L'Ourso

C'est sûr qu'il y a quelques vieilles (à mon échelle) pièces de gisements un peu compliqués d'accès maintenant. Mais non, je n'ai pas rangé le garage, faudrait, surtout les micro. Mais l'été j'ai pas le temps et l'hivers il fait froid. Préparer le limousin, la mode est au communautarisme et moi aussi je deviens sectaire.

Dernières pyro de Glanges Pyro du Grand Bois Fluo de Margnac Barytine de Margnac Apatite, béryl, quartz et triplite des monts d'Ambazac Molybdenite du mt Larron encore du Meymac Du Limousin, Plus du reste de la France

Cartons prêts

Il y aura du FH et FX à la médiathèque. D'une expo à l'autre j'ai du mal à avoir la collection entière dans mes vitrines. Mais c'est le but d'un collection : montrer - éduquer

David Chauvaud est annoncé. Les Pyrénées ont aussi de belles pegmatites, notamment avec phosphates rares.

Dis donc Benj, comment tu fais pour avoir autant de limousin ?

Les 18 et 19 novembre : Salon de Panazol Exposition sur les pegmatites, notamment limousines du 31 octobre au 27 novembre à la médiathèque de Panazol. Le 18 novembre conférence sur le sujet

On est à 2 m, ça fait une personne de plus qui nous devra donc un coup à boire.

Commencez par vous rapprochez de nous ! Bourse d'échanges minéralogiques et échanges tout court le 30 à Ambazac. Il y traine quelques orpailleurs, et on est tous un peu orpailleurs.

Un peu d'or de Maraillat, commune d'Ambazac. Célèbre pour ses ors visibles comme disait Geffroy dans le Guide géologique de la Haute-Vienne. Livre édité par le Musée municipal de Limoges à une époque où ce dernier considérait encore que nos minéraux faisaient partie de notre patrimoine. A deux kilomètres de la bourse d'échange, et avec un peu de cul ...

On verra ce qu'on peut faire pour toi si t'arrives en cuissard avec des sacoches bien remplies. Ca c'est bête. Je peux rétrocéder un mètre si besoin.

Arrive de bonne heure le matin pour avoir un peu de temps pour faire le musée l'aprés-midi, au moins la partie régionale. Tu verras un peu, plutôt beaucoup, de pegmatites et d'uranifères. Cale deux heures. 15 H à 17 H. Cela te fera un bon aperçu. Par contre cette année je suis un peu pris, je n'aurais pas le temps de t'ouvrir mes vitrines, ni de me promener avec toi. Je suis d'accord avec toi les pegmatites françaises c'est génial et il y en a bien plus qu'on le croit. Mais c'est ingrat. C'est pour cela qu'il n'y a pas de marché. Au plaisir.

On est sur place, il n'y a donc aucune raison de ne pas maintenir. Espérons qu'il n'y aura pas trop de trous dans les rangs pour ceux qui viennent de loin. Sinon, on paye à boire à tous ceux en dehors du département qui viennent à vélo.

Belle photo d'autunite Benj ! En dehors des uranifères, ça j'ai compris que tu avais une forte attirance, que collectionnes-tu ? Tu as l'air d'aimer les pegmatites limousines. Ce qui n'est pas courant.

Et si j'ai bon souvenir, la visite du musée de minéralogie d'Ambazac est gratuite pour les échangeurs. Sans oublier, l'expo estivale sur les minéraux du plomb en Limousin avec quelques pièces exceptionnelles.

Pyromorphite de Meyrignac de Bar C'est pas géant, mais c'est pas facile à trouver.

Voila un témoignage peu courant et peu connu, même des limousins. Marrant de voir cela de l'autre coté du Massif Central, bravo Otto de conserver ça. La pegmatite du Puy Mouret fut exploité à partir en 1895 par certain Brittaud pour les lames de mica. Puis reprise en 1910 par la maison OC et ACCA dont je n'ai pas pu retrouver la trace (si quelqu'un peut retrouver ce que veut dire l'acronyme). le Gauthier en question était l'ingénieur conseil de cette société. En 1924, il y a quelques travaux par un certain Drouet. Mais c'est surtout pendant la guerre que ces pegmatites connurent leurs heures de gloire. Elles furent exploitées de mars 42 à décembre 44 par la Société des Minerais de la Grande Ile, qui à l'époque était coupée de son île et la Compagnie des Lampes, les lampes en question étaient les lampes de TSF. Cela occupa plus de 150 personnes dont des STO qui échappèrent ainsi au départ en Allemagne et des travailleurs indochinois pour l'atelier de préparation. La production fut de quelques dizaines de tonnes de blocs de mica brut. La SMGI reconnu plus de 608 indices de pegmatites, en explora 249 et en exploita 125 par tranchée ou petits puits. Et hélas pour nous collectionneurs il n'y a à ma connaissance aucun minéral accessoire intéressant, juste du quartz massif, des feldspaths massifs et des micas, quelques rares pegmatites sont signalées avec grenats, mais je n'en ai jamais vus. Ces coins sont très peu prospectés, c'est peut être un tort.

Ca aussi ça pique. perso j'ai une préférence pour les Chaillac par rapport aux Farges. Encore du Meyrignac de Bar, Faciès Chiseuil tel que décrit par Lacroix un demi siècle avant que l'on ne découvre les aiguilles bleues.

Encore un peu de Meyrignac, c'est qu'en même un classique de la minéralogie française. Recto et verso, c'est le problème des Meyrignac on ne sait pas comment les tourner. Et si on les fend en deux, le problème reste entier.

Après la Recoing, la Hérisson, un must en matière d'aiguilles et toujours ancienne collection Recoing.

Gros doute aussi pour Rochechouart et pas d'idée en Limousin. Attendons les photos. La bête est dans mes vitrines depuis un moment, vous avez du la voir X fois. Pour le moment elle n'est pas en échange et elle est un peu fragile. Donc, pas de promenade à Ambazac. Pas d'inquiétude il y aura des nouveautés et en primeur ! Préparez le limousin, vous savez que je ne mange plus que ça.

Elle est pas mal, Bort les Orgues coté Limousin ou coté Auvergne ?

Petite barytine de Meyrignac de Bar en Corrèze. Echantillon sauvegarder par Recoing qui dirigea la reprise de la mine dans les années 60. La même vue de coté et de dessus. Barytine de Meyrignac de Bar en Corrèze.

Bonjour. Il y a peu de mines de cuivre qui ont été exploitées en Limousin. Voici quelques échantillons de Louignac en Corrèze. Ancienne collection Recoing du BRGM qui a reétudié la question dans les années 60 et 70. La mine de Louignac pourrait être connue depuis le moyen age. Elle fut exploitées de 1710 à 1716, puis une courte reprise en 1741. Quelques grattages au XIXème puis en plus grand au tout début du XXème, fin en 1904. Azurite de Louignac en Corrèze.

Je rentre d'un mois d'absence, belles nouveautés sur ce post. Très beaux ors. Le reste n'est pas mal non plus, phurcalite de belle taille.