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▲ Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024 ▲ |
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Messages posté(e)s par Lucailloux
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Oui, si tu es sur Paris vas à Jussieu, rentre dans les départements de géologie, présente-toi au secrétariat ou essaye de parler directement aux personnes (par mail ça passe souvent à la trappe), il y aura bien quelqu'un d'intéressé à l'UPMC ou aux Mines. Il faudra peut-être attendre la rentrée, il y a 15 jours de fermeture annuelle en Août pour les universités ; sinon attendre un peu, les mails ne sont potentiellement pas consultés pendant les vacances.
Bon courage !
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Salut, bien sûr qu'il y a un fond de vérité. :sourire: Le risque volcanique et sismique est une réalité au Japon, comme dans toutes les zones de subduction.
Ceci dit, le premier article est largement catastrophiste, il ne faut pas le prendre pour argent comptant.
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J'en ai une très similaire, je l'avais identifiée comme provenant d'Ojuela... Affaire à suivre !
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Joli reportage et de bonnes pièces !
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Étonnant, j'ai la même pièce (pas du même coin exactement) échangée récemment à Millau, et dessus c'est de la magnétite.
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Salut, quel est le contexte géol/minéralo ?
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Jamais vu ça... Magnifique !
C'est dingue, comment une galène a pu pousser comme ça...?
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Il y a 10 heures, Alain ABREAL a dit :
- poche d'andradite de caramany
dure dure car sous une dalle de béton
avec attention : quartz, calcite-aragonite et des octaèdres de galène
Joli ! Pas plutôt magnétite ?
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Le 07/08/2017 à 02:56, Neldoreth a dit :
Magnétite et épidote
Afghanistan
4,10 cm x 3,10 cm x 1,72 cm
De Marki Khel plus précisément. https://www.mindat.org/gallery.php?loc=211209&min=2538
@Tourberyl Magnifiques pièces, très esthétiques. J'aime beaucoup la rhodo et les caramels de Ojuela
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Ah oui quand même !
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Avant d'interpréter, commençons déjà par présenter des éléments d'observation, parce que l'observation est objective.
Le 09/08/2017 à 15:07, STR a dit :En fait, dans tout le Campanien du Chaînon de Saint Chinian, il existe des dépôts d'argile, et pas simplement entre les bancs d'oncoïdes.
Et l'argile, ça gonfle quand c'est humide, et ça se rétracte quand ça sèche. Certaines oui, d'autres très peu ; mais sur cette photo, ce n'est pas plutôt un sol ? De quoi parle-t-on ? Des vieilles argiles contenues en proportions variables dans les sédiments mésozoïques ou des argiles récentes des formations superficielles ?
Jolis petits plis isoclinaux, mais sans orientation, pas évident de leur faire dire quelque chose.
Le plus évident : quand une fissure ou faille séparant deux compartiments n'est pas minéralisée, c'est de l'actuel, c'est l'érosion qui démantèle tout ce qui se trouve à proximité de la surface.
Du moins, en principe ...
Quand une fracture/fissure/faille est minéralisée, c'est ancien.
Mais comment savoir de quand ça date ?
Si je peux me permettre, tu te bases sur tes observations dans un secteur spécifique, et tu généralises. La façon scientifique de raisonner est plutôt de partir d'une généralité, d'une règle, et de la confronter à des observations effectuées sur un secteur particulier.
Voilà deux généralités, qui, je pense, peuvent expliquer en partie ce que tu observes :
- s'il y a un remplissage minéral, c'est qu'il y a eu de la place, donc que les deux blocs se sont écartés.
- durant leur fonctionnement, les failles suivent le cycle sismique : de l'énergie (élastique) est accumulée dans les roches aux abords de la faille, à un moment donné elles cassent et la faille "joue", puis la surface se ressoude, et ça recommence. En fait, les surfaces de faille sont souvent minéralisées, avec des minéraux (ré)orientés dans le sens du glissement ; on peut parfois les dater et donc dater l'activité de la faille. Sinon, quand le rejet est suffisant, on peut les dater relativement comme tu l'as dit avec le jeu du "qui recoupe qui".
il de fait aucun doute pour moi que les précipitations exceptionnelles qui ont entraîné la formation de ces bancs de grès et de conglomérats se produisaient, en fait, assez fréquemment ; sans doute annuellement.
Si mon point de vue est le bon, c'est un bon indice d'un taux de sédimentation élevé. Comment le prouver ? Que dit la biblio sur le sujet ?
Ma conviction est qu'une partie des évaporites du Trias a migré dans le Campanien, sans doute lors de la mise en place des écailles et de la structuration du Chaînon de Saint Chinian. Les évaporites ne s'échappent pas de la pile sédimentaire sous l'effet des contraintes pour aller se balader sur le Campanien, on est d'accord ? Il peut exister des contacts anormaux dus à la tectonique, mais c'est pas réservé qu'au Trias ; les unités tectoniques qui contiennent le Trias et tout le reste bougent dans leur intégralité.
