quartz

Désolé : au risque de paraître arriéré, j'avoue que ces histoires de 500 ko, de compression...me sont trop étrangers pour que j'arrive à envoyer des photos ; sur ce forum, ma fille a déjà eu du mal à envoyer deux photos en faisant je ne sais quelle manip, mais c'est tout. Je suis donc archinul et je renonce : ah ! s'il s'agissait d'apprendre encore et encore sur la minéralogie ou de partir prospecter, je ferais tous les efforts du monde. Mais là, vraiment je renonce pour l'instant. J'arrête d'occuper la place avec des propos non minéralogiques et je donne mon mail pour qui désirerait voir cette albite noire ; il suffira de me le demander: je suis quartzquartz@aol.com. Mais cela ne m'explique pas pourquoi toutes mes photos font plus de 500 ko (sans doute kilo octet ?) et pourquoi elles passent en accompagnement de mails normaux et pas ici.

la photo arrivera plus tard car le fichier depasse 500 ko....

Tu veux parler de la cymrite ? J'ignorais qu'elle avait été signalée à PEYRADOUNE.

Si, si : le latin albus a donné son nom à l'albite, et il veut dire blanc (j'ai étudié chez les Bétharramites !). Pourtant, s'il est souvent opaque ou translucide, ce feldspath (qui ne m'intéresse que parceque potentiel minerai d'Al) peut être noir : le phénomène s'explique et je peux le faire ici, mais il ne s'agira que de copiage. En attendant, je secoue ma charmante fille pour qu'elle envoie la photo.

Je dois être un peu c.. ! j'ai essayé d'envoyer une photo de la noire, mais il n'y a que le message initial qui est revenu : pour couronner le tout, je ne sais plus faire. Plus doué pour gratter que pour l l'informatique. Ma fille enverra ça bientôt.

Les Pyrénées-Atlantiques sont déjà citées, mais je voudrais citer une particularité qui niche en ce département, l'albite noire, associée à la grise, la leuchtenbergite et la pyrite ; pas énorme, maxi 5 mm, à dégager avec HCl. L'albite noire ne serait pas courante.

Opale noire des Pyrénées centrales : sphère de 1,4 cm. de diamètre. Je sens que je vais susciter une polémique, mais tant mieux !

Zéolites sur basalte des forages profonds effectués dans le volcan support de l'atoll de MURUROA ; il y aurait, entre autres, de l'harmotome. Les déblais ayant servi au rebouchage des puits avant expériences, et étant le seul à m'intéresser à la question, je crois bien que j'ai là l'un des minéraux, de par son origine, les plus rares au monde, et qui ne ressortira jamais !

Peut on rajouter, à moins que je n'ai mal lu, le gave de PAU, à partir de NAY ( à se faire à la moquette et...où il convient !), donc, le 64, et les Hautes-Pyrénées, pour son quartz aurifère ; on peut saisir l'info, n'en déplaise aux connaisseurs, il a été identifié par une compagnie minière, mais non exploité ; donc, aussi, le 65.

Rives, encore moi : je n'ai pas été censuré ! j'en profite pour enfoncer le clou : auparavant, quelques précautions phonétiques : rosalite, rosélite, marokite, cérusite, aragonite, barytine, skuttérudite, erythrite... Donc, finalement, tu as de la chance d'avoir encore la tête sur les épaules : en effet, le 17/04/1912, il y a moins de 100 ans, les troupes chérifiennes du sultan MOULAY-HAFID, à FEZ, aidées par la populace, éventrent, décapitent (une habitude !) ou rotissent dans des fours 22 de leurs instructeurs français et quelques civils français pour faire bonne mesure. Plus près de nous, la tête d'un certain BEN BARKA, découpée après d'atroces tortures, en France, par OUFKIR, rapatriée par la valise diplomatique, est présentée à sa Majesté à RABAT, qui en tire grande satisfaction. Il y a une morale, puisque le dit OUFKIR, général de son état, fut assassiné plus tard par les sbires de sa Majesté et en sa présence. Oui, RIVES, tu as de la chance de vivre quelques dizaines d'années plus tard. Mais on est loin de notre jeune chercheuse... qu'elle sache qu'il y a une relation avec notre région puisque des Marocains ont travaillé durement pour les compagnies minières qui exploitèrent VIEILLE MINE, GARAOULèRE, BANCIOLE et ESTAING, dans la concession de PIERREFITTE, et qu'ils furent fort appréciés par leurs employeurs pour leurs qualités de rusticité et de travailleur ; comme les autres, ils chopèrent la silicose, mais là, il faudrait un autre sujet.

