuels morceaux de charbon passés à travers le tri entretiennent la combustion. Le résultat final est une sorte de brique (argile cuite).

    Pour le milieu de sédimentation, l'image la plus proche est celle d'un immense marais entre une chaîne de montagnes en formation au Sud et une mer repoussée vers le  Nord. Le marais reçoit surtout de l'eau douce et des sédiments provenant de l'érosion de la chaîne de montagne. Dans le bassin franco-belge, les passées marines sont rares et peu épaisses.

  6. Je ne m'aventurerai pas dans une détermination de ce type de bivalve.

    Ma remarque précédente était d'ordre général. Les surfaces de Crétacé en Dordogne sont très supérieures à celles du Jurassique. En terme de probabilité, je chercherai d'abord dans les faunes crétacées. Il y a des niveaux de lumachelles à Ostréidés au Santonien.

    G. beaumonti est citée pour le Toarcien terminal de la bordure Ouest du Massif Central. Mais là,  pas de trace de la moindre oolithe ferrugineuse dans la matrice...

  7. Sur les cartes walonnes, les différentes formations (terrains)sont toujours désignées par un groupe de 3 lettres.

    Dans l'exemple surligné ci-dessus, la formation de Mont Saint Martin est désignée par 3 lettres présentes dans le nom: MSN.

    Elle fait partie des terrains de COUVERTURE.

    CAL, c'est pour le socle ancien. (Cycle CALEDONIEN)

    VAR, c'est pour les terrains VARISQUES

    MOD pour les terrains MODERNES

  8. La grosse ammonite ne fait pas du tout Sinémurien. Ca me fait penser à Arieticeras. A confirmer.

    Tu es dans le Domérien (Pliensbachien sup.), pas dans le Sinémurien.

    Tu peux valider Tisoa.

    Notice carte géol Salins: 

    Domérien inférieur (Marnes à Margaritatus, 15 à 30 m, 20 m en moyenne, 49 m à Valempoulières). Marnes dures gris verdâtre, subschisteuses, jaunes à brun roux et terreuses par altération, riches en mica blanc dans leur partie supérieure., contenant des bancs de calcaire marneux, bleu, micacé, compact, et des ovoïdes calcaires gris à pâte fine, altérés en jaune clair, de 5 à 50 cm de diamètre, percés de tubulures brunes (Tisoa siphonalis) ou à structure septaria, et se débitant fréquemment en rondelles. On y trouve aussi des rognons mamelonnés de marcassite. Les marnes déterminent de grands glissements (Pinperdu, bords de la Furieuse à Salins, haute vallée de la Furieuse). Amaltheus margaritatus, Belemnites umbilicatus, B. fournelianus, Ammodiscus siliceus, Dentalina clavata.

  9. L'odeur qui se dégage qu'on on frotte 2 silex l'un contre l'autre est bien réelle et JF a mis le nez dessus. 

    Pour trouver la solution, j'ai appris que les "odeurs de brûlé" sont dites empyreumatiques (il y a toujours le pyr ... comme pyrite... pierre à feu). C'est un terme utilisé en oenologie. Et il y a eu une recherche pour trouver les points communs entre l' odeur des silex et celle d'un vin à base de Chasselas.

    Résultat ici: https://www.canal-u.tv/chaines/univ-bordeaux/15e-matinee-des-oenologues/disulfanes-et-trisulfanes-d-hydrogene-liens-avec-l

  10. Je ne pense pas que ça provienne du Sinémurien.

    Spongiaire bans le Sinémurien français, ce serait surprenant. 

    Tisoa, dans le Lias français, c'est plutôt dans les marnes noires du Domérien qu'on les trouve. Et là, rien ne fait penser à ces marnes noires.

    Maintenant, si c'est une pièce volante dans un ruisseau poubelle (c'est celui où il y avait un bloc de scories?), tout est envisageable.

    Il existe des éponges fossiles avec une cavité gastrique tubulaire qui traverse quasiment toute la hauteur de l'individu. Peronella, par exemple.

    Un test à l'acide sur une zone bien propre, pourrait peut-être aider à la distinction.

     

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