Par contre, cela a été bien suffisant pour faire migrer des sels comme le gypse, soit par fluage, soit par transport sous forme dissoute dans des fluides. Sous forme dissoute, oui.
Premier exemple : gypse ayant rempli les fentes de dessiccation d'une argile du Campanien. Des photos en place ?
Ne me demandez pas comment cela a bien pu être possible, car je ne le sais pas. Tu as dit que le gypse peut être transporté sous forme dissoute ? Ça a sûrement été le cas ici.
Ces derniers éléments sont bien plus intéressants, parce qu'ils montrent que du gypse (sous forme dissoute) à circulé dans les sédiments campaniens et qu'il est lié à la fracturation ; trois questions se posent alors, son origine (et là, dans l'état de nos connaissances, on tombe d'accord pour pointer du doigt le Trias), l'époque de la fracturation et l'époque de cette circulation de fluide (si contemporaine de la fracturation, alors d'âge pyrénéo-alpin ou diagénétique).
On retombe sur le problème de la différence fracturation diagénétique/tectonique.
Si ces objets "gypseux" sont une exception dans le Campanien, ce serait intéressant de les localiser sur une carte géol et structu du coin, histoire de mettre en évidence d'éventuelles zones de circulations préférentielles.
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Merci jjnom et andré, très instructif.
Ça fait très alpin, autant sur les paragenèses, les morphologies du quartz que sur les déformations. Tout ça est d'âge calédonien ?
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Oui, un beau pli !
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Je m'en vais de ce pas interdire aux éboueurs de ramasser les miennes, je débute une nouvelle collection !
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Plutôt travertin ?
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Il y a du monde là...
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Belle sphalérite !
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Il y a 12 heures, Rouminou89 a dit :
Donc si quelqu'un connait des foires là bas, je veux bien.
Ah alors il y a la bourse de Lyon ! Aux mêmes dates que l'an dernier je crois, à confirmer... http://www.mineralyon.fr/
Puis la bourse d'échange de St Fons, j'espère y aller cette année, il paraît que c'est pas mal.
@shattukite Oui les calcite de Planioles étaient bien jolies !
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J'sais pas, mais c'est joli ! Hâte d'avoir l'explication...
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Hum un paléoéléphant fossile érodé. J'ai bon ?
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Ah bin c'est dommage, la discussion n'est pas inintéressante ; peut-être un peu éloignée du sujet initial, il faudrait plutôt la déplacer dans un nouveau sujet plutôt que la clore.
Je ne connaissais pas les slickensides pédogénétiques pour ma part, et à l'occasion d'une rapide recherche sur le sujet, je suis tombé sur un article intéressant : M. B. Gray, R. P. Nickelsen (1989) Pedogenetic slickensides, indicators of strain and deformation processes in redbed sequences of the Appalachian foreland, publié dans Geology.
Ce sont des structuralistes qui ont étudié des slickensides pédogénétiques plus ou moins métamorphisés.
On y apprend l'existence de tout un tas d'indices permettant de distinguer les stries pédos des tectoniques : stries courbes (courbure parfois >90° dans leur exemple), pas de lien dans l'orientation avec les structures locales/régionales, présence dans des roches non déformées, affectant une seule unité sédimentaire (le paléosol) et pas le log complet, recoupées par des surfaces d'érosion, etc...
Ils observent des plans de glissement courbes montrant des pendages compris entre 10° et 60° (ça se voit bien en projection stéréo, avec une dispersion des pôles en anneau), et trouvent des axes de contrainte principalement horizontaux (preuve que la déformation s'est effectué sous une charge lithostatique quasi nulle).
La distinction n'est donc pas si malaisée, c'est juste qu'en tant que géologues, on n'a pas l'habitude de voir ces structures-là.
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Il y a 7 heures, jul-leb a dit :
en effet, l'analcime, comme la plupart des zéolites, est un minéral d'origine hydrothermale qui se dépose dans les cavités ou fissures des roches traversées par la solution aqueuse. les roches ne sont donc pas necessairement d'origine volcanique.
Ok, et donc il existe des zéolites contemporaines de la mise en place des plutons granitiques ?
Plis divers
dans Tectonique et séismes
Posté(e)
Les flyschs crétacés de la région de San Remo, en Ligurie (Italie).
Un lien pour la carte géol : http://www.isprambiente.gov.it/Media/carg/258_SAN_REMO/Foglio.html Une belle coupe naturelle réalisée des terres à la côte par le torrent de l'Argentina (~fiumara di Taggia sur la carte) permet d'observer de nombreux plis.
Premier arrêt à Badalucco, dans le SBA (Hauterivien sup-Campanien sup) :