eh ! Rives3. J'ai écris, si je ne m'abuse, "avant et au début de la colonisation " (disons la pacification)! c'est pas d'aujourd'hui, mais ce n'est pas si loin ; eh bien, oui, à cette époque, on allait "manger", au moins dans le bled es siba, mais aussi dans le cordon écran des tribus qui le séparait du bled el makhzen, le clan, la tribu d'à côté ; et le sort réservé aux vaincus était bien celui là ! ; et, même dans la mehalla du sultan en campagne, au delà du méchouar, la benika du sultan sert de bourreau et va se servir, derrière la noua, dans l'enclos des "prisonniers de guerre. Et qu'est ce qu'on leur faisait, aux prisonniers de guerre (pour ne parler que haut du corps ?) ; combien de nos 27000 morts ont ils péri dans d'atroces tortures, souvent à portée de voix de nos postes assiégés, en vue d'en faire sortir nos soldats et nos braves auxiliaires Marocains ? Penses tu que si, BENI-DERKOUL, le sous-lieutenant Pol Lapeyre se fit sauter avec ses Sénégalais plutôt que de se rendre, c'était pour l'honneur ou pour échapper aux horribles sévices qui les attendaient ? Remarque, nous aussi, à la Bastille, on a bien mis des têtes au bout des piques, et pourtant, nous, on est les meilleurs... Mais...on s'éloigne du sujet minéralogique et je vais me faire tancer par un responsable : hors sujet Bien entendu, le Maroc d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec ce passé : acceuillant, chaleureux, magnifique, le maghreb extrême deviendra, je le souhaite, une pacifique tête de pont entre europe et afrique, ce qui nous permettra d'aller fouiner vers MIDELT à la recherche de beautés minérales. Amicalement.

Pour BIBs65. Tu étais un mirage, un leure ? Peut être as tu été mangée (entre tribus marocaines, avant et au début de la colonisation, c'est comme cela que l'on appelait les razzias entre tribus : on allait "manger'" la tribu d'à côté en l'attaquant, coupant les têtes des mâles, qui seront, après salage, aux bons soins des pratiquants d'une religion que je ne citerais pas mais qui devait bien survivre, exposées sur les crénaux des portes d'entrée des "fortifications" du vainqueur, les femmes étant trucidées, le bétail et les jeunes filles gardées, bien sûr, car cela peut servir !). Mais tu me tappelles un couple béarno-landais qui a fait récemment la même démarche que toi sur ce site et qui disparu brutalement. Une épidémie ? Je suis toujours à ta disposition pour, hors circuits, mais passionnément, apprendre ou compléter, ou m'apprendre tes connaissances des gîtes des Pyrénées centrales. Ma sortie du WE, à la recherche du manganèse du Pic du midi d'OSSAU, il est vrai peu attractif, je parle du manganèse (wad, pyrolusite, hématite manganésée) s'est soldée par un échec : mais qu'importe ! je recommencerai.

Ah ! j'oubliais : pour GERMS SUR L'OUSSOUET, même proposition que pour ORIGNAC, pas de sauvages, bien qu'il y aurait eu des Phéniciens, mais une surveillance de la municipalité, vu le peu de discrétion et la rapacité de certains "prospecteurs", qui confondent les minéraux colorés du zinc et l'Argent ; normal, d'ailleurs, puisque, s'il y a eu des Phéniciens, il y a de l'argent !

Fait gaffe à LABASSERE ; il y a un endroit fort intéressant qui a fourni quelques tonnes d'amiante à l'industrie, mais il y a aussi un individu que la qualité de ce site ne me permets pas de qualifier et qui m'a braqué avec son fusil de chasse parceque je cherchais...de l'amiante, ce qui fait perdre, vu l'ambiance actuelle, du prix à ses terres ! est arrivé en renfort un individu du même genre (les deux auraient pu vivre au moyen âge), et tout le monde voulait alerter la gendarmerie ! je leur ai alors sorti la notice géologique qui dit que les locaux viennent se servir là de "sables", et, miracle, l'un d'eux savait lire et a été tout surpris : j'aurais pu quand même, dans des conditions peu glorieuses, y laisser la peau (je certifie que l'histoire est vraie). Mais tu cites là des sites très classiques ; j'espère qu'un(e) ou des ami(e)s te donneront des éléments qui te permettrons de faire un plus large tour d'horizon. Sur ORIGNAC, veux tu une doc. spécifique? cela te permettrais d'aller plus vite et...de la compléter par tes observations personnelles.

Bonsoir. A mon avis, tu mets les pieds dans une fourmillère... Je crois que tu devrais choisir une zone géographique un peu plus étendue, faire connaître le niveau de tes connaissances sur le sujet et la façon dont tu envisages de chercher les minéraux. Attention à ne pas te faire croquer ; mais tu es intelligente, puisque tu t'intéresses aux minéraux, et je souhaite que, à force de volonté, d'efforts et de patience, tu trouves ce que tu cherches.

Merci, mariole 69, pour tous ces renseignements qui reflétent ta compétence. En ce qui me concerne, bien que n'étant pas à l'origine de l'interrogation, je suis pleinement satisfais par tes explications.

Bonjour, 1frangin : je voulais seulement faire connaître ma manière d'avoir résolu l'éventuel problème de conservation, jusqu'ici. Je serai d'accord pour un échange, mais seulement contre un minerai que je ne posséderais pas encore, car ce sont les minerais en tant que tels qui m'intéressent. De toute façon, il serait hors de question de donner une localisation précise ; le gîte était petit et il est maintenant vide...J'espère bien continuer à chercher, et, en la matière, qui serait assez fou pour donner un tel renseignement : je connais la polémique à ce sujet, inépuisable sujet, et je fais partie des "taiseux", pour préserver ma tranquilité, les sites que je peux découvrir et les Pyrénées. Note que, comme beaucoup, je pourrais raconter n'importe quoi en matière de lieu de prélèvement. Mais, tu connais sans doute le problême de la deshydratation des opales : que penses tu qu'il faille faire ? Tous les bouquins que j'ai pu lire disent qu'il faut les réhydrater de temps en temps ? Si c'est exact, il y a pas mal de belles dames qui devraient faire la vaisselle à la main, opale au doigt. Les opales deshydratées deviennent elles systématiquement hydrophane ? et l'hydrophane peut ellle, par immersion dans l'eau, retrouver leur brillant ? Que font les collectionneurs pour faire briller leurs opales deshydratées ?

Bonsoir : la question m'intéresse ; j'ai en effet des échantillons d'opale noire des Pyrénées dans ma collection et ma réserve : après leur découverte et identification, je me suis modestement documenté. Je ne peux que recopier ce qu'il est prescrit en la matière, sans aucunement faire de commentaire, n'ayant pas qualité pour cela : j'ai donc mis les échantillons de réserve dans un récipient plein d'eau, un échantillon en vitrine dans une boite hermétique remplie d'eau (échantillon sphérique) et un autre sans précaution particulière, mais il est naturellement craquelé. J'attends d'en savoir plus, mais je n'ai pas pris de risque.

Ah ! Rives 3 : bonsoir. J'avais et j'ai toujours quelques doutes sur ta localisation géographique actuelle. Sans doute ai-je tord. Oui, après 47 ans de recherches dans les Pyrénées centrales, mais en solitaire, il me reste encore énormément de choses à apprendre mais j'ai aussi envie de partager un peu du savoir que j'ai cru acquérir, avec des jeunes qui prendraient la relève, s'ils sont prêts à payer le prix physique que nécessite toute nouvelle trouvailleset à faire les efforts intellectuels de documentation qui doit précéder cette trouvaille, car les chemins battus et faciles sont stériles...et ce, tant que je le peux encore. En attendant, je m'éclate : avant hier la wollastonite en OSSAU (mais qui s'intéresse à la wollastonite, qui brille peu), demain la barytine du lac d'ANGLAS, dont j'ai trouvé l'autre jour un trop petit morceau dans les dépilages et dont j'ignorais l'existence (mais qui s'intéresse à la barytine si elle n'est pas cristallisée, car ici, on est pas à MIDELT !). Non, on ne se connait pas, car mon principal défaut est de rester caché : mon maître à moi : l'abbé DESCOMPS, professeur de géologie à BETHARRAM dans les années 60 et relégué à la conservation du musée du dit lieu par mesure "disciplinaire" : il y était aux anges, puisqu'il a réussi à y entretenir une collection de minéraux mondiaux et de roches régionales super intéréssante.

Bien reçu MP ; ai répondu, mais pas sûr que ça passera ; je suis entre PAU et LOURDES et suis prêt à vous aider pour la Bigorre et le haut Béarn. Pas plus haut. Il ne me reste que quelques années à crapahuter et, si l'on se comprend, je suis prêt à, modestement, vous guider dans vos recherches. Vous seriez les seuls. Ma prédilection, les minerais et matières utiles, ainsi que leur récolte, bien sûr. Bien évidemment, tous les minéraux m'intéressent également. Pour commencer, je vous propose une prise de contact physique, au moins pour celui ou celle qui habite PAU, afin de "visiter" ma propre collection et discuter. Ah ! j'oubliais, je suis aussi amoureux des mines mais chuuuuuut ! c'est interdit.

Lionel et chantal, il faudrait que l'on parle.

Bonsoir, RIVES_3. Comme promis, ce que je sais sur l'arite, je veux parler du minéral et minerai lui même, hors contexte historique et géographique. Ces renseignement ne viennent pas d'internet, que je suis pas allé voir : les interessés peuvent toujours aller compléter avec les informations qu'on devrait y trouver. Arite ou Aarite : variété de nickeline à 6% d'antimoine, quadratique, opaque à éclat métallique. Une analyse a donné 45% d'antimoine et 37 % de nickel. Il faut rajouter l'argent.Je veux bien que ce soit de la nickeline, mais sa formule est 2(Ni(Sb, As), alors que la dite nickeline donne 2(Ni, As). Sur place, site magnifique mais qu'il faut mériter, environnement de blende, galène, ullmanite, quartz, magnétite , pyrrhotine, mispickel, argent natif. J'ai marché sur l'arite, mais, trop jeune, je ne la connaissais pas, trop vieux, j'étais trop fatigué. De plus, je ne recherchais que du vert pomme, alors qu'elle semble noire ; Nickel et Kobold m'ont égaré dans les galeries, me détournant de ma recherche initiale. Sacrés lutins !

Bonsoir, RIVES_3. L'Arite vient bien de la région dont tu parles, mais uniquement des ex mines d'AR, et d'un seul de ses filons, semble t'il. Je te prépare des éléments sérieux sur ce minerai, et un essai de photo d'un tirage papier d'une photo...d'un échantillon jalousement conservé par un musée parisien. Pour les puristes et simplificateurs savants, ce nom n'existe plus ; on l'assimile à un autre, c'est tellement facile ; pourtant, la formule chimiquee est légèrement différente : il y avait aussi des indiens en Amérique, ce sont maintenant des américains ! (va falloir que je fasse venir ma fille, qu'elle m'apprenne à envoyer une photo sur ce site ; je vais encore passer pour un arriéré).

Vous avez raison, Mr. MARTEAU. Je connais J.A.F., ami auquel je suis redevable, collectionneur de qualité devant l'éternel et homme d'une grande gentillesse. Il m'avait demandé de lui trouver un challenge, et je lui avait demandé de l'arite ; il s'est décarcassé et s'est déplaçé dans les musées parisiens mais, malgré ses efforts, il n'a pu faire que des photos des très rares échantillons qui lui ont été présenté : c'est déjà énorme pour moi, car je pourrai maintenant identifier visuellement ce minerai, qui a sa place dans cette rubrique car c'est l'un des très rares minerai ou roche qui porte le nom d'une localité ou d'un lieu dit du 64 ou du 65.